Notes de l’épisode 13 du pOD : durant cet épisode, nous échangeons ensemble sur l’importance d’avoir des maquettes pour la création de ses visuels sur les réseaux sociaux. Retrouvez ci-dessous les principaux éléments abordés durant cet épisode (pour rappel, ce sont des notes 😉), ainsi que différents liens et ressources utiles pour approfondir votre réflexion.
Sommaire
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Avant-propos
Pourquoi est-ce que l’on a choisi d’aborder ce sujet ? Selon nous, ce sujet est important car la plupart du temps nos clients (au début) ne comprennent pas toujours l’intérêt de travailler avec des maquettes, ce que l’on appelle chez nous aussi des “formats types”. Alors que le fait d’avoir des modèles permet d’être plus rentable et réactif. C’est donc essentiel, pour nous, mais surtout pour nos clients.
Les intervenants sur cet épisode de podcast sont donc :
Axe 1 – Les maquettes de création visuelle : les fondamentaux
Une maquette visuelle, c’est un modèle que l’on appelle à l’agence un « format type »… Elle permet d’avoir un visuel déjà « partiellement » près au moment où l’on a besoin d’en créer un.
Cela fonctionne pour les images, mais aussi pour les vidéos.
« On peut faire le parallèle avec la communication print. Lorsque vous faites un magazine, il y a toujours un gabarit de présentation pour la mise en page. On ne repart pas de zéro à chaque fois. » – Bryan
Selon nous, il y a 5 intérêts à utiliser des maquettes pour produire ses visuels de réseaux sociaux :
- La rentabilité : Sur les réseaux sociaux, les contenus dits “courts” (snack content) ont une durée de vie très limitée dans le temps (de quelques minutes à quelques heures). On ne peut donc pas se permettre de passer trop de temps à les produire.
- La réactivité : En cas d’actualité « chaude », les maquettes permettent de produire plus rapidement un contenu et de pouvoir le diffuser aussi tôt que possible. Le contexte de 2020 a montré l’importance de pouvoir réagir rapidement (relire notre retour d’expérience sur la gestion de crise pendant le COVID sur les réseaux sociaux)
- L’anticipation : Les maquettes permettent d’éviter de travailler à la dernière minute. On évite aussi beaucoup de stress et de ne pas savoir quoi créer ou dire.
- L’accélération des processus de validation : Cette notion est très importante pour nos clients. Avec une maquette, on se met d’accord dès le début de la collaboration sur un visuel type. Et donc, au moment de faire valider le contenu à son client, on évite de nombreux aller-retour inutiles et également de perdre du temps des deux côtés. Plus besoin de discuter de la créa, on se focalise sur le contenu.
- L’homogénéité : Quand on anticipe le travail des maquettes, on s’assure de respecter la charte graphique de la marque (couleurs, polices, emojis, formes…) et de garder une homogénéité entre les différents visuels diffusés. L’homogénéité des visuels diffusés par une marque est très importante pour être identifiée rapidement par les internautes.
« Sur les réseaux sociaux, on a un temps très limité pour retenir l’attention d’un internaute. Si les visuels ne sont pas homogènes dans la façon de présenter notre marque, on prend le risque de ne pas être reconnu immédiatement » – Bryan
👉 Vous l’aurez compris, pour toutes ces raisons il est selon nous impératif de travailler avec des maquettes pour produire vos contenus sur les réseaux sociaux. Surtout si on veut faire correctement son travail et respecter son temps de travail 😉
Axe 2 – Les maquettes de création visuelle : organisation et outils
Voici les étapes clés pour utiliser et créer des maquettes pour les réseaux sociaux :
- Créer une stratégie dédiée pour votre communication sur les réseaux sociaux. Ce que l’on appelle souvent une “stratégie social media”.
- Réfléchir en amont aux sujets à traiter sur vos comptes et aux temps forts de votre marque
- Prévoir l’imprévu afin de réduire l’incertitude et anticiper tous les cas possibles de prises de paroles sur les réseaux sociaux.
- Avoir une charte graphique à suivre pour créer ses visuels. Si vous n’en avez pas, vous pouvez vous baser sur les différentes façons dont la marque se présente : site web, plaquettes, logos, etc.
« La promesse de Canva, c’est de pouvoir créer de beaux visuels sans être un expert en création ! » – Bryan
🛠 Les outils de création graphique :
- Photoshop : Pour les personnes ayant déjà un niveau avancé dans la création graphique ;
- Canva ou Crello : Pour les novices ou les personnes en manque d’inspiration 😉
« J’aimerais casser une idée reçue : non, n’importe qui ne peut pas devenir graphiste en utilisant Canva. Aller sur Canva pour faire une création quand on n’a pas la fibre artistique, ça ne marche pas. » – Gwen
Avoir la fibre artistique ça ne s’apprend pas, nous direz-vous ? Et bien, si, ça s’apprend ! Cela nécessite du temps de veille pour trouver de l’inspiration et observer les tendances.
« Depuis deux ans et demi que je suis arrivée à l’agence, les tendances ont énormément évolué. On a déjà retravaillé les visuels de la plupart de nos clients, car ils étaient vieillissants. » – Gwen
De plus, même si on est créatif et que l’on a la fibre artistique, il est très important d’observer et de faire de la veille. Il faut se tenir au courant des tendances social media qui évoluent tout le temps.
« Les modèles sur Canva doivent rester des modèles à adapter. Et non pas les reprendre de toute pièce. Ça me fait toujours sourire quand je suis sur les réseaux sociaux et que je vois plusieurs marques avoir les mêmes modèles Canva quasiment identiques ! » – Gwen
Il faut avoir à l’esprit que les modèles Canva sont à adapter en fonction de votre charte graphique : couleurs, polices, formes, etc. Il ne faut pas les réutiliser tel quels si vous voulez vous démarquer de la concurrence !
Axe 3 – Conseils et astuces
« Un bon visuel pour les réseaux sociaux, c’est un visuel où il n’y a plus rien à retirer ! » – Bryan
Nos astuces pour créer de beaux visuels :
- qu’ils soient faciles à exploiter et par n’importe qui : toujours dans un souci de rentabilité et de réactivité, anticipez la production future au quotidien ;
- qu’ils restent simples et épurés : les visuels chargés, où il y a trop d’informations, sont rapidement illisibles sur mobile.
Pour être organisé dans sa création de visuels, cela implique de penser en amont à :
- l’intérêt de chaque maquette : ne jamais oublier qu’une bonne publication est une publication qui génère un passage à l’action (et donc qui a un objectif clairement identifié)
- la manière de produire le contenu dans le futur
- organiser la remontée des informations avec votre client.
Pour conclure ce sujet
Les 3 maîtres mots sont :
- La rentabilité : Les publications sur les réseaux sociaux ont une durée de vie tellement limitée, qu’il faut passer le moins de temps possible à produire un contenu ;
- La réactivité : Aujourd’hui les marques se doivent d’être réactive dans leur communication ;
- L’accélération des processus : Ce n’est pas uniquement une question de rapidité, c’est aussi une question de confort pour le client (et pour le CM !)
