Aujourdâhui, nous vous proposons la seconde interview du pOD : une rencontre avec Cassandra Polito. Retrouvez ci-dessous les principaux Ă©lĂ©ments abordĂ©s durant cet Ă©pisode de podcast, ainsi que diffĂ©rents liens et ressources utiles pour dĂ©couvrir notre invitĂ© et son mĂ©tier.
Sommaire
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Qui est Cassandra Polito, Chargée de communication chez Swello & Créatrice de contenu freelance ?
Pour cet Ă©pisode du pOD, le podcast dĂ©diĂ© au Social Media de lâagence Ouest Digital, nous vous proposons de rencontrer Cassandra Polito qui est ChargĂ©e de communication pour Swello, un outil de programmation pour les rĂ©seaux sociaux. Mais aussi crĂ©atrice de contenu sur Instagram, TikTok et Linkedin. Elle est venue sud de la France pour assister au Web2Day Ă Nantes. Nous en avons donc profitĂ© pour la recevoir au micro du pOD, afin quâelle nous parle dâelle, de son parcours professionnel, de son quotidien de Social Media Manager et de sa relation avec les rĂ©seaux sociaux.
Cassandra a commencĂ© le community management (sans le savoir) Ă lâĂąge de 12 ans via son tout premier skyblog. Mais se sont ses Ă©tudes dans le tourisme qui lui ont permis de dĂ©couvrir la communication digitale. Elle travaille dĂ©sormais chez Swello, depuis plus de 2 ans,et crĂ©e en parallĂšle des contenus Ă destination des rĂ©seaux sociaux en freelance depuis plus de 6 ans.
Pour Swello, elle est notamment en charge de :
- animer les réseaux sociaux,
- gérer et créer les contenus du blog,
- rédiger les newsletter,
- et co-organiser les Swello Days (qui reviennent fin octobre 2023)
Tout ça, dans lâobjectif dâaider les community managers Ă gagner en temps et en productivitĂ© au quotidien.
Les intervenants sur cet Ă©pisode de podcast sont :
- Gwen, chef de projet social media Ouest Digital. En plus dâĂȘtre la Voix du pOD elle est pilote la stratĂ©gie social media & social ads de nombreux client de lâagence
- Bryan, co-fondateur de lâagence et directeur de clientĂšle.
- Cassandra, chargée de communication chez Swello et créatrice de contenu en freelance
Au programme de cet Ă©pisode de podcast
Vous ĂȘtes Community Manager ou Social Media Manager, et vous avez envie de dĂ©couvrir les parcours professionnels de vos confrĂšres et consoeurs ?
Dans cet Ă©pisode, voici ce que nous partageons avec vous :`
- Le parcours de Cassandra et comment elle en est arrivée à exercer ce double métier
- Son quotidien en tant que Chargée de communication et freelance à cÎté
- Ses missions & son organisation
- Ses relations avec ses collĂšgues
- Ce qu’elle aime le plus dans son mĂ©tier
- Sa passion et son Ă©nergie communicante
Ressources utiles en complĂ©ment de cet Ă©pisodeÂ
- Le site de Swello
- Le compte LinkedIn de Swello (animé par Cassandra)
- Le compte LinkedIn de Cassandra (conseils et astuces de CM)
- Le compte TikTok de Cassandra (@maison_soleil )
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Transcription de l’Ă©pisode
[Gwen] Bonjour Ă toutes et Ă tous et bienvenue sur le Pod. Nous sommes ravis de vous retrouver avec un second Ă©pisode interview oĂč nous vous proposons de venir rencontrer un invitĂ© avec nous. Et pour ce deuxiĂšme Ă©change, c’est une invitĂ©e, Cassandra Polito.Elle a quittĂ© le sud de la France pour assister au Web2Day Ă Nantes. Nous en avons donc profitĂ© pour la recevoir au micro du Pod pour qu’elle nous parle d’elle, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec le social media. Un premier contact avec le community management Ă l’Ăąge de 12 ans via son tout premier skyblog, des Ă©tudes dans le tourisme oĂč elle dĂ©couvre la communication digitale et des expĂ©riences professionnelles qui n’ont fait qu’accroĂźtre son amour pour la crĂ©ation de contenu.
Aujourd’hui, elle nous parle de son mĂ©tier comme de sa passion. Elle ne s’en lasse pas et n’Ă©changerait sa place pour rien au monde. Allez, je vous laisse la dĂ©couvrir.
C’est parti. Bonjour Ă toutes et Ă tous et bienvenue sur le Pod. Donc aujourd’hui, je suis avec Bryan.
Bonjour Bryan.
[Bryan] Bonjour Gwen. [Gwen] Bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode. [Bryan] Merci. [Gwen] Et aujourd’hui, nous ne sommes pas seuls puisque nous avons une invitĂ©e qui arrive tout droit du sud de la France, qui nous a ramenĂ© le soleil Ă Nantes. Donc Cassandra, bonjour. Hello Gwen.Ăa va ? Oui, trĂšs bien. Et toi ?
TrĂšs bien, trĂšs bien. On est super contents de t’avoir au micro du Pod aujourd’hui. Merci Ă vous pour l’invitation.
Et merci Ă toi d’avoir fait ce long chemin. Bon, pas exprĂšs pour nous puisque du coup, tu as fait d’une pierre deux coups. Parce que du coup, tu es venue assister au Web Today Ă Nantes.
[Cassandra] C’est ça, pour trois jours, faire le plein de confĂ©rences, de networking et c’est top. [Gwen] Super. Eh bien, Ă©coute, je te propose qu’on commence. Et donc pour commencer, est-ce que tu pourrais te prĂ©senter un petit peu en nous donnant ton nom, ton prĂ©nom, ton poste et l’entreprise dans laquelle tu travailles avec quelques missions principales et depuis combien de temps est-ce que tu y travailles ? [Cassandra] Oui, bien sĂ»r. Alors, je suis Cassandra Polito, chargĂ©e de communication chez Swellow depuis maintenant deux ans et demi. Je m’occupe des rĂ©seaux sociaux, du blog, de la newsletter.VoilĂ , pour rĂ©sumer un peu l’Ă©mission. Mais on est une start-up, donc je m’occupe d’Ă©normĂ©ment de choses comme tout le monde.
[Gwen] Ok, ça marche. Et juste pour savoir, parce que du coup, je n’ai pas forcĂ©ment l’info en tĂȘte, mais vous ĂȘtes combien chez Swellow en tout ? [Cassandra] On est douze aujourd’hui. AprĂšs, on mĂšne une campagne de recrutement. Mais voilĂ , on est une petite structure et on fait Ă©normĂ©ment de choses, dont un Ă©vĂ©nement qui s’appelle les Swellow Days.Donc, il m’arrive aussi de faire de l’Ă©vĂ©nementiel.
[Gwen] On y reviendra un peu plus en dĂ©tail tout Ă l’heure sur ton quotidien qui, je suis sĂ»re, est bien rempli, comme tu le disais. Mais avant d’en arriver à ça, nous, on aimerait bien connaĂźtre un petit peu mieux ton parcours, mĂȘme si, bon, on a eu quelques infos sur LinkedIn dans les posts que tu fais. Mais du coup, on aimerait bien s’intĂ©resser un petit peu plus Ă ce qui t’a amenĂ© vers ton mĂ©tier que tu as aujourd’hui.Et d’ailleurs, en prĂ©parant l’Ă©pisode, j’ai vu que tu avais postĂ© sur LinkedIn une publication oĂč tu disais que tu avais commencĂ© le Community Management Ă l’Ăąge de douze ans. Je ne sais pas si tu vois Ă quel point je fais rĂ©fĂ©rence.
[Cassandra] Oui, bien sĂ»r. Pour la petite histoire, dans ce post, je raconte que j’ai commencĂ© Ă crĂ©er du contenu quand j’avais 12 ans sur Skyblog, sur Myspace, sur Tumblr. Il y a eu Ă©normĂ©ment de plateformes avant de connaĂźtre les rĂ©seaux sociaux qui sont Facebook, Instagram, LinkedIn et TikTok aujourd’hui.Et c’est pour ça que j’ai fait cette publication qui a rĂ©sonnĂ© chez beaucoup de crĂ©ateurs de contenu. Donc, c’Ă©tait chouette un peu de se dire « oui, moi aussi Ă cette Ă©poque, j’Ă©crivais sur Internet ».
[Bryan] C’est marrant. C’est un point d’ailleurs qu’on a abordĂ© sur le dernier Ă©pisode avec JĂ©rĂŽme. En fait, finalement, on ne devient pas aujourd’hui ce qu’on est par hasard.On a toujours eu une passion pour la production de contenu. Certains savaient plutĂŽt la photo. J’ai toujours aimĂ© la photo et du coup, j’ai transformĂ© ça aussi avec mon mĂ©tier aujourd’hui.
Toi, c’est plutĂŽt la partie Ă©criture, ça pourrait ĂȘtre la vidĂ©o. Il y a quand mĂȘme ce dĂ©nominateur commun qu’on va retrouver sur la production vraiment de contenu qui remonte parfois Ă trĂšs longtemps.
[Cassandra] Oui, exactement. Depuis que je suis toute petite, de toute façon, j’Ă©cris. Et lĂ , j’Ă©cris sur Internet.Et j’aime aussi beaucoup la photo et la vidĂ©o. Donc, ça se recoupe.
[Gwen] Alors du coup, tu viens de parler d’Ă©criture, de photo, de vidĂ©o. C’est des passions ou en tout cas des choses qui t’intĂ©ressaient dĂ©jĂ avant d’avoir ton premier Skyblog ? [Cassandra] Oui, depuis que je suis ado, ces domaines-lĂ me passionnent. Et je pense qu’aujourd’hui dans les mĂ©tiers de communicant, on retrouve beaucoup de passions. C’est vraiment ce qu’on aime faire au quotidien et d’avoir la chance de gagner de l’argent chaque mois en faisant ce qu’on aime, c’est trop cool. [Gwen] Et est-ce que tu penses qu’Ă cette Ă©poque dĂ©jĂ , tu te disais qu’Ă©ventuellement, tu pourrais en vivre ? [Cassandra] Non, jamais. Et c’est pour ça, je vais rebondir sur ta question concernant mon parcours. Post-bac, j’ai fait un BTS tourisme.Donc, je n’Ă©tais pas du tout partie dans la communication. J’avais cet attrait pour le tourisme. Et c’est lĂ que je me suis rendue compte que finalement, la communication, le marketing, ça me plaisait et j’ai approfondi plus ce domaine par la suite.
