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đŸȘ Qu’est-ce que la fin des cookies tiers va changer pour vos social ads ?

Pour ce 35Úme épisode du pOD, notre podcast dédié au Social Media Management, nous échangeons ensemble sur la fin des cookies tiers. Retrouvez ci-dessous les principaux éléments abordés durant cet épisode de podcast, ainsi que différents liens et ressources utiles pour approfondir votre réflexion sur les cookies tiers.

Miniature des notes de podcast sur la Fin des cookies tiers et l'impact sur les social ads


Écouter l’Ă©pisode

Vous ressentez le besoin de vous faire accompagner dans la gestion de vos campagnes publicitaires sur les rĂ©seaux sociaux ? Notre Ă©quipe possĂšde une rĂ©elle expertise en social ads. On a hĂąte d’en Ă©changer avec vous !

Pourquoi aborde-t-on le sujet des cookies tiers ?

Si vous ĂȘtes Social Media Manager, vous avez forcĂ©ment entendu parler de la fin annoncĂ©e des cookies tiers, qui permettent aux professionnels de rĂ©colter des donnĂ©es relatives aux visiteurs de leur site grĂące Ă  des traceurs intĂ©grĂ©s (appelĂ©s cookies tiers). Ils Ă©taient notamment utiles pour recibler les visiteurs de son site ou cibler des personnes similaires aux visiteurs de son site.

Le problĂšme est que les cookies tiers ont Ă©tĂ© mis Ă  mal en 2018, avec l’arrivĂ©e de la RGPD, qui permettaient aux visiteurs de chaque site de consentir ou non Ă  ĂȘtre « trackĂ© » sur le site internet en question. À prĂ©sent, ils sont vouĂ©s Ă  disparaĂźtre dans les annĂ©es Ă  venir. Et cela n’est pas sans consĂ©quence sur la maniĂšre dont on fait de la publicitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux.

Aujourd’hui, nous allons donc voir d’un peu plus prùs ce que l’on peut faire pour mettre à jour nos pratiques et ce que cela va changer dans notre quotidien de Community Manager et Social Media Manager 😉

Les intervenants sur cet Ă©pisode de podcast sont :

  • Gwen, chef de projet social media Ouest Digital. En plus d’ĂȘtre la Voix du pOD elle pilote les campagnes Social Ads de nombreux clients de l’agence.
  • Bryan, co-fondateur Ouest Digital et Responsable du pĂŽle Social Ads de l’agence.

Au programme de cet Ă©pisode de podcast

Vous pilotez des campagnes Social Ads ? Dans cet Ă©pisode, voici ce que nous partageons avec vous :

  • Ce qu’est un cookie tiers concrĂštement
  • À quoi sert un cookie tiers pour les Social Ads ?
  • Qu’est-ce que la fin des cookies tiers engendre comme problĂšmes pour nos campagnes de Social Ads ?
  • Comment mettre Ă  jour nos pratiques, et cibler autrement nos audiences ?
  • Comment analyser les performances de nos actions si on ne peut plus rien tracker ?

Ressources utiles en complément de cet épisode

  • Fin annoncĂ©e des cookies tiers par Google en 2024 pour le navigateur Chrome (dĂ©jĂ  le cas pour Safari ou Firefox) : https://www.blogdumoderateur.com/google-fin-cookies-tiers-prochaines-etapes/
  • Bilan de la CNIL en matiĂšre de cookies : https://www.blogdumoderateur.com/bilan-cnil-cookies-2023/

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À chaque sortie d’un Ă©pisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intĂ©grant le lecteur pour Ă©couter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citĂ©es dans l’épisode.

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Si vous souhaitez nous suggĂ©rer des idĂ©es de sujets Ă  traiter ou encore si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s pour ĂȘtre notre futur(e) invitĂ©(e), n’hĂ©sitez pas Ă  commenter cet article ou Ă  nous contacter : podcast@ouest.digital

Transcription de l’Ă©pisode

[Gwen] Bonjour et bienvenue sur le Pod. Pendant une petite demi-heure, nous allons échanger sur les problématiques de nos métiers en tant que Community Manager et Social Media Manager. Notre objectif, partager ensemble nos réflexions sur un sujet, nos avis et nos pratiques.

Dans l’Ă©pisode d’aujourd’hui, je suis accompagnĂ©e de Bryan et nous allons vous parler de la fin des cookies tiers. Qu’est-ce que c’est exactement et oĂč est-ce que l’on en est sur ce sujet ? Comment faire pour mettre Ă  jour nos pratiques et comment analyser les performances de nos actions si on ne peut plus rien traquer ?

Un dernier mot, si ce podcast vous plaĂźt, pensez Ă  vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode. Allez, je vous laisse, c’est parti ! Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue sur le Pod.

Nous sommes ravis de vous retrouver pour ce nouvel Ă©pisode. Aujourd’hui, je suis avec Bryan. Bonjour Bryan.

[Bryan] Bonjour Gwen, bonjour Ă  toutes et Ă  tous qui nous Ă©coutez.

[Gwen] Tu vas bien ?

[Bryan] Ça va, j’ai passĂ© de super vacances.

[Gwen] Sur les chapeaux de roue pour la rentrée.

[Bryan] Et toi aussi ?

[Gwen] Oui, carrĂ©ment, gonflĂ© Ă  bloc pour cette derniĂšre ligne droite avant la fin de l’annĂ©e.

[Bryan] Super.

[Gwen] Pour cet Ă©pisode de rentrĂ©e, pour ce 35e Ă©pisode, nous allons parler d’un sujet un peu coton quand mĂȘme. Oui, on peut le dire. Les cookies.

Et non, je ne parle pas de pĂątisserie, mais des cookie tiers qui ont Ă©tĂ© mis Ă  mal en 2018 avec l’arrivĂ©e de la RGPD et qui sont vouĂ©s Ă  disparaĂźtre dans les annĂ©es Ă  venir. En tout cas, c’est ce qu’on entend dire. Ce n’est pas sans consĂ©quence pour notre travail et notamment pour la partie publicitaire.