Enfin, voici un mémo fort utile pour vous aider à vous lancer dans la création de maquettes pour vos réseaux sociaux 😉
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<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2021/01/fondamentaux-maquettes-production-visuels-reseaux-sociaux-683x1024.png" alt="Infographie - Les fondamentaux pour créer des maquettes pour animer ses réseaux sociaux - © Agence Ouest Digital" /> Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/maquettes-production-visuels-reseaux-sociaux-974835">Keep it Simple - Créer des maquettes pour optimiser la production de visuels sur les réseaux sociaux (Le pOD, épisode #13)</a>
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Transcription de l’épisode
[Gwen] Bonjour et bienvenue sur Le pOD, le podcast qui décortique les problématiques des médias sociaux avec une dose de stratégie proposée par l’agence social media Ouest Digital. Durant une vingtaine de minutes, nous échangeons ensemble sur les métiers liés à la communication digitale, savoir-faire, conseils, bonnes ou mêmes mauvaises pratiques du métier. On se dit tout et on partage nos approches, nos trucs et astuces pour être le plus efficace au quotidien.Dans l’épisode d’aujourd’hui, je suis accompagnée de Bryan et nous allons vous parler de l’importance d’avoir des maquettes pour la création de visuels sur les réseaux sociaux. Quelle est l’utilité ? Est-ce impératif de travailler avec des maquettes ?
Et comment s’organiser ? Un dernier mot avant de vous laisser avec l’épisode. Si vous avez l’habitude de nous écouter, faites-nous vos retours sur Le pOD en nous écrivant à l’adresse podcast.ouest.digital. Nous serions ravis de savoir ce que vous aimez, ce que nous pourrions améliorer et les thématiques qui vous intéressent ou les invités que vous voudriez entendre. Allez, je vous laisse avec l’épisode, c’est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce treizième épisode du Pod. Pour commencer, bonne année à toutes et à tous.
[Bryan] Bonne année à toutes et à tous. [Gwen] Bonne année Bryan. [Bryan] Bonne année Gwen. On espère surtout qu’on va vite oublier cette année 2020. [Gwen] C’est ça, passer à autre chose, écrire une nouvelle page. Pour bien commencer l’année, aujourd’hui, nous allons parler de création de visuels, de maquettes visuelles. C’était ton idée Bryan, c’est toi qui a proposé le sujet.Pour une fois, je vais te laisser nous dire pourquoi selon toi ce sujet était important.
[Bryan] C’est important parce que souvent quand on rencontre des prospects ou même certains de nos clients, ils ne comprennent pas toujours pourquoi on leur dit que pour un visuel qu’on va poster sur les réseaux sociaux, il faut qu’on ait un modèle, une maquette, un template, ce qu’on appelle chez nous des formatipes. On va en parler, mais le fait d’avoir des modèles, c’est important parce que ça permet d’atteindre plusieurs objectifs. Les deux qui sont les plus faciles à comprendre, c’est notamment la rentabilité.On va en parler beaucoup, mais on ne peut pas se permettre de passer très longtemps à produire un visuel qui va être visible sur les réseaux sociaux quelques heures. Après, il y a la question de la réactivité. D’ailleurs, le contexte de 2020 a montré que c’était important de pouvoir être réactif.
Pour être réactif, il faut qu’on puisse avoir des modèles de visuels qu’on va pouvoir exploiter assez rapidement pour prendre la parole quand il se passe quelque chose. On ne va pas prendre la parole 48 heures après qu’un événement soit survenu. Il y a d’autres choses dont on va en parler, mais pour moi, c’est déjà les deux premiers enjeux qui sont importants.
Ça me semble important d’en parler parce qu’il y a beaucoup de social media managers qui ont des modèles sans vraiment s’en rendre compte, qui ne l’ont pas vraiment conscientisé. Pourtant, pour moi, ça fait partie des prérequis à avoir quand on va animer la présence sociale d’une marque sur les réseaux sociaux.
[Gwen] Tout à fait. Alors, n’en dis pas plus. On va rentrer dans le milieu du sujet tout de suite.On va partager tout ça avec vous, comme d’habitude, nos idées, nos conseils, nos astuces. C’est parti. Pour commencer, de quoi est-ce qu’on parle exactement quand on parle de maquette visuelle ?
[Bryan] L’idée, c’est d’avoir un modèle, un gabarit, un template. Comme je disais tout à l’heure, nous, on appelle ça des formatifs à l’agence, peu importe le nom qu’on lui donne. C’est d’avoir à se dire, quand je vais partager, par exemple, une citation sur les réseaux sociaux, ou un avis client sur les réseaux sociaux, comment ça doit se présenter visuellement ?Mon texte, à quelle taille il doit être ? Mon visuel, quelle couleur dominante il doit avoir ? Mon logo, où est-ce qu’il doit être positionné ?
Donc, c’est vraiment d’avoir ce gabarit. Si on veut faire un parallèle, d’ailleurs, on peut faire le parallèle avec la communication print, imprimée. Quand on va faire un magazine, par exemple, d’entreprise, ou une collectivité qui va publier un magazine, elle a un gabarit de magazine, qui est toujours présenté de la même manière.
Il y a une page de couverture, il y a une page d’introduction, etc. Et donc, on va avoir, comme ça, cette cohérence. C’est ça dont il est question.
C’est vraiment de se dire, pour chaque typologie de contenu, je dois avoir un modèle de visuel. Ça fonctionne pour les images, mais ça fonctionne aussi pour les vidéos. L’idée, c’est ça, derrière.
C’est vraiment d’avoir ce template, ce format type, cette maquette, ce gabarit.
[Gwen] Alors, dans le social media, est-ce que tu pourrais nous dire, parce que c’est surtout le côté social media qui nous intéresse, quelle est l’utilité, pour une personne comme nous, qui travaille dans le social media ? C’est quoi l’utilité ? D’abord, ces formats types, ces maquettes visuelles qui sont prêtes. [Bryan] Je vois cinq utilités à avoir des maquettes. On pourrait, je pense, en trouver encore d’autres, mais pour moi, il y en a cinq qui sont très importantes. D’abord, c’est la question de la rentabilité.D’ailleurs, c’est le premier point qui permet à un client de comprendre pourquoi c’est important. C’est quoi la rentabilité ? C’est de se dire, je vais produire un contenu, qu’on va appeler un contenu court, du snack content, un contenu qui va avoir une durée de vie un peu éphémère, qui va durer, pour certains réseaux, quelques minutes, pour d’autres, quelques heures, voire quelques jours.
On parle du principe que, comme ça a une durée de vie limitée, on ne peut pas se permettre de passer trois heures à faire un visuel. Ce n’est pas possible de passer trois heures à produire un visuel. L’idée, c’est d’essayer d’y passer le moins de temps possible pour produire un visuel à moindre coût.
Attention quand même sur le côté moindre coût. Produire un visuel à moindre coût nécessite de l’industrialiser, mais ça ne veut pas dire faire du bas de gamme. Ça veut dire quand même faire un visuel de qualité.
