🛠 Utiliser les bons leviers du référencement local avec Guillaume Gourlaouen

Notes de l’épisode 6 du pOD : pour ce sixième épisode, nous échangeons ensemble sur la question du référencement local. Retrouvez ci-dessous les principaux éléments abordés durant cet épisode (pour rappel, ce sont des notes ?), ainsi que différents liens et ressources utiles pour approfondir votre réflexion.

Ecouter l’épisode

Avant propos

Pourquoi est-ce que l’on a choisi d’aborder ce sujet ? Nous avons choisi ce sujet puisque tous les professionnels sont aujourd’hui concernés : il s’agit de pouvoir être trouvé et géolocalisé facilement sur internet.ue ce soit pour les commerçants, les petites ou même les grandes entreprises. Il est possible d’optimiser son référencement local selon son métier, son budget… On vous dit tout dans cet épisode.

Pour cet épisode, nous avons proposé à Guillaume Gourlaouen, spécialiste du sujet, d’intervenir. Il est consultant freelance en acquisition de trafic web et fondateur de France Panorama, partenaire Google pour la réalisation des visites à 360 degrés dans les entreprises (visites virtuelles).

Les intervenants sur cet épisode de podcast sont donc :

• Gwen, chef de projet social media Ouest Digital
• Bryan, co-fondateur Ouest Digital
• Guillaume, consultant freelance en acquisition de trafic web (invité), que vous pouvez retrouver sur :
  • Twitter – Guillaume Gourlaouen et Twitter – France Panorama  
  • Linkedin

Axe 1 – Les fondamentaux du référencement local

Aujourd’hui, être bien référencé sur Google, c’est-à dire être trouvé par les internautes, c’est un peu le nerf de la guerre. – Guillaume 

Le référencement local est une technique qui permet d’améliorer la visibilité d’une entreprise sur Google sur des requêtes géolocalisées.

Cela peut prendre 2 formes : 

1. des requêtes qui contiennent des informations sur la localisation géographique des internautes (exemple : “boulanger à Nantes”) ;
2. la géolocalisation automatique de Google via le GPS du téléphone sur une requête classique (exemple : vous êtes dans le centre ville de Nantes, et vous tapez “fleuriste” sur Google : le moteur de recherche vous propose des adresses de fleuristes autour de vous).

Le référencement local est particulièrement important pour toute entreprise qui a une clientèle de proximité, mais aussi pour les clients qui privilégient le commerce “local” (surtout avec l’intérêt croissant des français pour les circuits courts).

Axe 2 – Les différents outils pour travailler son référencement local 

Plusieurs outils existent pour améliorer son référencement local : 

• Google My Business : page permettant de présenter des informations, photos et vidéos sur votre entreprise. On peut aussi la retrouver sous le nom de fiche Google ;
• Les réseaux sociaux : l’invitation à des événements Facebook par exemple avec une date et un lieu précis. Ou encore l’activation de la géolocalisation des visuels sur Instagram ;
• Le site web : le renseignement des informations de géolocalisation sur certaines pages du site (notamment le formulaire de contact) ;
• Les annuaires spécialisés : la présence sur des sites d’associations ou des sites institutionnels de préférence (site de Mairie, région etc.) ;
• Les applications mobile de proximité : la présence sur des applications géolocalisées comme “Too Good to Go”.

Ces outils permettent de se faire connaître au niveau local et de bénéficier d’une bonne visibilité sur internet.

Pour les commerçants et TPE/PME, une fiche Google My Business bien renseignée et animée avec du contenu (photo, vidéo, actualités) est assez efficace. Par exemple pour un restaurateur ou un Food Truck, pensez à publier le menu du jour sur un Google Post ou une photo !

Pour les grandes entreprises qui ont plusieurs sites géographiques, au niveau national ou international, il ne faut pas miser uniquement sur le siège. Il faut donc penser à développer des fiches Google My Business pour toutes les filiales et agences du groupe. 

On n’est pas obligé d’avoir 5 ou 10 personnes dans une structure pour avoir une fiche Google My Business. A partir du moment où l’on a une adresse pour accueillir des personnes, vous pouvez avoir une fiche Google My Business. – Bryan

Axe 3 – Quelques conseils et astuces

Pour optimiser sa fiche Google My Business, il y a un plusieurs moyens, dont un très efficace : la visite virtuelle à 360 degrés. De nombreuses entreprises ont souvent des visuels peu qualitatifs alors qu’elles disposent de bureaux magnifiques. 