Ok. Alors du coup, tu as fait quoi aprĂšs ton BTS ? AprĂšs mon BTS, j’ai enchaĂźnĂ© avec un bachelor communication.
AprĂšs, j’ai fait une annĂ©e de cĂ©sure oĂč je suis partie Ă Disney World en Floride, donc lĂ , rien Ă voir avec la com, mais ça m’a permis de voyager, de pratiquer mon anglais, de visiter un petit peu les Etats-Unis. Et aprĂšs, j’ai enchaĂźnĂ© avec un master en communication dans le sud, donc Ă Toulon. Et aprĂšs, j’ai fait mon petit bout de chemin.
J’ai travaillĂ© au club Med et j’ai atterri chez SwĂ©lo par la suite.
[Bryan] C’est quoi le dĂ©clic pour passer du tourisme Ă la communication ? Est-ce qu’il y a eu un Ă©vĂ©nement ou un moment qui t’a fait dire « non, en fait, ce n’est pas forcĂ©ment le tourisme qui m’intĂ©resse, c’est plutĂŽt de faire de la communication. » Alors aprĂšs, dans le tourisme, pour dĂ©buter, mais est-ce qu’il y a eu un twist Ă un moment donnĂ© ?Il y a eu quelque chose qui t’a fait dire « non, non, moi, ce que j’aime, c’est communiquer, c’est de faire du marketing.
[Cassandra] » C’est des cours, tout simplement. On avait des cours de relations clients, de prestations touristiques. Et on avait des cours de e-tourisme.Et ça m’a vraiment passionnĂ©e. Et c’est lĂ que je me suis dit « ah, mais j’adore faire des sites. » Et voilĂ , je suis partie lĂ -dedans.
[Gwen] Et tu as fait tes Ă©tudes en initiale ou en alternance ? [Cassandra] J’ai fait de l’alternance, oui. Quand j’Ă©tais en master communication Ă Toulon, j’Ă©tais community manager en mĂȘme temps Ă la ville de Toulon. [Gwen] Oui, d’accord. Donc, ce n’est pas forcĂ©ment pendant ton BTS que tu as pu avoir des expĂ©riences professionnelles oĂč tu as eu l’occasion de toucher un petit peu Ă la com, c’Ă©tait vraiment les cours ? Oui, voilĂ .C’est marrant. TrĂšs bien. Et du coup, tu parlais de l’une de tes premiĂšres expĂ©riences professionnelles au Club Med.
Oui. Qu’est-ce que tu faisais sur cette premiĂšre expĂ©rience professionnelle ?
[Cassandra] C’Ă©tait juste aprĂšs mon master. Je suis partie deux saisons avec le Club Med, une dans les Alpes et une autre en GrĂšce. Et donc, j’Ă©tais IGO.Il y a les GO, gentils organisateurs. Et moi, j’Ă©tais chargĂ©e de la communication digitale. Je prenais des photos, des vidĂ©os.
J’Ă©tais chargĂ©e de mettre Ă jour l’application mobile qu’il y a dans chaque village. Et c’Ă©tait vraiment incroyable de passer ma journĂ©e Ă prendre des photos, Ă crĂ©er du contenu, faire du storytelling et en mĂȘme temps vivre des expĂ©riences, parce que le Club Med, c’est une aventure humaine. Et c’Ă©tait trop chouette de commencer un peu dans la vie active par cette expĂ©rience.
[Gwen] Et du coup, tu faisais dĂ©jĂ un petit peu de social media dans cette expĂ©rience-lĂ ? [Cassandra] Oui, j’avais un compte Instagram dĂ©diĂ© dans l’hĂŽtel oĂč j’Ă©tais. Et j’Ă©tais chargĂ©e de crĂ©er du contenu, de les poster et d’animer les communautĂ©s, de rĂ©pondre aux messages. C’Ă©tait social media Ă fond.PremiĂšre expĂ©rience pour toi, social media, Ă ce moment-lĂ ? Avant, j’avais Ă©tĂ© community manager de la ville de Toulon. VoilĂ .
En alternance. VoilĂ , c’est ça. Mais mon vrai contrat, c’Ă©tait lors du Club Med.
[Gwen] Ăa marche. Tu peux nous parler peut-ĂȘtre un petit peu de ton expĂ©rience en tant que CM Ă la ville de Toulon, parce que du coup, en tant que CM, tu devais avoir un mĂ©tier beaucoup plus spĂ©cialisĂ© que quand tu Ă©tais au Club Med, oĂč tu faisais aussi plein d’autres choses. [Cassandra] Oui, et puis c’Ă©tait au sein d’une institution publique, donc beaucoup plus rĂ©glementĂ©e, beaucoup plus hiĂ©rarchisĂ©e. On ne poste pas du contenu comme je pourrais en poster aujourd’hui chez Swellow, une story comme ça Ă la volĂ©e. C’Ă©tait en termes de contenu un peu plus bridĂ©, mais ça, je pense que c’est commun Ă toutes les institutions.Il faut beaucoup plus respecter la charte graphique et la ligne Ă©ditoriale. Il faut vraiment ĂȘtre focus et on ne peut pas dĂ©vier de ce qui a Ă©tĂ© mis en place. On est un peu plus bridĂ© en termes de crĂ©ativitĂ© au sein d’une institution.
Je trouve que dans une entreprise privée.
[Bryan] Et du coup, tu dirais que ces contraintes, c’Ă©tait… Est-ce que c’Ă©tait ta principale difficultĂ© ou est-ce qu’il y avait d’autres choses qui Ă©taient plus difficiles dans ton quotidien au sein de cette collectivitĂ© ? [Cassandra] Au niveau des contraintes, oui, c’est vrai que la crĂ©ativitĂ© Ă©tait un petit peu bridĂ©e. AprĂšs, c’Ă©tait ma premiĂšre expĂ©rience, donc je n’ai pas Ă©normĂ©ment de comparaisons dans une institution publique, mais c’Ă©tait trĂšs formateur en tout cas. [Bryan] C’est sĂ»r que ça doit te faire un gap avec aujourd’hui, et comme tu te dis, tu peux faire des stories Ă la volĂ©e sans trop te poser la question de… Est-ce que c’est conforme Ă la charte, Ă la ligne, Ă l’identitĂ© ? MĂȘme s’il y a quand mĂȘme des rĂšgles Ă respecter, mais il y a une libertĂ© qui est un peu plus forte. [Cassandra] Oui, chez Swello, c’est vrai qu’on a une ligne Ă©ditoriale aussi, on a une charte graphique, mais on va dire que c’est un peu plus divertissant et du contenu fun pour ĂȘtre proche de notre communautĂ©. [Gwen] Du coup, lĂ , vous parliez des difficultĂ©s dans l’institution au niveau du social media. Moi, j’ai envie de te demander, qu’est-ce qui te plaĂźt le plus dans ton mĂ©tier sur le plan social media, puisque tu ne fais pas que ça, mais qu’est-ce qui te plaĂźt le plus dans le social media au quotidien ? [Cassandra] Alors moi, j’adore crĂ©er du contenu pour la communautĂ©. J’adore crĂ©er des tutos, des conseils, des astuces. Et j’aime beaucoup quand la communautĂ© rĂ©agit en disant « merci beaucoup, je ne connaissais pas cette astuce ».C’est vraiment le plaisir d’aider et d’apporter des solutions au quotidien des community managers, parce qu’il y a beaucoup de problĂ©matiques et de ce fait, j’adore crĂ©er du contenu pour les aider.
[Bryan] T’as la sensation d’avoir une vraie valeur ajoutĂ©e et d’apporter quelque chose aux personnes qui te suivent. [Cassandra] Oui, exactement. C’est vrai qu’on pourrait penser que c’est futile, les rĂ©seaux sociaux, on peut se dire que c’est un petit peu superficiel, mais aujourd’hui, il existe Ă©normĂ©ment de community managers et les rĂ©seaux sociaux sont leur quotidien. J’espĂšre pouvoir leur apporter un soulagement quand je leur propose des conseils, des astuces.Et c’est aussi la ligne Ă©ditoriale de Swelo. On veut aider les community managers pour les aider Ă se sentir mieux dans leur quotidien, ĂȘtre plus productif, avoir moins de charge mentale parce que ça, en Ă©tant community manager, on a plein de notifications tout le temps, on est hyper connectĂ©. Parfois, on se retrouve Ă faire des stories tard le soir ou pendant ses week-ends.
Et nous, on veut pouvoir dire au CM « Non, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©, il y a des solutions qui existent ».
[Bryan] Oui, c’est aussi un moyen de faire reconnaĂźtre les coulisses du mĂ©tier et de faire en sorte que ça soit un peu mieux vĂ©cu par celles et ceux qui occupent ce mĂ©tier-lĂ . [Cassandra] Oui, parce qu’on a observĂ© un vrai manque de reconnaissance de la part de l’environnement des CM. On pense que poster une story, c’est hyper rapide. CrĂ©er un carousel sur LinkedIn, ça prend 10 minutes, mais pas du tout.Il y a une vĂ©ritable rĂ©flexion en amont. Et c’est pour ça qu’on veut affirmer le rĂŽle de CM et l’importance qu’il a dans toutes les entreprises.
[Bryan] Et comment tu parles de ce que tu fais Ă tes proches ? Comment tu expliques ce que tu fais et comment tu dĂ©cris ton mĂ©tier, tes journĂ©es auprĂšs de ta famille, tes amis ? [Cassandra] Je t’avoue qu’ils ne comprennent pas tout le temps ce que je fais, donc j’Ă©vite d’aller dans les dĂ©tails. AprĂšs, j’ai la chance d’avoir un grand frĂšre qui est aussi dans le domaine du design et de la communication, donc ça aide. Mais c’est vrai que je ne raconte pas dans les dĂ©tails parce que c’est un petit peu compliquĂ© de dire qu’on gagne sa vie grĂące aux rĂ©seaux sociaux.Mais moi, je trouve ça chouette.