La question de la rentabilité, c’est vraiment central. D’abord, c’est d’essayer d’y passer le moins de temps possible. Si demain, je dois valoriser un verbatim de nos clients, je ne dois pas y passer plus de dix minutes à faire mon visuel sur l’outil que j’utilise.
Le deuxième enjeu, c’est la réactivité. Le contexte de 2020 a montré d’ailleurs que c’était important de pouvoir être réactif en tant que marque quand il se passe quelque chose. On ne peut pas attendre 48 heures, 72 heures avant de prendre la parole quand il se passe un événement.
Du coup, le fait d’avoir une maquette, d’avoir prévu tous les cas possibles, tous les formats possibles de prise de parole, fait qu’en cas d’actualité chaude, on va être réactif pour prendre la parole. On peut prendre la parole dans la journée quand il se passe quelque chose. Imaginons par exemple que vous ayez une annonce importante à faire parce que votre établissement malheureusement doit fermer ses portes.
Normalement, vous devriez avoir un format, une maquette pour faire des annonces. Ça, c’est le deuxième enjeu, c’est la réactivité. Le troisième enjeu, c’est de pouvoir mieux anticiper, d’éviter de travailler à la dernière minute.
Nous, on voit quand même beaucoup, d’ailleurs on en parlait juste avant d’enregistrer, on a beaucoup de clients qu’on accompagne, c’est-à-dire qu’ils font eux-mêmes, ils ne veulent pas nous sous-traiter la partie production. Donc, on va accompagner pour transférer nos compétences et qui ont du mal à intégrer le principe des maquettes parce qu’eux, ils vont toujours repartir de zéro quand ils vont faire une publication sur les réseaux sociaux. Ils vont repartir d’une page blanche pour refaire un nouveau visuel.
Du coup, souvent, ils vont procrastiner, ils vont travailler à la dernière minute et ça va devenir très difficile à gérer. Donc, le troisième intérêt, c’est vraiment de pouvoir mieux anticiper sa production de contenu.
[Gwen] Et puis souvent, quand on n’anticipe pas, en plus, on se retrouve avec quelque chose de moins qualitatif à la fin. [Bryan] Exactement. Puis en plus, on se serre un peu les cheveux, on s’est posé mille questions et puis au final, on n’a pas passé un bon moment en fait. Et quand on ne passe pas un bon moment, c’est sur une tâche, on n’a plus forcément envie de la faire à l’avenir.Donc, nos clients qui veulent internaliser la compétence social média, ça leur permet aussi de passer un bon moment et du coup, de se dire c’est quand même plutôt sympa d’animer nos réseaux sociaux. Parce que c’est la réalité, c’est quand même sympa d’animer les réseaux sociaux d’une marque. Il y a un quatrième enjeu qui est, je pense…
Nous d’ailleurs, quand on en parle aux clients, on leur dit c’est dans votre intérêt et c’est d’ailleurs plutôt dans l’intérêt du client, c’est d’accélérer les process de validation. Qu’est-ce qui se passe quand on fait un post sur les réseaux sociaux ? Qu’on soit chez le client, qu’on soit comité manager chez le client ou qu’on travaille en agence ou en freelance, c’est qu’on ne peut pas publier si on n’a pas la validation de la dirigeante ou du dirigeant d’entreprise ou de la personne qui est responsable de la communication.
Et du coup, dans ces cas-là, il faut qu’on ait une validation formelle, écrite, puisque on transfère la responsabilité du post à la personne qui est responsable de l’édition. Mais le problème, c’est que souvent ce qui se passe, c’est que quand on va faire de nouveaux visuels, de nouvelles créas, la validation va prendre du temps parce que le client va se dire « ce n’est pas possible, ils n’ont pas compris ce que je leur ai demandé, ils n’ont pas compris quel était notre charte graphique, et du coup on va avoir plein d’aller-retour. » Alors que si on se met d’accord tout de suite sur un gabarit, un modèle, derrière, théoriquement, quand on va passer à la production du post qui s’appuie sur un modèle, on ne va plus rediscuter de la créa, on va discuter du contenu, mais la créa, on l’élimine.
Donc théoriquement, on accélère le process de validation. Et donc c’est un gain de temps pour tout le monde, pour le client, pour l’agence, pour le freelance, peu importe, mais ça rend le process de validation plus fluide. Donc ça accélère.
Ça c’était le quatrième point. Et cinquième point, alors là pour le coup, qui est négligé par beaucoup de personnes, c’est la question de l’homogénéité. En fait, pourquoi je considère que ce n’est pas toujours compris, un modèle, une maquette, elle doit être déclinée par rapport à la charte graphique d’un client, elle doit reprendre ses couleurs dominantes, son logo, sa police d’écriture, etc., pour qu’il y ait une homogénéité entre ce qu’elle dit sur ses supports imprimés, sur ses plaquettes commerciales, sur ses plaquettes mono, et ce qu’elle va dire d’elle sur les réseaux sociaux. On voit bien que ce sont les mêmes personnes qui prennent la parole. Et ça, tout ça, ça découle de la charte graphique.
Il y a beaucoup de personnes qui disent « Oh, la charte graphique c’est un truc de communicants, à leur tour d’y voir, ils se sont bien fait plaisir à nous faire une charte graphique. » Mais en fait, c’est pas un truc de communicants, c’est pas juste une question de goût. C’est juste que, quand on va faire une charte graphique, on va choisir des couleurs qui ont des connotations.
Par exemple, le gris, ça va avoir une connotation très forte sur la sobriété, mais ça va aussi renvoyer potentiellement la vision d’une maisonnie. Le bleu, ça va renvoyer une forme de fidélité, de confiance, etc. Donc, le choix des couleurs, le choix des symboles, le choix des formes, ça a un impact sur la façon dont une marque est perçue.
Et du coup, si derrière, on produit des visuels sur les réseaux sociaux qui ne sont pas homogènes entre eux, qui n’ont pas été déclinés d’une charte graphique, en fait, ça va partir un peu dans tous les sens. Et la marque va être plus facile, plus difficilement identifiable. On ne sera pas sûr que c’est vraiment la marque qui prend la parole.
Et si elle est difficilement identifiable, on va peut-être perdre la bataille de l’attention. Sur les réseaux sociaux, on a trois secondes pour convaincre, trois secondes pour attirer l’attention. Et si du coup, on propose des visuels qui sont d’un poste à l’autre, toujours très différents, avec des couleurs très différentes, des polices très différentes, en fait, cette identification sera beaucoup plus difficile à faire.
[Gwen] On ne reconnaît pas visuellement dans le feed. [Bryan] Non, et puis du coup, on se dit, qu’est-ce que c’est que ce truc-là, qui est-ce qui prend la parole, etc. Il y a une analogie que j’aime bien pour faire comprendre l’importance de l’homogénéité et du respect de la charte graphique, c’est, imaginons que du coup, tu as un ami, Gwen, que tu vois aller une fois tous les six mois, parce qu’il n’habite pas à Nantes, il n’a pas de chance. Et puis, il a des lunettes assez marquées, qui d’ailleurs ont un impact vraiment sur son identité en tant que personne.Il change régulièrement de lunettes, il y a des lunettes en bois, en noir, etc., peu importe. Et qu’est-ce qui se passe quand il va changer de lunettes, que tu vois très peu souvent ? La première réaction qu’on a souvent, c’est « Oh, j’ai eu du mal à te reconnaître ».