La visite virtuelle permet ainsi de visualiser un lieu, de se projeter et de donner envie de s’y rendre. La géolocalisation de Google via ces fiches Google My Business peut donc faire découvrir des entreprises inconnues à un internaute. 

La visite virtuelle et les photos d’un magasin peuvent ainsi rassurer l’internaute et l’inciter à se déplacer : cela participe à l’amélioration de l’acte d’achat pour les entreprises qui ont fait l’effort de constituer une fiche Google My Business complète.

Par ailleurs, ces ressources permettent de se différencier de ses concurrents en valorisant ses locaux, ses produits, sa décoration, son ambiance etc…

La visite virtuelle permet de pallier un déficit de notoriété, rassurer les internautes et en même temps de se différencier par rapport à des concurrents. – Bryan 

Pour un bon référencement local, les critères essentiels à prendre en compte sont : 

Les entreprises ont bien intégrées l’importance de répondre aux avis négatifs. En revanche, nous observons chez Ouest Digital que répondre aux avis positifs n’est pas forcément un réflexe. C’est, selon nous, une erreur majeure tant les avis sont lus par les internautes avant de passer à l’acte d’achat. 

Vous avez l’attention des internautes, servez-vous de votre réponse comme une tribune, pour valoriser par exemple :

A condition que votre réponse soit cohérente avec l’avis initial, de ne pas trop en faire… et de savoir se renouveler pour éviter de se répéter 😉 

Pour résumer, si vous êtes un commerçant ou une entreprise et que vous souhaitez vous lancer dans le référencement local, nous vous recommandons de créer une Fiche Google My Business bien renseignée : c’est gratuit, facile et rapide à compléter.

Même si vous ne disposez pas de site internet, vous pourrez ainsi être trouvé et géolocalisé sur Google grâce à votre fiche Google My Business.

On peut très bien être présent sur internet, sans site internet ! – Bryan

Pour conclure ce sujet

Les 3 maîtres mots pour un bon référencement local : 

• Efficacité : Ne sous-estimez pas votre référencement local ;
• Exhaustivité : Soignez autant les textes que les visuels ;
• Simplicité : Référencez votre entreprise sur Google même si vous n’avez pas de site internet.

Voici un mémo fort utile à garder sous le coude pour commencer à optimiser votre référencement local ?

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<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2020/03/checklist-referencement-local-le-pod-episode-6-683x1024.jpg" alt="Infographie - Checklist des actions à réaliser pour améliorer son référencement local - © Agence Ouest Digital" />
Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/leviers-referencement-local-le-pod-episode-6-946924">Keep it Simple - Utiliser les bons leviers du référencement local (Le pOD, épisode #6)</a>

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A chaque sortie d’un épisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intégrant le lecteur pour écouter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citées dans l’épisode.

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Si vous souhaitez nous suggérer des idées de sujets à traiter ou encore si vous êtes intéressés pour être notre future invité(e), n’hésitez pas à commenter cet article ou à nous contacter : podcast@ouest.digital ?

Transcription de l’épisode

[Gwen] Bonjour et bienvenue sur LePod, le podcast qui décortique les problématiques des médias sociaux avec une dose de stratégie proposée par l’agence Ouest Digital. Durant une vingtaine de minutes, nous échangeons ensemble sur les métiers liés à la communication digitale, savoir-faire, conseils, bonnes ou même mauvaises pratiques du métier, on se dit tout, et on partage nos approches, nos trucs et astuces pour être le plus efficace au quotidien. Dans l’épisode d’aujourd’hui, vous allez apprendre comment référencer votre structure sans forcément avoir de site internet, avec quels outils, et quelles sont les bonnes pratiques pour atteindre vos objectifs.

Si ce podcast vous plaît, pensez à vous abonner sur votre plateforme d’écoute préférée pour être sûr de ne rater aucun épisode. C’est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce sixième épisode du Pod.

Aujourd’hui, nous allons parler de référencement local. Pour ce sujet, je suis accompagnée de Bryan, mais aussi de Guillaume Gourlaouen. Merci Guillaume d’avoir accepté notre invitation.

