Notes de lâĂ©pisode 19 du pOD : pour ce dix-neuviĂšme Ă©pisode, nous Ă©changeons ensemble sur la question de la marque employeur. Retrouvez ci-dessous les principaux Ă©lĂ©ments abordĂ©s durant cet Ă©pisode (pour rappel, ce sont des notes đ), ainsi que diffĂ©rents liens et ressources utiles pour approfondir votre rĂ©flexion.
Sommaire
- 1 Ecouter l’Ă©pisode
- 2 Avant-propos
- 3 Axe 1 – La marque employeur : les fondamentaux
- 4 Axe 2 – Travailler sa marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux : les Ă©tapes clĂ©s
- 5 Axe 3 – Conseils et astuces pour se dĂ©marquer
- 6 Pour conclure ce sujet
- 7 Sâabonner au podcast « Le pOD »
- 8 Transcription de l’Ă©pisode
Ecouter l’Ă©pisode
Avant-propos
Pourquoi est-ce que lâon a choisi dâaborder ce sujet ? Cela fait plusieurs mois que le sujet nous trottait dans la tĂȘte car on le travaille pour plusieurs de nos clients. Le dĂ©clic est venu suite au recrutement que nous avons lancĂ© pour lâagence, en avril dernier. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre vous aussi, actuellement, en pĂ©riode de recrutement.
Et la question de la marque employeur est plus que jamais au cĆur des sujets pour une entreprise, pendant cette pĂ©riode. Comment ĂȘtre une entreprise attirante ? Comment donner envie aux meilleurs candidats de venir rejoindre notre Ă©quipe et pas une autre ?
On rĂ©pond Ă toutes ces questions avec Bryan dans cet Ă©pisode et on vous partage notre expĂ©rience et nos dĂ©couvertes sur le sujet !Â
Les intervenants sur cet Ă©pisode de podcast sont donc :
Axe 1 – La marque employeur : les fondamentaux
La marque employeur, câest lâimage d’une organisation auprĂšs de ses candidats potentiels, mais aussi auprĂšs de ses collaborateurs et collaboratrices. Ce dernier aspect est souvent nĂ©gligĂ© mais il est tout aussi important.
« On fait beaucoup de parallĂšle entre le marketing classique et la marque employeur. » – Bryan
Comme pour un produit ou un service, lâidĂ©e est de dĂ©velopper une stratĂ©gie dĂ©diĂ©e Ă l’attractivitĂ© de son entreprise. SchĂ©matiquement ici :Â
- le produit c’est l’entreprise ;
- les prospects Ă âconvertirâ, ce sont les potentiels candidats et candidates ;
- et les clients Ă âfidĂ©liserâ, ce sont les collaborateurs et collaboratrices.Â
« Lâobjectif de la marque employeur ce nâest pas de dĂ©velopper l’image d’un produit ou dâun service, mais celle de l’entreprise, dans une optique de recrutement puis de fidĂ©liser. » – Bryan
LâutilitĂ© de travailler sa marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux, est donc :Â
- dâattirer des candidates et candidats dans son entreprise. Aujourdâhui, on ne cherche plus un travail de la mĂȘme maniĂšre quâil y a quelques annĂ©es. On a besoin de trouver un travail oĂč lâon se sent bien, en phase avec les valeurs de lâentreprise et oĂč lâambiance nous correspond.
- de fidĂ©liser ses collaboratrices et collaborateurs sur le long terme. Le fait de partager des coulisses des journĂ©es de travail, dâorganiser des temps dâĂ©change et de partage entre eux peut crĂ©er un sentiment dâappartenance et de bien-ĂȘtre au sein de lâentreprise.
« Comme pour un produit avec le marketing classique, un candidat va aussi chercher des infos sur internet pour connaĂźtre lâentreprise et savoir ce que lâon dit dâelle. » – Bryan
Les candidats, lors de leur recherche dâemploi, ont un comportement proche de celui du consommateur. Ils vont se renseigner sur lâentreprise et tout ce qu’ils liront sur internet aura une influence dans leurs choix (comme pour lâachat dâun produit) :
- Les rĂ©seaux de la marque : ils vont ĂȘtre attentif Ă ce que la marque dit dâelle ;
- Les rĂ©seaux sociaux des collaborateurs : ils vont Ă©galement regarder ce qu’ils disent de leur situation dans l’entreprise. Cela peut rassurer les candidats ou au contraire les faire fuir ;
- Les rĂ©seaux sociaux des dirigeants : ici, ils pourront voir ce qu’ils incarnent en termes de valeurs, de savoir-faire, etc.
- Toute autre information prĂ©sente sur internet pour savoir ce que lâon dit de cette entreprise et quelle est sa rĂ©putation.
« Je sais que câest difficile Ă entendre dans un pays oĂč le taux de chĂŽmage est Ă 8% (T3-2020), mais c’est la rĂ©alitĂ© : dans beaucoup de secteurs dâactivitĂ©, on a du mal Ă recruter comme lâagriculture, le BTP, lâingĂ©nierie, l’informatique etc. » – Bryan
« Il y a quelques annĂ©es, la marque employeur ne concernait que -ou principalement- les secteurs dâactivitĂ© qui avaient du mal Ă recruter. Mais maintenant ce nâest plus le cas, ça concerne tout le monde. » – Bryan
On pourrait donc penser que la marque employeur ne concerne pas toutes les entreprises, seulement celles oĂč les mĂ©tiers sont en tension, oĂč lâon a des difficultĂ©s Ă recruter. CâĂ©tait le cas il y a quelques annĂ©es, mais plus forcĂ©ment le cas aujourdâhui.Â
Depuis plusieurs mois, cela s’Ă©tend Ă de plus en plus de secteurs dâactivitĂ© et de mĂ©tiers, pour dâautres raisons :
1ïžâŁ Attirer des candidats en adĂ©quation avec les valeurs de lâentreprise et les Ă©quipes. Mais Ă©galement attirer les meilleurs candidats. Pour beaucoup dâentreprises, recevoir un gros volume de candidatures Ă chaque recrutement nâest pas un souci, le souci câest la qualitĂ© des candidatures.
2ïžâŁ Faire la diffĂ©rence au moment du choix du candidat. Parfois, les candidats peuvent avoir plusieurs offres dâemplois et cette personne peut hĂ©siter. Elle doit donc pouvoir avoir les clĂ©s pour choisir votre entreprise plutĂŽt quâune autre.