[Gwen] Ou « Oh, il y a un truc qui a changé chez toi ». [Bryan] Alors, on finit par s’y habituer, mais on est surpris. Et on a du mal à reconnaître la personne. C’est pareil, quand une personne change de look ou qu’elle se coupe les feux, c’est la même chose.On a du mal à la reconnaître. On la reconnaît, mais on a un temps d’hésitation. C’est exactement la même chose quand on ne va pas respecter la charte graphique.
Bien sûr qu’on va vous reconnaître si vous avez utilisé une police un peu différente, mais il va y avoir un temps de réflexion en se disant « Est-ce que c’est bien la même personne ? ». Et comme sur les réseaux sociaux, on a un temps très limité pour attirer l’attention, si on n’est pas homogène dans sa façon de se présenter, on risque de perdre cette bataille.
Je le mets en cinquième point parce que je dirais que les quatre promis sont encore plus importants, mais il y a aussi ça qui est vraiment un enjeu très fort.
[Gwen] C’est vrai que la question de l’homogénéité, c’est un vrai sujet parce que je fais partie de ces personnes en tant que particulier. Personnellement, chez moi, quand je suis sur mon téléphone, sur les réseaux sociaux, ça m’énerve de voir sur une page d’une marque des visuels qui sont totalement différents d’un poste à l’autre et qui ne coïncident pas du tout. Je me dis que le community manager se fait plaisir, il se fait un kiff à chaque nouveau visuel, mais d’un poste à l’autre, tu n’as pas l’impression que c’est la même marque qui prend la parole. [Bryan] Il n’y a pas de cohérence, on n’est pas dans le même univers. On a presque même la sensation que ce sont des personnes différentes qui y parlent. La marque ne parle pas d’une seule et même voix.Je trouve que c’est dommage de négliger ça. Du coup, ces cinq aspects-là sont importants. La rentabilité, la réactivité, l’anticipation, l’accélération des process et l’homogénéité, pour moi, c’est ça qui doit pousser une marque à réfléchir, à avoir des modèles.
C’est vraiment la base.
[Gwen] Je me demandais, est-ce que pour toi, c’est impératif de travailler avec des maquettes ? Tu viens de nous dire quelle était l’utilité, mais est-ce que c’est impératif ? Selon toi. [Bryan] Si on veut faire correctement son travail, si on veut respecter ses horaires de travail, oui. Après, si on travaille pour soi et que ça ne nous dérange pas de travailler 70 heures par semaine, ne faites pas de maquettes, faites-vous plaisir à chaque poste, il n’y a pas de problème. Mais à un moment donné, si vous recherchez l’efficacité, la productivité, vous devez faire des maquettes.Si vous recherchez un boulot dans lequel vous êtes en pleine confiance, ou quand vous envoyez quelque chose pour validation, vous n’avez jamais de retour, ou ça se passe toujours très bien, ou c’est fluide, si vous recherchez le confort dans votre métier, oui, il faut des maquettes. Si vous aimez être bordélique et être toujours dans le conflit, pas de problème, ne faites pas de maquettes. Tout le monde ne cherche pas la même chose.
[Gwen] Après, tu disais, si vous travaillez tout seul, moi je trouve que justement, quand tu travailles tout seul, tu as encore moins le temps d’y passer 4 ou 5 heures. Moi, j’ai une amie qui est commerçante, elle travaille toute seule, et du coup, elle s’est lancée sur les réseaux sociaux toute seule, et elle me disait c’est incroyable le temps que ça me prend juste de préparer un poste avec un beau visuel et une belle photo. Donc, c’est là qu’on voit vraiment tout l’intérêt. [Bryan] C’est pour ça que j’ai placé pour moi la rentabilité en premier. On ne peut pas se permettre, je ne sais pas si tu te souviens quand tu es arrivé à l’agence, on ne peut pas passer 3 heures à faire un visuel pour un poste sur les réseaux sociaux. Autant passer 2 jours à mettre en forme un magazine qui va être imprimé, qui va être diffusé à grande échelle, ça a du sens, parce que c’est un contenu qui va rester dans la durée.Autant sur les réseaux sociaux, on a des contenus qui sont volatils, qui sont éphémères, on ne peut pas se permettre de passer 3 heures à produire un visuel. Parce qu’une fois qu’on a fait le visuel, qu’est-ce qu’il se passe ? Après, il faut le faire valider, il faut faire valider aussi le texte d’accroche, le texte qui va accompagner le visuel.
Et donc, rédiger le texte après, ça va peut-être nous reprendre une demi-heure en plus. Après, il faut l’envoyer pour validation.
[Gwen] Il faut apporter les modifications. [Bryan] Il faut programmer. Du coup, on se retrouve vite à faire un poste en une demi-journée. Il y a peut-être des gens qui travaillent dans le social media qui vont dire, il exagère.Ça peut arriver. Quand c’est notre métier, ça arrive très peu. Mais ça peut arriver.
Et quelqu’un dont c’est pas le métier, ça arrive quasiment tout le temps. Vous imaginez passer une demi-journée à faire un poste pour les réseaux sociaux ? Mais attendez, si vous devez poster 2 ou 3 fois par semaine, ça veut dire que vous y passez entre 1 jour et 1 jour et demi juste à faire 3 postes, qui en plus ont une visibilité quand même assez limitée.
C’est important de prendre la parole sur les réseaux pour exister, mais il ne faut pas non plus se mentir, aujourd’hui, si on ne fait pas de pub, on a quand même une portée assez limitée. On ne peut pas se permettre de passer autant de temps à produire du contenu. Surtout qu’en plus, aujourd’hui, l’enjeu, c’est de prendre la parole régulièrement.
Régulièrement, ça ne veut pas dire poster tous les jours, mais c’est d’avoir une prise de parole régulière, en fil rouge. Ça nous impose de faire quand même 2 ou 3 postes par semaine. Pour ça, il faut essayer de concentrer ce temps de production.
Les maquettes, les modèles, les gabarits, ça nous permet de faire ça.