Et c’est ce qu’on va voir aujourd’hui. Oui, ça marche. C’est parti.

Allons-y. DĂ©jĂ , est-ce que tu pourrais nous expliquer un peu de quoi on parle exactement quand je parle de cookie tiers, de RGPD et le contexte dans lequel on est actuellement ?

[Bryan] Le premier truc que je veux dire, c’est qu’il ne faut pas avoir peur du sujet. On en parle souvent chez nous Ă  l’agence. Souvent, quand tu prononces le mot cookie, c’est comme quand tu prononces le mot business manager.

Il y a beaucoup de personnes, pas chez nous mais chez nos clients, qui prennent peur et qui se ferment sur le sujet. C’est pire mĂȘme peut-ĂȘtre. C’est trop technique.

Ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas envie de parler. Il faut dĂ©passionner un peu le truc parce que c’est un sujet Ă  ne pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre.

C’est l’objet du podcast d’aujourd’hui. Ne prenez pas peur. On va essayer de rendre ça assez simple.

On va vraiment le simplifier au maximum. Et surtout, ce qui est important de garder Ă  l’esprit, c’est que ce qu’on va vous dire, ce n’est pas forcĂ©ment des recettes toutes prĂȘtes. D’ailleurs, c’est marrant de parler de recettes quand on parle de cookie.

Mais on va essayer de vous donner surtout des pistes de rĂ©flexion pour bien comprendre les tenants et les aboutissants. D’abord, c’est quoi un cookie ? Un cookie, c’est un tout petit fichier qui vient se poser sur ton ordinateur quand tu visites un site web.

Par exemple, quand tu reviens sur ce site, ça permet Ă  l’Ă©diteur du site de savoir que tu es dĂ©jĂ  venu. C’est ça un peu l’usage principal du cookie. Ici, on parle des cookies tiers qui ne sont pas la mĂȘme chose que les cookies internes.

Il y a des cookies internes et des cookies tiers. Un cookie interne, c’est un cookie qui est gĂ©nĂ©rĂ© par le site qu’on visite. Par exemple, tu visites le site de Ouest Digital.

Ouest Digital va utiliser un cookie propre Ă  Ouest Digital pour, par exemple, faire la mesure d’audience. Ou, par exemple, garder ta configuration de langue si tu es sur un site avec plusieurs langues. Et tu as aussi, aprĂšs, derriĂšre, des cookies tiers qu’on appelle aussi souvent dans le langage technique des cookies third party.

C’est un mot qu’on me dit beaucoup. Ce sont des cookies qui ne sont pas dĂ©posĂ©es par l’Ă©diteur du site. Par exemple, pas par Ouest Digital, mais qui sont dĂ©posĂ©es par un autre site.

Je te donne un exemple. Imaginons que demain, tu ailles sur le site du blog du modérateur lire un article de blog. Tu le lis.

À ce moment-lĂ , le blog du modĂ©rateur va dĂ©poser plusieurs cookies, dont un qui va lui servir Ă  savoir que tu es venu sur le site plus pour de la mesure d’audience, pour mesurer combien de personnes viennent lire leurs articles. Ça, c’est un cookie interne. Sauf si j’utilise Analytics, mais c’est un autre sujet.

Et tu as aussi des cookies tiers qui peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©s. Par exemple, le cookie utilisĂ© par le pixel Facebook qui va leur permettre de te recibler derriĂšre. Ce pixel est dĂ©posĂ© non pas par le blog du modĂ©rateur, mais par Facebook.

Le petit bout de code du pixel Meta va gĂ©nĂ©rer une action qui va dĂ©poser un cookie, mais qui est crĂ©Ă© par Facebook et qui est suivi et utilisĂ© par Facebook. Il n’est pas suivi et utilisĂ© par le blog du modĂ©rateur. C’est simple, un cookie tiers n’est pas Ă©ditĂ© par le site que tu visites.

[Gwen] Mais c’est quand mĂȘme toi, en tant qu’Ă©diteur de site, qui dĂ©cides de l’installer sur ton site.

[Bryan] D’installer l’action, de le dĂ©poser. Mais par contre, aprĂšs, il est gĂ©rĂ© par Facebook.

[Gwen] Du coup, le pixel Facebook que tu ajoutes dans le code de ton site, c’est toi qui dĂ©cides de le faire.

[Bryan] Oui, tout Ă  fait. Par contre, c’est toi qui le dĂ©cides. Facebook ne va pas dĂ©cider pour toi.

C’est toi qui fais cette dĂ©marche. GĂ©nĂ©ralement, pour faire de la publicitĂ© derriĂšre, amĂ©liorer le ciblage, etc. VoilĂ , c’est ça un cookie tiers.

C’est vraiment un cookie qui est dĂ©posĂ© par un autre site, un autre Ă©diteur finalement que le site initial, le site lui-mĂȘme. Bon, ça permet de comprendre un petit peu la logique qu’il y a derriĂšre. Alors, c’est quoi le contexte ?

DĂ©jĂ , il faut savoir que depuis plusieurs annĂ©es, avec la montĂ©e des outils de blocage de la publicitĂ©, ce qu’on appelle les adblockers, les cookies tiers fonctionnent de moins en moins bien. Parce qu’une personne qui bloque par exemple les publicitĂ©s quand elle visite un site web, c’est l’internaute qui dĂ©cide quand il visite un site web, quand il visite par exemple le site du Monde, de ne pas voir les publicitĂ©s dĂ©posĂ©es sur le site du Monde. Ça, ça a un impact depuis plusieurs annĂ©es sur les cookies tiers parce que parfois, ça va empĂȘcher la dĂ©pose d’un cookie tiers sur ton ordinateur.

Donc dĂ©jĂ , depuis plusieurs annĂ©es, ça pouvait avoir un impact sur le sujet qui nous intĂ©resse aujourd’hui. Ensuite, il y a eu l’URGPD en 2018. OĂč dans l’URGPD, il y a un principe, on va simplifier, je ne rentre pas dans les dĂ©tails et tout ça, mais il y a un principe clĂ©, c’est quelqu’un qui va avoir des cookies dĂ©posĂ©es sur son ordinateur, il doit au prĂ©alable donner son consentement explicite.