3ïžâŁ FidĂ©liser lâinterne et limiter le turn over. Le coĂ»t d’un recrutement et dâune intĂ©gration nâest pas nĂ©gligeable pour une entreprise. Donc autant prendre le temps de recruter les bonnes personnes, qui voudront rester sur le long terme.Â
« J’ai la sensation que cela va s’Ă©tendre de plus en plus Ă toutes les entreprises. Dâautant plus quâavec la crise, les candidats recherchent aujourdâhui des entreprises porteuses de valeurs. » – Bryan
Axe 2 – Travailler sa marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux : les Ă©tapes clĂ©s
« On va travailler de la mĂȘme maniĂšre que pour le lancement dâun produit ou un service. » – Bryan
Les Ă©tapes clĂ©s pour dĂ©velopper sa marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux sont :Â
1ïžâŁ DĂ©finir la promesse employeur. Tout comme pour vos arguments commerciaux Ă destination de vos clients, il sâagit ici de recenser vos arguments et votre promesse Ă destination des candidats potentiels. Ces arguments constituent la raison quâils ont de rejoindre votre entreprise.Â
đĄ Par exemple :Â
- La politique de rĂ©munĂ©ration et autres avantages : intĂ©ressement, participation, congĂ©s payĂ©s, RTT, flexibilitĂ© du temps de travail, tĂ©lĂ©travail etc. ;Â
- Ce qui vous diffĂ©rencie de vos confrĂšres et consoeurs sur les sujets RH ;Â
- Contexte, challenge, perspectives, opportunitĂ©s, organisation du management etc. ;Â
- Culture d’entreprise, histoire, valeurs, vision etc.Â
Ce sont dâailleurs souvent les rĂ©ponses aux questions que se posent les candidates et candidats đ
« On le fait pour des produits, alors pourquoi pas pour une entreprise ? » – Bryan
2ïžâŁ Mettre en Ćuvre les Ă©lĂ©ments de sa promesse en interne. Il sâagit ici de sâassurer que ces promesses sont effectivement en place dans lâentreprise. Ne cherchez pas Ă mettre des paillettes sur la rĂ©alitĂ©, le candidat sâen rendra forcĂ©ment compte une fois dans lâentreprise.Â
3ïžâŁ CrĂ©er des contenus qui viennent prouver et dĂ©montrer cette promesse. CĂŽtĂ© contenu, misez sur des Ă©lĂ©ments trĂšs « corporate » pour faire connaĂźtre vos valeurs, la qualitĂ© de vie au travail, les possibilitĂ©s d’Ă©volution, le savoir-faire des Ă©quipes, les avantages, etc.Â
đĄ Par exemple :Â
- Des citations de collaborateurs
- Des photos de lâambiance et lâenvironnement de travail
- Des « vis ma vie »
- Des instants de vie pro mais aussi plus lĂ©gerÂ
- Des portraits ou tĂ©moignages de collaborateursÂ
- Les valeurs et les engagements de l’entreprise
Ces contenus sont à diffuser sur vos réseaux sociaux et à intégrer dans votre planning éditorial.
4ïžâŁ Impliquer l’interne et dĂ©ployer un programme âemployĂ© ambassadeurâ (Employee Advocacy). Vous pouvez faire parler vos salariĂ©s en les incitant Ă partager des choses, prendre la parole sur les rĂ©seaux sociaux, etc. Ă condition que les bases soient saines.
Un candidat va regarder ce que lâentreprise dit dâelle, mais aussi ce que lâon dit dâelle. Notamment au travers de ses collaborateurs et collaboratrices.
5ïžâŁ Suivre la rĂ©putation de votre entreprise. Vous pouvez regarder ce que lâon dit de votre entreprise sur des sites dâavis comme sur My job glasses, ou encore les commentaires sur les rĂ©seaux sociaux etc.
6ïžâŁ Analyser les KPI. Vous pouvez analyser lâaudience, lâengagement, mais aussi le volume et la qualitĂ© des candidatures que vous recevez. Un autre indicateur qualitatif est de demander en entretien ce qui a donnĂ© envie aux personnes de postuler.
« Alors forcĂ©ment quand on parle de marque employeur on pense tout de suite Ă LinkedIn. » – BryanÂ
Les rĂ©seaux sociaux sur lesquels vous pouvez travailler votre marque employeur :Â
â LinkedIn, le rĂ©seau social orientĂ© « BtoB et recrutement ». Vous avez raison de penser Ă LinkedIn pour travailler votre marque employeur. Câest le rĂ©seau social professionnel par excellence. Cette plateforme valorise les parcours et les compĂ©tences des collaborateurs via leurs profils et les entreprises via les pages.Â
Linkedin est idĂ©al pour dĂ©buter. Cela simplifie dâautant plus le dĂ©ploiement de programme dâEmployee Advocacy. En tĂ©moigne le nombre de formations Linkedin que lâon rĂ©alise depuis 2 ans Ă destination des collaborateurs et collaboratrices dâentreprises.Â
â Attention cependant Ă ne pas se limiter Ă Linkedin. En effet, un candidat ou une candidate ne regarde pas uniquement Linkedin (mĂȘme si câest souvent le 1er point de contact), mais tous les supports de communication dâune entreprise.Â
Il ne faut donc pas sous-estimer les rĂ©seaux sociaux que l’on qualifie de « BtoC ». Ces derniers vont aider notamment Ă :Â
- Rajeunir l’image dâune entreprise ;Â
- Aller chercher un public plus jeune ;Â
- Casser une image parfois froide ;
- Humaniser avec des contenus plus lĂ©gers et drĂŽles (qui nâauraient pas trop leur place sur Linkedin)
Dans les réseaux sociaux BtoC, on retrouve notamment Instagram et TikTok.
â Instagram le rĂ©seau social de lâimage. En effet, on oublie trop souvent Instagram, mais si vous avez une cible plutĂŽt jeune, travailler votre marque employeur sur Instagram est une bonne idĂ©e. Les 20-25 ans y sont beaucoup trĂšs prĂ©sents.Â
Nous avons nous mĂȘme Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de voir Ă quel point notre compte Instagram a Ă©tĂ© citĂ© lors des entretiens, lorsquâon demandait aux candidats de nous dire ce qui leur avait donnĂ© envie de postuler chez nous đ Â
â TikTok le rĂ©seau social de la vidĂ©o pour les « jeunes ». Ce rĂ©seau Ă©merge de plus en plus depuis un an. Et cette plateforme casse les codes du recrutement en allant encore plus loin quâInstagram, en misant sur lâhumour avec les challenges et les dĂ©fis.
Lâexemple de la SNCF est Ă ce titre trĂšs intĂ©ressant pour faire connaĂźtre des mĂ©tiers mĂ©connus ou donner envie de rejoindre lâentreprise.
« Pour conclure, tout dĂ©pend de vos objectifs et de votre cible. Mais ne partez pas du principe que Linkedin suffit. PrivilĂ©giez un mix entre les diffĂ©rentes plateformes sociales. » – BryanÂ
Axe 3 – Conseils et astuces pour se dĂ©marquer
« Soyez authentique pour faire ressentir l’atmosphĂšre qui rĂšgne dans votre entreprise. » – Bryan
Voici quelques conseils pour vous dĂ©marquer dans votre communication de marque employeur :Â
- Restez authentiques : cela se sentira si vous jouez un rĂŽle. Dâautant que vous y perdrez sur le long terme si vous attirez des candidats sur des fausses promesses.Â
- Utilisez un ton accessible et lĂ©ger : les internautes doivent presque se sentir comme faisant partie de lâentreprise.
- Faites ressentir l’atmosphĂšre de lâentreprise : on doit percevoir Ă travers votre communication lâambiance qui rĂšgne dans lâentreprise.
Ă lâinverse, les erreurs Ă ne pas commettre :Â
â Nâattendez pas un recrutement pour travailler votre marque employeur. Nâoubliez que la confiance se crĂ©e dans la durĂ©e, donc anticipez. Câest le mĂȘme principe que de se poser la question dâaller sur les rĂ©seaux sociaux quand votre produit est dĂ©jĂ lancĂ©.
â Ne tentez pas de faire de l’humour sur des sujets sensibles. Qui dit sujet sensible, dit rĂ©actions et les rĂ©actions ne seront pas forcĂ©ment celles attendues. Si vous nâĂȘtes pas sĂ»r, abstenez-vous.
â Ne pas avoir d’homogĂ©nĂ©itĂ© entre vos supports de communication. Soyez cohĂ©rent entre vos diffĂ©rents supports de communication pour ne pas crĂ©er de confusion ou de doute auprĂšs des candidats.Â
Pour conclure ce sujet
Les clĂ©s du succĂšs pour dĂ©velopper votre marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux :Â
- Attirer les meilleurs candidats et se dĂ©marquer pour leur donner envie de venir travailler chez nous ;Â
- Prouver ce que lâon fait pour que les candidats aient envie de postuler dans notre entreprise ;
- Fidéliser vos collaborateurs.