[Gwen] Ils arrivent Ă faire la diffĂ©rence entre tes diffĂ©rentes casquettes ou pas vraiment ? C’est vrai que je suis aussi crĂ©atrice de contenu sur LinkedIn et sur TikTok. [Cassandra] Et ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©e pour Ă©crire des publications, des fois, ça peut interloquer parce que pour eux, Ă©crire sur Internet, tout le monde peut le faire. Mais nous, on sait qu’il y a une vraie stratĂ©gie, il y a une communautĂ© derriĂšre. C’est vrai que j’essaie de faire de la pĂ©dagogie, mais ils ne sont pas de la mĂȘme Ă©poque que nous qui sommes hyper connectĂ©s. [Gwen] Justement, on parlait de ton travail chez Swello. Est-ce que tu pourrais nous parler aussi un petit peu de ce que tu fais Ă cĂŽtĂ© pour toi ? [Cassandra] J’ai toujours Ă©tĂ© un peu sur Instagram. J’ai fait un peu d’influence parce que j’avais une petite communautĂ©. Ensuite, depuis deux ans maintenant, j’Ă©cris rĂ©guliĂšrement sur LinkedIn.LĂ , j’approche des 20 000 abonnĂ©s. J’ai rĂ©ussi Ă monĂ©tiser mon contenu. C’est hyper intĂ©ressant.
C’est tout nouveau, mais c’est une opportunitĂ© qu’il faut saisir. Depuis peu, je fais de l’influence sur LinkedIn et je suis aussi crĂ©atrice de contenu UGC, c’est-Ă -dire que des marques me contactent pour que je crĂ©e du contenu pour qu’elles le diffusent sur leurs propres rĂ©seaux sociaux Ă elles.
[Bryan] Tu vas leur livrer un contenu clĂ© en main qui a Ă©tĂ© produit Ă 100 % par tes mains et ton cerveau. [Cassandra] C’est ça, exactement. Comme j’ai un compte LinkedIn oĂč je poste des vidĂ©os de rĂ©novation parce que je rĂ©nove ma maison, j’ai une ligne Ă©ditoriale sur chaque rĂ©seau social. Cela a plu Ă certaines marques et je me suis lancĂ©e lĂ -dedans.C’est tout nouveau. On observe vraiment un phĂ©nomĂšne d’UGC, d’User Generated Content. Je trouve ça cool de pouvoir se dĂ©velopper et de crĂ©er du contenu et d’avoir un vrai Ă©change avec les marques.
[Bryan] C’est quoi l’intĂ©rĂȘt pour une marque de confier une partie de la production de contenu Ă une personne comme toi plutĂŽt que de recruter une personne en interne pour le faire directement ? [Cassandra] Pour plusieurs raisons. Peut-ĂȘtre que la marque n’a pas la capacitĂ© financiĂšre d’embaucher une personne Ă temps plein. DeuxiĂšme raison, ça peut ĂȘtre aussi pour diversifier sa crĂ©ation de contenu.Parce que c’est vrai qu’un chargĂ© de com ou un CM, il a une vision des choses, il a une maniĂšre de produire du contenu. Alors qu’un crĂ©ateur de contenu, il aura sĂ»rement des autres inspirations et produira diffĂ©remment le contenu. Mais c’est aussi pour diversifier les personnes qui se trouvent devant la camĂ©ra.
C’est vrai que ça apporte une touche de diversitĂ© quand c’est une personne diffĂ©rente qui parle devant la camĂ©ra.
[Bryan] Oui, et le point de vue est un peu diffĂ©rent aussi de celui de la marque. C’est gĂ©nĂ©ralement une personne qui utilise le produit ou qui le connaĂźt trĂšs bien et qui ne va peut-ĂȘtre pas forcĂ©ment parler de la mĂȘme maniĂšre, le prĂ©senter sous la mĂȘme forme que si c’Ă©tait la marque elle-mĂȘme qui le faisait. [Cassandra] Exactement. De base, l’UGC, c’Ă©tait du contenu complĂštement gratuit et depuis peu, ça se transforme en du contenu payant et maintenant, on assiste plutĂŽt au crĂ©ateur de contenu qui va dĂ©marcher une marque pour lui crĂ©er du contenu. Alors qu’avant, c’Ă©tait plus un effet volontaire.Une personne achetait un produit et en parlait sur les rĂ©seaux sociaux mais de façon totalement bĂ©nĂ©vole. Alors que lĂ , la tendance, elle est plus vers la rĂ©munĂ©ration.
[Bryan] On a eu un petit renversement avec ce qu’on faisait un peu avant oĂč on allait surveiller ce qu’ils disaient sur les rĂ©seaux pour aprĂšs contacter les personnes qui avaient parlĂ© d’un produit pour leur demander s’ils Ă©taient OK pour qu’on reprenne ce contenu pour la communication officielle. Alors que lĂ , c’est un peu diffĂ©rent. C’est vraiment le crĂ©ateur, la crĂ©atrice qui va proposer son contenu Ă la marque pour qu’elle puisse l’exploiter derriĂšre. [Cassandra] Oui, aprĂšs la marque, elle peut aussi dĂ©marcher. Moi, j’ai des marques qui me contactent grĂące Ă LinkedIn et qui me proposent de crĂ©er du contenu pour eux. Ce qui est chouette aussi, c’est que tout est en Ă©volution.En 2003, ça se passe comme ça. L’annĂ©e prochaine, ça se passera peut-ĂȘtre autrement. C’est chouette de voir des opportunitĂ©s qui apparaissent.
C’est chouette d’ĂȘtre crĂ©ateur de contenu et d’avoir un champ infini et de pouvoir crĂ©er sur LinkedIn, sur Insta, sur TikTok, des choses diffĂ©rentes.
[Bryan] Comment ça t’est venu l’idĂ©e de proposer du contenu GC aux marques ? [Cassandra] En Ă©tant sur LinkedIn, parce que je suis beaucoup en veille, je regarde ce qui se fait, ce qui fonctionne. Je me suis dit pourquoi ne pas me lancer lĂ -dedans. J’ai crĂ©Ă© un portfolio et depuis, j’ai des marques qui me contactent. [Bryan] Comment tu arrives Ă gĂ©rer ton temps entre ton emploi, ton poste de salariĂ© et ton activitĂ© en parallĂšle sur la partie du GC ? [Cassandra] Il faut savoir que je travaille 35 heures chez Swallow, mais en 4 jours et demi. On est en week-end, le vendredi Ă 13 heures. Ăa, c’est trop cool.Je dirais que j’ai une certaine sĂ©rĂ©nitĂ© d’esprit. Mon travail chez Swallow, je l’adore et il ne me procure pas de stress particulier. Je suis dans une certaine zone de confort.
Je me challenge tous les jours au travail, mais ça me laisse de la charge mentale. Par exemple, le week-end, pour bosser sur mes projets persos, ce qui ne serait pas forcĂ©ment possible si j’Ă©tais dans un emploi qui me demandait beaucoup d’Ă©nergie et qui me stressait au quotidien. Je serais incapable de crĂ©er du contenu pour moi le week-end ou les soirs.
[Bryan] C’est les conditions mises en place par ton employeur actuel qui te permettent d’envisager sereinement d’avoir une activitĂ© supplĂ©mentaire. [Cassandra] Oui, exactement. C’est ce que je prĂ©conise aussi quand on me demande sur LinkedIn comment cumuler un CDI avec du freelance. Il faut ĂȘtre dans une sĂ©rĂ©nitĂ© d’esprit et ne pas ĂȘtre stressĂ© et ne pas avoir de problĂšme d’argent.Il faut vraiment ĂȘtre dans sa zone de confort pour pouvoir entreprendre Ă cĂŽtĂ©.
[Bryan] Cool. J’espĂšre que ça donnera des idĂ©es Ă certains d’entre vous qui nous Ă©coutez. C’est un parcours dĂ©jĂ qui est trĂšs intĂ©ressant.Ăa permet de faire une bonne transition, je pense.
[Gwen] Avec son quotidien ? [Bryan] Oui, tout Ă fait. [Gwen] On va revenir un peu plus sur la partie ton travail chez Swello. Chez Swello, tu es chargĂ©e de communication. Tu ne gĂšres pas que les rĂ©seaux sociaux.Quel part de ton temps de travail ça te prend de gĂ©rer les rĂ©seaux sociaux parmi tout ce que tu fais d’autre ?
[Cassandra] J’essaie d’organiser mes tĂąches en batching, en traitement par lot. J’essaie vraiment de rester concentrĂ©e et focus sur une tĂąche. Par exemple, si je dois faire de la veille, je me bloque deux heures et je fais de la veille.Si je dois Ă©crire des publications, j’aime bien le faire dans un blog. Si je dois crĂ©er des visuels sur Figma, pareil. J’essaie de condenser tout ça pour ne pas m’Ă©parpiller.
Ăa fait partie de mon quotidien, mais des fois, ce n’est pas toujours possible. Je dois faire plusieurs tĂąches Ă la fois, Ă©crire une newsletter tout en communiquant sur les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©seaux sociaux, ça prend une grande partie de mon temps et j’adore ça.
Mais ce qui fonctionne aussi beaucoup, c’est que la programmation des publications, dĂ©jĂ ce qu’on propose chez Swillow, ça m’aide Ă rester organisĂ©e parce que je sais que mes publications vont se publier toutes seules tous les jours de la semaine si je les programme en amont. Si je dois faire des statistiques, je sais que j’ai mon tableau de bord. En un clic, je peux les exporter, ça me fait gagner du temps.
Pareil pour le calendrier Ă©ditorial. Notre outil m’aide beaucoup dans mon quotidien de community manager. C’est pour ça que je peux communiquer aussi bien dessus, c’est parce que moi-mĂȘme, il m’aide.
Moi-mĂȘme, je connais les problĂ©matiques et je peux y rĂ©pondre dans mes contenus.
[Bryan] Tu disais que ça te prend une grande majoritĂ© de ton temps. Une grande majoritĂ©, c’est quoi ? C’est 50 %, 70 % de ta semaine ? [Cassandra] Oui, je dirais 60 %. Parce qu’aprĂšs, c’est vrai que je m’occupe du blog et des newsletters. Je fais aussi des webinars.C’est vrai que ça me prend pas mal de temps Ă cĂŽtĂ©. Ăa peut dĂ©pendre des semaines. Mais oui, je dirais bien 60 %.
[Bryan] Bien plus que la moitiĂ© de ton temps, bien plus qu’Ă mi-temps. [Cassandra] AprĂšs, ça reste un canal d’acquisition important. C’est pour ça qu’on y met des ressources humaines dessus. [Gwen] Comment est-ce que ça a Ă©tĂ© dĂ©fini ? Est-ce que ça s’est fait naturellement de se dire que tu y passerais Ă peu prĂšs 70 % de ton temps Ă gĂ©rer les rĂ©seaux sociaux ? Ou est-ce que c’est Jonathan qui est le boss de Swello qui t’a dit que ça, c’est la plus grande partie de ton travail et le reste, je ne veux pas dĂ©nigrer en disant que c’est secondaire, mais ça prendra moins de temps ? [Cassandra] C’est vrai qu’on n’a jamais fait une rĂ©partition officielle, Ă savoir que c’est lui qui m’a formĂ©e sur ce poste. Au dĂ©part, quand je suis arrivĂ©e chez Swello, j’avais aussi la relation client, tout ce qui est rĂ©ponses au chat, au mail et au tĂ©lĂ©phone. C’est vrai que mes missions Ă©taient encore rĂ©parties diffĂ©remment.AprĂšs, nous avons eu Diane qui nous a rejoints en support client. C’est vrai que j’ai pu modifier mes missions au quotidien. Mais c’est vrai que ça se fait naturellement.