Donc, il doit de maniĂšre explicite accepter que des cookies tiers soient dĂ©posĂ©es sur son ordinateur. Par exemple, on parlait du blog du modĂ©rateur, le cookie dĂ©posĂ© par Facebook, tu dois au prĂ©alable l’accepter. Tu dois accepter de pouvoir ĂȘtre traquĂ©.

C’est une bonne nouvelle pour la vie privĂ©e. Mais du coup, la consĂ©quence, c’est que tu dois l’accepter. Donc, tout le monde n’accepte pas les cookies.

D’ailleurs, il y a une Ă©tude de la CNIL qui est intĂ©ressante, qui est sortie lĂ  en 2023, qui montre qu’il y a Ă  peu prĂšs 40% des internautes en 2022 qui refusent tous les cookies et Ă  peu prĂšs la moitiĂ© qui vont en accepter certains mais pas d’autres. Donc en gros, aujourd’hui, c’est quoi le contexte ? Il y a Ă  peu prĂšs un internaute sur deux que tu ne vas pas pouvoir suivre via des cookies tiers, notamment que tu utilises pour faire de la publicitĂ©.

C’est ça le sujet qui nous intĂ©resse. Et donc, ça va poser un problĂšme parce que du coup, si tu veux faire du reciblage, des audiences similaires, des visiteurs de ton site, tu vas avoir en thĂ©orie qu’une personne sur deux qui aura acceptĂ© les cookies. Et puis ça va poser d’autres problĂšmes, on en reviendra sur la mesure des ventes, etc.

Parce que bien sĂ»r, si la personne n’accepte pas les cookies, tu ne peux pas savoir si elle est allĂ©e jusqu’au bout, par exemple, sur une boutique pour acheter un produit sur son site. Tu en as un sur deux, en fait. Et puis, il y a un autre sujet, c’est que les cookies tiers, aujourd’hui, sont plus fonctionnels dans les navigateurs.

C’est-Ă -dire qu’aujourd’hui, une personne qui utilise Safari ou Firefox, de base, il n’y a plus de cookies tiers. Et ça va arriver sur Google Chrome aussi. Donc ça veut dire que dans les annĂ©es Ă  venir, en fait, on devra faire sans cookies tiers.

En gros, on est un peu Ă  un virage. C’est ça la problĂ©matique, aujourd’hui, qui nous intĂ©resse.

[Gwen] Alors, justement, dis-nous précisément quels sont les problÚmes que ça engendre.

[Bryan] Alors, ça va surtout engendrer des problĂšmes pour les marques qui font de la publicitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Et qui utilisent…

[Gwen] Donc, de plus en plus.

[Bryan] Oui, quasiment toutes, aujourd’hui. Et qui utilisent des balises pour dĂ©clencher la dĂ©pose d’un cookie tier sur l’ordinateur des internautes. Une balise, c’est quoi ?

C’est le pixel mĂ©ta, l’inside tag LinkedIn, qu’on appelle aussi le pixel LinkedIn, mĂȘme si dans un but de langage, tu vas avoir la mĂȘme chose sur TikTok, sur Pinterest, etc. Donc, du coup, ça concerne quand mĂȘme beaucoup de marques. À partir du moment oĂč tu vas utiliser un pixel pour dĂ©poser un cookie, tu vas avoir une problĂ©matique.

Il y a trois problĂšmes, en gros, qui vont se poser avec cette histoire de cookie tier. Le premier, c’est que du coup, si tu bases une partie de ton ciblage sur les donnĂ©es collectĂ©es via le cookie tier, tu vas avoir une baisse de la qualitĂ© de ton ciblage. Je te donne un exemple.

Si une partie de ton ciblage est composĂ©e d’audiences similaires, ce qu’on appelle des lookalikes, et que tu crĂ©es une audience similaire des visiteurs de ton site web. Donc, j’Ă©dite le blog du modĂ©rateur, ou kipitsiple.fr, et moi, quand je fais de la pub dans LinkedIn ou dans Facebook, je crĂ©e une audience similaire de mes visiteurs en me basant sur les visiteurs de mon propre site. ForcĂ©ment, je vais avoir moins de donnĂ©es puisque j’en ai Ă  peu prĂšs un sur deux qui acceptent les cookies.

Et donc, quand Facebook ou LinkedIn va crĂ©er une audience similaire de mes visiteurs, ils vont crĂ©er une audience similaire de 50% de mes visiteurs. Du coup, tu vas avoir un ciblage qui va ĂȘtre un peu moins bon quand tu vas faire des audiences similaires. Puis, tu vas aussi avoir un ciblage qui sera moins bon quand tu vas faire des audiences de remarketing, quand tu vas recibler, par exemple, les visiteurs de ton site.

Parce que forcĂ©ment, tu ne vas recibler qu’une partie de tes visiteurs. Donc, ça pose dĂ©jĂ  un problĂšme au niveau du ciblage. Alors, ça a posĂ© aussi un deuxiĂšme problĂšme.

C’est le niveau de la diffusion de la publicitĂ© par l’algorithme. L’algorithme Ă  la fois de TikTok, de Facebook, de LinkedIn. Parce qu’en fait, quand tu configures une pub, tu vas configurer ta pub et tu vas donner l’objectif que tu attends derriĂšre.

Exemple, je suis sur Instagram, je configure une pub pour vendre des glaces aux personnes qui vont voir la publicitĂ©. Ça, c’est mon objectif, c’est de faire des ventes. Imaginons que, du coup, tes ventes se fassent sur le site web de ton client.

Facebook va diffuser la publicitĂ© aux personnes qui sont les plus promptes Ă  acheter des glaces et va surtout optimiser la diffusion auprĂšs des personnes qui ont un comportement d’achat pour les personnes qui achĂšteraient des glaces. Le problĂšme, c’est qu’il y a peut-ĂȘtre des personnes qui vont aller acheter une glace sur le site web de ton client, mais tu vas en avoir Ă  peu prĂšs 50% qui vont accepter des cookies et donc il y a Ă  peu prĂšs 50% des donnĂ©es qui vont remonter Ă  Facebook, enfin Ă  Meta, donc Ă  Instagram. Et donc l’algorithme, lui, il ne va voir que 50% de tes ventes.