Je vais te laisser te présenter rapidement si tu veux bien pour commencer.

[Guillaume] Merci à tous les deux pour votre invitation. Alors oui, je m’appelle Guillaume Gourlaouen. Je suis consultant freelance en acquisition de trafic web et fondateur de France Panorama.

Je suis partenaire Google pour la réalisation des visites à 360 degrés dans les entreprises.

[Gwen] Très bien, merci à toi. Alors, tout d’abord, pour un petit point d’explication, nous avons choisi ce sujet du référencement local car selon nous, cette notion est très importante, que ce soit pour les commerçants, les petites structures comme les plus grosses entreprises. Il nous semblait aussi intéressant de découvrir ensemble que le référencement local concerne tous les professionnels et qu’il existe différentes façons de l’améliorer en fonction de son métier, de son budget, etc.

Et justement, vous l’aurez compris, Guillaume est un spécialiste du sujet. Alors Guillaume, nous allons commencer à découvrir ensemble ce sujet. Pour commencer, première question, qu’est-ce que le référencement local, tout simplement ?

[Guillaume] Alors, aujourd’hui, tu l’as très bien dit, être bien référencé pour être trouvé par les internautes, c’est un peu aujourd’hui le nerf de la guerre. Et donc, pour faire simple, le référencement local, c’est une technique de référencement qui permet d’améliorer la visibilité d’une entreprise sur Google sur des requêtes géolocalisées. Alors, quand je dis géolocalisées, ça peut être fait de deux manières.

La première, ce sont des requêtes qui contiennent une information sur la localisation géographique de l’internaute. Par exemple, on pourrait dire un boulanger à Nantes, des vacances à l’île de Ré. Mais ce n’est pas la seule façon d’être géolocalisé car on a aussi la possibilité, pour le moteur de recherche, d’utiliser des informations de géolocalisation envoyées par le navigateur.

Le GPS de vos mobiles, par exemple, permet de faire ça.

[Bryan] D’accord. Ça veut dire que si je suis dans le centre-ville de Nantes et que je tape fleuristes, on va me recommander des fleuristes qui sont autour de moi ? Absolument.

OK.

[Gwen] Et alors, justement, quelle est l’importance du référencement local pour une entreprise et surtout, à qui est-ce que ça s’adresse, pour quel type d’entreprise exactement ? [Guillaume] Alors, j’ai envie de dire à toutes les entreprises qui ont une clientèle de proximité, c’est-à-dire ceux qui ont des clients qui vont se déplacer jusqu’à un point de vente. Oui. Mais pas seulement.

Aujourd’hui, dans le commerce sur Internet, il n’y a pas vraiment de frontières. Il faut penser à la clientèle qui va préférer faire travailler le commerce local.

[Bryan] Oui. Aujourd’hui, c’est vrai qu’on a vraiment un intérêt très fort pour les circuits courts. Oui, absolument. [Gwen] Alors, plus sur le côté outils, de quels outils ou quelles plateformes est-ce que l’on dispose pour mettre en place le référencement local d’une entreprise ? [Guillaume] Alors moi, j’ai une question à vous poser. Est-ce que l’un d’entre vous utilise encore les pages jaunes aujourd’hui ? Non.

Pas du tout. Pas du tout. On est d’accord.

Aujourd’hui, c’est plus Google. Tout le monde a le réflexe d’utiliser Google pour effectuer ses recherches. Et Google, qui représente un peu plus de 90% de parts de marché en France, c’est un incontournable.

Donc, on va utiliser un produit gratuit de Google qui s’appelle My Business et qui va permettre de renseigner des informations sur votre entreprise et de les présenter aux internautes.

[Bryan] Oui, c’est ce que souvent nos clients appellent ça aussi des pages Google ou des comptes Google. En réalité, il s’agit bien de Google My Business. C’est ça, exactement. [Guillaume] Les réseaux sociaux également. L’idée, c’est de faire des événements Facebook, par exemple, de déclarer un événement avec une date, un lieu. Et le fait d’ajouter un lieu dans votre événement va vous permettre de prendre place dans les résultats de Facebook et de pouvoir présenter cet événement aux amis de la page ou de votre profil.