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<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2021/07/etapes-affirmer-marque-employeur-reseaux-sociaux.png" alt="Infographie - 6 étapes clés pour affirmer sa marque employeur sur les réseaux sociaux - © Agence Ouest Digital" /> Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/affirmer-marque-employeur-reseaux-sociaux-974993">Keep it Simple - Affirmer sa marque employeur sur les réseaux sociaux (Le pOD, épisode #19)</a>
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Transcription de l’Ă©pisode
[Gwen] Bonjour et bienvenue sur LePod, le podcast qui dĂ©cortique les problĂ©matiques des mĂ©dias sociaux avec une dose de stratĂ©gie proposĂ©e par l’agence Ouest Digital. Durant une vingtaine de minutes, nous Ă©changeons ensemble sur les mĂ©tiers liĂ©s Ă la communication digitale, savoir-faire, conseils, bonnes ou mĂȘme mauvaises pratiques du mĂ©tier. On se dit tout et on partage nos approches, nos trucs et astuces pour ĂȘtre le plus efficace au quotidien.Dans l’Ă©pisode d’aujourd’hui, je suis accompagnĂ©e de Bryan et nous allons vous parler de Marque Employer, comment ĂȘtre une entreprise attirante et comment donner envie aux meilleurs candidats de venir rejoindre notre Ă©quipe et pas une autre. Un dernier mot, si ce podcast vous plaĂźt, pensez Ă vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode. Allez, je vous laisse, c’est parti !
Bonjour et bienvenue dans ce 19e Ă©pisode du Pod. Alors aujourd’hui, nous allons parler de Marque Employer. Pour aborder ce sujet, je suis avec Bryan.
Bonjour Bryan.
[Bryan] Bonjour Gwen. [Gwen] Tu vas bien ? [Bryan] Ăa va trĂšs bien, il fait bon, il fait chaud. Et les terrasses rĂ©-ouvrent. Ă l’heure oĂč on enregistre, on a enfin le droit d’aller en terrasse et dans les restaurants. [Gwen] C’est vrai, on va pouvoir en profiter dĂšs ce soir. Alors, le sujet du jour, la Marque Employer. Donc nous, on a eu l’idĂ©e de ce sujet, car peut-ĂȘtre le savez-vous, mais en avril, nous avons lancĂ© un recrutement pour l’agence.Donc, vous ĂȘtes peut-ĂȘtre vous-mĂȘme dans ce cas. Et en pĂ©riode de recrutement, plus que jamais, la question de la Marque Employer est au cĆur des sujets pour une entreprise. On se demande comment ĂȘtre une entreprise attirante, comment donner envie aux meilleurs candidats de venir rejoindre notre Ă©quipe et pas une autre, et pourquoi ces questions deviennent-elles si stratĂ©giques pour les entreprises ?
Pas de panique, on dĂ©mĂȘle tout ça avec Bryan, en vous partageant notre expertise, nos dĂ©couvertes aussi sur le sujet, nos dĂ©couvertes plus ou moins rĂ©centes. VoilĂ , c’est parti ?
[Bryan] C’est parti. [Gwen] Alors dĂ©jĂ , est-ce que tu pourrais nous dire un petit peu ce que c’est que ce gros mot, la Marque Employer ? [Bryan] Oui, alors c’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui l’emploient et je pense qu’il y a trĂšs peu qui ne savent vraiment ce que ça veut dire, malheureusement. Et puis, certains l’entendent, mais n’ont pas trop conscience de ce que ça implique. La Marque Employer, c’est l’image d’une organisation, d’une entreprise auprĂšs de ses candidats potentiels.C’est d’ailleurs souvent ça qu’on pense le plus. Donc, son image auprĂšs de personnes qui pourraient la rejoindre, mais Ă©galement aussi auprĂšs de ses collaborateurs et collaboratrices. Et ça, souvent, c’est cet aspect-lĂ interne et un peu nĂ©gligĂ©.
Donc, c’est vraiment cette image-lĂ qu’on va dĂ©velopper. Et en fait, ici, l’objectif de la Marque Employer, ce n’est pas de dĂ©velopper l’image d’un produit ou d’un service, c’est vraiment de dĂ©velopper l’image de l’entreprise dans une optique de recrutement, mais aussi de fidĂ©lisation des salariĂ©s. Donc, schĂ©matiquement, on va dĂ©velopper une stratĂ©gie de communication comme pour un produit, mais cette fois dĂ©diĂ©e vraiment Ă l’attractivitĂ© de l’entreprise.
Ici, le produit, finalement, c’est l’entreprise en elle-mĂȘme. Et puis, ses prospects, ce sont les potentiels candidats et ses clients, ce sont les collaborateurs et collaboratrices. D’ailleurs, on va souvent en parler, mais on fait beaucoup de parallĂšles entre le Marqueeting classique et les problĂ©matiques de Marque Employer, finalement, oĂč, comme je disais, l’entreprise est le produit.
Et puis, les cibles, les prospects sont les candidats potentiels et les clients sont les collaborateurs. On va voir que ça suit beaucoup la mĂȘme logique.
[Gwen] Alors, du coup, c’est quoi l’utilitĂ© pour une entreprise aujourd’hui de travailler sa Marque Employer sur les rĂ©seaux sociaux en gĂ©nĂ©ral ? Parce que pour les futurs candidats, ça peut couler de source, comme j’ai pu le dire en intro. Mais du coup, pour les collaborateurs, on pourrait se dire que ça ne sert Ă rien, ils sont dĂ©jĂ dans l’entreprise. [Bryan] Oui, alors, c’est vrai que souvent aujourd’hui, quand on va aller sur les rĂ©seaux sociaux, l’objectif principal, l’utilitĂ© principale, c’est d’abord pour attirer, donc attirer des candidats potentiels. C’est souvent, d’ailleurs, lĂ oĂč on met le curseur. Maintenant, le fait d’ĂȘtre prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux pour fidĂ©liser les collaborateurs va pouvoir aussi aider Ă crĂ©er un sentiment d’appartenance, une dynamique interne, etc.Puisque quand on va faire de la Marque Employer, on va aussi beaucoup valoriser ce qui se passe dans l’entreprise, la culture de l’entreprise, la vie interne, etc. Donc, ça peut aussi avoir un impact quand mĂȘme positif sur l’interne, sur la dynamique d’Ă©quipe, sur le fait qu’on va valoriser les collaborateurs, les mettre en avant, leur rĂ©ussite, leur profil, leurs compĂ©tences, etc. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, la principale utilitĂ©, celle qui, je dirais, est la plus stratĂ©gique, c’est d’attirer des candidats.
On va utiliser les rĂ©seaux sociaux, la force de frappe des rĂ©seaux sociaux, pour aller vraiment donner envie Ă des candidats de postuler. Tu l’as bien dit en introduction, nous, on l’a beaucoup vu sur le troisiĂšme recrutement, c’Ă©tait la troisiĂšme fois oĂč on recrutait. Et entre les deux premiers et lĂ , entre temps, on a beaucoup travaillĂ© la Marque Employer, c’est clair qu’il n’y avait pas photo.
On a eu beaucoup plus de candidatures, beaucoup plus de trĂšs bonnes candidatures. Donc, ça a un impact sur le volume de candidature, mais aussi sur la qualitĂ© des candidatures. Et ça, c’est vraiment une utilitĂ© qui est assez importante.
Et donc, si je reviens un peu sur le parallĂšle que je faisais entre le Marqueeting classique et la Marque Employer, on va retrouver un peu la mĂȘme chose. C’est-Ă -dire qu’aujourd’hui, il faut bien prendre conscience que les candidats ne cherchent pas des emplois comme on le faisait il y a 20 ans. Tout comme le consommateur ne va pas acheter des produits comme on les achetait il y a 20 ans.