Sauf que lui, pour amĂ©liorer la qualitĂ© de sa diffusion, il a besoin d’avoir suffisamment de donnĂ©es. Il a besoin d’avoir Ă  peu prĂšs 50 ventes par semaine pour amĂ©liorer la diffusion. Donc, si dĂ©jĂ  de base, il n’y en a que 50% qui remontent, forcĂ©ment, derriĂšre, tu vas avoir un algorithme qui ne va pas avoir assez de matiĂšre pour optimiser la diffusion.

Donc ça, c’est quand mĂȘme un autre problĂšme. Tu as un autre problĂšme aussi au niveau de la diffusion, c’est que si, par exemple, tu fais des campagnes de trafic et que toi, tu as demandĂ© Ă  Meta ou Ă  LinkedIn d’optimiser la diffusion pour que les gens arrivent sur ta page, ce qu’on appelle une optimisation par page vue, du coup, forcĂ©ment, l’algo, lui, ne saura que les personnes qui sont arrivĂ©es sur ta page mais qui ont acceptĂ© les cookies. Donc, si tu fais une optimisation par page vue, pareil, tu ne vas avoir que 50% Ă  peu prĂšs de tes donnĂ©es qui vont remonter.

Alors que si tu fais une optimisation par clic sur ta publicitĂ©, lĂ , du coup, l’algo, lui, il sait le nombre de personnes qui ont cliquĂ© sur la pub et donc, il va plutĂŽt optimiser pour faire en sorte que les gens cliquent sur la pub et aprĂšs, qu’ils aillent sur ton site ou pas, il n’en sait rien et ce n’est pas l’objectif. Et puis aprĂšs, tu as un troisiĂšme problĂšme, c’est celui-lĂ  le plus gros, c’est que du coup, ton tracking, il est parcellaire. Parce qu’en fait, du coup, il n’y a qu’une partie des personnes qui vont accepter les cookies et donc, toutes les donnĂ©es remontent moins bien dans ton outil qui permet de faire ta publicitĂ© dans ton business manager sur Meta ou sur LinkedIn, par exemple.

Donc, du coup, tu as toutes tes ventes, tout ton trafic remonte moins dans LinkedIn et dans Meta. Donc, toi, quand tu te connectes, tu te dis, tiens, hier, j’ai fait que 10 ventes sur le site de mon client, mais en fait, ce n’est peut-ĂȘtre pas 10, c’est peut-ĂȘtre 20, 25, 30, mais tu ne peux pas avoir le nombre total puisque de toute façon, pour avoir ce nombre-lĂ , il faut que les gens aient au prĂ©alable et acceptent les cookies. Donc, tu as un tracking qui est parcellaire et puis, ça va poser un problĂšme sur le tracking, c’est que si tu veux faire des campagnes ou de ventes oĂč tu veux exclure les gens qui ont dĂ©jĂ  achetĂ© quelque chose, tu ne peux plus les exclure puisque tu ne sais pas s’ils ont achetĂ©, tu ne sais s’ils ont achetĂ© que s’ils ont acceptĂ© les cookies.

[Gwen] Oui, puis quand mĂȘme, tu le sais, tu ne le sais que pour une partie.

[Bryan] Ben voilĂ , donc, c’est trĂšs problĂ©matique aujourd’hui pour gĂ©rer des campagnes. Alors, inutile de dire que du coup, les marques qui font de la pub elles-mĂȘmes, dĂ©jĂ , parfois, elles galĂšrent Ă  comprendre le principe mĂȘme d’un business manager et l’intĂ©rĂȘt pour elles de m’avoir un qui est bien configurĂ©. Parfois, elles ont du mal Ă  comprendre ce qu’est le pixel.

Mais alors lĂ , inutile de dire que du coup, toutes les marques qui ne sont dĂ©jĂ  pas Ă  l’aise avec ces concepts-lĂ , BM, pixels, etc., lĂ , ça va encore plus loin parce que suivre les ventes, etc., comprendre que les donnĂ©es sont parcellaires, tout ça, ça peut vite devenir compliquĂ© si tu fais ça un peu Ă  cĂŽtĂ© de ton job. En plus d’animer ta page, tu fais quelques pubs, tu ne connais pas grand-chose. LĂ , inutile de dire que c’est un peu la jungle.

Je ne veux pas faire peur, mais il faut retenir que du coup, toutes les donnĂ©es ne remontent pas et donc que tu as une vue parcellaire, que tes audiences sont moins bonnes et que du coup, par consĂ©quent, l’outil que tu utilises, la plateforme que tu utilises, l’algorithme, LinkedIn, Meta, TikTok, etc., s’il n’y a pas assez de donnĂ©es, il ne va pas arriver Ă  optimiser la campagne et donc, tu vas avoir des coĂ»ts qui vont augmenter. VoilĂ , c’est ça les trois problĂšmes qui se posent. J’espĂšre que je ne vous ai pas fait peur.

Il ne faut pas avoir peur, c’est bien d’en ĂȘtre conscient.

[Gwen] Maintenant qu’on a en tĂȘte les problĂšmes que ça pose, on va voir comment faire pour surmonter ces problĂšmes parce qu’on ne va pas rester sur des problĂšmes.

[Bryan] Il n’y a pas de problĂšme, il n’y a que des solutions.

[Gwen] Exactement. Comment on peut faire pour mettre à jour nos pratiques, nos façons de faire ?

[Bryan] DĂ©jĂ , je pense qu’il faut de plus en plus s’Ă©carter du principe de dire je vais recibler et faire des audiences similaires sur les visiteurs de mon site web. Tu peux continuer Ă  le faire, mais il faut partir du principe que ce ciblage-lĂ , il sera moins pertinent.