C’est nécessaire aussi d’activer la géolocalisation des images sur Instagram si vous postez plutôt du visuel. Si vous disposez d’un site web, pensez à renseigner des informations de géologues sur certaines pages du site. Votre formulaire de contact, donc ajoutez votre adresse.

Google sait les traiter.

[Gwen] Oui, d’accord. [Guillaume] Et puis, également, vous pouvez utiliser les annuaires. Surtout, utilisez des annuaires spécialisés, des sites d’association, des institutionnels. Par exemple, vous pouvez aller vous inscrire sur le site de votre mairie.

On n’y pense pas souvent, mais même si ce n’est pas forcément quelque chose qui va vous ramener du trafic direct, vous allez bénéficier d’un lien de la mairie vers votre site et ça va améliorer votre référencement.

[Bryan] Oui, c’est vrai que c’est souvent négligé alors que c’est assez rapide à mettre en œuvre. Ça ne génère pas du trafic direct, comme tu le dis, ou du moins très peu. Mais, en revanche, ça a un impact sur le référencement.

Parce que ça renvoie aussi à un indice à Google de la pertinence du contenu.

[Guillaume] Voilà, exactement. Parce que, généralement, les sites institutionnels ont des extensions, on ne va pas trop rentrer dans les détails, mais ont des extensions .goof.fr avec une forte notoriété. Et du coup, ils sont crédités par Google d’une grande force.

Et derrière, c’est intéressant d’avoir un lien en provenance de ces sites. Mais, par contre, attention. Je parlais tout à l’heure des annuaires.

Il n’est pas bon d’aller s’inscrire dans tous les annuaires parce que certains, aujourd’hui, ne sont plus vraiment puissants, parce qu’ils sont devenus vraiment la cible de beaucoup de spam. Et derrière, ça nuit plutôt qu’autre chose d’aller s’inscrire dans ces annuaires. Autre exemple, comme outil qui peut être utilisé, des applications mobiles de proximité.

Je repense notamment à une app, vous avez peut-être le nom, j’ai oublié. Une app anti-gâchis qui permet à des professionnels qui sont dans l’alimentaire de proposer leurs invendus plutôt que de les mettre à la poubelle.

[Bryan] C’est tout goût tout goût ? Ah oui, exact, c’est ça. D’accord.

Ça, c’est une astuce qui est intéressante. Je pense qu’il y a beaucoup d’auditeurs qui ne pensent pas forcément, s’ils sont commerçants, à utiliser ces applications-là aussi pour se faire connaître d’un point de vue local.

[Guillaume] C’est un bon moyen de profiter d’une application pour avoir un maximum de visibilité. [Gwen] Ça marche. Du coup, avec toutes ces différentes plateformes que tu viens de nous présenter, à qui est-ce qu’elles sont destinées en fonction des différents professionnels qui existent ? Je pense aux commerçants, aux petites structures ou aux plus grosses entreprises, comme on disait au début. [Guillaume] Pour les commerçants, je trouve qu’une fiche Google My Business bien renseignée, plus une activité, c’est le fait de faire vivre la page. Il ne s’agit pas juste de renseigner les informations basiques comme l’adresse, le nom et une catégorie. Après derrière, il va falloir créer du contenu, créer des médias de manière à donner un peu de fraîcheur à tout ça. [Bryan] Est-ce que ça veut dire par exemple que si je suis restaurateur, je peux très bien me contenter d’une fiche Google My Business et régulièrement mettre mon menu du jour avec une publication sur ma fiche Google My Business ? [Guillaume] Tout à fait. Je repense à un food truck, par exemple, qui pourrait très bien publier sa carte, son menu, et en même temps le lieu géographique sur lequel il va poser son camion pour la journée. C’est une bonne idée d’utilisation d’une page Google My Business en utilisant les Google Posts. [Gwen] Ça marche. Pour d’autres types d’entreprises ? [Guillaume] Pour les PME, TPE, il faut utiliser également tous les leviers SEO classiques qui vont permettre d’améliorer le référencement. Et puis sur les grosses structures qui ont souvent plusieurs sites géographiques, que ce soit au niveau national ou international, il ne faut pas penser qu’au siège. Souvent, j’ai vu que ces entreprises-là créaient une page Google My Business ou un site qui ne communiquait qu’uniquement sur l’adresse du siège social, mais parfois on a des filiales, on a des agences un peu disséminées un peu partout.