[Gwen] Maintenant qu’on est convaincus de leur utilité, est-ce que tu pourrais me dire comment est-ce qu’on s’organise un petit peu ? Comment est-ce qu’on s’y prend si on veut créer ces maquettes de visuel ? [Bryan] D’abord, je vais faire référence au tout premier épisode qu’on a enregistré, ça date un peu, ça fait un an et demi maintenant, où on parlait justement de la façon dont nous on s’organise avec nos clients. Il y avait un premier point, c’était de rédiger une strata réseaux sociaux. Dans cette strata, il faut commencer par ça, il faut identifier tous les sujets que l’on souhaite traiter sur nos réseaux sociaux, pour définir du coup une ligne éditoriale des sujets abordés.Identifier aussi les temps forts de la marque et se dire par rapport à tout ce qu’on veut dire sur notre page, tous les sujets qu’on veut aborder, par rapport à tous nos temps forts, est-ce qu’on ne peut pas les regrouper en grande typologie ces contenus ? Et donc d’essayer d’identifier des types de contenus. Par exemple, si je suis une société qui travaille dans le conseil, je vais avoir un poste peut-être qui va valoriser ma veille, donc je sais comment je vais présenter un poste de veille, je vais avoir un poste par exemple tous les mois où je vais valoriser une référence client, je vais avoir un poste tous les mois où je vais valoriser une dernière réalisation, un autre poste qui va valoriser un avis, et puis un autre poste qui va valoriser par exemple un événement dans lequel je suis présent. Donc je vais avoir du coup 5 types de postes que j’ai identifiés au préalable, en réfléchissant ma strata. Eh bien, pour ces 5 types de postes, on doit savoir comment ils se présentent.
Bien sûr, on peut les faire un peu évoluer à la marge, on peut peut-être changer la façon de les présenter mais ça doit rester à la marge, marginal, ça doit rester cohérent avec ce qu’on a défini au préalable. Donc on commence comme ça par réfléchir en amont au sujet qu’on veut traiter, à ce qu’on est en capacité d’ailleurs de dire sur notre page, et à nos temps forts. Et en fonction de ça, on va définir un certain nombre de formats types.
On a des clients pour lesquels on a 5 formats types, d’autres où on en a 12, d’autres où on en a 15, ça va dépendre aussi des objectifs du client, de ce qu’il a envie de raconter, etc. Ça c’est le premier point. Le deuxième point, pour bien s’organiser, c’est de prévoir l’imprévu.
C’est difficile, mais en gros c’est de se dire ok j’ai des formats types, mais quels sont les types d’imprévus que je pourrais avoir qui m’imposeraient de prendre la parole sur les réseaux ? Et de se dire, quand j’ai un imprévu, comment je le présente ce poste ? Est-ce que je peux pas avoir un format type un peu fourre-tout ?
Là récemment, pour un client, on a fait un format annonce. Un truc très basique, c’est un format annonce. Et ça nous permet de prévoir l’imprévu, de se dire, quand il y a un truc qui sort du cadre de nos formats types, on a quelque chose qu’on peut utiliser.
Deuxième point, c’est de prévoir l’imprévu. Et troisième point, pour s’organiser, c’est de prendre notre charte graphique et de s’assurer que les créas qu’on va faire, elles découlent bien de la charte graphique. Elles reprennent bien les couleurs dominantes, les polices, les logos, etc.
Maintenant, le problème qu’on a souvent, ceux qui nous écoutent qui travaillent avec des TPE, PME, vous allez vous reconnaître dedans, il n’y a quand même pas beaucoup de boîtes qui ont des chartes graphiques formalisées. Franchement d’ailleurs, nous on en a beaucoup. Des clients pour lesquels ils nous disent « Oh, la charte graphique, on ne l’a jamais fait, on a un logo !
» Alors, là c’est difficile quand on n’a pas de charte graphique. Dans ces cas-là, il faut plutôt essayer d’utiliser le bon sens. De se dire « Ok, j’ai pas de charte graphique, je vais devoir créer du coup une charte graphique réseau-sociaux avec des formats types.
» Dans ces cas-là, on va regarder sur le site web du client, quelle police il a utilisé pour son site web, parce que ça veut dire que peut-être que c’est celle avec laquelle il est le plus à l’aise. Quelle couleur dominante il a utilisé sur son site web ? Comment son site web est présenté ?
Est-ce que c’est plutôt épuré ? Est-ce que c’est chargé ? Etc.
Et on va essayer de s’inspirer de son site web ou de ses plaquettes commerciales ou de ses kakémonos pour essayer de décliner ça sur les réseaux sociaux, qu’il y ait une forme de cohérence entre ces différents supports de com. Ce qui, indirectement, permet de contourner le problème de « Je n’ai pas de charte graphique. » Parce que très honnêtement, hier soir j’ai échangé avec un prospect et je lui ai dit « Si on travaille ensemble, il faut m’envoyer votre charte graphique.
» Et elle me dit « Mais je n’ai pas ça, moi. J’ai un logo. » Dans ces cas-là, il faut s’inspirer de ce qu’on a besoin.
[Gwen] On va se débrouiller. [Bryan] On va se débrouiller. Mais par contre, on va se débrouiller, ça implique que du coup, la strat sera un peu plus longue à faire. [Gwen] On ne va pas faire différemment, mais on va se débrouiller. [Bryan] Voilà. Et puis, une fois qu’on a réfléchi en amont, prévu l’imprévu, commencé à réfléchir à ses maquettes en s’appuyant sur la charte graphique, on va produire des maquettes. On va commencer à y réfléchir.Et la maquette, c’est une création, en fait. Alors, on ne va pas non plus le rire. La création, elle doit être la plus simple et la plus épurée possible.
[Gwen] C’est pareil. Il y a deux écoles. [Bryan] Il y a deux écoles. Nous, on est de l’école où, sur les réseaux sociaux, la plupart des internautes ont très peu de temps pour lire un contenu. Ça doit aller à l’essentiel.En plus de temps, la majorité des gens vont consulter les contenus sur un mobile. Donc, les contenus doivent être assez faciles à lire, assez gros, etc. Et on doit avoir une seule information par visuel.
Donc, nous, on est l’école où une créa, une bonne créa, c’est une créa la plus épurée possible. On considère qu’une bonne créa, c’est une créa sur laquelle il n’y a plus rien à retirer. Théoriquement, tout le superflu est retiré.
Et ça, c’est une idée reçue, d’ailleurs, quand on échange avec certaines personnes dont ce n’est pas le métier. Quand on leur présente des créas très épurés, très simples, ils nous disent « ça va, c’est très basique, vous n’avez pas dû passer beaucoup de temps ». Et en fait, non, c’est plutôt l’inverse.
Alors, bien sûr, des fois, ça va assez vite parce qu’on a déjà beaucoup d’inspiration, surtout quand c’est un format où on s’est inspiré d’un client. En fait, plus un visuel est épuré, plus un visuel est simple, plus généralement, il nous a pris du temps. Parce qu’en fait, il nous a pris du temps à se dire quelle est l’information essentielle, quel est l’objectif de cette publication, et qu’est-ce qui est vraiment important à figurer dessus, et qu’est-ce que je dois retirer.
Et souvent, ce qui se passe, c’est que quand on commence à faire une créa, elle est assez chargée, assez lourde, et au fur et à mesure, on va élaguer pour retirer tout le superflu. Et du coup, une bonne créa, c’est une créa qui est épurée, sur laquelle il n’y a plus rien à retirer. Et d’ailleurs, c’est d’ailleurs une citation de Saint-Exupéry qui disait « la perfection, elle est atteinte, non pas quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retirer ».
Et en fait, on s’appuie beaucoup là-dessus. Donc, partez du principe que votre maquette, si elle est trop chargée, c’est que vous n’avez pas assez travaillé. Donc, d’ailleurs, s’il y a des clients qui nous écoutent, attention au visuel trop chargé, ça veut dire que ça a été bâclé.