[Gwen] Et qu’Ă  terme, il n’existera mĂȘme peut-ĂȘtre plus.

[Bryan] Et qu’Ă  terme, en plus, il n’existera probablement plus. Il faut presque un peu faire le deuil de ça. Du coup, c’est un peu dommage parce que c’est quand mĂȘme bien pratique de recibler les visiteurs de son site ou de faire des audiences similaires sur les visiteurs de ton site.

Parce qu’en fait, si ils sont juste sur ton site, c’est qu’ils s’intĂ©ressent Ă  ton produit. Pour contourner ça, c’est un truc qu’on fait de plus en plus chez nous, on va se recentrer sur des publicitĂ©s qu’on appelle « on platform ». C’est le terme technique.

C’est des publicitĂ©s qui sont natives, c’est-Ă -dire des pubs qui se consomment directement sur Facebook, LinkedIn, TikTok. Un exemple, plutĂŽt que de faire une pub pour inciter les gens Ă  aller visiter un site web pour dĂ©couvrir un produit, on va plutĂŽt faire une pub oĂč en vidĂ©o, on va prĂ©senter le produit et la vidĂ©o, elle se consomme directement sur Facebook. On va faire la mĂȘme chose sur LinkedIn, par exemple.

On va prĂ©senter un produit dans une image ou un carousel sans qu’il y ait besoin d’aller sur le site web. C’est quoi la logique qu’il y a derriĂšre ? C’est que du coup, Facebook, LinkedIn, eux, ils savent qu’ils regardent la vidĂ©o ou qu’ils regardent le carousel et donc aprĂšs, on va pouvoir faire un reciblage des personnes qui regardent la vidĂ©o ou le carousel ou faire des audiences similaires sur cette base d’audience.

Donc, on va un peu revenir sur des contenus qui se consomment sur la plateforme. C’est d’ailleurs une logique qu’on retrouve beaucoup dans la partie rĂ©seaux sociaux organique oĂč on va de plus en plus inciter des marques Ă  crĂ©er des contenus dits natifs qui se consomment directement sur la plateforme. Donc finalement, pub, que ce soit la pub ou l’organique, on est un peu dans la mĂȘme logique aujourd’hui.

On fait rester l’internaute sur le rĂ©seau social. Ça, c’est le premier truc qu’on peut faire. C’est d’essayer de dire qu’on va arrĂȘter la partie site web.

On va l’utiliser plus tard. Il y a un deuxiĂšme truc. On a beaucoup, ces derniĂšres annĂ©es, on s’est un peu Ă©cartĂ© du ciblage dĂ©mographique.

Le fameux ciblage oĂč tu rends tes critĂšres d’Ăąge, de sexe, de centre d’intĂ©rĂȘt, de lieu de rĂ©sidence, etc. Parce que ça fonctionnait un peu moins bien et on se basait beaucoup sur les audiences similaires. Les audiences similaires de visiteurs du site web ou des gens qui ont achetĂ©.

Du coup, c’Ă©tait ça la puissance de l’algorithme. C’Ă©tait d’aller chercher des audiences qui ressemblent Ă  celles qui achĂštent ou qui visitent un site. LĂ , je pense qu’en fait, on va revenir un peu au ciblage dĂ©mographique.

On va se dire, on va faire des audiences les plus larges possibles. Juste avec Ăąge, sexe, lieu de rĂ©sidence, pas forcĂ©ment de centre d’intĂ©rĂȘt. Et on va laisser les rĂ©gies sociales optimiser la diffusion pour aller chercher les meilleures audiences.

On va revenir un peu au ciblage dĂ©mographique. Il y a un autre truc qu’on peut faire, c’est quand tu vas configurer une pub, si tu te rends compte que tu n’as pas assez de ventes sur ton site web avec des gens qui ont acceptĂ© des cookies. Par consĂ©quent, la plateforme que tu utilises, reprenons l’exemple de Instagram, n’a pas assez d’Ă©vĂ©nements qui remontent.

Elle ne sort pas de la phase d’apprentissage donc elle a du mal Ă  optimiser ta campagne pour aller chercher d’autres personnes qui vont acheter ton produit. C’est un truc qu’on fait beaucoup, c’est qu’au lieu de faire un objectif de conversion, on va remonter d’un niveau dans le tunnel de conversion et on va faire un objectif de page vue d’une boutique, par exemple. Pour avoir un peu plus de monde dans les personnes qui ont atteint l’objectif qu’on a fixĂ© Ă  la plateforme et essayer d’Ă©largir un peu plus le ciblage pour optimiser la diffusion.

Ça, c’est un truc qu’on fait de plus en plus. On va remonter d’un niveau. J’ai eu le cas, je crois que c’Ă©tait avec MarlĂšne, oĂč on avait un client qui m’a dit qu’il n’y avait pas assez de monde et qu’on remplit un formulaire.

Du coup, plutĂŽt que d’essayer de faire remplir un formulaire sur le site du client, on est remontĂ© d’un niveau et on est plutĂŽt allĂ© cibler des personnes qui peuvent visiter la page du programme de l’Ă©vĂ©nement dont on faisait la promotion. C’est un moyen d’Ă©largir et d’essayer de contourner un peu le problĂšme. Ça, c’est au niveau du ciblage.

C’est trois pistes qui peuvent ĂȘtre intĂ©ressantes. Le contenu on-plateforme purement natif, le ciblage dĂ©mo et parfois remonter d’un niveau dans le tunnel de conversion quand on n’a pas assez d’Ă©vĂ©nements qui remontent et qui permettent d’optimiser la campagne.

[Gwen] OK. Et alors, du coup, sur l’aprĂšs, sur la partie analyse, comment on fait pour analyser ces performances si finalement, c’est compliquĂ© de traquer ?

[Bryan] Oui, c’est une bonne question parce qu’on en a parlĂ© du ciblage. Qu’est-ce qu’on peut faire pour amĂ©liorer le ciblage malgrĂ© ce problĂšme de cookie ? Effectivement, il y a la question de l’analyse.