Ces sites ont aussi le droit à leur propre page My Business.

[Bryan] Ça veut dire qu’on n’est pas obligé d’avoir 5-10 personnes dans une structure pour avoir une fiche Google My Business. À partir du moment où il y a une adresse, un lieu physique, un public qui peut se déplacer, même s’il n’y a qu’une seule personne pour vous accueillir, vous pouvez avoir une fiche Google My Business. Exactement.

Finalement, c’est accessible à tout le monde, qu’on soit petite, moyenne ou grande entreprise.

[Guillaume] Il n’y a pas de taille minimale pour avoir le droit d’exister sur My Business. [Gwen] Très bien. Merci à toi. J’ai vu que tu faisais souvent des visites virtuelles d’entreprises, accompagnées de photos, d’ambiances.

D’ailleurs, peut-être que tu pourrais expliquer un peu mieux que moi ce que sont les visites virtuelles exactement, et nous dire quel est l’intérêt pour un professionnel de faire faire ça.

[Guillaume] Ce que je vois depuis toutes ces années, c’est que les entreprises avec qui je travaille ont souvent un manque de visuel qualitatif. Et pourtant, elles ont souvent des locaux magnifiques. C’est vrai que ça fait un peu mal de ne rien faire avec.

Aujourd’hui, on est quand même dans un monde d’images. Tout le monde fait de la photo, de la vidéo avec son téléphone mobile. On peut ajouter à ça que Google Street View, c’est rentré quand même dans les mœurs.

Tout le monde, quasiment beaucoup l’utilise pour reconnaître un lieu avant de s’y rendre. Du coup, en amenant cette possibilité de déambulation dans les murs des entreprises, c’est vraiment un gros plus pour leurs clients. D’ailleurs, à ce sujet-là, je vais vous raconter une anecdote, plutôt un exemple assez concret.

Il y a quelques semaines de cela, je voulais acheter une chaise de bureau. Comme tout le monde, j’ai pensé à une grande enseigne de vente de matériel, de mobilier. Puis, je me suis rendu sur place, sans utiliser Internet, puisque je connaissais cette marque, je savais où était la boutique.

Je suis rentré à l’intérieur. En faisant un petit tour, il n’y avait rien de bien sympa pour moi. Je suis ressorti, j’étais sur le parking.

J’ai saisi mon téléphone portable, j’ai tapé « mobilier de bureau ». Et puis, ça m’a fait découvrir. Pour le coup, j’ai été géolocalisé parce que je n’ai même pas mis de ville, je n’ai rien mis.

J’ai été géolocalisé par Google. Et puis, il m’a renvoyé l’adresse et la page « my business » d’une entreprise qui était à 3-4 kilomètres, que je ne connaissais pas, qui était perdue au milieu des champs. Avant de m’y rendre, je me suis dit que c’était bizarre.

En plus, le nom ne me disait rien. Je suis rentré sur la page « my business ». J’ai pu voir les photos.

Notamment, ils avaient fait une visite à 360 degrés. Ça m’a permis de me rendre compte qu’ils avaient 2000 m² d’exposition. Ils avaient un showroom magnifique.

J’ai été là-bas. En 10 minutes, j’y étais. Mon acte d’achat, c’est chez eux que je l’ai fait.

Sans Google « my business », je ne serais passé à côté.

[Bryan] Du coup, ça veut dire qu’il y a eu deux effets. Google « my business » a permis d’aller contre le déficit de notoriété de cette enseigne que tu ne connaissais pas, parce que tu n’étais pas tourné vers elle dès le début. Mais en plus, le fait d’avoir une visite virtuelle, tu t’es dit que ça vaut le coup que je me déplace.

Je ne le connais pas. Ça vaut le coup que je me déplace parce que je pense que je vais trouver mon produit. Du coup, ça a amélioré aussi l’acte d’achat.

Ça t’a vraiment amené vers le magasin final.

[Guillaume] Absolument, ça m’a rassuré quelque part. Je ne me suis pas dit que j’aurais pu aller comme ça juste pour voir. Mais là, je me suis dit que c’est bon, ça y est, j’ai trouvé.