Comme on le voit sur le Marqueeting plus classique, un candidat, avant de poser le sujet dans une entreprise, il va chercher des infos sur Internet. Il va chercher ce qu’on dit sur l’entreprise, sa rĂ©putation, ce qu’on dit de ses dirigeants, ce qu’on dit Ă©ventuellement des collaborateurs si certains sont exposĂ©s, prennent souvent la parole dans les mĂ©dias et autres. Et puis, il va aussi regarder ce que la marque dit d’elle-mĂȘme, ce qu’elle publie sur ses rĂ©seaux, ce qu’elle raconte, son histoire.
Et donc, ça, c’est vraiment quelque chose qui est clĂ©. Il faut bien partir du principe qu’Ă la maniĂšre d’une entreprise qui va vendre des produits et qui va essayer de raconter son histoire pour essayer de rassurer le consommateur, ça va se passer de la mĂȘme maniĂšre pour le candidat. Tout ce qu’il va lire sur Internet, ça aura une influence dans son choix final.
Et c’est lĂ oĂč la marque employeur sur les rĂ©seaux sociaux est vraiment importante. Je dirais que l’utilitĂ©, elle est d’abord sur l’attractivitĂ©, puis aprĂšs aussi beaucoup sur la fidĂ©lisation.
[Gwen] Ăa marche. Et alors, c’est vrai que ça, c’est une question qui revient pour pas mal de sujets, mais est-ce que du coup, ça concerne toutes les entreprises, la marque employeur en termes de secteur d’activitĂ©, j’entends ? [Bryan] Oui. Alors, je dirais que, il n’y a pas vraiment de date, mais il y a 5-10 ans, on pouvait considĂ©rer que c’Ă©tait uniquement les entreprises oĂč il y a des problĂ©matiques de recrutement, oĂč les mĂ©tiers sont en tension. Ce qu’on appelle en tension, c’est il y a beaucoup d’offres d’emploi pour trĂšs peu de candidatures.Donc, il y a plusieurs annĂ©es, c’Ă©tait principalement le cas dans les entreprises qui avaient du mal Ă recruter. C’est un peu difficile Ă entendre, mais c’est toujours le cas aujourd’hui. Il y a encore beaucoup de secteurs dans lesquels il y a des difficultĂ©s pour recruter.
C’est difficile Ă entendre dans la mesure oĂč on a quand mĂȘme un taux de chĂŽmage aujourd’hui qui est Ă 8%. Et on entend Ă cĂŽtĂ© qu’il y a des secteurs qui ont du mal Ă recruter, comme tous les mĂ©tiers dans l’agriculture, dans le BTP, des plombiers, des maçons, mĂȘme des informaticiens, des dĂ©veloppeurs, mĂȘme des assistantes maternelles. Donc, on a des secteurs d’activitĂ© oĂč il y a des problĂ©matiques de recrutement.
Donc, celle-lĂ , je dirais que c’est plutĂŽt clair, c’est incontournable. On a Ă l’agence un client rĂ©current, et puis on en a eu un autre il y a plusieurs annĂ©es, qui travaillait dans l’informatique. Et eux, ils ont vraiment des difficultĂ©s pour recruter, pour avoir un volume de candidatures suffisant et des candidatures de qualitĂ©.
Donc, principalement les entreprises oĂč les mĂ©tiers sont en tension. Et en fait, depuis quelques annĂ©es, moi je le sens depuis 2-3 ans, c’est en train d’arriver sur d’autres secteurs et j’ai le sentiment que c’est en train finalement d’avoir un impact sur toutes les entreprises. Pour ce que je disais prĂ©cĂ©demment sur le fait qu’un candidat aujourd’hui, quand il postule, il va faire des recherches avant pour se faire son opinion.
Et donc, cette problĂ©matique, elle arrive dans toutes les entreprises. Pourquoi ? Je parlais de la problĂ©matique d’attractivitĂ©.
Une entreprise aujourd’hui, quand elle lance une offre d’emploi, elle a beaucoup de candidatures. Elle pourrait nous dire, je n’ai pas trop besoin d’un marque-employeur et je pourrais le comprendre. Mais en fait, pour ces entreprises-lĂ , souvent le problĂšme qui se pose, c’est qu’elles ont beaucoup de candidatures, mais trĂšs peu qui sont en cohĂ©rence avec les valeurs de l’entreprise, la vie d’Ă©quipe, etc.
Et du coup, ces secteurs-lĂ vont nous dire, je n’ai pas trop de problĂ©matiques en termes de volume, mais j’ai une problĂ©matique en termes de qualitĂ©. Et donc, j’ai besoin de travailler avec ma marque-employeur pour faire en sorte d’avoir des candidatures qui collent beaucoup mieux Ă ce que l’on cherche et Ă une personne qui va pouvoir bien s’intĂ©grer dans l’entreprise. On a un client, c’est clairement ça.
Il n’a pas de problĂ©matique sur le volume, mais il a des problĂ©matiques pour trouver des personnes qui vont bien matcher avec le reste de l’entreprise et ses valeurs. C’est un peu notre cas d’ailleurs. Nous, on a eu 250 candidatures en avril.
Ce n’Ă©tait pas simple de trouver quand mĂȘme des personnes qui, pas forcĂ©ment en termes de compĂ©tences, mais en termes de profils, de valeurs, de vision du monde, allaient pouvoir vraiment bien fonctionner chez nous. Donc, pour ces boĂźtes-lĂ , il peut y avoir un vrai sujet de marque-employeur. Il y a un deuxiĂšme type de boĂźte qui peut ĂȘtre concernĂ©.
On a un client, et c’est arrivĂ© la semaine derniĂšre oĂč j’ai pris conscience de ça, qui me dit, moi, j’ai besoin aussi d’avoir une bonne marque-employeur, de le faire savoir, d’expliquer ce qu’on fait parce que j’ai besoin que ça fasse la diffĂ©rence au moment oĂč le candidat va avoir le choix. Parce qu’en fait, il y a certains postes aujourd’hui oĂč les candidats ont le choix. Ils ont le choix et ça peut arriver sur une journĂ©e d’avoir deux propositions d’embauche.
Et donc, mon client me dit, moi, j’ai besoin que ce soit simple pour le candidat de nous choisir nous. Et puis aprĂšs, il y a l’enjeu aussi oĂč des entreprises n’ont pas trop de problĂ©matiques d’attractivitĂ©, mais plutĂŽt de fidĂ©liser l’interne, de limiter le turnover, surtout quand on voit le coĂ»t d’un recrutement, le coĂ»t d’une intĂ©gration et l’impact que ça peut avoir aussi sur la santĂ© de l’entreprise quand quelqu’un part. Donc, c’est pour ça que je considĂšre qu’aujourd’hui, la marque-employeur, c’est un sujet pour toutes les entreprises, alors mĂȘme que le taux de chĂŽmage est trĂšs important.
Et ça va, je pense, se renforcer avec l’impact de la crise oĂč on voit quand mĂȘme des candidats qui vont privilĂ©gier des entreprises qui sont porteuses de valeur, qui sont des entreprises Ă mission, etc. Je pense que ça va devenir de plus en plus clĂ© dans les annĂ©es Ă venir.
[Gwen] Ăa marche. Et alors, pour une entreprise qui a compris l’importance du sujet et qui souhaite se lancer, par oĂč commencer ? [Bryan] En fait, je vais refaire encore mon parallĂšle avec le Marqueeting classique, mais je pense qu’il faut d’abord commencer par les promesses de son produit. Alors, si on n’a pas un produit physique, le produit, c’est l’entreprise. Et donc, on a accompagnĂ© un client, d’ailleurs, il n’y a pas trĂšs longtemps, lĂ -dessus, oĂč la premiĂšre Ă©tape, c’est dĂ©finir sa promesse employeur.C’est quoi sa promesse employeur ? C’est, en fait, Ă la start, un produit, tous les arguments commerciaux Ă destination des clients. LĂ , on va lister tous les arguments Ă destination des candidats potentiels, tout ce qui va faire en sorte qu’un candidat ait envie de postuler.