Sachant que nous sommes une plateforme de rĂ©seaux sociaux, il est important que nous soyons sur les rĂ©seaux sociaux. On est prĂ©sents sur TikTok, LinkedIn, Instagram, Twitter, Facebook, Pinterest, une grande majoritĂ© des rĂ©seaux sociaux. AprĂšs, il faut qu’on concentre nos efforts et notre temps.
Mais c’est vrai que la production de contenu sur LinkedIn est trĂšs importante pour nous. Quand tu es arrivĂ©e chez Swello, vous Ă©tiez combien ? On Ă©tait sept, il me semble.
[Gwen] Donc, tu avais un poste chargĂ© de com’ mis relation client, c’est ça ? Maintenant, il y a une personne ou plusieurs dĂ©diĂ©es Ă la relation client. Toi, tu es toute seule sur la com’ ? [Cassandra] Aujourd’hui, j’ai Maureen qui est en stage avec nous et qui va sĂ»rement continuer en alternance. J’aime beaucoup la former sur tout ce que je sais sur les rĂ©seaux sociaux. Petit Ă petit, je lui donne la main et on avance ensemble.On travaille sur Figma en collaboration. On est au bureau ensemble, mais ça permet de crĂ©er des visuels sur Figma ensemble. Aujourd’hui, je chapote un peu tout ça avec Jonathan, bien sĂ»r, qui reste le CEO, qui a un Ćil sur tout ça.
Mais Maureen a rejoint l’Ă©quipe, oui.
[Bryan] Deux personnes aujourd’hui sur la partie communication et rĂ©seaux sociaux. [Cassandra] AprĂšs, il y a Diane aussi qui est Customer Success Manager, qui s’occupe Ă©galement des podcasts parce que Jonathan participe Ă beaucoup de podcasts. Donc, elle chapote aussi tout ça, elle influence. En fait, on a un peu d’Ă©coute aux Suisses.Et quand on a des domaines qu’on adore, on peut proposer, on peut avoir des idĂ©es pour s’y lancer dessus.
[Gwen] Ok. Est-ce que tu pourrais nous parler un petit peu de ta semaine type ? Enfin, si tu en as une. [Cassandra] Oui. Alors, il y a des temps forts dans ma semaine. GĂ©nĂ©ralement, le lundi matin, je regarde tout ce qui s’est passĂ© pendant le week-end.Parce qu’au dĂ©but, je le faisais. Maintenant, je ne le fais plus. Je ne regarde plus les messages, plus les commentaires.
Ăa, c’est fini. Du coup, je rattrape tout ça le lundi matin et je planifie ma semaine. Donc, j’utilise Notion qui est un outil gratuit.
Et j’ai aussi un carnet dans lequel je note toutes mes tĂąches Ă faire la semaine, les rendez-vous importants, les Ă©vĂ©nements, s’il y a des webinars auxquels je veux assister. J’aime beaucoup ĂȘtre organisĂ©e et savoir quand est-ce que je vais faire telle tĂąche. Ensuite, le lundi aprĂšs-midi, on a une rĂ©union d’Ă©quipe qui ne dure pas trĂšs longtemps, mais juste pour se dire ce qui va se passer cette semaine et ce qui s’est passĂ© la semaine derniĂšre.
Ăa me permet d’avoir une visibilitĂ© sur les nouvelles fonctionnalitĂ©s, sur les Ă©vĂ©nements sur lesquels je vais communiquer pendant ma semaine et sur lesquels je vais crĂ©er du contenu. Ă peu prĂšs pour le lundi, aprĂšs, je passe Ă la crĂ©ation de contenu. C’est assez diversifiĂ©.
Aucun jour ne se ressemble et aucune semaine ne se ressemble. Mais en fin de semaine, il y a l’Ă©laboration de la Friday News. C’est un article de blog qu’on sort ensuite en carousel sur LinkedIn et en story sur Instagram.
GĂ©nĂ©ralement, j’ai des contenus qui reviennent assez souvent, mais je n’ai pas de semaine type. C’est ça qui est un peu excitant aussi. Aujourd’hui, je sais que je vais crĂ©er du contenu et c’est chouette.
[Bryan] Tu as un lundi type, mais le reste de la semaine va s’organiser en fonction de ce qui est prĂ©vu ? [Cassandra] Exactement. [Bryan] J’ai une question parce que ça fait Ă©cho Ă la maniĂšre dont nous travaillons aussi. Pourquoi tu as choisi le lundi matin pour prĂ©parer ta semaine et pas le vendredi matin ? [Cassandra] Le vendredi matin, c’est assez sport sachant qu’il y a la Friday News Ă publier. Je termine toutes mes missions de la semaine pour partir tranquille en week-end. Je prĂ©fĂšre le lundi matin pour ĂȘtre dans un bon mood et me dire « Ok, cette semaine, qu’est-ce que je fais ?C’est parti, j’y vais.
[Bryan] » C’est intĂ©ressant comme approche parce que dans nos mĂ©tiers, nous y compris, j’ai beaucoup de confrĂšres et de consĆurs qui font ça. Ils prĂ©fĂšrent, avant de partir, planifier leur semaine suivante pour se dire « Je pars en week-end la tĂȘte tranquille, sereine, je sais le lundi matin quand j’arrive ce que j’ai Ă faire. » Et toi, en l’occurrence, c’est un peu l’inverse.Je boucle toutes mes tĂąches avant de partir en week-end et je planifie ma semaine le lundi matin en commençant pour avoir une vision claire de ce qui m’attend. C’est amusant d’avoir une autre maniĂšre de faire. Mais je pense que c’est trĂšs liĂ© au fait de faire 4 jours et demi finalement.
[Gwen] Je pense que c’est plus liĂ© à ça Friday News. [Bryan] Oui. [Gwen] Parce qu’il y aurait la Thursday News, je pense que ça changerait la donne dans son organisation. [Cassandra] Peut-ĂȘtre. [Gwen] C’est vrai que nous, on a l’habitude d’avoir notre vendredi pour les tĂąches qu’on n’a pas le temps de faire dans la semaine ou pour des choses qu’on n’a pas le temps de faire, qu’on repousse ou pour organiser la semaine suivante. Mais effectivement, quand tu as un impĂ©ratif d’une production Ă sortir avant une certaine heure, c’est une autre organisation du coup. [Cassandra] Oui, aprĂšs la Friday News, je la sors aux environs de 9 heures et aprĂšs, il me reste jusqu’Ă 13 heures. Mais justement, j’aime bien finir toutes mes missions de la semaine parce qu’il y a toujours quelque chose Ă faire quand on est en com’. On ne peut pas dire « Ah, c’est bon, j’ai terminĂ© ».Non, il y a toujours quelque chose Ă faire. Tu n’as jamais fini.
[Bryan] La todo liste infinie, c’est une rĂ©alitĂ©. [Cassandra] Oui. [Bryan] Mais c’est intĂ©ressant quand mĂȘme dans l’organisation parce qu’effectivement, tu as raison, ce n’est pas tant liĂ© Ă votre organisation de travail, c’est plus liĂ© au livrable qui est rĂ©current. Qui va finalement cadencer la fin de semaine. Et ça, je trouve que ça a quand mĂȘme un point Ă avoir Ă l’esprit.C’est que quand une marque dĂ©cide par exemple de lancer un support tous les mercredis, tous les vendredis, etc. Du coup, la semaine de la personne qui sera amenĂ©e Ă produire ce contenu-lĂ , elle va s’organiser autour de ça. Et on en voit beaucoup des clients qui nous disent « On va lancer un truc le mardi, un truc le jeudi, un truc le vendredi » parce qu’ils ont compris que c’Ă©tait important de crĂ©er des rendez-vous.
Ăa, c’est bien, ça a vraiment pris dans la tĂȘte des uns et des autres. Le problĂšme, c’est que ça a des consĂ©quences sur la maniĂšre dont la semaine est organisĂ©e. Parce que forcĂ©ment, tu as une deadline et tu ne peux pas dire « Non, je n’ai pas le temps de la faire cette semaine, donc tant pis, ça sortira la semaine prochaine.
» Et c’est vrai que je trouve que c’est un bon retour et je pense que c’est quelque chose qui est un peu sous-estimĂ©. Quand on se dit qu’on va crĂ©er des rendez-vous ou un podcast hebdo ou une newsletter hebdo, il faut tenir compte que ça va avoir un impact sur l’organisation de ta semaine.
[Cassandra] Oui, tout Ă fait. C’est comme j’essaie d’envoyer une newsletter chaque semaine en fonction des fonctionnalitĂ©s qui sortent. Ăa prend beaucoup de temps d’Ă©tablir une newsletter.On pense juste qu’il faut Ă©crire et insĂ©rer des photos. Mais non, pas du tout. Il faut y rĂ©flĂ©chir sur quel lien ils vont cliquer ou insĂ©rer le bouton.
C’est passionnant quand mĂȘme.
[Bryan] Il y a un truc intĂ©ressant. Tu parlais de ce qui prend du temps quand on fait une newsletter. Nous, on avait une question sur la partie post-rĂ©seaux sociaux.Quand tu as des posts Ă faire sur les rĂ©seaux sociaux, il y a beaucoup de choses Ă faire avant d’avoir le post final. Qu’est-ce qui te prend le plus de temps en gĂ©nĂ©ral pour produire un post ?
[Cassandra] Trouver la bonne idĂ©e. Parce qu’on fait Ă©normĂ©ment de veille, mais aprĂšs, il y a des posts qui ne voient jamais le jour parce que finalement, non, ce n’est pas une trĂšs bonne idĂ©e. AprĂšs, comme je le disais, on fait toute la partie graphique sur Figma.Donc, on rĂ©utilise des templates. La charte graphique, elle est dĂ©jĂ crĂ©Ă©e. Donc, on reprend des petits Ă©lĂ©ments.
C’est vrai que parfois, ça prend du temps. Un carousel de 10 slides avec un design diffĂ©rent sur chaque slide, ça prend du temps Ă©galement. AprĂšs, la rĂ©daction du post, c’est hyper rapide.