Tu savais que tu ne perdrais pas ton temps. Exactement.

[Gwen] Les photos t’ont aidé à te projeter et t’ont donné envie de te déplacer aussi. [Guillaume] Oui. Tu savais déjà où tu mettais les pieds. J’ai vu la qualité et la quantité.

Je savais qu’il y avait du choix et en même temps, c’était bien présenté. Ça m’a convaincu d’y aller.

[Bryan] Du coup, la visite virtuelle, ça permet de rassurer. Mais en même temps, ça permet aussi de se différencier par rapport à des concurrents. Parce que si vous avez des beaux locaux ou suffisamment de surface avec beaucoup de produits, ça permet de le mettre en avant.

Des choses que l’on ne peut pas forcément dire ou démontrer dans d’autres communications. C’est ça.

[Guillaume] Je travaille avec des restaurateurs aussi, avec des bars. C’est vrai qu’ils créent des ambiances. Le fait de pouvoir se balader à l’intérieur, ça change tout. [Bryan] Déclarer qu’on a la meilleure décoration, c’est assez subjectif finalement. Là, ça permet vraiment de le faire ressentir à l’internaute. C’est ça. [Gwen] Très bien. Si ce n’est pas encore fait pour les entreprises, ils peuvent te contacter alors. [Guillaume] Avec grand plaisir. [Gwen] Pour un bon référencement local pour une entreprise, en fonction des différentes plateformes qu’on a pu voir tout à l’heure, notamment Google My Business, le site internet, les réseaux sociaux, etc. Quels sont les critères essentiels à ne pas oublier ? [Guillaume] Déjà, quand vous créez une fiche My Business, l’idée, c’est d’être le plus exhaustif possible. A savoir le nom de l’entreprise, l’amplitude horaire sur laquelle vous proposez vos services ou vous êtes ouvert. Des informations globales sur si vous avez un accès handicapé, par exemple.

Tous ces types qui peuvent vous sembler des détails. Tout ça, c’est important. Parce que derrière, ça va permettre à Google de proposer votre établissement sur des gens qui sont en recherche de ce type d’informations.

Ajoutez aussi à ça une ou plusieurs catégories, une description, des avis clients, et puis surtout aussi des photographies et des vidéos. Vraiment des médias autres que du texte qui vont permettre de s’adresser à toutes les catégories de populations qui font des recherches.

[Bryan] Du coup, les photos, les vidéos, c’est potentiellement en plus de la visite virtuelle. Ça permet vraiment d’avoir une fiche qui a un texte de description, une visite virtuelle, des photos, des vidéos. Ça permet vraiment d’avoir un contenu hyper riche et hyper varié. [Guillaume] Absolument. D’ailleurs, même Google sur My Business, vous avez même la possibilité de catégoriser après ces médias. Ça peut être une photo de l’équipe, ça peut être une photo de la devanture.

Tout est bien codifié. Et après, le but recherché par Google, c’est d’être le plus précis possible dans la fourniture du résultat à la requête d’un utilisateur.

[Bryan] Mais d’ailleurs, c’est intéressant que tu parles des photos parce que nous, dans les reportings qu’on fait pour nos clients, les rapports statistiques qu’on fait pour nos clients, on se rend compte aujourd’hui que les photos sont l’espace le plus visionné des internautes qui proviennent de Google. Enfin, l’espace photo de Google My Business. Il y a une explosion du nombre de vues des photos.

Ce qui fait que c’est vraiment un plus sur une fiche parce que ça permet vraiment, au-delà de la visite virtuelle, d’avoir une vraie idée de l’équipe, de l’ambiance.

[Guillaume] Comme je le disais tout à l’heure, on est vraiment dans un monde d’images. Avec le mobile, les tablettes, maintenant c’est simple, on a des connexions au débit. L’image et la vidéo, maintenant, le débit n’est plus un frein, on en consomme de plus en plus.

Et donc forcément, ça se retrouve dans les statistiques.

[Gwen] Ça marche. Alors, en dehors de Google My Business, pour un site Internet par exemple, quels sont les critères essentiels ? [Guillaume] Justement, j’en parlais aussi tout à l’heure, tous les critères SEO. Ça, c’est quelque chose… Quand je dis SEO, référence mon naturel.