C’est marrant de dire ça, une fois encore, quand on se dit qu’il y a beaucoup de gens qui cherchent du travail. Mais je pense que c’est important de recenser tout ça, tous nos arguments, toute notre promesse cĂŽtĂ© employeur. Je pense que c’est important parce que ça permet aussi de savoir sur quoi appuyer, quelles sont ses diffĂ©rences avec ses concurrents, par exemple.
Qu’est-ce qu’on met dedans ? Qu’est-ce qu’on retrouve ? Eh bien, on va retrouver des items comme la rĂ©munĂ©ration, la politique salariale, est-ce qu’il y a une politique d’intĂ©ressement, des avantages, l’RTT, le temps de travail, etc.
Tout ce qui explique aussi ce qu’attend le candidat dans l’entreprise, le contexte, le challenge, les perspectives Ă©ventuelles, les opportunitĂ©s, la façon dont est organisĂ©e le management, la culture de l’entreprise, l’histoire, les Ă©pisodes clĂ©s. En fait, tout ce qui, potentiellement, peut donner envie Ă un candidat vraiment de franchir le cap et toutes les questions que se pose un candidat avant de postuler. Moi, j’ai encore du mal Ă comprendre comment, aujourd’hui, on peut faire des offres d’emploi oĂč on ne sait pas trop comment ça se passe dans l’entreprise, oĂč les missions sont assez bien Ă©tayĂ©es.
Mais par contre, hormis les missions, on ne sait pas c’est quoi l’entreprise, qu’est-ce qu’elle propose. Et donc, c’est vraiment important de commencer par ça, de lister tous les items qui reflĂštent la promesse de l’employeur. C’est dĂ©jĂ une sacrĂ©e base, un sacrĂ© travail.
Mais finalement, on le fait pour des produits, alors pourquoi on ne le ferait pas pour une entreprise ? Et puis aprĂšs, je dirais que la deuxiĂšme Ă©tape, c’est de s’assurer que toutes ces promesses-lĂ , elles sont mises en Ćuvre. En fait, j’entends encore des clients qui me disent, dans les promesses, on a le tĂ©lĂ©travail, par exemple.
Oui, c’est une de nos promesses. On promet la flexibilitĂ© du travail et la possibilitĂ© de travailler Ă distance. Et puis, quand je leur demande du coup, alors, comment ça se passe ?
Vos collaborateurs, ils ont le tĂ©lĂ©travail combien de temps par semaine ? Ils me disent, ah ouais, ce n’est pas encore tout Ă fait clair, il faut qu’on se mette d’accord. Pour l’instant, c’est 15 jours par semaine.
Non, ce n’est pas une promesse pour l’instant. Donc, la deuxiĂšme Ă©tape, c’est… C’est un projet.
VoilĂ , c’est un projet. Donc, la deuxiĂšme Ă©tape, c’est de se dire, OK, par rapport Ă ma promesse, oĂč est-ce que j’en suis ? Est-ce que c’est vraiment mis en Ćuvre ?
Et donc, s’assurer qu’en interne, en fait, tout soit mis en place. C’est la deuxiĂšme Ă©tape. Si c’est dĂ©jĂ fait, on n’a pas besoin de se focaliser dessus.
La troisiĂšme Ă©tape, c’est lĂ oĂč on va commencer Ă aller plus loin. Vraiment, on va aller sur de la communication. C’est, on va crĂ©er des contenus qui viennent prouver cette promesse, qui viennent la dĂ©montrer.
Tout comme on va venir crĂ©er des contenus pour un produit qui va dĂ©montrer son bĂ©nĂ©fice sur les rĂ©seaux sociaux, on va faire la mĂȘme chose. On va aller sur des contenus un peu corporate pour faire connaĂźtre les valeurs de l’entreprise, la qualitĂ© de vie au travail, les coulisses, la vie d’Ă©quipe. VoilĂ , le savoir-faire des uns et des autres, les diffĂ©rents avantages.
Tous les contenus qui vont venir appuyer cette promesse et qui vont venir la dĂ©montrer. Une fois encore, je reviens sur le Marqueeting classique, mais on rĂ©invente rien. C’est juste que ça change un petit peu les habitudes.
Donc, on peut dire beaucoup de choses pour valoriser ça. C’est vraiment sur les rĂ©seaux sociaux. D’ailleurs, quand on fait de la marque employeure sur les rĂ©seaux sociaux, on a vraiment, vraiment, comme on dit chez nous, la patate de contenu.
Parce qu’on se rend compte que dans les entreprises, il se passe beaucoup de choses. Il y a beaucoup de choses Ă raconter, comme nous, Ă l’agence, on fait des perles, on valorise des Ă©lĂ©ments de la culture d’entreprise, ce qui nous lie, la nourriture, par exemple. La vie d’Ă©quipe, comment c’est, la vie Ă l’agence, dans quel type de bureau on travaille, est-ce que c’est plutĂŽt dĂ©contractĂ©, est-ce qu’on se fait des blagues ?
On va essayer de plus en plus de valoriser aussi les profils des collaborateurs. On peut faire des tĂ©moignages de collaborateurs. J’ai un client sur lequel on travaille sur cet aspect-lĂ .
Donc, tout ce qui va venir appuyer la promesse d’employeur, c’est Ă cette Ă©tape-lĂ qu’on va le faire, c’est l’Ă©tape numĂ©ro 3. C’est ces contenus qui viennent prouver la promesse, qui viennent la dĂ©montrer. C’est lĂ , d’ailleurs, oĂč on intervient le plus, nous.
Et puis, je dirais qu’aprĂšs, il y a quelques Ă©tapes qui sont un peu plus rapides, qui prennent un peu moins de temps, mais je pense qu’il y a une quatriĂšme Ă©tape quand mĂȘme qui est nĂ©cessaire, c’est d’impliquer l’interne aussi. C’est-Ă -dire que, quand l’entreprise se lance sur une problĂ©matique de marque employeur, je pense que c’est important aussi que l’interne soit sensibilisĂ©e Ă ce qui s’apprĂȘte Ă ĂȘtre rĂ©alisĂ©. C’est-Ă -dire que l’entreprise s’apprĂȘte Ă expliquer en externe ses atouts, sa promesse, Ă valoriser en externe la vie de l’entreprise, les collaborateurs.
Parce que, pour certains, c’est trĂšs nouveau de se dĂ©voiler, en fait. Donc, il faut impliquer l’interne et, Ă©ventuellement, avoir ce qu’on appelle un programme d’employĂ© ambassadeur. En anglais, on parle d’employĂ© advocacy.
Je pense que c’est bien aussi de proposer Ă des salariĂ©s qui le souhaiteraient aussi de prendre la parole eux-mĂȘmes sur leur profil personnel pour parler de leur vie dans l’entreprise. Parce qu’un candidat qui s’apprĂȘte Ă bosser dans une entreprise, elle va regarder ce que l’entreprise dit d’elle, mais elle va regarder aussi ce que l’on dit de l’entreprise. Et souvent, elle va regarder ce que disent les salariĂ©s de l’entreprise.
Donc, je pense que c’est bien aussi d’impliquer l’interne. LĂ , je pense que sur cet aspect-lĂ , il faut bien avoir Ă l’esprit qu’on ne peut forcer personne. C’est du bĂ©nĂ©volat, en fait, de parler de son entreprise.
Il faut le vouloir, il faut en avoir envie, il faut qu’on comprenne le sens. Et ça, on ne pourra pas le faire si, en fait, tous les Ă©lĂ©ments de la promesse employeure ne sont pas dĂ©jĂ mis en place et si la culture n’est pas dĂ©jĂ saine de base. Il y a des boĂźtes qui veulent faire la marque employeure, mais en fait, dĂ©jĂ de base, le produit, il ne tient pas la route.