Parce que du coup, mĂȘme si tu fais ce qu’on a dit lĂ , du contenu on-plateforme, toujours est-il que si tu fais des campagnes de trafic et de conversion, tu vas quand mĂȘme avoir la donnĂ©e qui remonte elle va ĂȘtre parcellaire. Tu n’auras pas la vision complĂšte de ce que tu as fait. Il y a aujourd’hui, en gros, dans ce que nous, on identifie, il y a deux possibilitĂ©s.

Il y a une possibilitĂ© que je vais dire assez simple et une possibilitĂ© assez poussĂ©e. Je vais commencer par la plus simple. La premiĂšre chose, c’est plutĂŽt que de mesurer les performances de ces campagnes avec les actions qui sont rĂ©alisĂ©es sur ton site web via la rĂ©gie sociale.

tu vas regarder dans Meta ou dans LinkedIn le nombre de personnes qui ont tĂ©lĂ©chargĂ© quelque chose ou achetĂ© un produit. On va plutĂŽt regarder ça sur l’outil d’analyse qui est l’outil de site web puisque finalement, l’action se rĂ©alise sur le site web. Aujourd’hui, ce qu’on voit, c’est qu’on utilise de plus en plus un outil comme Matomo qui est une alternative Ă  Google Analytics.

L’intĂ©rĂȘt de Matomo, c’est que tu es exemptĂ© du consentement de l’utilisateur au cookie parce qu’en fait, c’est un cookie qui est 100% utilisĂ© pour la mesure d’audience qui est 100% anonyme. Du coup, tu n’as pas besoin de demander le consentement de l’utilisateur pour suivre ce qu’il va rĂ©aliser. De toute façon, on ne sait pas qui c’est.

C’est 100% anonyme, tu n’as pas l’adresse IP, etc. Du coup, la logique, c’est de plutĂŽt utiliser un outil comme ça comme Matomo qui va te permettre de suivre tout ce qui se passe sur ton site web et donc, toutes les actions qui sont rĂ©alisĂ©es sur ton site web. PlutĂŽt que de regarder les performances au niveau de ta rĂ©gie sociale, tu vas regarder plutĂŽt les performances au niveau de ton outil d’analytics.

On commence Ă  faire le test chez nous avec certains clients et mĂȘme pour nos propres besoins. C’est vrai que Matomo, c’est quand mĂȘme hyper bien parce que tout remonte. Donc, quelqu’un qui remplit un formulaire, qui va acheter quelque chose, ça remonte dans Matomo.

[Gwen] Tu ne pourras pas le recibler mais au moins, tu as tes chiffres de mesure.

[Bryan] C’est ça exactement. On sait aujourd’hui, quelqu’un qui arrive de Facebook, on ne sait pas, on pourrait savoir de quelle pub, il faut que ce soit du tracking quand mĂȘme. Passons sur ce dĂ©tail-lĂ .

Mais on sait dans Matomo qu’on va avoir X personnes qui vont remplir un formulaire, X personnes qui vont acheter un produit en provenance de Facebook, en provenance de LinkedIn, en provenance de telle campagne. Et donc, au lieu de regarder les chiffres dans Meta, dans LinkedIn, dans TikTok, dans Pinterest, etc., on va regarder les chiffres dans Matomo. Je ne parle pas de Google Analytics 4 parce qu’il y a beaucoup de personnes qui vont dire qu’aujourd’hui, il est en conformitĂ© avec le RGPD.

Moi, je n’ai pas vu d’annonce officielle sur le sujet, donc pour l’instant, je ne me prononce pas lĂ -dessus. Et de toute façon, nous aujourd’hui, on est dans une logique oĂč on bascule tout sur Matomo parce que c’est 100% compliant et pour le coup, ça fonctionne extrĂȘmement bien. la premiĂšre logique, c’est ça, c’est d’utiliser plutĂŽt Matomo pour faire remonter la donnĂ©e dans l’outil d’analytics et regarder plutĂŽt cette donnĂ©e-lĂ  et pas la donnĂ©e qui est dans la rĂ©gie sociale.

[Gwen] AprĂšs, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant de comparer ce que tu vois sur les plateformes comme Meta ou autres avec les rĂ©sultats que tu as sur Matomo pour te rendre compte de la perte d’info que tu as sur les plateformes.

[Bryan] CarrĂ©ment, tu as totalement raison. D’ailleurs, on le faisait mĂȘme un peu avant tous ces sujets-lĂ  entre le trafic que tu annonçais Facebook, tu sais, quand tu avais un clic sur un lien et puis le trafic rĂ©ellement enregistrĂ© par Analytics et dĂ©jĂ , lĂ , on avait un Ă©cart assez important avec Matomo et lĂ , il n’y a plus de dire que maintenant, c’est encore plus important. Donc voilĂ , la premiĂšre solution serait plutĂŽt ça, c’est de regarder la donnĂ©e dans son outil d’analytique qui est conforme Ă  RGPD et qui exempte la petite pop-up d’acceptation des cookies.

Bon, je parle de Matomo parce que c’est celui qu’on connaĂźt, il y en a plein d’autres. Il y a Abla, il y a un autre outil, je ne sais plus le nom, qui permet de faire la mĂȘme chose. Bon, toujours est-il que ça, c’est un outil je pense, un sujet sur lequel on peut se pencher.

Alors, si on est social media manager, ce n’est pas gĂ©nĂ©ralement nous qui gĂ©rons ce sujet-lĂ . C’est plutĂŽt la personne qui est traffic manager ou la personne qui a dĂ©veloppĂ© le site web. Je pense que ça peut valoir le coup de se rapprocher des personnes qui gĂšrent le site web pour peut-ĂȘtre avoir une solution qui te permet de faire remonter la donnĂ©e dans l’outil d’analyse.

Ça, c’est le premier point. C’est le plus simple. Le deuxiĂšme, alors, c’est un outil d’une confĂ©rence que j’ai suivie au WebIsland en avril.