Tout est bon à mettre en œuvre pour faciliter la compréhension par les moteurs de recherche de ce que vous amenez comme information. Les réseaux sociaux également. Il faut vraiment faire de l’activité sur les plateformes utilisées.

Par exemple, les actualités de votre entreprise, si vous avez des événements récurrents également. Et puis alors, une chose que je veux vraiment dire aussi, c’est surtout ne laisser pas des avis sans réponse. Surtout, répondez aux avis, qu’ils soient négatifs comme positifs.

[Bryan] Oui. Alors, c’est top que tu parles de ça parce qu’on a souvent une idée reçue, c’est qu’il faut effectivement répondre aux avis négatifs. Ça, c’est assez bien compris.

Mais par contre, ça ne vaut pas forcément le coup de répondre aux avis positifs. Et en réalité, je pense que c’est une erreur parce qu’aujourd’hui, les avis sont très consultés par les internautes. Ça leur permet de se rassurer en plus d’autres éléments.

Et du coup, c’est aujourd’hui une vraie tribune, les avis positifs, pour le propriétaire d’un lieu ou d’une structure, d’une entreprise. Parce que comme c’est très consulté, c’est l’occasion aussi potentiellement de remettre en avant certains arguments commerciaux, de remettre en avant certains points de différenciation de son offre parce qu’en fait, vous avez une audience qui s’intéresse aux avis et qui va regarder à la fois ce qui est déposé par l’internaute mais aussi la réponse du propriétaire ou de l’établissement. Donc si c’est un avis positif, il faut surtout répondre et peut-être remettre en avant des points, des atouts de son offre.

Après, la difficulté, c’est de se renouveler, c’est d’avoir suffisamment d’arguments, c’est de ne pas toujours redire la même chose, mais il faut prendre le temps de répondre aux avis positifs, c’est un vrai plus, c’est une vraie tribune. Tout ça pour créer de l’engagement au final. Oui, tout à fait.

[Gwen] Du coup, maintenant qu’on a présenté un petit peu tout ça, les bonnes pratiques, les outils, les critères essentiels, etc., pour un commerçant ou une entreprise, peu importe quelle entreprise, mais qui a envie de se lancer dans l’expérience du référencement local, tu leur conseillerais de commencer par quoi ? [Guillaume] Je crois qu’aujourd’hui, on en parlait en introduction, Google avec ses 90%, c’est l’incontournable. Donc moi, si j’étais un nouveau commerçant qui démarre, je commencerais par créer une fiche Google My Business bien renseignée. C’est simple, gratuit, il n’y a pas d’abonnement.

Google, jusqu’à aujourd’hui, ne fait pas payer ce support. Donc, autant y aller.

[Bryan] Ça veut dire qu’aujourd’hui, un commerçant peut très bien être présent sur Internet sans site Internet. Il peut en tout cas démarrer comme ça. Exactement.

Aujourd’hui, c’est faisable.

[Gwen] Ça, c’est la base. Et après, il y a du plus. Ça marche.

Très bien. Merci. Nous allons pouvoir passer, comme à chaque fois, à la petite conclusion en trois mots.

Guillaume, est-ce que tu pourrais conclure ce sujet du référencement local en trois mots ou en trois phrases ?

[Guillaume] Oui, plutôt en trois phrases, me concernant. Je pourrais résumer comme ça. Ne sous-estimez pas votre référencement local.

Travaillez bien des requêtes géolocalisées et soignez autant les textes que les visuels. C’est très important. Et puis, dernière chose, un site Web, ce n’est pas forcément obligatoire.

[Gwen] Ça veut dire que si on est un commerçant et qu’on n’a pas forcément trop de budget, il y a d’autres choses qui s’offrent à nous avant d’arriver à l’option site Internet. [Guillaume] Voilà, exactement. [Bryan] Merci Guillaume. Merci Gwen, merci Bryan. [Gwen] Merci Bryan aussi. [Bryan] Bonne après-midi. Pour ceux qui veulent retrouver Guillaume, on mettra les corneilles de Guillaume dans les notes de podcast, comme d’habitude. [Gwen] Bonne fin de journée à tous et à très bientôt pour un prochain épisode du POD. [Guillaume] Merci, au revoir. [Gwen] Sous-titres réalisés para la communauté d’Amara.org