Pour moi, un bon visuel, il doit avoir le moins d’informations possibles, et il doit avoir que l’essentiel. On ne doit plus rien avoir à retirer sur le visuel avant de le publier. Et ça, c’est la dernière étape, c’est vraiment l’étape de création.
Qui honnêtement, peut prendre du temps. Alors bien sûr, plus on le fait, plus on a l’habitude, plus on s’inspire aussi de ce qu’on a déjà fait pour d’autres. On ne va pas se leurrer, nous, on s’inspire de beaucoup de choses qu’on a déjà fait pour d’autres clients, et c’est tout l’intérêt de travailler en agence ou d’avoir plusieurs clients.
Ça nous aide. Mais si on le fait pour la première fois, c’est vrai que ça peut prendre un petit peu de temps, cette étape de création. Du coup, c’est un temps, on peut peut-être imaginer que la création de nos maquettes, ça peut prendre une journée, deux journées.
Mais il faut se dire que cet investissement en temps va nous en faire gagner énormément par la suite, parce que si par la suite, on passe, non pas deux heures à faire un visuel, mais plutôt 30 minutes à le faire, imaginez que votre prise de parole, si vous publiez 2-3 postes par semaine, on voit vite que c’est rentable, cet investissement est rentable. Donc, c’est la dernière partie, c’est vraiment la création.
[Gwen] Et alors, justement, pour cette partie création, est-ce que tu pourrais nous parler un peu des outils qui existent ? [Bryan] Alors, bon… Je souris parce que c’est pareil, il y a beaucoup de débats. Bon, déjà, si vous avez une fibre très graphique, il n’est pas impossible que beaucoup d’entre vous utilisent Photoshop, et d’ailleurs, souvent, on utilise beaucoup Photoshop pour faire la création.À l’agence, il n’y a qu’une seule personne qui utilise Photoshop, c’est Marlène. Moi, je suis une bille en Photoshop, je n’ai jamais compris comment ça marchait. Et d’ailleurs, Mélissa n’utilise pas Photoshop non plus, et toi non plus, Gwen, je ne crois pas.
[Gwen] Modérément. [Bryan] Ce que ça veut dire, c’est que, oui, vous pouvez utiliser Photoshop, mais en fait, il y a des outils beaucoup plus simples qui vont vous permettre de créer des maquettes. Alors, le plus connu, c’est Canva. Il y a une alternative qui s’appelle Crelo, aussi, qui fonctionne bien.C’est des outils qui sont assez bien, parce qu’ils sont plus accessibles que Photoshop. En fait, la partie technique de la création est beaucoup plus accessible, en fait. C’est vraiment du dive and drop, c’est assez intuitif.
Il n’y a pas trop besoin de maîtriser l’outil pour arriver à faire quelque chose de plutôt propre. Bon, donc, voilà. Retenons que, côté outils, on a Photoshop, Canva ou Crelo.
D’ailleurs, la première chose de Canva, c’est de faire en sorte que, même si vous n’êtes pas graphiste, vous devriez arriver à faire quelque chose.
[Gwen] Ouais. Alors, moi, j’aimerais bien casser une idée reçue, parce que, pour en avoir discuté avec des amis dans mon entourage qui m’ont déjà dit « Ah, moi, je me suis créé un logo sur Canva, c’est hyper simple, n’importe qui peut être graphiste avec Canva ». Alors, oui, mais non.C’est mon avis. Pour moi, déjà, graphiste, c’est un métier. Après, nous, ce qu’on fait, c’est encore autre chose.
On fait de la création visuelle, mais c’est encore autre chose. Et, clairement, aller sur Canva, quand on n’a pas la fibre artistique, on n’arrive pas forcément à faire quelque chose de sympa à la fin. Tu vois ce que je veux dire ?
J’ai déjà vu des personnes créer des visuels sur Canva, de partir de modèles hyper sympas et arriver à quelque chose de franchement pas très sympa à la fin. Mais, voilà, pour moi, c’est un savoir-faire, parce que ce n’est pas parce qu’on va sur Canva, qu’on a des modèles et que tout est simplifié, que c’est pour autant facile d’arriver à quelque chose de sympa à la fin.
[Bryan] En fait, c’est la partie technique qui est facile. C’est comme si vous voulez faire de la peinture chez vous. Vous pouvez soit utiliser des rouleaux pour peindre vos murs, soit prendre un pistolet à peinture.Effectivement, du coup, le pistolet à peinture, côté technique, ça va vous permettre de travailler plus vite. Mais si vous n’êtes pas soigneux, le pistolet à peinture ne va pas vous aider à être plus soigneux. En fait, c’est la même chose avec Canva.
C’est-à-dire que ça va être plus facile, plus accessible de créer des visuels. Mais si on n’a pas la fibre créative, si on n’a pas la fibre communiquante, franchement, on va faire des trucs qui sont déjà pas forcément très facilement lisibles, pas facilement compréhensibles, et puis pas toujours très jolis esthétiquement. Enfin, je veux dire, il y a des principes de base à avoir quand on va créer des visuels sur Canva.
Il y a le principe de la proportion des couleurs, la gestion des contrastes, la taille des polices, l’information principale, l’information secondaire, la hiérarchie de l’information, tout ça, bien sûr, qu’on peut l’apprendre en regardant des vidéos, en lisant des bouquins, mais il n’y a rien, il faut quand même avoir cette fibre-là. Ce n’est pas parce que Canva, c’est facile, on va glisser un logo et dire qu’on veut un format en carré, qu’on va faire un truc super joli, qui va être facile à comprendre. Donc, je suis d’accord avec toi, c’est des outils qui sont accessibles techniquement, plus faciles à utiliser d’ailleurs que Photoshop, mais ça ne va pas vous transformer du jour au lendemain en graphisme.
Ce n’est pas vrai, je suis d’accord avec toi.
[Gwen] Il y a une autre chose pour moi qui est importante dont tu n’as pas parlé, c’est aussi les inspirations et les tendances. Pour moi, ça c’est super important. Après, nous, on travaille sur les réseaux sociaux, on passe pas mal de temps sur les réseaux sociaux, donc on voit passer beaucoup de choses, mais ça, c’est une partie très importante aussi pour la création de visuels, c’est d’aller s’inspirer et de voir les tendances.D’ailleurs, on en parlait dans le dernier épisode, c’était l’observation. L’observation de ce qui se fait sur les réseaux sociaux. Moi, je vois bien, ça fait deux ans et demi maintenant que je suis à l’agence, et les visuels qu’on avait pour nos clients il y a deux ans et demi, ils ont déjà évolué pour certains, parce que ils étaient dépassés.