Donc, voilĂ . Et ça, je dirais que c’est la quatriĂšme Ă©tape. Et puis aprĂšs, les Ă©tapes suivantes, c’est de suivre un petit peu les choses, de suivre sa rĂ©putation d’un point de vue quantique Ă l’Ăźle, de regarder Ă©ventuellement les sites d’avis, parce qu’il y a des sites d’avis qui sont dĂ©diĂ©s aux entreprises.
Le plus connu, c’est My Job Classes, oĂč en fait, un salariĂ© qui est passĂ© dans une entreprise peut dĂ©poser un avis pour expliquer c’est quoi l’expĂ©rience qu’il a vĂ©cue dans cette entreprise. Est-ce que c’est une bonne entreprise ? Est-ce qu’elle vous fait progresser ?
Est-ce qu’on apprend des choses ? Est-ce que la qualitĂ© de vie au travail est bonne, etc. Et puis, aprĂšs, il y a toute la question des KPI, des indicateurs clĂ©s de performance.
Donc, ça, c’est la sixiĂšme Ă©tape, c’est les KPI.
[Gwen] OK. Et alors, sur quelle plateforme est-ce que l’on va communiquer pour travailler sa marque employeure ? [Bryan] Alors, traditionnellement et lĂ©gitimement, souvent, on commence par LinkedIn. Enfin, aujourd’hui, c’est quand mĂȘme… Pourquoi ?Parce que c’est trĂšs orientĂ© B2B et recrutement. Il y a de plus en plus de recruteurs qui vont utiliser LinkedIn pour faire du recrutement. Donc, c’est vrai qu’on commence souvent par LinkedIn, c’est logique.
En plus, LinkedIn permet aussi de mettre en place un programme d’employĂ©-advocatie oĂč on va inciter les collaborateurs Ă prendre la parole sur leur profil. Donc, on commence beaucoup par ça. Et d’ailleurs, sur la majoritĂ© des pages de LinkedIn que l’on gĂšre, je dirais que 8 clients sur 10 ont tous au moins un peu de contenu liĂ© Ă la marque employeure.
Donc, c’est vrai que c’est pour ça, gĂ©nĂ©ralement, qu’on commence par LinkedIn. Mais attention, je pense que considĂ©rer que LinkedIn suffit pour crĂ©er sa marque employeure, c’est une erreur et c’est oubliĂ©, j’y reviens encore, le comportement du candidat. Le candidat ne va pas regarder que LinkedIn, tout comme le candidat ne va pas regarder que le site web.
Donc, la marque employeure, elle ne se limite pas qu’Ă LinkedIn. C’est un bon point de dĂ©part. Souvent d’ailleurs, le candidat, son premier point de contact aprĂšs l’offre d’emploi, c’est LinkedIn.
Donc, il ne faut pas le nĂ©gliger, c’est clair. Mais tout ne passe pas que par LinkedIn. Et je pense qu’il ne faut pas sous-estimer d’autres rĂ©seaux sociaux, qui sont des rĂ©seaux sociaux plutĂŽt qu’on va qualifier de B2C, directs consommateurs, comme Instagram, par exemple, qui, en fait, fonctionnent assez bien pour la marque employeure, plutĂŽt sur des contenus un peu « behind the scenes », qu’est-ce qui se passe dans les coulisses.
Donc, ils sont des contenus peut-ĂȘtre un peu moins carrĂ©s, un peu moins instinctifs, mais plus lĂ©gers et qui va venir un peu rajeunir cette image, casser une image un peu froide. Et qui, justement, n’aurait peut-ĂȘtre pas trop leur place sur LinkedIn. Exactement.
On ne se sentirait pas trop Ă l’aise sur LinkedIn pour raconter ça. Et donc, je dirais qu’aujourd’hui, Instagram permet ça. Et en plus, nous, on l’a vraiment vĂ©cu lĂ , dans le recrutement d’avril.
En fait, tous les candidats avec lesquels j’ai Ă©changĂ© m’ont tous parlĂ© de notre compte Instagram.
[Gwen] D’ailleurs, c’Ă©tait un peu la rĂ©ponse Ă la question « qu’est-ce qui vous a donnĂ© envie de postuler Ă notre offre ? » « Ah, ça a l’air trĂšs sympa, j’ai eu votre compte Instagram. [Bryan] » Et donc, c’est pour ça que LinkedIn, c’est important. Mais je pense qu’Instagram, ça permet un peu de casser une image un peu trop instite, d’aller sur des contenus un peu plus lĂ©gers, donc d’ĂȘtre moins Ă l’Ă©troit que sur LinkedIn. Et surtout, du coup, d’aller chercher un public beaucoup plus jeune.Parce qu’en fait, pourquoi aussi on a eu ce rĂ©sultat-lĂ ? C’est qu’on ciblait des personnes qui avaient entre 20 et 25 ans. Et aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, la plateforme qui est trĂšs utilisĂ©e par les 20-25 ans, c’est Instagram.
Donc, c’est pour ça que je pense qu’il ne faut pas juste se dire « la marque employĂ©e, c’est LinkedIn ». Il y a d’autres points de contact et ça permet d’aller un peu plus loin. Et alors, il y a un autre rĂ©seau sur lequel on entend beaucoup parler actuellement.
Alors, nous, on n’y est pas encore, je ne vais pas trop m’Ă©tendre dessus, mais je pense qu’il y a quand mĂȘme des pistes de rĂ©flexion. C’est TikTok. C’est vrai que TikTok, on se dit que c’est vraiment pour les trĂšs trĂšs jeunes, etc.
Je pense que pas forcĂ©ment. Sur des 20-30 ans, il y a quand mĂȘme un public. Et je dirais que TikTok, ça permet d’aller encore un peu plus loin qu’Instagram, de rajeunir encore un peu plus l’image.
Et surtout, il y a quelque chose qui est intĂ©ressant sur TikTok, c’est le cĂŽtĂ© humoĂŻstique, challenge, dĂ©fi, etc.
[Gwen] C’est dĂ©calĂ© quoi. [Bryan] C’est trĂšs dĂ©calĂ© en plus. Donc, on peut vraiment aller plus loin et casser encore plus une image trĂšs incite. J’en veux pour preuve qu’une des entreprises qui utilisent trĂšs bien TikTok aujourd’hui pour le recrutement, c’est la SNCF, qui s’en sert pour Ă la fois faire dĂ©couvrir des mĂ©tiers mĂ©connus.En fait, il y a plein de mĂ©tiers mĂ©connus Ă la SNCF. C’est quand mĂȘme une grosse machine et qui ont des difficultĂ©s aussi Ă recruter. Donc, je pense que c’est quelque chose Ă ne pas nĂ©gliger, cet aspect TikTok, parce que ça permet vraiment d’aller encore un peu plus loin sur des contenus plus lĂ©gers, plus divertissants, etc.
Et puis en plus, sur TikTok, je trouve qu’il y a une place Ă prendre parce que l’algo aujourd’hui est quand mĂȘme trĂšs permissif. On peut assez facilement se retrouver sur le fil de beaucoup d’utilisateurs sous prĂ©texte que notre vidĂ©o fonctionne bien, ce qui n’est plus trop le cas sur Instagram, mais ce qui n’est pas du tout le cas sur LinkedIn. Donc, je dirais que c’est bien d’avoir un mix, au moins un mix entre LinkedIn et Instagram.
C’est ce que j’aurais tendance Ă recommander, comme LinkedIn trĂšs carrĂ© incite et puis Instagram plus lĂ©ger. On a beaucoup de clients pour lesquels d’ailleurs c’est le cas. On a un gros client en informatique.
Il y a la page LinkedIn contre Instagram et ça vit bien ensemble, ça se complÚte. Et je pense ne pas sous-estimer TikTok.