Et quand tu as un post buzz, ce qui prend du temps aussi, c’est de rĂ©pondre aux commentaires. Ăa, on le nĂ©glige. On a envie que tous nos contenus performent, mais ça prend du temps.
[Bryan] C’est vrai, exactement. Et ça, ce n’est pas du tout prĂ©visible pour le coup. Donc, ça peut avoir un impact sur tout le reste de ta journĂ©e. [Cassandra] Oui, parce qu’il faut Ă©videmment rĂ©pondre aux commentaires et aux messages. [Bryan] Je dois quand mĂȘme prĂ©ciser que vous faites partie des rares marques Ă rĂ©pondre Ă tous les commentaires sur les rĂ©seaux sociaux. Enfin, je ne vais pas dire tous, mais une trĂšs grande majoritĂ©. Ce qui fait que ça a quand mĂȘme un impact assez fort.Parce qu’on a vraiment une sensation de proximitĂ© avec Swello et toute l’Ă©quipe. Et on a presque la sensation de vous connaĂźtre alors qu’on ne vous a jamais vraiment rencontrĂ©s. Et ça, je trouve que c’est quelque chose qu’il y a Ă souligner dans le travail que vous faites et qui est du vrai travail de community management pour le coup.
[Cassandra] Oui, en fait, c’est vraiment l’objectif de se montrer authentique, sincĂšre et proche de notre communautĂ©. Si on a des belles statistiques, c’est avant tout grĂące aux personnes qui likent et qui commentent. Et on met un point d’honneur vraiment Ă rĂ©pondre Ă tous les commentaires.LĂ , sur notre dernier post, par exemple, il y a eu des commentaires qui n’Ă©taient pas d’accord avec nous. Ce n’est pas grave, on rĂ©pond, on est bienveillant. Et aussi, on rĂ©pond Ă toutes les publications qui nous mentionnent sur LinkedIn, par exemple.
Ăa commence Ă faire beaucoup par jour, mais il faut le faire. Si une personne prend le temps de faire un post sur nos fonctionnalitĂ©s, on rĂ©pond, on commente.
[Bryan] Et ça peut donner des idĂ©es de contenu aussi, les commentaires. Est-ce que ça vous alimente ? [Cassandra] Oui, tout le temps, on a des questions et on se dit « trop chouette, on va faire un carousel sur cette question ». Ou un article de blog, c’est cool. [Bryan] En synthĂšse, ce qui prend le plus de temps, c’est de trouver la bonne idĂ©e, de regarder un peu ce qui se fait, des questions qu’on vous pose rĂ©guliĂšrement. Et aprĂšs, de dire « une fois qu’on a trouvĂ© l’idĂ©e, je vais passer Ă la phase de production ». Mais finalement, la production en tant que telle, rĂ©daction, crĂ©ation du visuel, ce n’est pas ce qui va reprĂ©senter la majeure partie du temps quand il y a un post Ă publier sur les rĂ©seaux sociaux.C’est vraiment la recherche de l’idĂ©e et du sujet de ton post.
[Cassandra] J’irais que c’est 50-50. [Bryan] TrĂšs bien. [Gwen] Ăa marche. Tu parlais de rĂ©pondre Ă toutes les personnes qui font une publication pour parler de Swello. Comment est-ce que vous vous intĂ©ressez, comment est-ce que vous surveillez ce qui se dit de vous sur Internet en gĂ©nĂ©ral ?Pas forcĂ©ment que sur les rĂ©seaux sociaux, mais comment vous faites votre veille Ă ce niveau-lĂ ?
[Cassandra] On a un channel sur Slack. C’est une messagerie instantanĂ©e, automatisĂ©e avec un bot qui nous dit Ă chaque fois que quelqu’un publie quelque chose sur Swello, ou nous mentionne. MĂȘme s’il n’y a pas le arrow base, s’il y a Swello dans la phrase, on est au courant.C’est pour ça qu’on va voir, on rĂ©pond et on commente. Sur LinkedIn, on va dans la partie mention et on regarde. C’est un travail tous les matins Ă faire, mais c’est incontournable.
Surtout, ça nous fait de la visibilité de répondre également.
[Bryan] Il va falloir nous donner la recette du bot Slack, parce que je pense que ça va intĂ©resser beaucoup de monde. [Cassandra] Je ne sais pas dans les dĂ©tails comment il est configurĂ©, parce qu’il Ă©tait dĂ©jĂ lĂ quand je suis arrivĂ©e, mais c’est vraiment trĂšs utile. C’est trĂšs pratique. [Gwen] Ăa marche. Tout Ă l’heure, tu disais que vous voudriez que tous les postes marchent. C’est quoi pour vous un poste qui marche ? [Cassandra] J’ai dit ça en gĂ©nĂ©ral. Pour tous les community managers, on a envie que le poste sur lequel on a passĂ© du temps fonctionne, qu’il y ait des likes, des commentaires, des partages. AprĂšs, ça peut dĂ©pendre.Notre but, c’est quand mĂȘme de promouvoir notre produit, mais on le fait subtilement. On veut d’abord apporter de la valeur. Une fois que notre prospect aura besoin d’un outil de gestion de rĂ©seaux sociaux, il va penser Ă Swellow.
Pour nous, un poste qui fonctionne, c’est si derriĂšre, on convertit. Mais ça, c’est difficile de savoir. Un poste qui fonctionne, c’est quand il y a quelques commentaires positifs.
Ăa dĂ©pend des rĂ©seaux aprĂšs.
[Bryan] Une des statistiques les plus importantes Ă vos yeux, c’est la conversation qui est gĂ©nĂ©rĂ©e autour de vos publications. C’est ça que vous cherchez Ă faire. Il n’y a pas forcĂ©ment d’objectif de gĂ©nĂ©rer du trafic derriĂšre ou de gĂ©nĂ©rer de la visibilitĂ©.Ce qui est trĂšs important, d’abord, c’est la conversation, c’est le commentaire.
[Cassandra] C’est un tout, c’est un ensemble. Au niveau des chiffres clĂ©s, c’est vrai qu’un commentaire est plus fort qu’un like, par exemple. C’est vrai qu’on prĂ©fĂšre engager la conversation avec notre communautĂ© qu’un simple like.Mais aprĂšs, on est trĂšs content d’avoir juste un like aussi. On fait de la notoriĂ©tĂ©, de la visibilitĂ© et bien sĂ»r de l’acquisition. C’est le but premier.
[Bryan] Est-ce que vous avez des objectifs diffĂ©rents entre vos contenus ? Il y a forcĂ©ment des contenus qui vont peut-ĂȘtre avoir un objectif plutĂŽt de gĂ©nĂ©rer des commentaires, d’autres qui vont plutĂŽt avoir un objectif de s’inscrire Ă un webinaire. Est-ce que vous avez construit comme ça, dans votre ligne Ă©ditoriale, des formats qui vont avoir un objectif bien spĂ©cifique et qui vous permettront de vous dire ça, ça a marchĂ©, ça, ça a moins bien marchĂ© parce que lĂ ici, ce qu’on cherchait, c’Ă©tait faire en sorte que ça gĂ©nĂšre des inscrits au webinaire ou lĂ ici, c’Ă©tait parce qu’on cherchait Ă avoir des commentaires, etc.Est-ce que vous avez comme ça dĂ©terminĂ© des formats avec des objectifs spĂ©cifiques ?
[Cassandra] Oui, bien sĂ»r. En fait, on a plusieurs objectifs et diffĂ©rents contenus qui correspondent. Par exemple, un contenu Ă©ducatif Ă travers des carousels, Ă travers des reels qui vont apprendre des tutoriels.Par exemple, comment insĂ©rer un arc-en-ciel dans sa story, ce genre de petites astuces. Donc ça, c’est plus du contenu Ă©ducatif. AprĂšs, on a du contenu plus images de marques, culture d’entreprise.
On va montrer l’Ă©quipe, on va montrer les Ă©vĂ©nements qu’on fait pour promouvoir un petit peu notre culture d’entreprise. Ensuite, on a du contenu un peu plus divertissant avec les mĂšmes. Donc, on a fait un concept qui s’appelle les mĂšmes creudis.
Ce sont des mĂšmes qu’on publie le mercredi et en gĂ©nĂ©ral, ça fonctionne plutĂŽt bien. Donc ça, c’est plutĂŽt humoristique, divertissant. AprĂšs, on a plus inspirationnel avec des citations de motivation.
En fait, on mĂ©lange un peu tous ces contenus pour au final donner une recette Ă notre communautĂ© pour qu’elle ne soit jamais lassĂ©e. Et bien sĂ»r, on a le contenu plus produit. Donc lĂ , on va parler des fonctionnalitĂ©s de Swello pour dire Ă notre communautĂ© « Coucou, on est lĂ et on sert à ça.
[Gwen] » Alors, tu nous disais tout Ă l’heure que vous ĂȘtes douze chez Swello maintenant. Est-ce que tes collĂšgues, en fonction de leur poste Ă chacun, arrivent tous Ă comprendre ce que toi, tu fais ? Ou est-ce que tu as un peu cette sensation, comme avec certains de tes proches, qu’ils ne comprennent pas toujours ce que tu fais ? [Cassandra] Alors, j’ai de la chance parce que chez Swello, c’est une startup et on est dans l’univers de la tech. Donc, tout le monde est plus ou moins connectĂ© et alerte sur les nouvelles technologies. Donc, sur ça, j’ai de la chance.Mais par exemple, quand j’Ă©tais dans une institution publique, c’est vrai que tout le monde ne connaĂźt pas l’Ă©mission d’un community manager. Mais aujourd’hui, j’ai de la chance.
[Bryan] Est-ce qu’Ă l’inverse, le fait d’ĂȘtre dans une boĂźte oĂč les personnes sont assez connectĂ©es et Ă l’aise avec les outils, ça n’a pas un autre effet qui est peut-ĂȘtre plutĂŽt nĂ©gatif ? C’est que chacun, chacune se sent lĂ©gitime pour te dire ce qu’il serait bien de faire sur les rĂ©seaux sociaux. Est-ce que ça n’a pas quand mĂȘme cet effet plus nĂ©gatif ?Est-ce que tu le ressens parfois ?
[Cassandra] Non, je ne ressens pas du tout ça. Au contraire, avec Diane qui s’occupe du support, elle est aussi crĂ©atrice de contenu sur LinkedIn. Et justement, on peut s’Ă©changer nos bonnes pratiques.S’il y a un poste qui fonctionne, on s’encourage toutes les deux. Je trouve que c’est vraiment une force. On est une boĂźte sur les rĂ©seaux sociaux, donc tout le monde connaĂźt l’importance des rĂ©seaux sociaux.
