Site icon Keep It Simple

🔎 Faire efficacement sa veille sur internet (Le pOD, Ă©pisode #3)

Notes de l’épisode 3 du pOD : pour ce troisiĂšme Ă©pisode nous avons dĂ©cidĂ© d’aborder la question de la veille sur internet. Retrouvez ci-dessous les principaux Ă©lĂ©ments abordĂ©s durant cet Ă©pisode (pour rappel, ce sont des notes ?), ainsi que diffĂ©rents liens et ressources utiles pour approfondir votre rĂ©flexion.


Ecouter l’épisode

Avant propos

Pourquoi est-ce que l’on a choisi d’aborder ce sujet ? Tout simplement car c’est un sujet qui, selon nous, est partiellement connu de tous mais peu connu en profondeur. Sauf peut-ĂȘtre les lecteurs assidus de ce blog 😉 Pourtant, cette compĂ©tence est indispensable pour le professionnel du numĂ©rique.

Faire sa veille, se tenir informĂ©, beaucoup savent le faire et le font bien. Mais faire sa veille de façon organisĂ©e et rĂ©flĂ©chie afin que cela ne prenne pas trop de temps, c’est encore un mystĂšre pour beaucoup.

Pour cet Ă©pisode, Bryan Coder (co-fondateur de l’agence) prend la parole. En effet, Bryan a commencĂ© Ă  s’intĂ©resser Ă  la veille dans le cadre de son engagement Ă©tudiant Ă  l’ARES, puis Ă  la FAGE. Par la suite, il en a fait sa spĂ©cialitĂ© Ă  la fin de ses Ă©tudes et est devenu au fil du temps intervenant en Ă©cole (Audencia, Sciences Com, Cesi, etc.) et confĂ©rencier.

Les intervenants sur cet Ă©pisode de podcast sont donc :

Axe 1 – Les fondamentaux de la veille 

Pour un professionnel du numérique, il y a deux éléments qui positionnent la veille comme essentiel :

  1. ses clients (marchĂ©, concurrents, secteur
). On doit presque mieux les connaĂźtre qu’ils ne se connaissent eux mĂȘme. C’est un atout pour leur fournir des recommandations Ă  forte valeur ajoutĂ©e, et donc les fidĂ©liser ;
  2. son métier, en menant une veille technologique afin de se tenir informé des évolutions autant mineures (tactiques) que majeures (stratégiques).

Pour schĂ©matiser grossiĂšrement ce dernier point, Bryan rĂ©pĂšte souvent Ă  ses Ă©tudiants que s’ils viennent Ă  travailler dans le numĂ©rique, “leur diplĂŽme sera probablement pĂ©rimĂ© dans 2 ou 3 ans s’ils ne rĂ©alisent pas une veille technologique active”.

ConcrĂštement, la veille consiste Ă  surveiller des contenus produits sur un sujet, ou des contenus produits par une source. L’objectif est de faire en sorte que toutes les futures publications qui seront rĂ©alisĂ©es par ces sources ou ces sujets arrivent directement Ă  nous, sans effort.

D’ailleurs, il ne faut pas confondre veille et recherche :

Faire une recherche d’information ce n’est pas faire de la veille : c’est complĂ©mentaire Ă  l’activitĂ© de veille. – Bryan

Il est possible de faire des recherches simples ou des recherches plus poussées (donc plus précises) grùce aux opérateurs sur Google ou sur Twitter.

Une bonne veille :

  1. est structurĂ©e : afin de lui consacrer un temps dĂ©diĂ©. De plus, il est important de filtrer sa veille afin d’éliminer tout ce qui ne nous intĂ©resse pas.
  2. rĂ©pond Ă  un/des objectif(s) prĂ©cis : elle doit servir un objectif et ĂȘtre conçue comme un projet sur le long terme. 

Enfin, la veille est utile Ă  tous.

D’un point de vue professionnel (mĂȘme ceux qui ne travaillent pas dans le digital). En effet, peu importe son mĂ©tier et votre secteur d’activitĂ© le connaĂźtre sur le bout des doigts est un plus. Chaque professionnel se doit de faire une veille technologique et/ou concurrentielle et/ou image sur son secteur d’activitĂ©. Cela est d’ailleurs illustrĂ© par les offres d’emplois, peu importe le mĂ©tier.