[Gwen] Moi, je pense que c’est comme tout, ça dĂ©pend des objectifs et de la cible. [Bryan] Oui, tout Ă fait. C’est sĂ»r que si dans votre recrutement, vous visez des profils peut-ĂȘtre un peu plus matures et plus d’expĂ©rience, peut-ĂȘtre que vous n’avez pas forcĂ©ment besoin d’Instagram. Et encore, ça se discute. [Gwen] Oui, quoi que, oui. [Bryan] Ăa se discute. Donc, je dirais que ça dĂ©pend du secteur Instagram. Mais en tout cas, vraiment un des conseils clĂ©s, c’est ne partez pas du principe que LinkedIn suffit.VoilĂ , ça, c’est vraiment quelque chose qui est important.
[Gwen] TrĂšs bien. Alors, tu en as parlĂ© un petit peu juste avant, mais comment mesurer l’efficacitĂ© de nos actions sur le sujet ? [Bryan] C’est un peu difficile quand mĂȘme la mesure des KPIs. Oui, je pense que pour la marque employer, c’est un peu plus difficile. Alors, moi, j’aurais tendance Ă dire dĂ©jĂ que le premier point clĂ©, c’est de suivre l’Ă©volution de l’audience sur les rĂ©seaux sociaux, parce que c’est quand mĂȘme un bon indicateur de la notoriĂ©tĂ© de l’entreprise.C’est trivial, mais le nombre d’abonnĂ©s et le nombre de personnes touchĂ©es, mĂȘme si les contenus de marque employer s’intĂšgrent dans une stratĂ©gie littĂ©raire plus large, on ne parle pas que de ça, ça donne quand mĂȘme dĂ©jĂ un premier indice. Le deuxiĂšme indicateur qu’on peut suivre, c’est aussi le volume de candidatures. Sur une pĂ©riode de candidature ouverte Ă peu prĂšs Ă©quivalente, est-ce que ce volume augmente ?
Et au-delà du volume, de regarder aussi, est-ce que la qualité des candidatures est meilleure ? Pour voir si, effectivement, on arrive à aller chercher des profils un peu plus qualifiés. Donc, audience et puis candidature, volume et qualité.
Je dirais que c’est dĂ©jĂ bien.
[Gwen] TrĂšs bien. Est-ce que tu aurais des conseils ou des astuces toutes simples Ă donner pour se dĂ©marquer dans sa communication sur la marque employer ? [Bryan] Je vais t’en donner, mais je viens de penser Ă un autre indicateur qu’on peut regarder. Parce que je l’ai fait moi en entretien, je suis dĂ©solĂ©, je reviens dessus. Les personnes que vous voyez en entretien, demandez-leur qu’est-ce qu’il leur a plu chez vous, qu’est-ce qu’il leur a plu dans l’entreprise.C’est un bon indicateur, parce que si vous vous rendez compte que 80-90% des candidats vous parlent de votre compte Instagram ou de votre compte LinkedIn, et que ça les a rassurĂ©s, ça leur a donnĂ© envie, c’est un super indicateur. Et moi, je sais qu’aujourd’hui, je suis prĂȘt Ă mettre plus de moyens pour ĂȘtre plus prĂ©sent sur Instagram, parce qu’aujourd’hui, tous les candidats qu’on a vus nous ont tous parlĂ© de notre compte Instagram et du fait que ça donnait envie. Je pense que c’est un autre indicateur aussi, c’est quand vous voyez des gens en face Ă face sur le recrutement, de leur poser un peu cette question de qu’est-ce qui leur plaĂźt dans l’entreprise, qu’est-ce qu’ils ont vu et qui leur donnait envie.
Du coup, j’Ă©tais sur les conseils.
[Gwen] Du coup, les conseils et les astuces. [Bryan] Pour se dĂ©marquer. DĂ©jĂ pour se dĂ©marquer, il y en a un dont on a beaucoup parlĂ© avec Cyril dans l’Ă©pisode prĂ©cĂ©dent sur les vidĂ©os pour les rĂ©seaux sociaux, le premier conseil, c’est d’Ă©viter de jouer un rĂŽle. On reste nous-mĂȘmes, authentique. [Gwen] Oui, c’est clair, sinon ça peut ĂȘtre la dĂ©ception assurĂ©e. [Bryan] Imaginez que si vous jouez un rĂŽle, vous arrivez Ă attirer des candidats, ce n’est pas une bonne stratĂ©gie Ă long terme, parce que le candidat, au bout de quelques semaines, quelques mois, il va se rendre compte que c’est quand mĂȘme bien pipo. Donc, ce n’est pas un bon calcul Ă long terme. Donc, on va essayer de travailler sur ses forces et d’Ă©viter d’en inventer.Ensuite, on doit aussi, dans ce que vous allez pousser comme contenu, on doit avoir la sensation de se sentir faire partie de l’entreprise. Dans les contenus que vous allez valoriser, il faut que ce soit vraiment accessible et qu’on ait l’impression d’ĂȘtre avec vous. Donc, le ton est trĂšs important.
Ce ton assez accessible, assez lĂ©ger, je pense que c’est hyper important. Qu’il n’y ait pas de frontiĂšre entre le candidat qui regarde vos contenus et ce que vous publiez. Donc, vraiment crĂ©er cette proximitĂ©.
Et puis, l’autre conseil, c’est de bien ressentir l’atmosphĂšre qui se dĂ©gage dans l’entreprise. Et lĂ aussi, le ton est trĂšs important. Ăa, c’est vraiment quelque chose qui est clĂ©.
Et donc, si vous ĂȘtes de nature bienveillante au sein de votre Ă©quipe, ça doit se ressentir dans la façon dont vous rĂ©digez vos textes. Si vous avez beaucoup d’humour, ça doit se ressentir dans la façon dont vous rĂ©digez vos textes. Vous pouvez faire des petites blagues ou mĂȘme des jeux de mots.
Tout ça, ça doit transpirer dans les contenus que vous allez pousser. Je dirais que c’est dĂ©jĂ bien d’Ă©viter de jouer un rĂŽle, de se sentir vraiment comme faisant partie de l’entreprise. Et puis, de ressentir l’atmosphĂšre qui rĂšgne dans l’entreprise.
[Gwen] Ăa marche. Alors du coup, tu en as dit une juste avant, mais quelles seraient les erreurs Ă ne pas commettre ? [Bryan] Ah oui, c’est vrai. Ne jouer pas un rĂŽle, ça peut ĂȘtre une erreur, effectivement. On pourra la ranger dans la catĂ©gorie erreur, merci. [Gwen] Dans les deux. [Bryan] Bien vu. Alors, il y a une erreur auquel j’ai pensĂ© en introduction. Je pense que c’est l’erreur clĂ© qu’il faut absolument Ă©viter.C’est de se poser la question de la marque employer au moment oĂč on a besoin de recruter.
[Gwen] Si c’est trop tard. [Bryan] C’est clairement trop tard. C’est comme une entreprise qui se pose la question d’aller sur les rĂ©seaux sociaux quand le produit est dĂ©jĂ lancĂ©. Bon, on a perdu quand mĂȘme pas mal de temps.Il ne faut pas oublier que ça se construit dans la durĂ©e, une image sur les rĂ©seaux sociaux. On en parlait dans l’Ă©pisode 17, je crois, sur convaincre une marque d’ĂȘtre sur Internet et sur les rĂ©seaux sociaux. Il est question de confiance et la confiance, on ne l’acquiert pas en un ou deux postes.
Donc, on n’attend pas qu’on soit face Ă une problĂ©matique de recrutement. Ăa, c’est vraiment clĂ©. C’est l’erreur, je pense, capitale Ă surtout Ă©viter.
La deuxiĂšme erreur, c’est de tenter l’humour sur des sujets un peu sensibles. Tu as un exemple ? Je n’en ai pas un qui me vient en tĂȘte.