Et on sait Ă quel point c’est important de communiquer dessus. Donc j’ai vraiment de la chance Ă ce sujet.
[Bryan] Tu n’as pas besoin d’Ă©duquer en interne sur ce qu’on peut faire, ce qu’on ne doit pas faire, etc. Ăa va plus ĂȘtre des contributeurs et des contributrices internes plutĂŽt que des personnes qui vont te dire Ă quoi faire parce qu’ils ont passĂ© un poste sur LinkedIn et qu’ils ont dĂ©couvert la recette miracle sur un poste d’une personne qu’ils ne connaissaient pas. [Cassandra] VoilĂ , exactement. Et aprĂšs, mon boss, le CEO de Swello Jonathan, il a mon Ăąge et il est aussi hyper connectĂ© et Ă l’aise avec les rĂ©seaux sociaux. Donc, on a plus des discussions sur les tendances, sur comment on pourrait s’amĂ©liorer, mais c’est toujours positif. [Bryan] IntĂ©ressant de parler du management de Jonathan. Les contenus, quand tu les as produits, est-ce que quelqu’un te les valide, les relie ? Comment ça fonctionne ?Avant de les sortir, est-ce qu’il y a une phase de relecture, de validation ? Et si oui, qui s’en occupe ?
[Cassandra] Oui, alors il y a une phase de validation et je trouve que c’est toujours mieux d’avoir une relecture par quelqu’un d’autre parce que parfois, on pense dire quelque chose et au final, ça n’a aucun sens. Donc, c’est cool d’avoir une relecture. Et c’est Jonathan directement qui valide mes contenus.Et aujourd’hui, comme on travaille avec Maureen qui est en stage chez nous, du coup, il y a une double validation. Ăa passe d’abord par moi et ensuite Jonathan s’il a quelques retours Ă faire. Et c’est toujours mieux d’avoir trois cerveaux sur un visuel, sur un carousel que un seul.
[Bryan] Oui, et puis, est-ce que c’est clair dĂ©jĂ dans un premier temps d’avoir un contre-regard ? Et puis, quand on a passĂ© du temps sur un texte ou sur une image, parfois, on ne voit plus les petites fautes, les coquilles. Donc, le fait d’avoir quelqu’un d’autre qui va regarder, tout de suite, tu vas avoir quelqu’un qui va dire, attention, lĂ , il manque une virgule.Attends, il y a une phrase oĂč tu as accordĂ© un verbe au pluriel alors que tu utilises un singulier avant. Parce que juste, tu as reformulĂ© ta phrase et du coup, tu as oubliĂ© de rechanger tout l’orthographe derriĂšre. C’est vrai que c’est quand mĂȘme assez confortable d’avoir cette double validation.
[Cassandra] C’est ça et les erreurs, ça existe. On n’est pas parfait, donc, il peut nous arriver de faire des fautes. Et surtout, de base, j’ai un master en communication, mais je ne suis pas designeuse.Donc, je ne connais pas toutes les bases du design. Et des fois, Jonathan est lĂ pour me dire, attention, il n’y a pas assez de marge, ce n’est pas alignĂ© et c’est des retours qui font que mon contenu est encore meilleur.
[Bryan] Alors, du coup, c’est bien d’avoir une validation. Mais par contre, ça pose une contrainte. C’est que tu ne peux pas produire un contenu le matin pour le midi.En tout cas, c’est quand mĂȘme trĂšs liĂ© Ă l’agenda de la personne qui va relire. En gĂ©nĂ©ral, vous prenez de l’avance. Et si oui, combien de temps avant un post est prĂȘt, avant sa publication ?
[Cassandra] Alors, ça peut dĂ©pendre de beaucoup de facteurs. Mais gĂ©nĂ©ralement, on a bien deux semaines de contenu qui sont prĂȘts, en tout cas visuellement. AprĂšs, on rĂ©dige les wordings et on les programme sur Swallow.Mais c’est vrai que comme on fait des sĂ©ances de batching, on regroupe vraiment la crĂ©ation visuelle. C’est un gros bloc de publications qui sont dĂ©jĂ prĂȘtes et qui n’attendent que la validation.
[Bryan] Donc, en gĂ©nĂ©ral, deux semaines avant, c’est dĂ©jĂ quasi prĂȘt. Ce qui nĂ©cessite une grosse capacitĂ© d’anticipation. Tu ne peux pas te dire, le post qui est prĂ©vu pour jeudi, je le ferai mercredi.Parce que lĂ , je n’ai pas le temps, je n’ai pas envie, j’ai la flemme, je n’ai pas les infos. Il y a quand mĂȘme une compĂ©tence Ă avoir, qui est cette capacitĂ© d’anticiper et cette rigueur aussi pour tenir les Ă©chĂ©ances.
[Cassandra] Oui. AprĂšs, je ne dis pas que c’est toujours comme ça. Il peut arriver qu’on soit un petit peu en retard et que le post de demain n’ait pas Ă©tĂ© validĂ©.Mais ce n’est pas grave. Je veux dire, ce n’est pas un mĂ©tier oĂč il y a mort d’homme si on ne publie pas un contenu. Donc, il faut apprendre aussi Ă lĂącher prise.
Et si un contenu n’est pas validĂ©, il ne sera pas publiĂ© demain. Ce n’est pas grave.
[Bryan] Oui, tout Ă fait. C’est important ce que tu dis. Ăa nous arrive au quotidien.Des fois, on se met la pression parce qu’un client n’a pas validĂ© un post. Et oui, mais en mĂȘme temps, s’il n’est pas validĂ©, tant pis. Ă un moment donnĂ©, tu as fait ton travail, ça n’a pas Ă©tĂ© validĂ©.
Parfois, on se rend compte qu’il peut ĂȘtre publiĂ© deux jours plus tard, voire mĂȘme des fois deux semaines plus tard, voire mĂȘme d’autres fois deux mois plus tard, parce qu’on a quand mĂȘme des contenus qui sont assez froids. C’est la chance qu’on a aussi dans notre mĂ©tier, c’est de pouvoir aussi produire des contenus qui ne sont pas liĂ©s Ă une date. Donc oui, effectivement, il faut savoir lĂącher prise quand on a travaillĂ© sur un post qui n’a pas Ă©tĂ© validĂ©.
C’est pas grave, en fait, il n’est pas perdu. Il peut ĂȘtre repoussĂ©, rĂ©adaptĂ©.
[Cassandra] AprĂšs, je comprends que ce soit frustrant. Au dĂ©but, c’est vrai que je prenais un petit peu Ă cĆur en me disant « Oh lĂ lĂ , mon calendrier Ă©ditorial, il va ĂȘtre tout perturbĂ©. Mon feed Instagram, ça ne va plus du tout.» Et maintenant, j’apprends juste Ă me dire que ce n’est pas grave. Il y a des publications qui sont postĂ©es 6 jours sur 7 sur LinkedIn. Donc, si un jour, je ne poste pas, ce n’est pas grave.
[Bryan] Et personne ne le verra. [Cassandra] Personne ne s’en rendra compte. [Bryan] C’est vrai que souvent, quand on prend un peu du recul, on se rend compte que « Ah, t’as oubliĂ© de publier le vendredi alors que tu le fais toujours d’habitude. » Mais en fait, parfois, on ne va pas forcĂ©ment s’en rendre compte. Par contre, on s’en rend compte quand ça devient rĂ©current.C’est-Ă -dire que si votre news du vendredi, vous oubliez de la faire un vendredi, ok. Mais par contre, au bout de 2-3 vendredis, on va peut-ĂȘtre vous dire « Mais au fait, ce format a disparu.
[Cassandra] » C’est vrai que quand on prend des pauses, par exemple, juste Ă NoĂ«l, ça nous arrive trĂšs, trĂšs rarement. On nous demande « Ah, il n’y en a pas cette semaine ? » Donc, on sent que c’est un rendez-vous assez important pour certaines personnes.Donc voilĂ , c’est vraiment une obligation. Chaque semaine, la Friday News, elle est publiĂ©e.
[Bryan] Oui. Il faut savoir lĂącher prise, mais il ne faut pas tomber dans le travers, de crĂ©er du chaos et de tout oublier derriĂšre. [Gwen] Alors du coup, tu disais que Jonathan relisait tes publications. Donc, tu as Maureen qui travaille aussi avec toi au quotidien et Diane. Donc, vous ĂȘtes quatre chez Swellow Ă participer Ă la communication digitale ou est-ce qu’il y a d’autres personnes ? [Cassandra] Alors, aujourd’hui, oui. C’est vrai qu’on a un gros pĂŽle de dĂ©veloppeurs. C’est trĂšs important chez nous.AprĂšs, on a Mathilde qui est plus au niveau du business dĂ©veloppement. Et ensuite, on a Florence qui est plus sur la partie administrative. Donc, c’est vrai que le pĂŽle com, market team comme on nous appelle, on est quatre, oui.
Pas full time sur la com Ă part moi et Maureen. Mais sinon, on est quatre Ă participer Ă la communication. Ăa marche.
[Bryan] Alors, il y a un truc que vous faites beaucoup chez Swellow et qui est une question qu’on a trĂšs souvent. Vous ĂȘtes prĂ©sents sur LinkedIn, vous avez la page d’entreprise et vous y ĂȘtes aussi Ă titre personnel. Et du coup, comment vous dĂ©terminez qui doit ĂȘtre publiĂ© en premier sur la page d’entreprise, sur les profils ?Est-ce que les profils peuvent reprendre des contenus de la page d’entreprise ? Comment vous organisez justement cette relation entre les profils et la page d’entreprise ?
[Cassandra] Alors, on a mis au point une stratĂ©gie d’employee advocacy. C’est le fait de publier Ă titre professionnel sur LinkedIn en faisant la promotion de la page. Dans un sens, ça nous fait de la visibilitĂ© en tant que profil personnel, mais aussi sur la page Swellow.Donc, c’est gagnant-gagnant. On laisse toujours la primeur Ă la page Swellow de publier un contenu. Donc, si c’est un carousel Ă©ducatif, si c’est la Friday News, tous nos contenus qui sont publiĂ©s, c’est d’abord sur Swellow.
Et ensuite, nous, on peut reprendre, si on a envie, on peut le poster. Mais ce n’est absolument pas une obligation. Ce n’est pas Ă©crit dans notre contrat qu’on doit Ă©crire sur LinkedIn en faisant la promotion de Swellow.