[Bryan] C’était plus moderne, plus contemporain, plus à la jour. [Gwen] Et pour moi, c’est quelque chose aussi très important. [Bryan] En fait, vos maquettes, peu importe la fréquence, mais nous, on s’est fixé un objectif de les rafraîchir tous les ans. Tous les ans, on se dit est-ce que ce visuel-là il reste toujours moderne, est-ce qu’il est toujours à jour des dernières tendances, des dernières façons de consommer l’information, est-ce qu’il est assez à la mode, etc. Et donc, on va repasser sur chaque maquette qu’on a à peu près tous les ans.Donc, c’est important de les rafraîchir. Et pour les rafraîchir, il faut trouver l’inspiration. Donc, il faut regarder ce que font d’autres marques, comment elles vont présenter l’information.
Canva aussi a un truc qui est bien, ils ont une bibliothèque de contenu pour inspiration qui peut donner de l’inspiration, qui peut aider à se dire c’est vrai qu’on peut présenter l’information de cette manière-là. Il ne faut pas hésiter à observer et c’est vrai qu’Isabelle sur le dernier épisode l’a très bien dit, avant de se lancer sur les réseaux, il faut observer. En fait, c’est pareil pour les maquettes.
Avant de se dire je vais faire une maquette pour valoriser mes avis clients, observer un petit peu ce que font les autres pour trouver de l’inspiration. Ça ne vient pas comme ça. Il ne faut pas croire que nous, on arrive le matin à l’agence, on se dit j’ai une super idée de créer.
Non, ça ne fonctionne pas. Ce n’est pas aimé tout ça.
[Gwen] Les modèles sur Canva, pour moi, ça doit rester de l’inspiration. Parce que ça doit rester des modèles à adapter et pas des modèles à reprendre de toutes pièces. Moi qui travaille beaucoup sur Canva, ça me fait toujours sourire quand je me balade sur les réseaux sociaux et que je vois toutes les marques avoir les mêmes visuels et ils ont juste changé les couleurs de fond.Après, on perd le côté original parce que tout le monde craque sur les mêmes modèles et tout le monde se retrouve à communiquer avec les mêmes modèles. C’est dommage.
[Bryan] C’est le même principe que les banques d’images. Les banques d’images sont libres de droits. Tout le monde utilise les mêmes images et on se retrouve toutes et tous avec les mêmes images au final.Je suis assez d’accord. Après, je pense que quand on débute, les modèles, ça nous rassure.
[Gwen] Oui, ça rassure. [Bryan] Surtout quand ce n’est pas son métier, ça permet vraiment de rentrer assez facilement dans le sujet. Par contre, quand on n’est plus débutant ou que c’est son métier, je suis d’accord avec toi, le modèle, ça doit être juste une inspiration. On ne peut pas juste se baser sur ça.Il faut aller un peu plus loin. Sinon, vous allez vous retrouver avec les mêmes visuels que vos voisins. D’ailleurs, j’ai déjà entendu des clients qui se plaignaient de leur ancienne agence ou de leur ancienne freelance qui disaient « J’ai des visuels, ils sont super, mais c’est les mêmes que mes concurrents.
» Comment on se différencie dans ces moments-là ? C’est important aussi d’avoir ça à l’esprit parce que si vous avez les mêmes maquettes, les mêmes formats que d’autres marques, comment vous vous différenciez après ? Ça doit être juste de l’inspiration.
[Gwen] On a déjà donné pas mal de matière à cette question, mais je vais quand même te la poser. Est-ce que tu as une anecdote professionnelle à nous raconter en lien avec notre sujet du jour ? Une anecdote qui t’a fait prendre conscience de l’importance de ce sujet.On en a déjà donné quelques-unes, mais est-ce que tu en as une plus marquante que les autres ?
[Bryan] J’en ai même deux qui m’ont fait prendre conscience de deux points clés dont on a parlé au début. D’abord, le point sur l’accélération des process de validation. J’ai une anecdote qui m’a vraiment fait prendre conscience de l’importance des maquettes.Il y a à peu près trois ans, pour un client, on commençait à travailler avec eux, il n’y avait pas de charte graphique. C’était en cours en même temps que notre travail. Pour faire un post sur les réseaux sociaux, pour changer la bannière, on a proposé plusieurs bannières, plusieurs formats avec des images de fond, la position du logo, la mettre dans un cartouche ou pas, bref.
On a eu presque dix allers-retours de modifications. Avec même parfois des demandes de modifications qui se contredisaient entre elles. Je ne vous cache pas que l’agacement, il était des deux côtés, chez le client et chez nous.
Le client se disait « ce n’est pas possible, ils ne comprennent rien à ce qu’on veut », parce qu’en même temps, ce n’était pas clair. Et nous, on s’agaçait parce qu’on se disait « le client ne sait pas ce qu’il veut ».
[Gwen] Ça, ça arrive très souvent. [Bryan] Et c’était très dur parce qu’en plus, c’était le début de la collaboration. [Gwen] C’est pour ça que tu fais tes preuves. [Bryan] Et ça, c’était vraiment très difficile. C’était vraiment un temps à un moment assez difficile. Je pense d’ailleurs, si on en parlait avec Marlène, elle s’en souvient encore.Et c’est là où je me suis dit « ce n’est pas possible de passer une journée à faire une bannière pour Facebook ». On a passé une journée de totale à produire une bannière qui au final était hyper simple. Et là, je me suis dit « non, non, il faut vraiment qu’avec ce client-là, on lui fasse des maquettes et qu’on respecte ces maquettes-là, mois en mois ».
D’ailleurs, depuis, on le fait, ça se passe très bien. C’est un client qui est très fidèle et qui d’ailleurs nous demande de ne jamais sortir de ses maquettes. Et c’est très bien d’ailleurs, ça nous va bien.
Donc ça, c’était le premier point pour accélérer les process. Et puis, il y a un deuxième point aussi. J’avais un client il y a, pareil, plusieurs années.
J’ai commencé à travailler avec lui en 2016. Et on faisait tous les mardis un format un peu sympa qui était des perles, un peu comme les perles du bac. Lui, ça lui allait bien sur son secteur.
Et du coup, ces perles, c’était ses salariés qui les aient remontées via un formulaire que j’avais mis en place. Et donc, j’en avais, je me souviens, des fois j’en avais 5-6 par semaine. Et on s’était dit « on va en faire un post par semaine sur Facebook ».
Et ce qui se passait, c’est que du coup, j’en avais tellement que je m’étais dit « je vais produire en série ». J’avais fait un modèle, et quand j’en avais une vingtaine à produire, je me disais « je prends deux heures et je produis mes 20 perles d’un coup ». Et le fait d’avoir centralisé comme ça ce travail, me permettait d’être dans l’ambiance un peu humoristique, parce qu’en plus il fallait avoir un peu d’humour et tout ça, donc je mettais ma casquette de mec drôle.
Et du coup, je me produisais 20 perles à la suite comme ça, et ça me permettait d’être beaucoup plus productif. Voilà, ça me prenait à faire 20 visuels, ça me prenait à peu près deux heures. Donc quand on y réfléchit, c’est pas mal en termes de productivité.
Et ça aussi, ça m’a fait prendre conscience encore plus de l’importance d’avoir des maquettes, notamment sous l’angle rentabilité.