Pas chez nos clients, mais je pense que dans l’actu, on devrait pouvoir en retrouver. Ne tentez pas l’humour sur des sujets sensibles ou une sociĂ©tĂ© qui sont clivants. Je pense qu’Ă la rigueur, vous pouvez presque le tenter Ă condition d’ĂȘtre Ă l’aise avec le sujet et d’avoir une solide culture gĂ©nĂ©rale sur le sujet sur lequel vous vous apprĂȘtez Ă faire de l’humour et de l’empathie pour anticiper d’Ă©ventuels problĂšmes.
Mais je dirais que si vous dĂ©butez sur les rĂ©seaux sociaux, ne tentez pas l’humour sur les sujets sensibles, surtout sur un sujet marcomployeur. Et la troisiĂšme erreur que je vois assez souvent, mĂȘme chez nos clients, c’est qu’il n’y ait pas d’homogĂ©nĂ©itĂ© dans ces supports de com. On va valoriser la marcomployeur sur les rĂ©seaux sociaux, puis on ne retrouve rien sur le site internet, et vice-versa.
Ăa doit se ressentir, il doit y avoir une cohĂ©rence globale entre tous les supports de com qui vont traiter de la marcomployeur. Ăa, c’est clĂ©, et je suis en train de vous dire ça, mais si demain vous allez sur le site de Waze Vital, il n’y a rien sur la marcomployeur. C’est toujours le corps d’une pimole chaussĂ©e, mais autant que faire se peut.
C’est une erreur Ă Ă©viter.
[Gwen] C’est en cours, c’est en cours. [Bryan] C’est en cours, bien sĂ»r. Au moins, que ce soit cohĂ©rent dans les contenus que vous allez valoriser. Si vous faites des contenus qui valorisent votre culture d’entreprise, ce que vous allez mettre sur LinkedIn et sur Instagram, ça doit ĂȘtre cohĂ©rent.C’est Ă©vident, mais je pense qu’il y a encore beaucoup de personnes qui sous-estiment cet aspect-lĂ . Vous avez le droit d’avoir plusieurs supports de communication, mais il faut vraiment que ce soit uniforme. Enfin, pas uniforme, mais qu’il y ait vraiment cette cohĂ©rence.
LĂ -dessus, c’est la clĂ©.
[Gwen] Ăa marche. Je te demandais si tu avais un exemple, mais est-ce que tu aurais une anecdote professionnelle Ă nous raconter en lien avec le sujet du jour ? [Bryan] Je ne vais pas reprendre l’anecdote de notre recrutement Ă nous, mais ça pourrait en ĂȘtre une Ă part entiĂšre. [Gwen] Oui, c’est vrai que c’est un peu ça qui nous a donnĂ© l’idĂ©e du sujet. [Bryan] Parce que j’ai vraiment pris conscience pour notre entreprise, alors qu’on aide des clients sur le marque d’employeur, mais pour notre entreprise, Ă quel point c’Ă©tait important. Alors mĂȘme que nous, on n’est pas sur un mĂ©tier en tension. Il y a mĂȘme d’ailleurs beaucoup de personnes qui cherchent un job dans le social media et peu d’offres.Donc, on n’est pas trop sur un mĂ©tier en tension. Mais ça m’a vraiment quand mĂȘme mis un gros coup sur le fait que ça s’Ă©tend quand mĂȘme de plus en plus sur la majoritĂ© des entreprises pour avoir des conditions de qualitĂ©. Mais vraiment, l’anecdote qui, pour moi, est la plus rĂ©vĂ©latrice de l’importance de ce sujet, c’est quand, en 2019, j’ai eu, en Ă peine un mois, trois demandes de prospects qui nous avaient sollicitĂ© pour les aider Ă faire connaĂźtre leurs promesses employeurs sur les rĂ©seaux sociaux.
En un mois, on m’a posĂ© trois fois la question. Trois entreprises diffĂ©rentes, dans des secteurs diffĂ©rents, qui me disaient, nous, on a des problĂ©matiques pour recruter, ou on a des problĂ©matiques pour avoir des candidatures de qualitĂ©. On a besoin de valoriser tout ce qu’on fait en interne, toute notre politique RH, toutes nos promesses pour faire Ă©voluer les salariĂ©s.
On a besoin de l’exprimer, ça. Et tout ça en un mois. Et je me suis dit, lĂ , effectivement, il y a quelque chose qui change.
Ce n’est pas que les mĂ©tiers en tension, finalement. C’est vraiment toutes les entreprises qui sont concernĂ©es.
[Gwen] TrĂšs bien. C’est le moment de la conclusion ? [Bryan] Oui. [Gwen] Est-ce que tu pourrais conclure le sujet, comme d’habitude, en trois mots ou en trois phrases ? [Bryan] Le premier mot, c’est vraiment l’attractivitĂ©. La marque employer, c’est quand mĂȘme beaucoup d’attractivitĂ© de l’entreprise, la rendre attrayante, donner envie Ă un candidat de postuler. Le deuxiĂšme point, c’est la preuve.Pour moi, le sujet du jour, c’est la marque employer sur les rĂ©seaux sociaux. Parler de cette promesse sur les rĂ©seaux, ça permet de venir prouver ce que vous faites, d’apporter des Ă©lĂ©ments de dĂ©monstration, de preuve. Et le troisiĂšme point, c’est aussi, ne pas oublier que ça a pour vocation Ă fidĂ©liser les collaborateurs.
Quand vous allez parler de la vie interne, de la culture, des collaborateurs, de leur rĂ©ussite, de leur profil, de leur humour, tout ce que vous voulez, ça va crĂ©er une forme de dynamique et de sentiment d’appartenance. Ăa a aussi un impact sur la fidĂ©lisation des collaborateurs. Le fait de les mettre en avant, de parler de ces moments de vie, ça joue Ă©normĂ©ment.
Ce n’est pas Ă nĂ©gliger le cĂŽtĂ© fidĂ©lisation.
[Gwen] Ok, super. Merci beaucoup. Je voudrais quand mĂȘme faire une petite apartĂ© avant qu’on se dise au revoir.Si jamais depuis 5-10 minutes, vous entendez du bruit derriĂšre nous, nous ne sommes pas en dĂ©mĂ©nagement, il n’y a pas de travaux Ă cĂŽtĂ© de nous, personne ne se fait tabasser.
[Bryan] C’est juste qu’on a des gens qui jouent au babi et qui aiment crier trĂšs fort. [Gwen] Qui aiment crier trĂšs fort et jeter le babi sur les uns et les autres. Je ne voulais pas faire genre il ne s’Ă©tait rien passĂ© et que vous demandiez depuis 10 minutes ce qui se passait derriĂšre nous. Maintenant, vous savez. [Bryan] Ce n’est pas faute de communiquer au sein de notre espace que parfois on fait des podcasts et qu’on a besoin de silence. L’appel du babi est plus fort. Exactement. [Gwen] Je vais te laisser. Merci Gwen. Bonne fin de journĂ©e Ă toi.Merci, Ă bientĂŽt. A tous et Ă bientĂŽt pour un prochain Ă©pisode du Pod. Quelques mots avant de se quitter.
Tout d’abord, vous pouvez retrouver cet Ă©pisode sur le blog de l’agence www.keepitsimple.fr rubrique podcast ou sur nos rĂ©seaux sociaux. Ensuite, n’hĂ©sitez pas Ă nous faire vos retours sur le Pod en nous Ă©crivant Ă l’adresse podcast.digital. Nous serions ravis de savoir ce que vous aimez, ce que nous pourrions amĂ©liorer, les thĂ©matiques qui vous intĂ©ressent ou les invitĂ©s que vous voudriez entendre. Merci beaucoup pour cet Ă©change.
Je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode du Pod.