D’un point de vue particulier, vous pouvez avoir envie de vous tenir informĂ© des choses que vous aimez. Vous pouvez donc faire une veille sur vos passions, votre commune, vos sĂ©ries TV


L’enjeu de la veille, c’est de passer le moins de temps possible sur la collecte de l’information pour se concentrer sur la partie lecture et analyse. – Bryan

Axe 2 – La mĂ©thodologie de veille

Pour se lancer, il faut se demander « A quoi est-ce que ça va me servir ? », « Quels sujets m’intĂ©ressent ? ».

Une fois que l’on a dĂ©finit les sujets Ă  surveiller, il va falloir identifier des sources Ă  suivre (sites, pages Facebook, comptes Twitter
). Ce que l’on appelle le “sourcing”.

Puis, on va s’intĂ©resser au champ lexical de son sujet, que l’on appelle aussi l’univers sĂ©mantique. Plus concrĂštement, se demander « comment est-ce que l’on parle de ce sujet ? », afin de surveiller des termes et des expressions liĂ©es Ă  ce derniers.

Il existe de nombreux outils qu’il est possible d’utiliser pour sa veille. Inoreader est celui que nous utilisons Ă  l’agence (voir l’une des confĂ©rences de Bryan sur Inoreader). Il y a aussi Feedly qui est trĂšs utilisĂ©.

Ces deux outils sont assez puissants, mais ont un temps de paramĂ©trage et d’appropriation assez long. Ce sont des outils plutĂŽt destinĂ©s aux professionnels ou aux amateurs de la veille.

Il est Ă©galement possible de faire sa veille sur Twitter et Tweetdeck, qui sont de bons outils assez simples d’utilisation. Tout dĂ©pend de son objectif et surtout de ses sources de veille.

Axe 3 – Quelques conseils et astuces 

Bryan accorde entre 10h et 12h par mois Ă  sa veille, soit 2h Ă  3h par semaine. Pour un ensemble de 2 500 sources surveillĂ©es. Ce qui est essentiel, c’est de se consacrer des crĂ©neaux pour faire sa veille. A la maniĂšre des conseils de productivitĂ© pour traiter ses emails.

Pour ceux qui peuvent parfois y passer deux heures par jour (oui, ça existe), le conseil est de commencer par identifier l’ensemble des sources consultĂ©es quotidiennement ou trĂšs rĂ©guliĂšrement. 

Pour gagner du temps, chercher Ă  automatiser la rĂ©ception des nouveaux contenus produits par ses sources. Vous pouvez le faire grĂące Ă  l’un des outils dont nous avons parlĂ© juste avant. Ensuite, on ne verra que ce qui est nouveau, et passera plus de temps Ă  la lecture et analyse.

Dans un second temps, sur cet ensemble de sources, chercher Ă  Ă©carter tout ce qui ne vous intĂ©resse pas. Bien lister ce qui ne vous intĂ©resse pas, ainsi que les mots et expressions employĂ©s. Pour ensuite filtrer cet ensemble et ainsi garder l’essentiel.

Une bonne veille, c’est une veille qui ne prend pas beaucoup de temps et qui se focalise sur l’analyse – Bryan

Pour conclure ce sujet

Les 3 maütres mots d’une bonne veille : 

Voici un mémo fort utile à garder sous le coude pour commencer à structurer votre veille sur internet ?

Infographie – Checklist pour organiser sa veille sur internet en 3 Ă©tapes – © Agence Ouest Digital

Cette infographie vous plait ? Vous pouvez la partager sur votre site Ă  l’aide de l’embed code au format html ci-dessous (celui-ci inclus naturellement la source en lĂ©gende) :

<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2019/12/3-etapes-veille-internet.png" alt="Infographie - Checklist pour organiser sa veille sur internet en 3 étapes - © Agence Ouest Digital
" />
Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/faire-efficacement-veille-internet-le-pod-episode-3-782069">Keep it Simple - Faire efficacement sa veille sur internet (Le pOD, Ă©pisode #3)</a>

S’abonner au podcast « Le pOD »

A chaque sortie d’un Ă©pisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intĂ©grant le lecteur pour Ă©couter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citĂ©es dans l’épisode.

Vous pouvez aussi vous abonner sur votre plateforme d’écoute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ne rater aucun Ă©pisode :

Si vous souhaitez nous suggĂ©rer des idĂ©es de sujets Ă  traiter ou encore si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s pour ĂȘtre notre future invitĂ©(e), n’hĂ©sitez pas Ă  commenter cet article ou Ă  nous contacter : podcast@ouest.digital ?

Quitter la version mobile