C’est ce qu’on appelle le server-side. Bon, je vais passer les dĂ©tails techniques parce que c’est assez complexe et pour ĂȘtre trĂšs honnĂȘte, moi-mĂȘme, je n’ai pas compris totalement toute la maniĂšre concrĂšte de le mettre en place. Mais en gros, le server-side, ça consiste Ă  faire remonter toutes les donnĂ©es sur la rĂ©gie sociale.

Donc, toutes les donnĂ©es de vente directement dans Meta, LinkedIn, Instagram, Pinterest, etc. Les donnĂ©es, elles ne remontent plus pas que par le pixel, elles vont remonter aussi par l’API conversion. Donc, il y a un travail pour configurer l’API conversion et faire en sorte que la donnĂ©e, elle remonte malgrĂ© cette histoire de coup de critĂšre, etc.

Ça, je pense que c’est plutĂŽt pour des boĂźtes qui font Ă©normĂ©ment de e-commerce voire quasiment exclusivement du e-commerce qui font tout leur CA uniquement avec une boutique en ligne. Pourquoi ? Parce que ça nĂ©cessite quand mĂȘme du temps de mise en place.

Les deux personnes qui intervenaient sur cette confĂ©rence parlaient d’Ă  peu prĂšs 10-15 heures de mise en place de la solution sans compter le coĂ»t de l’outil, les horaires de gestion, etc. Enfin, tu vois, c’est pas pour tout le monde en fait. C’est pour ça que je pense que c’est plutĂŽt pour les boĂźtes qui font du e-commerce.

Puis aprĂšs, une fois que c’est en place, il faut le maintenir ce systĂšme. Il faut s’assurer que toutes les donnĂ©es remontent bien chaque mois parce qu’il y a des Ă©volutions techniques, juridiques, etc. Donc, une fois que t’as fait la mise en place, t’as aussi un coĂ»t de maintenance.

C’est pour ça que je pense que c’est pas pour tout le monde cette solution-lĂ . Mais par contre, si vous ĂȘtes dans une boĂźte qui fait que du e-commerce, je pense que ça vaut le coup vraiment de se poser la question. VoilĂ .

Ce qu’il faut retenir en fait, c’est qu’entre ces deux solutions d’analyse, Matomo, c’est un peu plus simple. Le server-side, c’est plus poussĂ©. Dans les deux cas, on se rend compte quand mĂȘme que la mesure, elle devient quand mĂȘme un peu technique.

Donc, il y a quelques annĂ©es, tout le monde disait « Ouais, on peut tout mesurer sur Internet ». Alors c’est vrai, on peut tout mesurer, mais ça devient quand mĂȘme assez compliquĂ© de mettre en oeuvre ce systĂšme. Donc, je pense qu’une des conclusions aussi de cet Ă©change, c’est oui, on peut tout mesurer, mais la mesure n’est pas accessible Ă  tout le monde.

Donc, parfois, il faut accepter d’ĂȘtre aveugle. On a un client lĂ  qui n’a pas voulu migrer sur Matomo. Il n’y a plus du tout d’outils d’analyse sur son site web et puis on fait de la pub sur LinkedIn pour lui.

Du coup, on n’a quasiment pas de conversion qui remonte alors que lui, il envoie, il reçoit des formulaires. Il me dit « C’est pas grave, je suis un peu aveugle, on ne sait pas trop comment ça fonctionne. Tant pis, j’accepte.

[Gwen] Ça me va.

[Bryan] De toute façon, moi, au niveau de mon CA, je m’y retrouve. Je ne peux pas dire que les gens qui me contactent, c’est grĂące Ă  la pub LinkedIn ou Ă  mes postes LinkedIn ou Ă  ce que je fais Ă  cĂŽtĂ©, mais par contre, je sens quand je leur pose la question qu’ils m’ont dĂ©jĂ  vu sur LinkedIn, donc ça me va bien. Mais je suis aveugle.

Je ne peux pas mesurer prĂ©cisĂ©ment tout ce qui est liĂ© Ă  mes actions rĂ©seaux sociaux. Donc, il va y avoir aussi des marques qui vont accepter d’ĂȘtre aveugle. Je pense qu’il faut lĂącher prise.

On accepte de ne pas arriver Ă  tout bien mesurer.

[Gwen] Pour un social media manager qui ne sait pas trop comment s’y prendre, est-ce que tu aurais un conseil pour lui mettre le pied Ă  l’Ă©trier ?

[Bryan] DĂ©jĂ , le premier truc, c’est de se poser la question de « Faut-il vraiment que je mesure tout ? » Ça revient Ă  ce qu’on disait juste avant. Est-ce que c’est critique pour ce qu’on dit Est-ce que je suis capable de sensibiliser mon manager ou ma manager au fait que la mesure de la performance et du tracking est tellement complexe qu’aujourd’hui, ça nĂ©cessite presque une personne Ă  part entiĂšre.

Donc, si ce n’est pas critique, faut-il que vraiment on se casse les dents Ă  le faire. Je pense que c’est le premier conseil. Si ce n’est pas trop critique, mais que c’est quand mĂȘme important d’avoir un peu d’autonomie pour piloter ses actions marketing, je dirais que ça peut valoir le coup dĂ©jĂ  pour amĂ©liorer le ciblage de faire plutĂŽt des contenus on-platform donc des contenus, vraiment des vidĂ©os, des carousels, etc.

qui se consomment directement sur les rĂ©seaux sociaux pour aprĂšs faire des audiences de reciblage sur les personnes qui ont consommĂ© ce contenu et des audiences similaires aussi de personnes qui leur ressemblent plutĂŽt que de faire ça avec les donnĂ©es du site web. Et si je veux aussi amĂ©liorer mes campagnes, je vais faire un peu plus d’audience dĂ©mographique dont on a parlĂ©. Si je travaille dans une boĂźte oĂč il y a un service qui est capable de m’installer une solution comme Matomo, pareil, je pense que ça peut valoir le coup comme ça de plutĂŽt regarder la donnĂ©e dans Matomo.