Mais gĂ©nĂ©ralement, on le fait de bon cĆur parce qu’on sait que ça donne de la visibilitĂ© et c’est donnant-donnant. Et au niveau des contenus personnels que l’on poste, c’est assez diversifiĂ©. Par exemple, Diane va plus parler du contenu photo, de personnel branding.
Moi, j’ai plus parlĂ© d’influence, d’UGC, de crĂ©ation de contenu. Et Jonathan va plus parler d’entrepreneuriat parce que c’est lui qui a fondĂ© Swellow, il a fait des start-up week-end. Donc, on a chacun notre ligne Ă©ditoriale, mais on incorpore des contenus de Swellow.
C’est comme ça, je pense, qu’on arrive Ă ne pas saouler les gens, en faisant la promotion de Swellow tout le temps.
[Bryan] Ce qui est intĂ©ressant, c’est quand tu parles de primautĂ© Ă la page, quand ça concerne l’entreprise, le produit, la culture, etc. Et aprĂšs, c’est basĂ© sur le volontariat, sur la partie profil. Chacun va pouvoir reprendre des Ă©lĂ©ments Ă son compte s’il souhaite le faire.Et aprĂšs, sur la partie profil, vous avez chacun vos sujets, vos thĂšmes de prĂ©dilection qui sont liĂ©s de prĂšs ou de loin Ă votre poste et Ă vos expĂ©riences passĂ©es. Exactement. C’est intĂ©ressant.
[Cassandra] C’est complĂ©mentaire. Et on observe dans beaucoup d’entreprises cette stratĂ©gie d’employĂ©-advocat ici parce que pousser le collaborateur Ă publier sur LinkedIn, ça doit ĂȘtre un choix et non pas une obligation. Mais si la culture d’entreprise est positive, dans ce cas-lĂ , c’est gagnant-gagnant.Par exemple, j’ai le droit d’emmener mon chien au travail tous les jours Ă Poppy. Et forcĂ©ment, je communique dessus sur LinkedIn. J’ai plein de commentaires en mode « c’est gĂ©nial », mais j’ai aussi des commentaires nĂ©gatifs.
Il y en a Ă chaque fois. Mais c’est un avantage de plus pour communiquer sur Swillow.
[Bryan] Oui, c’est intĂ©ressant ce que tu dis. C’est un choix quand mĂȘme. Personne ne va te forcer Ă le faire.Qu’est-ce qui te fait choisir ? Qu’est-ce qui te donne envie de publier sur ton entreprise au-delĂ d’un des avantages que tu as de pouvoir emmener ton animal de compagnie ?
[Cassandra] Comme je suis dans la communication, c’est sĂ»r que je veux donner de la visibilitĂ© Ă la page. Surtout que je crĂ©e du contenu pour. Mais j’ai vraiment envie de montrer notre culture d’entreprise.Par exemple, il y a le congĂ© menstruel qui est en place. Il y a des tampons dans les toilettes. C’est important, c’est des sujets d’entreprise.
J’espĂšre vraiment inspirer d’autres entreprises Ă faire de mĂȘme parce que je sais que j’ai de la chance de vivre dans de bonnes conditions au travail. Parfois, ça peut ouvrir les yeux, inspirer. C’est pour ça que je crĂ©e du contenu en faveur.
[Bryan] C’est intĂ©ressant. [Gwen] Je voulais revenir sur la partie crĂ©ation de contenu. Est-ce que c’est toi qui produis toutes les photos, vidĂ©os qui vont te servir Ă communiquer sur les comptes de Swello ? Est-ce que tu es la photographe vidĂ©aste en sous-marin de Swello ? [Cassandra] Je ne suis pas toute seule. Diane aussi prend des photos. Mais c’est vrai que, par exemple, si j’ai besoin d’un visuel d’ordinateur pour un carousel, je vais prendre la photo.On a un compte sur Unsplash. Je ne sais pas si vous connaissez. C’est une banque d’images gratuites.
On met nos photos dessus. On voit que les gens les utilisent. A chaque fois, on essaie de placer subtilement Swello.
C’est encore un plus dans notre communication. J’adore faire de la photo et de la vidĂ©o. Oui, je m’en charge parfois.
Ăa marche.
[Bryan] Si on parlait des contenus, dans la ligne Ă©ditoriale de Swello, vous avez choisi d’aller sur la partie gain de temps. Ăa, on comprend assez bien par rapport Ă votre produit. Il y a un deuxiĂšme axe sur la productivitĂ©, la charge mentale, etc.Pourquoi avez-vous choisi d’aller sur cet axe-lĂ et pas sur d’autres axes qui auraient pu ĂȘtre plus proches de votre produit ?
[Cassandra] On s’est rendu compte que la santĂ© mentale Ă©tait trĂšs importante pour tout le monde, notamment pour les communicants. C’est liĂ© Ă la charge mentale digitale qu’on a au quotidien. On a choisi d’intĂ©grer ce sujet Ă notre ligne Ă©ditoriale pour montrer un peu plus d’humain.On a une culture d’entreprise qui fousavorise le bien-ĂȘtre. C’Ă©tait essentiel pour nous de communiquer dessus au sein de notre stratĂ©gie Ă©ditoriale.
[Bryan] L’idĂ©e, c’Ă©tait d’avoir un peu d’impact sur ce que vivent vos homologues et d’essayer de faire Ă©voluer les mentalitĂ©s sur ce mĂ©tier-lĂ . [Cassandra] On est dans une sociĂ©tĂ© oĂč on doit ĂȘtre toujours plus productif, travailler plus, faire du contenu en masse. On voulait rĂ©tablir le bien-ĂȘtre dans la balance et dire que c’Ă©tait important d’y faire attention. [Bryan] Est-ce qu’on parle un peu des outils de Cassandra ? Parce qu’on a parlĂ© un peu de Figma. On va peut-ĂȘtre commencer par ça, d’ailleurs.ForcĂ©ment, tu dois avoir une stack d’outils que tu utilises trĂšs souvent. Tu parles beaucoup de Figma. Pourquoi vous utilisez Figma et pas d’autres outils comme Canva, qui sont trĂšs connus ?
Pourquoi ce choix-lĂ ?
[Cassandra] De base, on utilisait Adobe XD, de la suite Adobe. Mais on Ă©tait un peu limitĂ© concernant le travail collaboratif. On ne pouvait pas ouvrir le mĂȘme fichier si l’autre Ă©tait dessus, avec Jonathan.Notamment pour les validations, c’Ă©tait un peu compliquĂ©. Alors que sur Figma, dĂ©jĂ , c’est sur le navigateur web. On peut travailler en live tous les deux sur un mĂȘme document.
C’Ă©tait beaucoup plus facile. Les fonctionnalitĂ©s sont beaucoup plus dĂ©veloppĂ©es aujourd’hui. Donc, on a penchĂ© pour cette solution.
[Bryan] Et pourquoi pas Canva ? [Cassandra] Pourquoi pas Canva ? Parce que Jonathan a fait des Ă©tudes dans le design et dans le dĂ©veloppement. Du coup, il n’a jamais utilisĂ© Canva. [Bryan] TrĂšs bien. C’est intĂ©ressant comme retour. Oui, je connais un peu Figma.C’est trĂšs utilisĂ© pour faire des maquettes de sites web. C’est bien de savoir qu’on peut aussi l’utiliser pour faire des maquettes de visuels pour les rĂ©seaux sociaux. Au final, c’est assez logique quand on y pense.
Mais c’est intĂ©ressant de savoir qu’il n’y a pas que Canva dans la vie.
[Cassandra] Non, aprĂšs, je n’ai pas du tout de haine contre Canva. Je l’utilise parfois pour faire des prĂ©sentations, par exemple. Mais voilĂ , c’est un choix aujourd’hui qui nous convient, Figma. [Gwen] Et alors l’autre jour, il y a dĂ©jĂ quelques semaines, tu avais fait une publication top 15 de tes outils prĂ©fĂ©rĂ©s. Est-ce que tu pourrais nous dire, peut-ĂȘtre pas les 15, mais quels sont tes 3-4 outils prĂ©fĂ©rĂ©s que tu utilises le plus dans ton quotidien ? [Cassandra] Oui, dĂ©jĂ Notion pour tout ce qui est Ă©crit. DĂšs que j’ai une idĂ©e, je la note sur Notion. DĂšs que je dois faire un calendrier ou partager un document, ce sera sur Notion.Ensuite, Figma du cĂŽtĂ© visuel. Bien sĂ»r, tout ce qui est programmation de poste, analyse des statistiques, veille, c’est Swellow. J’adore aussi la prĂ©visualisation du feed Instagram sur Swellow.
Ăa, j’adore agencer les visuels pour que ce soit harmonieux. Ensuite, d’un point de vue crĂ©ation vidĂ©o, il y a CapCut, qui a Ă©tĂ© rachetĂ© par le groupe de TikTok. Ăa, au niveau transition, texte, sous-titrage automatique, c’est vraiment top et c’est gratuit.
Il y a plein de possibilitĂ©s de personnalisation, de typos. On peut mĂȘme faire du suivi d’objets dynamiques. On peut mĂȘme effacer l’arriĂšre-plan.
C’est hyper complet, c’est gratuit et on peut l’utiliser sur l’ordinateur aussi. Ăa, pour les community managers, c’est vraiment un essentiel aujourd’hui. Ăa, c’est un peu les outils que j’utilise au quotidien en tant que chargĂ©e de com chez Swellow.
J’utilise MailChimp pour faire les newsletters et le blog est sur WordPress en back-office.
[Bryan] Tu as parlĂ© dans ton top 15 de chat GPT, de mĂ©moire. Comment tu l’utilises au quotidien ? C’est quand mĂȘme un sujet qui monte, on en parle de plus en plus.Il y a des avantages et des inconvĂ©nients. Ă quel moment ça intervient dans ton quotidien ?
[Cassandra] Ăa intervient un peu, notamment au niveau de la premiĂšre phase d’inspiration, de veille. C’est trĂšs facile de trouver des idĂ©es de contenu ou de dĂ©finir des problĂ©matiques de community manager. C’est une phase un peu inspirationnelle.Ăa intervient comme la veille. Je peux regarder des posts LinkedIn et me dire que c’est une bonne idĂ©e. Je peux demander Ă chat GPT des idĂ©es.
Je me base dessus, mais ça ne sera jamais le contenu final.