[Gwen] Carrément. [Bryan] Mais il y en a plein d’autres qu’on pourrait passer des heures à parler des exemples qui nous font prendre conscience de l’importance de ça. [Gwen] J’avoue que moi, du coup, en tentant de raconter ça, j’ai une anecdote qui m’est venue aussi avec un de nos clients. C’est plus sur l’angle homogénéité. Parce qu’on avait un client qui était très friand.Lui, on ne s’occupait pas de la production de ses contenus, on faisait de l’accompagnement. Et lui, il était très friand du « je repars d’une page blanche à chaque fois que j’ai un poste à préparer ». Et du coup, il allait sur Canva, il faisait son petit shopping dans les modèles, il était genre « ouh, celui-là, il est pas mal, allez, hop, je prends celui-là ».
Et au final, d’un poste à l’autre, c’était jamais le même modèle. C’était toujours quelque chose de très différent, avec des polices différentes, puisqu’il bien sûr gardait les polices proposées sur le modèle, les formes, la composition du modèle, et même les couleurs. Parfois, il ne reprenait même pas ses couleurs de marque.
Et quand je lui avais posé la question du « mais pourquoi tu n’as pas repris les couleurs de votre charte graphique ? », il m’avait répondu « oh, je ne les aime pas trop ».
[Bryan] Les couleurs de charte graphique, ce n’est pas une histoire de goût. [Gwen] Après, c’est hyper subjectif, comme on dit, les goûts et les couleurs. Tu le disais au début, ce n’est pas possible si vos couleurs de marque c’est le violet et l’orange, et qu’un jour, vous vous dites « ah bah tiens, je vais communiquer maintenant avec du jaune et du noir, et la prochaine fois, du bleu et du vert, parce que c’était mon humeur du jour ». Ce n’est pas possible parce que quand vos publications vont passer dans le feed de vos abonnés, ils ne vont pas reconnaître que c’est vous.Pour moi, c’est super important aussi.
[Bryan] Et si on ne le reconnaît pas, les personnes ne vont pas forcément lire le contenu, et si vous avez passé deux heures à faire votre visuel, plus votre accroche, plus la valider, plus la programmer, c’est plutôt bien, du coup vous avez passé deux heures pour rien. C’est ça aussi qui est vraiment important. La question des couleurs dans la charte graphique, ce n’est pas juste une histoire de goût.D’ailleurs, le goût, c’est très subjectif. Si on échangeait ensemble sur les couleurs qu’on préfère, on n’a pas les mêmes préférences de couleurs. Ce qui est important, c’est que quand on a défini une couleur dans une charte graphique, chaque couleur, comme je le disais tout à l’heure, a une connotation.
Elle renvoie à quelque chose. Chez nous, par exemple, la couleur dominante, c’est le bleu, et j’y tiens, même si ça ne plaît pas à tout le monde. C’est le bleu, et avec la couleur secondaire, le gris, pour deux raisons.
Parce que le bleu, ça renvoie une connotation de fidélité, et c’est ce qu’on cherche avec nos clients. C’est d’avoir des clients fidèles. On cherche à avoir une relation de confiance.
Le bleu, ça renvoie cette forme de confiance. Et le gris, c’est une forme de sobriété. C’est ce qu’on cherche dans ce qu’on fait.
Les couleurs, elles parlent aussi. Elles racontent notre histoire de marque. Et c’est pour ça que, quand elles ont été définies dans le charte graphique, que ça vous plaise ou pas, c’est comme ça.
Et si vous voulez faire évoluer votre charte graphique, il n’y a pas de problème. Mais dans ce cas-là, il faut que l’ensemble de l’organisation soit d’accord. Si demain, notre logo, on veut le passer en vert, pourquoi pas ?
Si c’est plus cohérent avec notre positionnement. Mais dans ce cas-là, il faut qu’on soit, on est quatre à l’hôpital, il faut qu’on soit tous les quatre alignés sur ce changement de couleur et sur la connotation que ça va renvoyer.
[Gwen] Tout à fait. Comme quoi, petit sujet, pas si petit que ça, important quand même. [Bryan] Je crois qu’on a un petit peu dévié d’ailleurs de notre temps. On a fait un peu plus que prévu. [Gwen] C’est pas grave. Tout le monde a l’habitude. Je crois qu’on commence à dire ça à chaque épisode maintenant.Pour terminer, est-ce que tu pourrais conclure ce sujet en trois mots ou en trois phrases ?
[Bryan] Franchement, je vais revenir sur les points clés qu’on a dit au préalable. Déjà pour moi, le premier point clé, c’est la question de la rentabilité. Vraiment, c’est clé.Le deuxième point, c’est la réactivité. Surtout qu’on voit aujourd’hui, les marques se doivent d’être réactives quand il survient un événement majeur qui les concerne. Et le troisième point, c’est l’accélération des process.
Et franchement, l’accélération des process, c’est même pas juste une question de temps, c’est même une question de confort. Plus votre client ou votre manager vous valide votre poste rapidement, plus c’est confortable pour vous, plus vous créez de la confiance, plus vous vous épanouissez dans votre travail. Et c’est pour ça que dans les cinq que j’ai dit au préalable, je retiens celui-là aussi.
Parce qu’il ne faut pas penser toujours qu’au temps passé, à la réactivité, il y a aussi la question du confort et de l’épanouissement que vous avez dans votre métier. Si à chaque fois que vous envoyez un poste, vous avez des dizaines de demandes de modifications sur votre visuel parce que ça va jamais, parce que la personne qui vous demande des modifications, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. C’est extrêmement difficile et vous allez vivre vraiment un enfer au quotidien.
Si vous le vivez d’ailleurs aujourd’hui, essayez de créer des maquettes et de vous mettre d’accord une bonne fois pour toutes sur des formats types. Vous verrez que normalement ça va simplifier beaucoup les choses.
[Gwen] Carrément. Merci Bryan pour ce sujet. [Bryan] Merci Gwen de m’avoir donné la parole sur un sujet qui me tient vraiment à cœur. [Gwen] Je te dis à très bientôt pour un prochain épisode. [Bryan] Merci et puis j’en profite à nouveau pour souhaiter à toutes et tous une bonne année. Pour ceux qui nous écoutent, on est passés de 2019 à 2021, il n’y a pas eu d’année 2020, on est d’accord. [Gwen] Pas du tout, on a appris beaucoup de choses en 2020. Bonne journée à toutes et à tous. Bonne journée à toi aussi Bryan. [Bryan] Bonne journée Gwen. [Gwen] A très bientôt pour un prochain épisode du POD. [Bryan] A bientôt. [Gwen] Quelques mots avant de se quitter. Tout d’abord, vous pouvez retrouver cet épisode sur le blog de l’agence www.keepitsimple.fr rubrique podcast ou sur nos réseaux sociaux. Ensuite, n’hésitez pas à nous faire vos retours sur le POD en nous écrivant à l’adresse podcast arrobasouest.digital. Nous serions ravis de savoir ce que vous aimez, ce que nous pourrions améliorer, les thématiques qui vous intéressent, ou les invités que vous voudriez entendre. Merci beaucoup pour cet échange, je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du POD.