Donc ça c’est si c’est pas trop critique mais que c’est quand mĂȘme important d’avoir un peu de donnĂ©es et d’amĂ©liorer les performances de ces campagnes. Donc on-platform, ciblage dĂ©mo, installation d’un outil d’analytics comme Matomo. Et si c’est ultra critique, voilĂ , je pense qu’il faut vraiment envisager le passage au server side parce que je pense que c’est plus que nĂ©cessaire pour optimiser les performances de ces publicitĂ©s.

Donc il y a un peu trois niveaux en fonction de la criticitĂ©, de la performance des campagnes et de l’enjeu qui est liĂ© Ă  la mesure de la performance.

[Gwen] Ok.

[Bryan] VoilĂ , c’est ce que je pourrais dire pour une personne qui dĂ©bute.

[Gwen] Ça marche. Est-ce que tu penses qu’on a fait un peu le tour du sujet ?

[Bryan] Je pense qu’on a fait un bon tour.

[Gwen] Ok. Eh bien du coup, est-ce que tu pourrais nous faire un petit rĂ©cap de vraiment ce qu’on doit retenir ?

[Bryan] Bon, ce qu’il faut retenir, c’est que les coĂ©quipiĂšres, de toute façon, Ă  un moment donnĂ©, ils vont disparaĂźtre. Ils sont dĂ©jĂ  mis Ă  mal avec le fait qu’il va y avoir un consentement explicite. Aujourd’hui, il y a Ă  peu prĂšs un utilisateur sur deux qui les accepte.

Donc, on a déjà des données par salaire et de toute façon, ils vont disparaßtre à terme. Donc, on fait le deuil de ça. Pour faire le deuil, du coup, il faut se poser des questions sur comment on va améliorer ces campagnes.

Pour ça, on a parlĂ© d’une plateforme, le ciblage des mots, remonter d’une position dans le tunnel et se poser aussi la question de comment on va mesurer l’efficacitĂ© de ces actions. Est-ce qu’on le mesure dans la rĂ©gie sociale ? C’est plutĂŽt quand c’est critique comme un e-commerce.

Dans ce cas, il faut passer au server side. Est-ce qu’on le mesure directement avec son outil d’analyse web si c’est un peu moins critique mais qu’on a besoin de suivre le nombre de personnes qui remplissent un formulaire, qui demandent un gix, etc. Je pense que c’est un bon point de commencer par ça si l’enjeu n’est pas non plus trĂšs critique.

[Gwen] OK.

[Bryan] VoilĂ . Mais surtout, ne pas trop prendre peur avec ce sujet et bien garder Ă  l’esprit que si vous prenez que ce soit des agences sociales mĂ©dias ou mĂȘme des agences web ou des agences sociales, peu importe, ou mĂȘme des freelances, si vous sentez que la personne en face de vous, elle n’est pas hyper Ă  l’aise avec le sujet, ne prenez pas peur. En fait, c’est normal.

C’est tellement nouveau pour tout le monde et c’est tellement technique que, en fait, c’est hyper compliquĂ© mĂȘme quand on a compris de bien l’expliquer, donc d’ĂȘtre Ă  l’aise avec le sujet. Et souvent, on a tendance Ă  dire Ă  un ou une experte qui semble pas trĂšs Ă  l’aise pour le sujet ça peut faire peur. LĂ , j’ai tendance Ă  dire que c’est tellement pointu et en plus, on est toujours en train de marcher sur des oeufs avec les Ă©volutions techniques que lĂ , pour le coup, c’est Ă  peu prĂšs normal.

Donc, on dĂ©passionne le truc. Si on n’est pas Ă  l’aise, c’est pas grave, c’est normal. Le but, c’est d’arriver Ă  comprendre au moins les incidences.

[Gwen] Oui, ça marche. Eh bien, top.

[Bryan] VoilĂ , j’espĂšre que t’as appris des choses.

[Gwen] Oui, et puis, du coup, on vous laissera nous dire si du coup, Bryan a réussi à rendre le sujet un peu plus funky.

[Bryan] Oui. Alors, c’est pas toujours facile. HonnĂȘtement, quand des clients nous posent la question, en gĂ©nĂ©ral, au bout de deux minutes, je les sens un peu dĂ©crochĂ©s.

Donc, voilĂ . Il faut trouver les bons exemples des fois.

[Gwen] Oui, c’est sĂ»r. Top. Eh bien, Ă©coute, merci beaucoup.

[Bryan] Merci Ă  toi.

[Gwen] Et puis, on se retrouve bientĂŽt pour un prochain Ă©pisode.

[Bryan] Oui. Ça sera avec un invitĂ©, je crois.

[Gwen] Ça sera avec un invitĂ©, oui, le prochain. Donc, normalement, si je dis pas de bĂȘtises, le prochain tous les deux, ce sera dĂ©but 2024.

[Bryan] Ah, déjà.

[Gwen] Oui.

[Bryan] J’ai hĂąte.

[Gwen] Ça passe trop vite.

[Bryan] Oui, c’est ça.

[Gwen] Eh bien, merci beaucoup Ă  toi. Merci beaucoup Ă  tout le monde. Oui.

Et puis, bonne fin de journée.

[Bryan] Oui. Et puis, bonne rentrée.

[Gwen] Oui. Bonne rentrée à tous.

[Bryan] Salut.

[Gwen] Quelques mots avant de se quitter. Tout d’abord, vous pouvez retrouver cet Ă©pisode sur le blog de l’agence www.keepitsimple.fr rubrique podcast ou sur nos rĂ©seaux sociaux. Ensuite, n’hĂ©sitez pas Ă  nous suivre sur les rĂ©seaux sociaux LinkedIn, Twitter, Instagram, etc.

Nous sommes partout sous le nom Agence Ouest Digital. Et enfin, pensez Ă  vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode du Pod. Allez, je vous laisse et vous dis Ă  trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode.

À propos Gwendoline Moreau

Je conseille et accompagne les clients de l’agence Ouest Digital (entreprises, collectivitĂ©s et associations) dans le dĂ©veloppement de leur prĂ©sence sur les mĂ©dias sociaux. Je contribue Ă©galement Ă  la stratĂ©gie de communication social media de l'agence et Ă  la crĂ©ation de nouveaux projets internes.

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