[Bryan] Ăa t’Ă©vite le syndrome de la page blanche. [Cassandra] Oui, c’est un outil. [Gwen] Ăa marche. On a briĂšvement parlĂ© de la partie veille, mais on ne s’est pas arrĂȘtĂ© sur ce sujet. Comment fais-tu ta veille pour te tenir Ă jour de toutes les nouveautĂ©s socials mĂ©dias, pour pouvoir alimenter tes publications ? [Cassandra] Je scrolle. DĂšs que je vois un post qui m’inspire ou qui m’interpelle, je l’enregistre. Je fais une capture d’Ă©cran pour le retrouver par la suite, quand je serai dans la phase de crĂ©ation de contenu.Pour tout ce qui est veille des nouvelles fonctionnalitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, sur Twitter, il y a un compte. C’est une mine d’or, c’est Matt Navarra. C’est un anglais.
Il publie Ă©normĂ©ment de choses sur les nouveautĂ©s des rĂ©seaux sociaux. C’est comme ça qu’on arrive Ă se tenir Ă la page de ce qui se passe en temps rĂ©el. Si Insta sort une nouvelle fonctionnalitĂ©, on le sait tout de suite.
[Bryan] Tu es abonnĂ©e Ă sa newsletter aussi ou c’est uniquement son compte Twitter que tu suis ? [Cassandra] Uniquement son compte Twitter. C’est vrai que je suis abonnĂ©e Ă sa newsletter, mais gĂ©nĂ©ralement, c’est des redits de ce qu’il a dit en tweet. C’est vrai que je ne la lis pas forcĂ©ment. [Gwen] Ăa marche. J’aurais une derniĂšre question par rapport Ă ton quotidien. Quelle serait ta plus grande difficultĂ© au quotidien dans ton mĂ©tier de chargĂ©e de communication slash committee manager ? [Cassandra] Ma plus grande difficultĂ© ? Franchement, j’ai un quotidien assez facile. On ne va pas se mentir.Comme je le disais tout Ă l’heure, je ne sauve pas des vies. Ăa reste un mĂ©tier passion que j’aime faire, crĂ©er du contenu. Je peux dire que c’est l’hyper-connexion peut-ĂȘtre.
C’est la charge mentale qu’il faut toujours produire du contenu, trouver des nouvelles idĂ©es.
[Gwen] C’est une bonne rĂ©ponse. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise rĂ©ponse d’ailleurs. [Bryan] C’est quelque chose qu’on entend trĂšs souvent. On est constamment dans la production en continu. Il y a des thĂ©matiques autour du recyclage.C’est en train d’Ă©merger de plus en plus. C’est quand mĂȘme une contrainte assez lourde. On doit produire du contenu en permanence, avec les problĂ©matiques que ça soulĂšve derriĂšre d’un point de vue environnemental.
Chaque lundi, tu repars de zĂ©ro sur le contenu Ă produire. Ce n’est pas toujours facile.
[Cassandra] Oui, d’oĂč l’utilisation parfois de chat JPT qui peut nous donner des idĂ©es quand on n’en a pas forcĂ©ment. [Bryan] Des idĂ©es, des nouvelles perspectives. Dans ton quotidien, est-ce qu’il y a des choses que tu fais et que tu as tendance Ă repousser ? Tu te dis qu’il faut encore que je le fasse, ça revient toutes les semaines ou tous les mois.Des choses qui ne sont pas difficiles, mais assez pĂ©nibles Ă tes yeux.
[Cassandra] Non, je n’ai pas d’idĂ©es en tĂȘte tout de suite. J’ai de la chance de ne pas ĂȘtre objectivĂ©e sur les statistiques. Chaque mois, je ne dois pas produire un reporting en disant que telle publication a bien fonctionnĂ©.Jonathan me fait confiance. Je ne dois pas atteindre un nombre prĂ©cis d’abonnĂ©s chaque mois. Je n’ai pas de stress par rapport aux statistiques.
Du coup, je n’ai pas de tĂąches liĂ©es qui m’embĂȘtent un petit peu.
[Bryan] Il n’y a pas cette petite tĂąche dans ton ocean qui revient rĂ©guliĂšrement oĂč tu te dis que tu as encore ça Ă faire. Il n’y a pas de tĂąches pĂ©nibles. [Cassandra] Non, je ne vois pas en tout cas. [Bryan] C’est top, tu as bien de la chance. [Gwen] On parle des social ads. Est-ce que tu fais des social ads pour Swello ? Non.Vous en faites et ce n’est pas toi qui t’en occupe ? Non, on ne fait pas d’ads sur les rĂ©seaux sociaux.
[Bryan] Incroyable. [Cassandra] Notre contenu organique, pour l’instant, fonctionne plutĂŽt bien. Pour le moment, non, ce n’est pas dans notre stratĂ©gie. On a fait des ads sur Google Ă un moment donnĂ© pour le rĂ©fĂ©rencement de notre site.Mais sinon, sur les rĂ©seaux sociaux, non.
[Bryan] LĂ aussi, c’est un retour assez intĂ©ressant. Aujourd’hui, je dis « on » parce qu’on s’inclut dedans. On recommande de plus en plus de joindre des ads Ă une stratĂ©gie de contenu.Notamment pour une marque qui se lance sur les rĂ©seaux sociaux. Aujourd’hui, c’est trĂšs difficile d’Ă©merger sans avoir le coup de pouce publicitaire. Swello, vous avez la chance d’ĂȘtre arrivĂ© il y a quelques annĂ©es.
Vous n’ĂȘtes pas une nouvelle marque. Mais c’est vrai que c’est de plus en plus difficile de rĂ©ussir sans avoir un budget publicitaire pour essayer de booster l’ensemble. Sans forcĂ©ment faire de l’acquisition.
Souvent, les gens pensent que social ads Ă©quivaut Ă l’acquisition bas de tunnel. On peut aussi faire des social ads uniquement en haut de tunnel pour faire dĂ©couvrir les contenus, etc. Chez vous, il n’y a pas d’ads.
C’est 100% organique, 100% naturel.
[Cassandra] Oui. AprĂšs, nous, on est un SaaS. On est en B2B.C’est diffĂ©rent qu’une marque qui voudrait vendre ses produits aux grands consommateurs. C’est vrai que, par exemple, sur Facebook, on dĂ©laisse totalement. Sur nos publications, on a 2-3 likes.
Mais c’est OK, ce n’est pas grave. On recycle du contenu sur Facebook. On ne va pas mettre de l’argent dessus pour ĂȘtre plus visible.
Sur LinkedIn, on arrive Ă faire de la visibilitĂ©. On dĂ©pense en 0âŹ. C’est plutĂŽt chouette.
Si on avait vraiment des objectifs de vente et qu’on voulait chiffrer ça derriĂšre, les ads seraient pertinents.
[Bryan] C’est un super retour. On voit que quand une stratĂ©gie de contenu est orientĂ©e sur ce qui intĂ©resse les cibles, ce qui intĂ©resse vos utilisateurs, Ă savoir les community managers, les social media managers, ça, c’est un point qui est important. Ă partir du moment oĂč le contenu va leur plaire, du contenu pertinent, on n’a pas forcĂ©ment besoin de recourir systĂ©matiquement Ă des ads pour rĂ©ussir Ă ĂȘtre visible. [Cassandra] Chaque cas est diffĂ©rent. [Bryan] Tout le travail amont de la recherche de cibles et de la comprĂ©hension des attentes et des besoins, c’est souvent ce qui va te permettre d’ĂȘtre moins dĂ©pendant de la partie publicitaire. [Gwen] Est-ce que tu as encore des questions ? Avant qu’on arrive Ă la conclusion. TrĂšs bien.Il y a une question que j’aime bien poser Ă chaque fois. Est-ce que tu pourrais nous raconter une anecdote qui t’est arrivĂ©e rĂ©cemment ou pas, dans ton quotidien pro, que tu aimerais raconter Ă d’autres community managers ou social media managers, pour partager cette anecdote, ce petit moment de vie professionnelle ?
[Cassandra] Je peux raconter l’annĂ©e derniĂšre. On a organisĂ© les Swello Days sur un jour. C’Ă©tait un Ă©vĂ©nement dĂ©diĂ© aux social media et Ă l’influence.On a fait ça Ă l’OpĂ©ra de Toulon. J’Ă©tais chargĂ©e du community management de la journĂ©e. On a eu Ă©normĂ©ment de partages et de mentions.
J’avais l’impression d’ĂȘtre une star. Sur le compte Swello, on avait plein de notifications, plein de stories. C’Ă©tait dur de rĂ©pondre Ă tout le monde.
Il fallait faire des choix, quel contenu on reposte. Alors que d’habitude, on reposte systĂ©matiquement le contenu en story. C’Ă©tait chouette de voir l’engouement des participants, de voir les stories qui Ă©taient postĂ©es et de voir l’effet que ça faisait.
C’Ă©tait sur un jour l’annĂ©e derniĂšre. AprĂšs, je me suis dit que c’Ă©tait drĂŽlement calme quand je n’avais plus toutes ces stories Ă ouvrir. Mais c’Ă©tait sympa de vivre ça pour un jour.
[Gwen] Super. C’est une trĂšs bonne anecdote. Pour terminer, est-ce que tu pourrais nous citer une, deux ou trois personnes que tu aimerais entendre dans notre podcast Ă ta place une prochaine fois ? [Cassandra] Oui. Il y a Valentine Soda qui est crĂ©atrice de contenu sur LinkedIn et elle habite aux environs de Nantes. Je pense qu’elle pourrait ĂȘtre aussi intĂ©ressante au niveau de la crĂ©ation de contenu Ă Ă©couter.Juste une. Un trĂšs bon choix. AprĂšs, j’ai bien sĂ»r Diane MassĂ©, ma collĂšgue qui est crĂ©atrice de contenu sur LinkedIn.
Jonathan aussi que vous connaissez Ă©videmment.
[Gwen] Ăa marche. [Bryan] On note pour Valentine. [Gwen] Merci beaucoup Ă toi. Merci Ă vous. [Bryan] Merci Cassandra pour tes rĂ©ponses. [Gwen] J’espĂšre que tu as passĂ© un bon moment. Oui, c’est passĂ© hyper vite. J’Ă©tais ravie d’ĂȘtre avec vous.Merci beaucoup. Peut-ĂȘtre qu’on aura le plaisir de t’accueillir de nouveau une prochaine fois sur le pod. Avec plaisir.
Merci beaucoup. D’ici lĂ , bon retour dans le Sud. Bonne fin de journĂ©e Ă toi.
Bonne fin de journée à Bryan. A trÚs bientÎt à tout le monde. A trÚs vite.
Nous sommes partout sous le nom Agence Ouest Digital. Et enfin, pensez Ă vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode du pod. Allez, je vous laisse et vous dis Ă trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode.