Notes de l’Ă©pisode 1 du pOD : pour ce premier Ă©pisode nous avons dĂ©cidĂ© de vous parler de lâorganisation au quotidien dâune agence, en l’occurrence la nĂŽtre, sur le volet animation des mĂ©dias sociaux pour nos clients. Retrouvez ci-dessous les principaux Ă©lĂ©ments abordĂ©s durant cet Ă©pisode (pour rappel, ce sont des notes ?), ainsi que diffĂ©rents liens et ressources utiles pour approfondir votre rĂ©flexion.
Sommaire
- 1 Ecouter l’Ă©pisode
- 2 Avant propos
- 3 Etape 1 – Mise en place dâune stratĂ©gie « social media »
- 4 Etape 2 – Gestion de lâopĂ©rationnel (production des contenus)
- 5 Etape 3 – Analyser, mesurer, corriger et faire Ă©voluer
- 6 Pour conclure
- 7 La checklist Ă garder sous le coude
- 8 S’abonner au podcast « Le pOD »
- 9 Transcription de l’Ă©pisode
Ecouter l’Ă©pisode
Avant propos
Pourquoi est-ce que lâon a choisi dâaborder ce sujet ? Tout simplement parce que nos clients nous demandent souvent « Comment savoir quoi dire sur les rĂ©seaux sociaux ? ». Ils ont beaucoup de matiĂšre (et pensent souvent ne pas en avoir) mais ne savent pas comment organiser leur prise de parole. Nous souhaitions donc aborder diffĂ©rents points mĂ©thodologique et quelques bonnes pratiques autour de lâorganisation dâune agence concernant la gestion des rĂ©seaux sociaux de ses clients.
Comment est-ce quâon sâorganise ? Cette organisation sâopĂšre en trois temps dans notre agence (comme dans beaucoup d’autres) :
Intervenants sur cet Ă©pisode de podcast (tous membres de l’agence Ouest Digital) :
Notre agence accompagne des marques, des associations et des institutions dans leur :Â
- Communication en ligne (que lâon retrouve aussi sous lâexpression âcommunication digitaleâ) quâelles soient dĂ©jĂ prĂ©sentes ou non sur internet. Nous travaillons leur prĂ©sence que ce soit via leur site, leur blog, leurs rĂ©seaux sociaux ou mĂȘme leur newsletter.
- Projets webmarketing, que ce soit pour lâacquisition de trafic ou de prospect (lead) vers leur site.
Principalement nous faisons de la production de contenus, que ce soit court (pour les rĂ©seaux sociaux) ou longs (comme la rĂ©daction dâarticles de blog).Â
Pourquoi est-ce important dâavoir une stratĂ©gie ?
Une Ă©tude rĂ©cente de la BPI (dĂ©cembre 2018) a dĂ©montrĂ© que « 70% des ETI/PME qui sont prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux ne savent pas quoi dire ». Cette stratĂ©gie va donc servir de cadre de rĂ©fĂ©rence, partagĂ© avec le client et ses Ă©quipes, dans le but dâavoir une vision commune et partagĂ©e.
Ce rĂ©fĂ©rentiel va aussi ĂȘtre un confort, puisque lâon va savoir quoi dire et Ă quelle frĂ©quence, dans quel cadre prendre la parole sur les rĂ©seaux sociaux, que ce soit en terme de ton et de format. Tout cela dans lâunique but dâĂȘtre plus productif, plus efficace, plus cohĂ©rent.
Pour la mise en place de cette stratĂ©gie on va chercher Ă rĂ©pondre aux questions suivantes. On ne rĂ©invente pas l’eau chaude, mais ces Ă©tapes sont nĂ©cessaires :
- Quoi ? Quel est lâobjectif du client ? Pourquoi souhaite-t-il aller sur les rĂ©seaux sociaux ? ;
- Qui ? Quelle est la cible ? On va mettre en place des persona afin de bien apprendre Ă connaĂźtre la cible, ses attentes, ses motivations, ses freins ;
- OĂč ? En fonction de la cible choisir les bons rĂ©seaux sociaux (ceux oĂč la cible est prĂ©sente). On va trouver les bons rĂ©seaux sociaux en fonction du secteur dâactivitĂ©, de lâĂąge de la cible et de ses intĂ©rĂȘts ;
- Pourquoi ? Pourquoi veut-on prendre la parole ? Quels messages a-t-on Ă diffuser Ă sa cible ? ;
- Quand ? Choisir le bon moment pour rencontrer la cible sur le bon réseau social ;
- Comment ? Pour savoir comment faire, nous allons justement crĂ©er cette stratĂ©gie dĂ©diĂ©e aux rĂ©seaux sociaux en crĂ©ant des formats de publications types, des sujets rĂ©currents, un calendrier de temps forts annuel en fonction du secteur dâactivitĂ©. Il faut se demander quâest-ce que la cible veut entendre et Ă quel moment ?
Nous rĂ©pondons Ă ces questions dans le but dâanticiper (mensuellement, hebdomadairement ou annuellement) la prise de parole et donc les contenus sur une vision long terme pour ĂȘtre plus efficace.
Le secret est dâĂȘtre organisĂ© (et rigoureux) pour atteindre les critĂšres Ă la rĂ©ussite dâune communication sur les rĂ©seaux sociaux (extraits du cours de community management de Bryan CODER) :
- Diversifier les formats et les sujets
- Ătre rĂ©gulier dans ses publications
- Publier au meilleur momenta
- Ătre Ă©quilibrĂ©
- Transmettre de lâĂ©motion
- Ătre simple et sincĂšre
- RĂ©pondre Ă un seul objectif Ă la fois
- Ătre pertinent avec sa ligne Ă©ditoriale
Pour résumer, cela prend du temps de poser sa stratégie mais cela fait gagner du temps par la suite.
Dit autrement, dĂ©finir sa stratĂ©gie social media c’est durable et rentable.Â
Etape 2 – Gestion de lâopĂ©rationnel (production des contenus)
Pour commencer la mise en place de sa stratĂ©gie il est important dâaller chercher les informations auprĂšs de ses clients, mais comment ? Car c’est souvent LA problĂ©matique majeure.
En mettant en place des comitĂ©s Ă©ditoriaux (mensuel, bimensuelâŠ) pour :
- aller sonder le client et Ă rĂ©cupĂ©rer des infos (actualitĂ©s, Ă©vĂ©nements, offres promotionnelles, informations commercialesâŠ). Dans le but de transformer ces infos en contenus intĂ©ressants Ă publier. Certaines infos sont « chaudes », ce qui nous permet de les prioriser pour les faire passer en premier ;
- de notre cĂŽtĂ©, nous venons aussi avec des idĂ©es, alimentĂ©es par notre veille e-reputation & sectorielle du client, mais Ă©galement avec des infos qu’il aurait pu nous donner il y a plusieurs mois qui s’avĂšrent intĂ©ressantes le jour de notre rĂ©union. Pour lui, c’est rassurant (et confortable) : tout ce qu’il peut nous dire sera rĂ©-utilisĂ© Ă un moment ou Ă un autre dans sa communication sur les mĂ©dias sociaux.
On peut Ă©galement mettre en place avec son client des banques de contenus partagĂ©es, pour rĂ©cupĂ©rer diverses infos (histoires drĂŽles, anecdotes, infos commerciales prĂ©dĂ©finies dans le temps, verbatims client, prĂ©sentation des collaborateurs…), et Ă©galement des images ou vidĂ©os (voir notre article sur les banques d’images). Nous piochons souvent nos idĂ©es dans ces banques de contenus.
A la suite de la rĂ©union, on va pouvoir positionner les contenus sur le planning Ă©dito pour permettre dâavoir une vision sur le mois (ou les deux mois) Ă venir. Il sert aussi de mĂ©mo pour savoir oĂč est-ce quâon en est dans la prĂ©paration des contenus, quâest ce quâon a prĂ©vu, quand et sur quel rĂ©seau social.
Cela permet aussi dâĂȘtre plus flexible et de pouvoir dĂ©placer une publication froide dĂ©jĂ prĂȘte pour caler une publication chaude au besoin.
Il est important de bien choisir son outil, puisque câest cet outil qui sera lâĂ©lĂ©ment central de la gestion de projet Ă©ditorial avec le client. Plusieurs outils peuvent ĂȘtre utilisĂ©s, comme un traditionnel tableur (sur Excel ou Google Sheets) ou Trello. Chez nous, on utiliseÂ
Ă lâagence, nous utilisons Zenkit* et sa vue calendrier, qui s’adapte trĂšs bien Ă nos besoins et notre organisation. En effet, on y retrouve des filtres dâavancement, une vue calendrier et la possibilitĂ© pour le client de valider directement dessus les contenus avant publication.
Nous allons ensuite passer Ă la rĂ©daction des contenus : crĂ©ation des visuels (nous utilisons la version pro de Canva* mais Photoshop est tout aussi puissant), rĂ©cupĂ©rer les visuels dĂ©jĂ crĂ©Ă©s chez le client (photos ou vidĂ©os), sĂ©lectionner les liens des articles Ă partager et crĂ©er les accroches qui viennent accompagner le visuel ou le lien de lâarticle.
Le visuel accroche lâoeil et capte l’attention de l’internaute, puis lâaccroche complĂšte la publication (le commentaire au dessus du visuel). Cela suit donc le parcours de lecture de l’utilisateur sur les rĂ©seaux sociaux. On peut aussi utiliser l’accroche pour attirer lâoeil avec des emojis par exemple. Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de lister les emojis que lâon peut utiliser pour anticiper des validations futures.
Ensuite, nous faisons valider les contenus au client et faisons des ajustements si besoin.
Pour terminer il reste la planification des contenus, qui peut se faire en natif sur la plateforme (outil de programmation Facebook) ou avec un outil de programmation des contenus (Buffer, Hootsuite ou encore Swello*âŠ).
Ă lâagence pour les contenus Ă destination de Facebook on prĂ©fĂšre publier nativement avec lâoutil de programmation intĂ©grĂ©e qui Ă©vite certains bugs dâaffichage. Concernant les rĂ©seaux sociaux qui nâont pas dâoutils de programmation intĂ©grĂ©e, on utilise Buffer. Attention toutefois puisquâavec ces outils lâon nâa pas toutes les fonctionnalitĂ©s de la plateforme (par exemple sur Buffer pour programmer des publications LinkedIn il nâest pas (encore) possible de mentionner des personnes ou programmer des publications avec des contenus vidĂ©os).
Etape 3 – Analyser, mesurer, corriger et faire Ă©voluer
Pour terminer, pour analyser et mesurer les actions mises en place nous allons récupérer les données brutes des tous les comptes de nos clients pour exporter les données de performance et ainsi avoir un reporting unique et complet chaque mois.
Nous utilisons Datastudio qui est un outil Google gratuit et assez intuitif pour produire rapidement des reportings toujours constituĂ©s de la mĂȘme façon Ă envoyer au client. La condition de rĂ©ussite pour utiliser Datastudio avec efficacitĂ© est d’utiliser un connecteur pour rĂ©cupĂ©rer automatiquement les donnĂ©es des rĂ©seaux sociaux. Nous avons fait le choix de nous tourner vers Supermetrics pour Google Sheets*, outil le plus abouti actuellement sur le marchĂ©.
Nous synchronisons automatiquement chaque les donnĂ©es brutes dans Google Sheets, ce qui nous permet de « voir les donnĂ©es ». Puis Google Sheets est ajoutĂ© comme source de donnĂ©es sur nos rapports Data Studio.Â
Pourquoi les rapports sont importants ? Cela permet de pointer des axes dâamĂ©lioration, dâexpliquer pourquoi certaines publications ne fonctionnent pas, ou moins bien et pourquoi. Ă lâinverse cela permet de confirmer quâil faut poursuivre dans ce sens ou rĂ©adapter un peu.
Nos clients sont convaincus de l’importance d’ĂȘtre prĂ©sents sur les rĂ©seaux sociaux, mais pas forcĂ©ment les autres collaborateurs internes lorsque la communication ou le marketing n’est pas leur mĂ©tier. Les reporting peuvent ĂȘtre diffusĂ© en interne chez nos clients dans le but d’Ă©vangĂ©liser sur le rĂŽle d’une prĂ©sence social media. Câest pourquoi il est important quâil soit clair et simple Ă comprendre.
Il permet Ă©galement de prendre du recul sur les contenus et sur lâopĂ©rationnel.
Quâest-ce que lâon met dedans ? Il est important de regarder pour chaque rĂ©seaux sociaux le nombre de nouveaux abonnĂ©s aux comptes, la visibilitĂ© de la marque auprĂšs de sa cible et lâĂ©volution de ces indicateurs dans le temps.
Pour conclure
Cette vision des mĂ©dias sociaux peut sembler ĂȘtre trĂšs chronophage, mais ce nâest que de lâorganisation. Cela permet juste dâavoir une vision sur le long terme. Cette stratĂ©gie pĂ©renne permet dâavoir une vision centrĂ©e sur lâutilisateur en Ă©tant organisĂ© et en Ă©ditorialisant tous ses contenus.
Le point le plus important est de piloter ces actions par la donnée. La partie stratégique est importante car elle est rentable sur le long terme, mais pour que cela soit durable, il faut réajuster et analyser ce qui marche et ce qui ne marche pas. Il est important de formuler des recommandations adaptées pour nos clients.
La checklist Ă garder sous le coude
Comme le fait si bien l’incontournable Chob sur son blog (qu’on ne peut que vous recommander de suivre), voici un rĂ©sumĂ© en une infographie de ce qu’il faut retenir de ce 1er Ă©pisode. Un mĂ©mo Ă garder prĂ©cieusement ?
Cette infographie vous plait ? Vous pouvez la partager sur votre site Ă lâaide de l’embed code au format html ci-dessous (celui-ci inclus naturellement la source en lĂ©gende) :
<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2019/08/lepod-episode1-checklist-organiser-gestion-medias-sociaux-683x1024.jpg" alt="Infographie - Checklist pour organiser la gestion de ses médias sociaux - © Agence Ouest Digital" /> Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/organiser-gestion-medias-sociaux-le-pod-episode-1-588900">Keep it Simple - Organiser la gestion de ses médias sociaux (Le pOD, épisode #1)</a>
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A chaque sortie dâun Ă©pisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intĂ©grant le lecteur pour Ă©couter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citĂ©es dans lâĂ©pisode.
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Transcription de l’Ă©pisode
[Gwen] Bonjour et bienvenue sur LePod, le podcast qui dĂ©cortique les problĂ©matiques des mĂ©dias sociaux avec une dose de stratĂ©gie proposĂ©e par l’agence Ouest Digital. Durant une vingtaine de minutes, nous Ă©changeons ensemble sur les mĂ©tiers liĂ©s Ă la communication digitale. Savoir-faire, conseils, bonnes ou mĂȘme mauvaises pratiques du mĂ©tier, on se dit tout et on partage nos approches, nos trucs et astuces pour ĂȘtre le plus efficace au quotidien.Si ce podcast vous plaĂźt, pensez Ă vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode. C’est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce premier Ă©pisode du Pod.
Dans ce premier podcast, nous allons vous prĂ©senter l’organisation au quotidien de notre agence et plus prĂ©cisĂ©ment de l’animation des rĂ©seaux sociaux de nos clients que nous faisons au quotidien. Pour commencer, je me prĂ©sente. Je suis Gwendoline Moreau, chef de projet social mĂ©dia Ă l’agence Ouest Digital.
Je m’occupe donc au quotidien de la prĂ©sence sur les rĂ©seaux sociaux de nos clients. Et aujourd’hui, je vais vous prĂ©senter les autres membres de l’agence. Tout d’abord, MarlĂšne, si tu veux bien te prĂ©senter, MarlĂšne.
[MarlĂšne] Oui, bien sĂ»r. Moi, je suis MarlĂšne Page. Je suis chef de projet digital chez Ouest Digital depuis janvier 2018.Et auparavant, ça fait dix ans que je travaille dans le secteur de la communication numĂ©rique avec une expertise plus pointue sur tout ce qui va ĂȘtre crĂ©ation de contenu et community management. Et en parallĂšle de mon activitĂ© professionnelle, je suis Ă©galement blogueuse. J’ai fondĂ© un blog lifestyle local qui s’appelle From Nantes to You Love.
Et j’anime Ă©galement un collectif de 150 blogueurs dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique. OK, merci.
[Gwen] Et pour poursuivre, Bryan. [Bryan] Alors, moi, je suis co-fondateur de Ouest Digital, une agence qui existe maintenant depuis deux ans, depuis juin 2017. Avant Ouest Digital, j’ai Ă©tĂ© sur un trĂšs large temps indĂ©pendant. J’ai connu le mode freelance.Et puis, j’ai travaillĂ© aussi en agence de communication avant pendant deux ans. Moi, au sein de l’agence, j’ai trois hobbies. Il y a trois choses que j’adore faire.
DĂ©jĂ , j’aime bien organiser des projets pour nos clients, que ce soit des projets de gestion de projet Ă©ditorial, donc pour organiser justement la prise de parole sur Internet, mais Ă©galement aussi de la gestion de projet dans le cas d’une refonte ou d’une crĂ©ation de site Internet. Il y a une deuxiĂšme chose que j’aime bien faire, et en tout cas sur laquelle je suis allĂ©, c’est la partie veille, que ce soit de la veille image, de la veille concurrentielle ou mĂȘme de la veille contenu pour animer les rĂ©seaux sociaux de nos clients. Et le troisiĂšme hobby qui m’anime au quotidien, c’est l’analyse statistique, l’analyse de la donnĂ©e.
J’adore manger de la donnĂ©e et puis essayer de donner un petit peu de sens Ă ce qu’on fait pour justement amĂ©liorer au quotidien et rĂ©guliĂšrement ce qu’on va prĂ©coniser Ă nos clients. Je vais construire les rapports et les bilans qu’on va envoyer chaque mois ou chaque trimestre Ă nos clients.
[Gwen] Ok, merci beaucoup. Avant de rentrer un peu plus prĂ©cisĂ©ment dans le sujet de ce premier Ă©pisode, Ă©tant donnĂ© que c’est le premier Ă©pisode, est-ce que Bryan, tu veux bien nous prĂ©senter un petit peu plus en profondeur ce qu’on fait Ă l’agence Shewez Digital ? [Bryan] Ce qu’on fait, nous, c’est vraiment orienter sur deux choses principales. D’abord, de la communication en ligne. On va accompagner des marques, des entreprises, des associations, des institutions qui veulent ĂȘtre prĂ©sentes sur Internet et qui veulent aller Ă la rencontre de leur public.On va vraiment travailler leur prĂ©sence sur Internet, que ce soit sur leur site Internet ou sur leur blog, mais Ă©galement sur leurs rĂ©seaux sociaux. Et puis, il va y avoir une deuxiĂšme partie qu’on va plutĂŽt qualifier de web marketing oĂč on va accompagner certaines marques, parfois qui sont les mĂȘmes d’ailleurs, dans l’acquisition de trafic sur leur site Internet, mais Ă©galement l’acquisition de prospects, ce qu’on appelle aussi des leads. Donc, on a vraiment cette partie communication et marketing 100% dĂ©diĂ©e Ă Internet.
Aujourd’hui, principalement, ce qu’on fait, en tout cas ce qu’on nous demande de plus en plus, c’est de la production de contenu. Je dirais 70-80%, c’est de la production de contenu, que ce soit des contenus courts pour les rĂ©seaux sociaux, donc on va produire des contenus au format snack content, comme on dit chez les anglo-saxons. Et puis aussi, on va produire des contenus longs pour des clients qui vont nous demander, par exemple, de rĂ©diger des articles de blog pour animer leur blog d’entreprise ou mĂȘme leur blog mĂ©dia.
Donc, c’est, je trouve, un bon mix, puisqu’on va vraiment travailler deux types de formats qui vont pouvoir d’ailleurs se nourrir l’un et l’autre. On pourra trĂšs bien, par exemple, rĂ©diger un article long qu’on va aprĂšs dĂ©cliner pour les rĂ©seaux sociaux en 5, 6, 7, 8, 10 publications, puisqu’un article peut vivre de diffĂ©rentes maniĂšres.
[Gwen] OK, merci beaucoup. Maintenant, je vais me tourner vers MarlĂšne pour lui demander pourquoi est-ce qu’on a choisi ce sujet de l’organisation au quotidien d’une agence sous l’angle animation des rĂ©seaux sociaux de nos clients pour ce premier Ă©pisode, puisqu’elle est Ă l’initiative de cette premiĂšre thĂ©matique. Alors, dis-nous un peu plus, MarlĂšne, s’il te plaĂźt. [MarlĂšne] Oui, alors, effectivement, c’est un sujet qui me semblait important, parce qu’une des problĂ©matiques qui revient rĂ©guliĂšrement chez nos clients, c’est qu’on ne sait pas quoi dire sur les rĂ©seaux sociaux. Et en fait, quand on creuse un petit peu, on se rend compte que nos clients, ils ont beaucoup de matiĂšre, mais ils ne savent juste pas comment organiser leur prise de parole sur les rĂ©seaux sociaux. Et donc, ça me semblait particuliĂšrement intĂ©ressant dans ce premier Ă©pisode de pouvoir justement aborder diffĂ©rents points mĂ©thodologiques pour expliquer un petit peu comment nous, on fonctionne pour justement arriver Ă produire une masse de contenu qui est parfois importante pour certains de nos clients, parce que c’est beaucoup d’organisation et quelques bonnes pratiques.Donc, on espĂšre que vous y trouverez votre compte.
[Gwen] Ăa marche. Alors, on va passer un petit peu plus dans le vif du sujet. Donc, comment est-ce que nous, on s’organise au quotidien Ă l’agence pour gĂ©rer les rĂ©seaux sociaux de nos clients?Donc, ça se dĂ©coupe un petit peu en trois temps. Et le premier, le plus important pour commencer, c’est la facette stratĂ©gique. Alors, pourquoi est-ce que c’est important de commencer par ce point-lĂ ?
[Bryan] Alors, dĂ©jĂ , ce que je peux dire et qui me semble important, il y a une Ă©tude rĂ©cente de la BPI que j’aime bien et qui pointe vraiment pourquoi commencer par la stratĂ©gie est importante. Cette Ă©tude montre que 70% des PME et des ETI qui sont prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux n’ont pas de stratĂ©gie. C’est-Ă -dire qu’elles sont prĂ©sentes, mais ce n’est pas durable.Ils ne savent pas quoi raconter, comme disait Marilyn. Et donc, du coup, ça ne fonctionne pas forcĂ©ment trĂšs, trĂšs bien. Et c’est pour ça qu’on considĂšre que la premiĂšre Ă©tape, mĂȘme si la marque est dĂ©jĂ prĂ©sente sur les rĂ©seaux sociaux, c’est toujours de prendre le temps, de poser la stratĂ©gie, comme on dit.
C’est important. Il y a plusieurs raisons, mais je pense que dĂ©jĂ , c’est bien d’avoir un cadre qui est partagĂ© par tout le monde, que ce soit par le client, par l’agence, par le social media manager chez le client ou par le stagiaire ou par quelqu’un de chez nous. Ăa, c’est vraiment important d’avoir cette vision partagĂ©e, de savoir pourquoi on y va, qu’est-ce qu’on va y raconter, quels sont les formats qu’on va exploiter.
Et puis, ça procure, du coup, une certaine forme de confort, puisqu’on sait exactement dans quel cadre on va prendre la parole sur les rĂ©seaux sociaux. Et puis, ça permet aussi d’ĂȘtre plus productif. On sait exactement ce qu’on a Ă produire, Ă quelle frĂ©quence.
Et donc, ça, c’est vraiment un vrai plus. Tout ça pour dire que c’est essentiel d’avoir une stratĂ©gie, d’autant qu’aujourd’hui, notre mĂ©tier n’est pas nĂ©gligeable, puisqu’on devient des vrais porte-parole de l’entreprise sur les rĂ©seaux sociaux. Donc, on se doit d’organiser cette prise de parole.
[MarlĂšne] Si je peux complĂ©ter sur la phase stratĂ©gie, en fait, ce qui me semble important pour ma part, c’est qu’en fait, c’est vraiment sur cette partie-lĂ qu’on va rĂ©ussir Ă travailler des idĂ©es de contenu, des formats qui vont permettre d’ĂȘtre vraiment pertinents, parce qu’ils vont jouer sur trois tableaux, en fait, qui sont ce que les utilisateurs, ce que la cible de nos clients s’attend Ă voir, lire, consulter sur les rĂ©seaux sociaux, quels sont les contenus qui vont plaire, entre guillemets, Ă l’algorithme des rĂ©seaux sociaux, parce que la plupart des rĂ©seaux fonctionnent aujourd’hui avec un systĂšme d’algorithme, et quel est le message que notre client veut porter. Alors, ce n’est pas un message unique, mais quelles sont les informations que notre client a aussi envie de faire passer Ă son audience.Et donc, en fait, c’est vraiment dans cette phase stratĂ©gique qu’on va rĂ©flĂ©chir Ă ces trois piliers, entre guillemets, d’une stratĂ©gie social media, pour rĂ©ussir Ă trouver les formats de contenu, les idĂ©es de publication, le rythme, etc., qui va vraiment permettre d’ĂȘtre le plus pertinent et d’Ă©tablir une stratĂ©gie qui sera la plus optimisĂ©e possible.
[Bryan] Et puis, ça permet aussi d’imaginer des visuels qui dĂ©clinent directement de la charpe graphique et mĂȘme de la stratĂ©gie de com du client. Donc, on est vraiment sĂ»r d’ĂȘtre raccord Ă cette phase-lĂ . C’est pour ça que c’est essentiel de commencer par ça. [Gwen] Et justement, dans cette premiĂšre Ă©tape, quelle est la stratĂ©gie pour bien rĂ©pondre aux besoins et aux attentes du client ? Quelles sont les premiĂšres questions que vous allez vous poser, qu’on va se poser, et comment est-ce que vous allez y rĂ©pondre ? [MarlĂšne] C’est, en fait, des questions qui sont assez simples, qui sont un peu liĂ©es Ă toute stratĂ©gie de communication. On va essayer, en fait, de trouver le bon message pour toucher une bonne personne au bon moment. Donc, en fait, on va se poser des questions de oĂč prendre la parole, sur quels rĂ©seaux sociaux aller.En gĂ©nĂ©ral, on essaie de choisir ceux sur lesquels la cible de nos clients est prĂ©sente. Je ne sais pas, pour donner un exemple, un client dans le secteur de la mode va plutĂŽt aller sur des rĂ©seaux typĂ©s, dans la mode fĂ©minine, par exemple, donc des rĂ©seaux typĂ©s fĂ©minins et sur l’image, comme Instagram ou Pinterest. Et Ă l’inverse, un client qui travaille plutĂŽt dans le secteur du B2B va peut-ĂȘtre plutĂŽt trouver sa cible sur LinkedIn ou Twitter.
Il y a vraiment le facebook, quoi.
[Bryan] On va s’adapter, effectivement, en savant si c’est B2B ou B2C, puis on va aussi regarder dans les cibles qu’ils souhaitent toucher, l’Ăąge moyen aussi des personnes qu’ils souhaitent toucher. Parce qu’effectivement, aujourd’hui, si on veut toucher des trĂšs jeunes, des 13-18 ans, on va peut-ĂȘtre rĂ©flĂ©chir Ă aller sur des rĂ©seaux Ă©mergents comme TikTok ou Snapchat. Il y a beaucoup de collectivitĂ©s, d’ailleurs, qui font ça aujourd’hui.Ă l’inverse, quand on va essayer d’aller chercher un public un peu plus ĂągĂ©, ou par exemple des cadres dirigeants, on va plus se diriger sur LinkedIn. C’est vrai qu’on va essayer de rĂ©flĂ©chir Ă quels sont les types de consommateurs qu’on a, mais Ă©galement quel est l’Ăąge moyen qu’ils peuvent avoir.
[MarlĂšne] Effectivement, on se pose en gĂ©nĂ©ral la question du qui, donc Ă qui on s’adresse avant de chercher oĂč aller, parce qu’on va choisir les rĂ©seaux sociaux en fonction de lĂ oĂč se trouve vraiment la cible. AprĂšs, il y a une autre question qui vient, c’est le pourquoi. Pourquoi on va prendre la parole ?C’est-Ă -dire quels sont les messages que veut faire passer notre client, quelle est l’image qu’il veut vĂ©hiculer, etc. En gĂ©nĂ©ral, ça aboutit sur une ligne Ă©ditoriale, en gros la promesse qu’on veut tenir pour chaque utilisateur sur chaque prĂ©sence sociale et mĂ©dia qu’on va choisir. AprĂšs, il y a la question du quand.
Ă quand on va envoyer ces messages ? LĂ , on va plutĂŽt aller regarder l’aspect statistique des rĂ©seaux sociaux de notre client pour voir Ă quand ces utilisateurs cibles sont prĂ©sents. On va aussi s’adapter en fonction du sujet.
Par exemple, si c’est une publication qui concerne le petit-dĂ©jeuner, on va essayer plutĂŽt de la diffuser le matin. Quand les personnes ont faim et ont justement envie de prendre leur petit-dĂ©jeuner, ça ne ferait pas vraiment de sens de l’envoyer Ă 15h. Il y a aussi le sujet qui rentre en compte sur le choix de Ă quand on va publier.
[Bryan] Ce qui fait qu’au final, pour chaque client, on a des jours et des horaires prĂ©fĂ©rentiels de publication qui vont s’adapter par rĂ©seau. On peut trĂšs bien avoir un client pour lequel on va lui dire qu’on va essayer de publier le mardi soir Ă 19h, le vendredi soir aussi Ă 19h et puis le dimanche matin sur Facebook par exemple. Et puis sur LinkedIn, on va plutĂŽt lui conseiller par exemple de prendre la parole le lundi matin entre 7h et 9h ou le jeudi matin entre 7h et 9h.On va vraiment essayer de s’adapter aussi aux horaires de prĂ©sence sur les rĂ©seaux pour faire en sorte de parler Ă leur audience quand elle est elle-mĂȘme connectĂ©e. Je prends un exemple basique mais on le voit trĂšs rĂ©guliĂšrement des clients qui vont publier sur les rĂ©seaux comme Facebook Ă 11h ou Ă 15h quand trĂšs peu de gens sont connectĂ©s. Ăa peut avoir du sens si l’analyse statistique montre que les gens sont connectĂ©s Ă cette pĂ©riode-lĂ .
On peut le savoir avec Facebook Ă quel moment l’audience est connectĂ©e. Mais gĂ©nĂ©ralement, on voit quand mĂȘme Ă©merger le fait que les gens se connectent majoritairement sur ces plateformes le matin, le midi ou le soir ce qui paraĂźt assez Ă©vident.
[Gwen] Une marque ne doit pas publier du contenu sur les rĂ©seaux sociaux quand elle a le temps mais plus quand elle pourra y rencontrer sa cible. [Bryan] Le complĂ©ment est aussi vrai. On ne va pas publier pour une marque pour dire ce qu’elle a envie de dire mĂȘme si il y a des publications stratĂ©giques qu’on ne pourra pas couper. On va essayer de s’adapter Ă ce que l’audience a envie de lire.On va essayer de faire coĂŻncider l’objectif de la marque et ce qu’attend l’audience.
[MarlĂšne] La derniĂšre question Ă laquelle est censĂ©e rĂ©pondre la stratĂ©gie social-mĂ©dia c’est justement comment. Comment on va rĂ©ussir Ă envoyer les bons messages Ă la bonne personne au bon moment. C’est la phase qui est la plus complexe.Elle nĂ©cessite de se poser pour rĂ©flĂ©chir Ă des formats de publication Ă des idĂ©es de sujet Ă un calendrier par exemple Ă l’annĂ©e avec des temps forts pour vraiment identifier qu’est-ce que la cible va vouloir entendre Ă quel moment et quel message de la marque on peut lui adresser en face. Par exemple, si on cherche Ă humaniser la prĂ©sence d’une marque sur les rĂ©seaux sociaux, souvent les utilisateurs des rĂ©seaux aiment bien connaĂźtre les coulisses de la marque, qui compose l’Ă©quipe, etc. Ăa va ĂȘtre tout simplement se dire qu’on va essayer de rĂ©flĂ©chir Ă des formats pour prĂ©senter les membres de l’Ă©quipe, pour montrer ce qui se passe en coulisses chez nous, comment on travaille, etc.
C’est assez simple. Ce sont des questions qui sont assez basiques mais qui sont nĂ©cessaires de se poser. Ăa paraĂźt simple mais finalement pas tant que ça.
[Bryan] Ce qui rend la chose plus compliquĂ©e en plus, c’est que pour que tout ça fonctionne, d’abord il faut publier rĂ©guliĂšrement, on va se fixer une frĂ©quence de publication idĂ©ale pour faire en sorte de crĂ©er des vrais rendez-vous et des prĂ©sents rĂ©guliĂšrement dans la tĂȘte de l’audience. Mais en plus, si on veut Ă©viter que les gens se lassent de suivre un compte sur les rĂ©seaux sociaux ou une marque, on va essayer de diversifier les sujets qu’on va aborder. Comme disait MarlĂšne, c’est vrai que les publications sur les coulisses de la marque, oui, ça fonctionne toujours trĂšs bien mais on ne va pas parler que de ça.Et puis on va Ă©viter surtout de faire en sorte que d’une publication Ă l’autre, ça ne soit jamais le mĂȘme message, le mĂȘme sujet qui soit abordĂ©. On a un enjeu de diversitĂ© et ce qui fait que pour que ça fonctionne, une prĂ©sence sur les rĂ©seaux sociaux, on va essayer de prendre la part rĂ©guliĂšrement mais faire en sorte que d’une publication Ă l’autre, ça ne soit jamais le mĂȘme sujet et idĂ©alement, et lĂ c’est pour faire plaisir aux algorithmes, idĂ©alement jamais le mĂȘme format. Aujourd’hui, ce n’est pas toujours simple mais dans l’idĂ©al, on va essayer d’alterner une image, une vidĂ©o, etc.
Il y a pas mal de petites techniques qui permettent de le faire. En tout cas, pour que ça fonctionne, on doit avoir ce critÚre-là .
[MarlĂšne] Et le fait de tester pas mal de choses permet aussi d’identifier ce qui va le mieux marcher sur une audience spĂ©cifique. Parce que mĂȘme si, aujourd’hui, on connait quelques formats qui marchent trĂšs bien sur les rĂ©seaux sociaux, on va prendre l’exemple des vidĂ©os Ă la brute parce que c’est un petit peu ce que tout le monde demande en ce moment et c’est vrai que ça marche trĂšs bien, le meilleur moyen de savoir ce qu’une audience particuliĂšre attend, c’est de tester plusieurs formats sur celle-ci pour voir ce qui la fait rĂ©agir, quels sont les sujets qui l’intĂ©ressent, quels sont les formats sur lesquels on interagit le plus, etc.Donc, c’est pour ça qu’en tout cas, quand on dĂ©marre, c’est important vraiment d’avoir une diversitĂ© dans les formats proposĂ©s.
[Bryan] Et du coup, l’Ă©tape plus ou moins finale de la stratĂ©gie social-mĂ©dia qu’on va mettre en Ćuvre, c’est d’essayer d’aboutir Ă une vision un peu type Ă quoi ressemble une semaine ou un mois ou mĂȘme une annĂ©e d’une prise de parole sur les rĂ©seaux sociaux et Ă quel moment on va employer tel ou tel type de format, Ă quel moment on va parler des coulisses, est-ce que c’est plutĂŽt le lundi ou le vendredi, est-ce qu’on le fait une fois sur deux, enfin une semaine sur deux ou juste une fois par mois, Ă quel moment on va parler de ces infos commerciales parce que c’est pareil. Pour que ça fonctionne, on va essayer d’Ă©quilibrer les contenus commerciaux et promotionnels.On va Ă©viter de tout le temps les avoir. On va l’Ă©quilibrer dans un mix de contenus. Donc, tout ça fait qu’Ă la fin de la partie stratĂ©gique, on va avoir un peu une vision idĂ©ale de Ă quoi ressemble la prise de parole de la marque sur les rĂ©seaux, que ce soit sur une semaine ou d’un point de vue plus macro, d’un point de vue annuel.
Ce qui fait que pour planifier ces actions, c’est beaucoup plus facile. On a une vraie vision de long terme de la stratĂ©gie de prĂ©sence des marques sur les rĂ©seaux sociaux. Et puis, de l’autre cĂŽtĂ©, ça permet de jamais ĂȘtre dans le rush.
Il n’y a rien de plus frustrant et pĂ©nible que d’arriver le matin et de ne pas savoir ce qu’on va raconter la journĂ©e sur les rĂ©seaux. Ăa, c’est une situation qu’il faut absolument Ă©viter. Et ce qui fait que la stratĂ©gie permet d’Ă©viter ce genre de problĂšme.
On n’est jamais dans le rush. On ne doit jamais ĂȘtre dans le rush.
[MarlĂšne] Oui. C’est vrai qu’en fait, c’est vraiment cette stratĂ©gie qui va nous permettre Ă la fois d’Ă©viter d’avoir une communication dĂ©sordonnĂ©e, de, voilĂ , de ce que disait Bryan, de publier quatre fois sur le mĂȘme sujet la mĂȘme semaine et puis ensuite de ne plus rien envoyer sur ces rĂ©seaux sociaux pendant un mois. Donc, Ă©viter ce cĂŽtĂ© dĂ©sordonnĂ© qui peut renvoyer une mauvaise image ou en tout cas, l’image de rĂ©seaux sociaux qui ne vont pas ĂȘtre pertinents ou intĂ©ressants et sur lesquels les utilisateurs ne vont pas avoir envie de s’abonner.Et puis aussi, Ă©viter le syndrome de la page blanche parce qu’en fait, si on n’anticipe pas ces contenus, dans l’urgence, on ne sait jamais quoi dire. Alors qu’en fait, avec un petit peu d’anticipation, finalement, on se rend compte qu’on a plein, plein, plein de choses Ă dire. L’idĂ©e, ce n’est pas d’arriver devant son ordinateur et de se dire qu’est-ce que je vais raconter ce soir.
Non, voilĂ . Surtout pas. Au contraire, plus on anticipe, finalement, plus on se laisse du temps pour gĂ©rer ces contenus chauds, donc vraiment parler de son actualitĂ© et puis prendre vraiment du temps sur l’animation de communautĂ© au sens premier du terme.
C’est-Ă -dire, en fait, le fait de chouchouter sa communautĂ©, ses abonnĂ©s, rĂ©pondre Ă leurs commentaires, prendre le temps d’interagir avec eux. Donc voilĂ .
[Bryan] Du coup, lĂ , c’est bien parce que tu passes un petit peu Ă la phase opĂ©rationnelle. Mais voilĂ . Pour rĂ©sumer, la phase 1 qui paraĂźt parfois mĂȘme un peu pĂ©nible pour beaucoup de personnes qui dĂ©cident de se poser, elle est importante.De poser la stratĂ©gie, ça prend du temps. C’est clair que ça prend du temps. Mais par contre, ça en fait gagner Ă terme.
Si on a une vision vraiment hĂ©roĂŻste des choses, si je puis dire, donc une vraie vision de retour sur investissement, la stratĂ©gie, de poser sa stratĂ©gie, c’est rentable Ă long terme.
[Gwen] Et alors, du coup, tu en parlais il y a deux secondes. Une fois que cette phase de stratĂ©gie est rentable terminĂ©e dans le sens oĂč on a fini de faire l’Ă©tude et qu’elle est prĂȘte Ă ĂȘtre mise en place, on passe Ă la deuxiĂšme partie qui est la gestion de l’opĂ©rationnel. Alors, comment ça s’organise la gestion de l’opĂ©rationnel au quotidien Ă l’agence ? [MarlĂšne] En fait, une fois que la stratĂ©gie est terminĂ©e, j’ai envie de dire, dans l’absolu, on pourrait prendre la parole dĂšs le lendemain. Sauf que il va nous manquer un Ă©lĂ©ment essentiel qui est les informations de notre client. Parce que nous, comme on est une agence, c’est un cas de figure qui se posera moins au community manager qui est internalisĂ© Ă une entreprise. [Bryan] Quoique, dans des grands groupes, ça peut avoir du sens de faire des comitĂ©s Ă©ditos Ă l’interne. [MarlĂšne] Oui, mais en tout cas, voilĂ , on va avoir rĂ©flĂ©chi des formats, etc. Maintenant, quelles informations on met Ă l’intĂ©rieur de ces formats ? Quels sont vraiment les contenus qu’on va placer dans les publications ?Pour ça, c’est important de discuter avec notre client pour nous, en tant qu’agence, ou effectivement, comme le disait Bryan, un community manager va, dans des grandes entreprises, avoir besoin d’aller sonder d’autres services. Par exemple, sur le sujet de la marque employer, le community manager peut ĂȘtre amenĂ© Ă travailler de concert avec la RH. Pour centraliser ces informations-lĂ , on va travailler des comitĂ©s Ă©ditoriaux dans lesquels on va se rencontrer pour aborder divers sujets, les actualitĂ©s du client, Ă la fois, ce qui s’est passĂ© qui peut nous permettre d’identifier des sujets pour les mois Ă venir, quelle est l’actualitĂ© Ă venir, est-ce que le client organise des Ă©vĂ©nements, est-ce qu’il a une offre promotionnelle trĂšs importante qu’il va vraiment falloir mettre en avant, est-ce que c’est la pĂ©riode des soldes qui va ĂȘtre impactĂ©e ? C’est la partie actualitĂ©.
[Bryan] On va Ă la pĂȘche aux infos. [MarlĂšne] Oui, on va Ă la pĂȘche aux infos. [Bryan] Ils nous livrent toutes ces infos brutes. On ne rĂ©flĂ©chit pas forcĂ©ment encore aux publications, mais ils nous livrent ces infos. [MarlĂšne] Ensuite, ça contredit un petit peu, mais on a quand mĂȘme essayĂ© de rĂ©flĂ©chir aux informations avant. On essaye d’anticiper aussi un maximum nous Ă l’agence. En gĂ©nĂ©ral, dans les communautĂ©s Ă©ditoriaux, on vient avec dĂ©jĂ des idĂ©es de contenu pour les mois Ă venir qu’on propose Ă nos clients, ce qui nous permet de gagner un peu plus de temps.Mais ça, c’est un fonctionnement qui arrive quand on a dĂ©jĂ quelques mois de collaboration et que tout roule et qu’on connaĂźt bien le sujet du client et qu’on est vraiment Ă l’aise dessus et qu’on peut « anticiper » certaines choses. Au dĂ©marrage, c’est effectivement qu’on va beaucoup plus Ă la pĂȘche aux infos.
[Gwen] Justement, vous faites ça puisque les clients peuvent souvent se dire qu’ils ne savent pas quoi raconter ou mĂȘme qu’ils n’ont rien Ă dire sur les rĂ©seaux sociaux. Justement, vous, vous allez trouver ces idĂ©es-lĂ pour eux en essayant toutes ces infos en vrac. [MarlĂšne] Oui, je pense que schĂ©matiquement, on peut dire et rĂ©pondre oui. C’est-Ă -dire que comme nous, c’est notre mĂ©tier. Moi, c’est ce que je disais quand je me prĂ©sentais.Ăa fait 10 ans que je fais ce mĂ©tier-lĂ . Bryan, il est en veille constante sur tout mais aussi sur les rĂ©seaux sociaux. Donc, on a dĂ©jĂ en tĂȘte plein de formats ou que nous, on a dĂ©jĂ testĂ© ou qu’on a pu voir ou un jour, on a eu une idĂ©e et on n’a pas encore trouvĂ© le bon client Ă qui proposer ce format-lĂ , etc.
Donc, en fait, comme on a le nez dedans au quotidien, on a en tĂȘte plein de formats. Donc, finalement, c’est ce qui nous permet de dire au client dĂšs le dĂ©but si vous voulez mettre en avant vos Ă©quipes, on va travailler des portraits d’Ă©quipes et pour travailler ces portraits d’Ă©quipes, il va nous falloir ces informations-lĂ . Donc, est-ce que vous les avez dĂ©jĂ en interne ?
Si oui, merci de nous les envoyer. Si vous ne les avez pas, c’est peut-ĂȘtre le moment justement d’aller au contact des services. Et donc, ça nous permet d’arriver sur un autre outil entre guillemets qui complĂšte les comitĂ©s Ă©ditoriaux qui sont en fait des banques de contenus.
Donc, par exemple, si on a un format portrait d’Ă©quipe, on a un format coulisses, on peut en imaginer plein, mais sur portrait d’Ă©quipe, on va peut-ĂȘtre avoir un document Excel tout simplement ou Google Sheets qui rassemble toutes les informations concernant les membres de l’Ă©quipe. Si on veut parler des coulisses, en fait, on va avoir peut-ĂȘtre constituĂ© en avance une banque de photos qui ont Ă©tĂ© prises pendant des Ă©vĂ©nements ou qui ont Ă©tĂ© prises par les ambassadeurs internes, etc., pour pouvoir les avoir au moment oĂč on veut vouloir partager une petite anecdote. Donc, ça, c’est vraiment des banques de contenus en fait qui viennent en complĂ©ment des comitĂ©s Ă©ditoriaux qui permettent de plus de faire un point entre guillemets au mois le mois et d’alimenter ces bases de contenus aussi.
[Bryan] Et ce qui se passe du coup, c’est que souvent dans ces comitĂ©s Ă©ditoriaux, par exemple, on a des clients qui nous disent « VoilĂ , j’ai accueilli un nouveau collaborateur ». Tout de suite, on va lui poser les questions nĂ©cessaires pour pouvoir compiler cette fameuse banque de contenus dont parlait MarlĂšne parce que derriĂšre, on a un tableau Excel avec la liste de toutes les personnes de leur Ă©quipe, le prĂ©nom, le nom, le poste occupĂ©, une mini bio, limite dĂ©jĂ la photographie. Et donc, on va mettre Ă jour ces banques de contenus pour faire en sorte que quand on va avoir besoin de produire un portrait, cette information-lĂ elle est dĂ©jĂ disponible.Donc finalement, on arrive en comitĂ© Ă©dito en allant chercher de l’info mais aussi avec dĂ©jĂ des propositions de publication et des contenus Ă recommander. Puis il y a un deuxiĂšme aspect aussi qui est intĂ©ressant dans les comitĂ©s Ă©dito, c’est que souvent on vient aussi avec d’autres idĂ©es parce qu’on va faire de la veille sur les secteurs d’activitĂ© de nos clients. On va regarder ce que font leurs concurrents, on va regarder aussi ce qui se passe sur le secteur, sur le marchĂ© sur lequel le concurrent est et puis on va essayer de proposer aussi des publications qui sont en lien avec les tendances actuelles ou alors des choses qui ont Ă©tĂ© inspirĂ©es des concurrents.
Je parle bien d’inspiration et pas de copie mais on va parfois s’inspirer de choses qui ont Ă©tĂ© faites chez les concurrents qu’on va rĂ©adapter, rĂ©ajuster pour que ça rentre dans le ton de la marque. Donc on arrive aussi nous avec des contenus mais il ne faut surtout pas arriver Ă un comitĂ© Ă©dito si vous le faites en interne chez vous parce que vous ĂȘtes community manager en interne. Venez aussi dĂ©jĂ avec des idĂ©es de choses Ă aborder et faites-les valider pendant le comitĂ© Ă©dito parce que c’est finalement un point de rencontre qui est essentiel.
Vous pouvez le faire tous les mois, toutes les semaines. Nous gĂ©nĂ©ralement on le fait tous les mois ou tous les deux mois. C’est un point de rencontre qui est essentiel pour planifier les mois Ă venir.
[Gwen] Une fois que cette banque de contenu est constituĂ©e et continue Ă vivre de mois en mois, c’est quoi la suite ? [Bryan] GĂ©nĂ©ralement quand on sort des comitĂ©s Ă©ditos du coup on va essayer d’avoir de planifier les mois Ă venir. On a fait un comitĂ© Ă©dito par exemple lĂ rĂ©cemment dĂ©but juillet. On a planifiĂ© le mois de septembre.AprĂšs le comitĂ© Ă©dito on va commencer Ă dĂ©finir les sujets et les formats qu’on va exploiter pour le mois de septembre pour le client. On va s’inspirer de la stratĂ©gie social-mĂ©dia qu’on a faite en premiĂšre Ă©tape pour cela et on va positionner chaque publication sur un outil de planning Ă©ditorial, de calendrier Ă©ditorial si vous voulez pour avoir un peu la vision du mois de septembre Ă quoi elle va ressembler et quel sujet va ĂȘtre traitĂ© Ă quel moment. Ce planning Ă©dito il est essentiel et finalement c’est la matĂ©rialisation opĂ©rationnelle de la strat.
C’est ce qui va nous permettre de suivre l’Ă©volution de la production de contenu chaque jour.
[MarlĂšne] C’est vraiment en fait ça peut sembler je pense impressionnant de l’extĂ©rieur de se dire on dit la date Ă laquelle on enregistre ce podcast parce que c’est vrai qu’on parle du mois de septembre mais alors vous allez voir qu’on anticipe aussi nos contenus pour nous-mĂȘmes puisqu’on enregistre ce podcast actuellement mi-juillet donc effectivement on a eu des comitĂ©s Ă©ditoriaux rĂ©cemment mi-juillet pour des contenus de septembre donc tout ça pour vous dire qu’effectivement avec un peu d’organisation on peut vraiment anticiper les contenus en avance.Maintenant encore une fois ce qu’on essaye d’anticiper c’est les contenus chauds c’est-Ă -dire des contenus froids donc c’est-Ă -dire des contenus qui ne sont pas liĂ©s Ă une actualitĂ© donc c’est ceux-lĂ effectivement qu’on peut vraiment bien anticiper. Et justement le fait d’aller placer tous ces contenus sur notre calendrier Ă©ditorial pour septembre c’est ce qui fait qu’on va avoir l’esprit tranquille en arrivant en rentrant de congĂ© typiquement sur la pĂ©riode estivale en septembre en sachant que on sait dĂ©jĂ exactement quoi dire quel jour et voilĂ encore une fois ça laisse finalement de la libertĂ© d’esprit de pouvoir parler des contenus chauds de pouvoir traiter ses commentaires de pouvoir vraiment gĂ©rer sa communautĂ© au quotidien.
[Bryan] Et ce qui fait qu’en ayant ces plannings Ă©ditos avec les contenus froids si demain on a une actu chaude du client parce qu’il sort un nouveau produit ce n’Ă©tait pas forcĂ©ment prĂ©vu ou il a oubliĂ© de nous en parler eh bien on va pouvoir assez facilement finalement dĂ©placer des contenus froids qui sont… Alors un contenu froid c’est un contenu qui est intemporel qui n’a pas de date qui peut ĂȘtre publiĂ© aussi bien en septembre qu’en dĂ©cembre et donc si le client du jour au lendemain nous dit il faut absolument qu’on parle de ça parce que lĂ j’ai une retombĂ©e presse oĂč je lance un nouveau produit on a nous toute l’agilitĂ© pour pouvoir dire bon ok ces publications lĂ je la publierai plutĂŽt dans deux mois et je vais aujourd’hui parler de l’actualitĂ© du moment donc ce planning Ă©dito il est essentiel. [MarlĂšne] Oui puis c’est vrai qu’on peut arriver sur des volumes de contenus qui sont parfois importants quand on arrive Ă poster 3, 4, 5 fois par semaine sur un rĂ©seau social en fait on ne sait plus exactement ce qu’on a programmĂ© tel jour Ă telle heure donc c’est aussi ce calendrier Ă©ditorial qui en fait sert de mĂ©mo pour se dire ah c’est vrai j’ai publiĂ© ça tel jour ça je peux le dĂ©caler facilement ça un peu moins bon ben si j’ai une nouvelle publication incrustĂ©e je vais la faire Ă ce moment lĂ [Gwen] Une fois que ce planning Ă©dito est rempli pour le mois ou le mois encore suivant donc vous passez Ă la prĂ©paration donc de ces contenus alors comment est-ce que vous opĂ©rez pour ça ? [Bryan] Alors dĂ©jĂ ce qui est essentiel c’est qu’un bon un bon outil de planning Ă©ditorial c’est un outil d’abord de gestion de projet en fait ce qu’on fait ni plus ni moins quand on gĂšre un planning Ă©dito c’est qu’on gĂšre un projet Ă©ditorial donc il faut dĂ©jĂ bien choisir l’outil pour faire en sorte d’avoir quelque chose qui permet de rĂ©pondre Ă son organisation juste rapidement quand on parle de planning Ă©dito dans la tĂȘte de beaucoup de personnes on ne fait pas toujours rĂ©fĂ©rence Ă la mĂȘme chose vous allez avoir des entreprises qui vont faire un planning Ă©dito avec un tableur excel ou un google sheets peu importe donc ça c’est un format assez connu ce qui fait que quand on va passer Ă la phase production on va ouvrir son planning Ă©dito s’il est sur excel avec finalement le nom du sujet Ă traiter la date Ă laquelle il est prĂ©vu et puis surtout l’Ă©tat d’avancement oĂč est-ce qu’on en est sur la production de contenu est-ce qu’il nous manque encore des infos est-ce que le visuel existe dĂ©jĂ la maquette de visuel existe dĂ©jĂ est-ce que la publication a dĂ©jĂ Ă©tĂ© envoyĂ©e pour validation au client parce que toutes les publications qu’on fait pour nos clients sont bien Ă©videmment validĂ©es pour rien faire sans leur validation donc on va du coup rentrer sur notre petit planning de gestion Ă©ditoriale toutes les publications qu’on a prĂ©vues pour suivre l’Ă©tat d’avancement vous savez excel il y en a d’autres qui utilisent Trello nous chez nous on utilise Zenkit qui est plus adaptĂ© Ă nos besoins pour crĂ©er des filtres etc.et sur des projets un peu plus consĂ©quents c’est plus adaptĂ© Ă nos besoins
[MarlĂšne] mais il y a une vue calendrier [Bryan] et on a une vue calendrier [MarlĂšne] il y a quelque chose aussi [Bryan] qui n’est pas nĂ©gligeable qui nous a fait passer Ă Zenkit c’est qu’on peut crĂ©er des filtres personnalisĂ©s donc en un filtre on sait oĂč est-ce que on connaĂźt l’Ă©tat d’avancement pour chaque publication et puis on sait aussi par rĂ©seau tout ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu pour un mois donc on sait si le rythme qu’on a fixĂ© au prĂ©alable dans la stratĂ©gie est atteint [MarlĂšne] c’est vrai qu’on n’a pas assez dĂ©taillĂ© ce qu’on met dans le calendrier Ă©ditorial en fait finalement c’est pour chaque contenu simplement quel est le sujet quel est le format est-ce que derriĂšre ça va ĂȘtre un visuel est-ce que ça va ĂȘtre une vidĂ©o Ă quand on va le publier sur quel rĂ©seau social on va le publier en fait ce n’est pas des informations qui sont trĂšs complexes [Bryan] non mais c’est de la vraie gestion de projet [MarlĂšne] oui [Bryan] et ça c’est une fois encore pour ĂȘtre efficace parce que c’est aussi un peu ça l’objet du podcast c’est de vous donner des trucs et astuces c’est essentiel de pouvoir avoir cette vue de planning Ă©dito et voilĂ aujourd’hui l’efficacitĂ© elle naĂźt de cette gestion rigoureuse [MarlĂšne] et du coup c’est vrai que on t’a un peu posĂ© ta question sur l’aspect aprĂšs le calendrier Ă©ditorial qu’est-ce qui se passe donc en fait finalement on a fait 80% du travail au moment oĂč on arrive au calendrier Ă©ditorial donc en fait aprĂšs ce qui nous reste c’est la phase de production donc la phase de production ça va ĂȘtre ou rĂ©cupĂ©rer les visuels les visuels s’ils sont dĂ©jĂ chez le client par exemple il a produit une sĂ©rie d’interview vidĂ©o en interne donc on va essayer de les rĂ©cupĂ©rer ou produire des visuels donc des petits si on revient sur l’histoire du format portrait des petits portraits de l’Ă©quipe avec une photo quelques informations sur le collaborateur etc donc produire la partie visuelle ou rĂ©cupĂ©rer la partie visuelle des contenus et puis en fait travailler les accroches parce que voilĂ c’est vraiment le visuel en fait sur les rĂ©seaux sociaux c’est important Ă retenir le visuel c’est ce qui va accrocher l’oeil de l’internet quand il va surfer sur son rĂ©seau social mais ensuite il va consulter l’accroche donc en fait c’est deux parties finalement dans le contenu visuel et accroche qui sont complĂ©mentaires et donc l’accroche elle vient en gĂ©nĂ©ral pour complĂ©ter le visuel donc lĂ on est plutĂŽt sur du rĂ©actionnel [Bryan] ce que tu dis c’est qu’on commence toujours par le visuel qui est l’Ă©lĂ©ment central [MarlĂšne] en fait on suit le parcours de l’utilisateur on commence par le visuel et aprĂšs on fait l’accroche [Bryan] mais ça c’est pas forcĂ©ment intuitif pour tout le monde on va d’abord se focaliser sur l’Ă©lĂ©ment central le visuel il y a beaucoup d’outils Canva c’est l’outil le plus connu Photoshop aussi on fait d’abord le visuel ou la vidĂ©o et ensuite on vient complĂ©ter avec ce qu’on appelle l’accroche mais qu’on devrait plutĂŽt considĂ©rer comme un complĂ©ment d’information c’est le texte qu’on va mettre au dessus du visuel [Gwen] si le visuel n’est pas efficace l’accroche n’est pas lue [Bryan] ça peut arriver oui [MarlĂšne] c’est pas forcĂ©ment si drastiquement opposĂ© mais en tout cas si le visuel n’attire pas l’oeil il va falloir sacrĂ©ment bien travailler son accroche pour essayer d’attirer l’oeil avec l’accroche donc lĂ aussi il y a des techniques par exemple celle d’utiliser des Ă©moticones ou Ă©moji si vous prĂ©fĂ©rez le terme Ă©moji qui eux-mĂȘmes en fait sont des petits Ă©lĂ©ments visuels qu’on va intĂ©grer dans le texte et qui vont faire des petites touches colorĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux et qui vont permettre de capter l’oeil par exemple lĂ en plein Ă©tĂ© on va mettre Ă©moji soleil Ă©moji lunettes de soleil Ă©moji cocotier [Bryan] Ă©moji cocktail et ça ça cartonne Ă fond [MarlĂšne] Ă©moji cocktail non mais enfin on rigole entre nous mais en tout cas les Ă©mojis doivent bien sĂ»r ĂȘtre adaptĂ©s Ă la publication et adaptĂ©s Ă votre secteur d’activitĂ© si vous ĂȘtes une entreprise de pompe funĂšbre on va essayer d’Ă©viter l’Ă©moji cocotier Ă part si c’est pertinent Ă ce moment lĂ mais voilĂ en tout cas toujours adapter son contenu et sa marque bien sĂ»r [Bryan] d’ailleurs petit apartĂ© sur les Ă©mojis ce qui peut ĂȘtre bien dans la phase stratĂ©gie c’est presque de lister les Ă©mojis que vous faites une mini bande d’Ă©mojis ceux que vous acceptez d’utiliser qui coĂŻncident bien avec le ton que vous voulez donner Ă votre marque ce qui fait que ça Ă©vitera bien des dĂ©convenues [Gwen] et alors une fois que ces fameux contenus sont crĂ©Ă©s donc le visuel l’accroche [MarlĂšne] qu’est-ce qui arrive ensuite ? et bien ensuite on va programmer ces publications [Bryan] on va faire valider au client quand mĂȘme [MarlĂšne] oui on va faire valider au client mais ça ça on a dĂ©jĂ parlĂ© c’est ça on va faire valider au client aprĂšs nous Ă l’agence par exemple on le fait systĂ©matiquement mais c’est vrai que parfois en interne les community managers comme ils valident les contenus pendant le comitĂ© Ă©ditorial finalement ils sortent du comitĂ© Ă©ditorial ils peuvent aller directement Ă la phase de programmation donc nous effectivement on a une phase intermĂ©diaire qui est une phase de validation avec nos clients qui peut ĂȘtre un petit peu long en tout cas au dĂ©but le temps que ça se mette en place et qui avec le temps gagne en efficacitĂ© parce qu’au mieux on connait notre client au mieux on a intĂ©grĂ© en fait la tonalitĂ© on a intĂ©grĂ© les sujets et au plus c’est fluide et donc une fois que ces publications sont validĂ©es via notre outil via notre calendrier Ă©ditorial en fait on va les programmer donc en fait pour les programmer il y a deux façons de faire nous Ă l’agence on utilise les deux c’est oĂč on va utiliser des outils qui sont dĂ©diĂ©s Ă la programmation sur les rĂ©seaux sociaux donc ça va ĂȘtre des outils comme Buffer qui permet de programmer sur pas mal de plateformes il y a Twitter LinkedIn notamment Instagram [Bryan] aussi Instagram [MarlĂšne] Facebook je pense que tu peux faire du Pinterest Pinterest aussi [Bryan] avec les versions payantes par consom [MarlĂšne] ouais Facebook aussi aprĂšs alors nous sur Facebook on prĂ©fĂšre publier nativement donc ça c’est l’autre façon de publier donc quand on parle de publier nativement c’est qu’en fait on va se rendre directement sur le rĂ©seau social pour programmer la publication donc en fait on le fait sur Facebook parce que par par expĂ©rience entre guillemets on a pu constater que les publications elles n’Ă©taient pas toujours formatĂ©es comme on voulait quand on passait par des outils de publication entiĂšre donc ça on les fait directement sur Facebook l’autre raison qui va nous pousser Ă publier les publications en native enfin programmer les publications en native c’est un autre type oĂč elle est plus liĂ©e parce que on ne peut pas toujours programmer par exemple sur LinkedIn on ne peut pas programmer [Bryan] sauf avec avec Buffer [MarlĂšne] sauf avec Buffer sauf que par exemple Buffer aujourd’hui ne permet pas de mentionner les comptes LinkedIn donc si on travaille une publication par exemple qui a vraiment vocation Ă valoriser un partenaire c’est un petit peu dommage de ne pas pouvoir mentionner sa page LinkedIn s’il a une page LinkedIn donc en fait on va lĂ aller publier nativement sur le rĂ©seau social comme ça on pourra utiliser toutes les fonctionnalitĂ©s natives de mention de sous-titrage de description des vidĂ©os sur Facebook enfin voilĂ [Bryan] tout Ă fait en fait ce qu’il faut retenir c’est que Buffer c’est pratique parce qu’on bon alors il y a Buffer il y en a d’autres il y a Solo, Tweet, etc c’est pratique parce qu’effectivement on peut programmer pour des rĂ©seaux qui n’ont pas de fonctionnalitĂ©s de programmation comme LinkedIn ça permet quand mĂȘme de contourner ce problĂšme lĂ parce qu’on ne peut pas ĂȘtre le matin mĂȘme pour faire sa publication par contre la difficultĂ© c’est que toutes ces plateformes-lĂ n’ont pas forcĂ©ment toutes les fonctionnalitĂ©s que les plateformes elles-mĂȘmes proposent comme disait MarlĂšne sur LinkedIn on ne peut pas mentionner d’autres pages du moins pas encore et sur Facebook quand vous importez une vidĂ©o si vous le faites depuis Buffer vous n’allez pas avoir toutes les options pour mettre la description le titre l’ajouter dans une playlist etc donc voilĂ finalement c’est presque la publication en tant que telle qui va dĂ©terminer par quel outil on va passer pour programmer la publication [MarlĂšne] en sachant qu’on essaye quand mĂȘme de centraliser un maximum c’est aussi l’avantage finalement du calendrier Ă©ditorial si on sait qu’on a 10 publications Facebook Ă faire sur un mois bon bah on va sur Facebook une bonne fois pour toutes entre guillemets enfin en tout cas une bonne fois pour le mois en cours en dĂ©but de mois ou fin de mois prĂ©cĂ©dent et lĂ on programme en fait toutes nos publications puisqu’on a dĂ©jĂ les accroches les visuels qui ont Ă©tĂ© validĂ©s par le client finalement c’est le moment oĂč entre guillemets il ne nous reste plus qu’Ă faire du copier-coller et puis Ă ne pas se tromper au moment oĂč on choisit la date et l’heure de la publication donc voilĂ [Bryan] c’est plus efficace que de se connecter dĂšs que le client nous avait dit quelque chose d’aller se reconnecter Ă Facebook et de publier etc enfin voilĂ on va essayer de s’organiser des plages de programmation ce qui fait que voilĂ on est beaucoup plus efficace et pendant une heure on est focus que sur la programmation [MarlĂšne] oui puis la programmation en elle-mĂȘme honnĂȘtement c’est rien en terme de temps quand on a l’habitude on connait bien les rĂ©seaux on connait bien les outils on sait exactement oĂč sont situĂ©s les boutons on fait peut-ĂȘtre un peu trop machinalement mĂȘme des fois quand c’est notre mĂ©tier mais en tout cas la phase de programmation elle est hyper courte quoi [Gwen] ok du coup il y a une derniĂšre partie qu’il nous reste aprĂšs cette partie stratĂ©gique et gestion de l’opĂ©rationnel au quotidien et donc ça c’est plus Bryan qui gĂšre ça Ă l’agence c’est la partie donc analyse des publications sur les rĂ©seaux sociaux [Bryan] oui [Gwen] alors explique-nous un petit peu comment tu t’y prends comment tu t’organises ce que tu regardes ce que tu ne regardes pas [Bryan] alors c’est une phase qui est hyper importante comme les deux autres finalement c’est pour ça qu’on en parle [MarlĂšne] c’est vrai que si on rate l’opĂ©rationnel il manque un maillon voilĂ [Bryan] effectivement si vous ne l’oubliez pas il n’y aura pas grand chose Ă analyser pourquoi je dis ça c’est que en fait on rencontre beaucoup de clients alors dĂ©jĂ qui n’ont pas forcĂ©ment de strat mais ceux qu’on ont et qui bossent plutĂŽt bien ne travaillent pas du tout la partie reporting ou alors ce qu’ils font c’est qu’ils regardent juste les stats qui sont proposĂ©es par les rĂ©seaux et puis ils regardent comment Ă©volue l’audience et ça s’arrĂȘte lĂ ce n’est pas vraiment formalisĂ© dans un objectif de pilotage alors ce qu’on va faire systĂ©matiquement c’est de rĂ©cupĂ©rer toutes les donnĂ©es brutes des rĂ©seaux sociaux donc on va se connecter Ă Facebook Ă LinkedIn Ă Twitter etc. pour exporter les donnĂ©es de performance de chaque publication et du compte pour essayer vraiment d’avoir un reporting complet et unique et homogĂšne qu’on va analyser chaque mois pour faire des prĂ©conisations Ă nos clients alors ici on utilise Data Studio qui est un outil de Google qui est 100% gratuit qui est assez intuitif mais pas si simple que ça Ă prendre en main je ne vous cache pas donc lĂ il faut quand mĂȘme pouvoir y passer un peu de temps mais l’avantage c’est qu’on va pouvoir produire assez rapidement des reportings qui sont toujours constituĂ©s de la mĂȘme maniĂšre d’un mois Ă l’autre qu’on va pouvoir envoyer Ă nos clients ce qui va nous permettre de faire deux choses d’abord pour le client de pointer des axes d’amĂ©lioration de regarder les publications qui fonctionnent moins bien que ce soit en termes de portĂ©e ou mĂȘme en termes de taux d’engagement on va essayer de comprendre pourquoi une telle publication fonctionne mieux en juin qu’en mai alors que c’est les mĂȘmes formats donc on va vraiment essayer d’apporter de la valeur ajoutĂ©e du jus de cerveau comme on dit pour faire en sorte d’amĂ©liorer ce qui ne fonctionne pas forcĂ©ment trĂšs bien et puis aussi ce qui fonctionne trĂšs bien de le poursuivre voire mĂȘme de le rĂ©adapter pour d’autres formes cette partie lĂ elle est vraiment importante parce qu’aujourd’hui pour beaucoup de clients les rĂ©seaux sociaux c’est chronophage et ça coĂ»te de l’argent ça coĂ»te cher parce que c’est beaucoup de temps Ă produire des contenus donc s’il n’y a pas une partie oĂč on va analyser le nombre de personnes touchĂ©es en moyenne par jour qui sont exposĂ©es Ă la marque de nos clients si on ne va pas analyser le trafic qui est gĂ©nĂ©rĂ© sur le site si on ne va pas essayer de comprendre finalement qu’est-ce qui plaĂźt le plus Ă l’audience pour peut-ĂȘtre rĂ©adapter des produits en interne on va ĂȘtre un peu limitĂ© donc cette phase lĂ elle est essentielle et puis en plus de produire des reportings qui sont agrĂ©ables aussi Ă lire et Ă consulter ça va permettre d’une certaine maniĂšre d’Ă©vangĂ©liser la partie rĂ©seaux sociaux en interne on a beaucoup de clients oĂč les dirigeants sont convaincus de l’importance des rĂ©seaux sociaux mais l’interne peut-ĂȘtre un peu moins le collĂšgue commercial ou le collĂšgue RH il n’y a pas forcĂ©ment d’intĂ©rĂȘt d’aller sur l’internet comme on dit et ces reportings lĂ vont permettre quand mĂȘme d’avoir un support pour montrer et dĂ©montrer l’importance des rĂ©seaux sociaux sur l’activitĂ© et la santĂ© de l’entreprise donc cette partie lĂ elle est vraiment extrĂȘmement importante [MarlĂšne] je complĂ©terais en raffutant qu’en fait en tant que community manager c’est aussi important d’avoir une phase de reporting parce que c’est finalement ce temps qui va permettre de prendre du recul en fait ces donnĂ©es et le temps qu’on prend Ă les analyser qui va permettre de prendre du recul sur les actions donc lĂ je pense que vous allez un petit peu identifier au fil de l’Ă©pisode qu’en fait on produit quand mĂȘme beaucoup de contenu donc au quotidien une fois qu’on a passĂ© le comitĂ© Ă©ditorial et qu’on enchaĂźne nos contenus qu’on les programme on est tellement nĂ©s dans l’opĂ©rationnel qu’on ne prend pas toujours le temps d’analyser ce qui marche en fait on ne peut pas en tout cas nous Ă l’agence on a une phase de production qui est beaucoup trop importante donc comme on cadre la phase de production on va aussi cadrer la phase de reporting et en fait c’est ce moment lĂ dans le mois entre guillemets qu’on s’offre pour prendre du recul sur nos actions se dire voilĂ cette publication lĂ j’ai mis vachement de temps Ă la faire parce que le visuel il Ă©tait complexe ou parce que j’ai eu du mal Ă rĂ©cupĂ©rer les informations auprĂšs de tel service si je suis en interne ou auprĂšs de tel client si je suis en agence mais au final est-ce qu’elle a marchĂ© est-ce qu’elle n’a pas marchĂ© elle a trĂšs bien marchĂ© ok bon ben c’est un contenu qui vaut le coup de continuer Ă mettre en place voilĂ ou alors Ă l’inverse ça a Ă©tĂ© un flop bon ben dans ce cas lĂ on va arrĂȘter les contenus que nos clients font produire par d’autres prestataires aussi comme les vidĂ©os etc finalement travailler une sĂ©rie de vidĂ©os la diffuser sur les rĂ©seaux sociaux la phase de reporting en fait va nous permettre d’identifier s’il y en a une qui flop bon ben voilĂ c’est peut-ĂȘtre juste il y a eu un problĂšme sur celle lĂ si par contre toute la sĂ©rie de vidĂ©os ne plaĂźt pas trop bon ben on sait qu’on va pouvoir en sortir une liste de recommandations en fait qu’on va aussi pouvoir adresser Ă notre client pour que les prochaines sĂ©ries de vidĂ©os puissent ĂȘtre peut-ĂȘtre mieux adaptĂ©es aussi Ă l’audience donc c’est vraiment en tout cas c’est une partie du travail qui est souvent nĂ©gligĂ©e et pourtant elle donne vraiment du sens Ă nos actions [Bryan] et puis c’est un moyen d’apporter de la preuve aussi de la preuve par les chiffres que certaines de nos recommandations des formats qu’on a imaginĂ©s fonctionnent parce que gĂ©nĂ©ralement avec le temps on arrive aussi Ă voir tout de suite ce qui va fonctionner c’est une forme de preuve d’apporter des Ă©lĂ©ments concrets pour dire Ă notre client voilà ça fonctionne bien et puis Ă l’inverse c’est aussi le moment des fois on peut faire nos mĂ©a culpa en disant ben voilĂ on pensait que ça ça marcherait super bien et puis au final on l’a fait deux trois quatre cinq fois ça marche pas il faut qu’on arrĂȘte ce format lĂ et on va essayer d’en chercher un autre [MarlĂšne] oui parce qu’on a beau avoir de l’expĂ©rience finalement on n’est pas dans la tĂȘte des gens et voilĂ on essaye de se projeter au maximum en travaillant des personnes Ă marketing en rĂ©flĂ©chissant Ă des formats que nous on a dĂ©jĂ Ă©prouvĂ©s et qu’on sait qu’ils fonctionnent et tout ça mais pour autant voilĂ il faut il n’y a pas de secret il faut tester et apprendre de ses erreurs encore plus que de ses rĂ©cits finalement [Bryan] tout Ă fait surtout qu’on a un vrai avantage dans notre mĂ©tier c’est qu’on a de la donnĂ©e donc autant s’en servir pour vraiment piloter ces actions pour essayer de faire en sorte vraiment d’ĂȘtre le plus efficace possible [Gwen] ok alors du coup trois grandes parties bien fournies donc on va conclure ce premier Ă©pisode ici donc je vais vous demander Ă tous les deux de conclure en deux ou trois mots globalement avant de se quitter alors MarlĂšne comment est-ce que tu conclurais ce podcast ce premier Ă©pisode sur l’organisation au quotidien de notre agence [MarlĂšne] alors je pense que c’est une vision qui de l’extĂ©rieur cette vision trĂšs Ă©ditoriale de l’animation des rĂ©seaux sociaux pardon des mĂ©dias sociaux d’ailleurs parce qu’on a beaucoup parlĂ© de rĂ©seaux sociaux mais ça pourrait aussi trĂšs bien s’adapter Ă un blog ou autre mais elle peut sembler elle peut sembler ĂȘtre trĂšs chronophage vu de l’extĂ©rieur trĂšs complexe mais en fait c’est que de l’organisation et en fait c’est surtout une stratĂ©gie une façon de s’organiser qui permet d’avoir une approche vraiment pĂ©renne et durable en fait des rĂ©seaux sociaux parce que les stratĂ©gies court-termistes en fait qu’on peut voir qui ont pu fleurir Ă un moment ou Ă un autre dans le mĂ©tier finalement elles sont trĂšs tributaires des algorithmes des rĂ©seaux sociaux et elles sont moins attachĂ©es Ă Ă l’utilisateur c’est moins une vision qui est centrĂ©e sur l’utilisateur mais le seul moyen aujourd’hui d’avoir une stratĂ©gie pĂ©renne ĂȘtre sĂ»r que le temps que vous investissez aujourd’hui il continuera de servir les objectifs de votre entreprise demain en fait c’est d’avoir cette vision centrĂ©e utilisateur et pour l’avoir il n’y a pas de secret en fait il faut s’organiser anticiper et Ă©ditorialiser ces contenus en fait ok [Gwen] et toi Bryan ? [Bryan] eh bien moi forcĂ©ment vous vous en doutez pour moi on ne peut pas faire tout ça si on ne pilote pas ses actions par l’analyse par la donnĂ©e une fois encore je pense que la partie stratĂ©gique elle est importante parce que comme je disais une stratĂ©gie c’est rentable Ă long terme parce que ça permet de poser les choses de savoir dans quel cadre on prend la parole mais derriĂšre pour que ça soit durable comme je disais MarlĂšne il faut aussi savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et surtout de rĂ©ajuster les choses et d’avoir des vrais Ă©lĂ©ments concrets pour se dĂ©cider et aujourd’hui on a cet avantage d’avoir une profusion de donnĂ©es ce qui peut faire perdre pied Ă beaucoup de personnes parce qu’on a du mal Ă s’y retrouver mais une fois qu’on a l’habitude d’exploiter cette donnĂ©e lĂ c’est vraiment un vrai gisement pour crĂ©er de la valeur ajoutĂ©e et faire en sorte de formuler des recommandations adaptĂ©es Ă nos clients [Gwen] ok merci beaucoup Ă vous deux pour ce premier Ă©pisode qui aura Ă©tĂ© bien fourni on essaiera de faire plus court la prochaine fois c’est promis [Bryan] c’Ă©tait un test aussi [Gwen] c’est un vaste sujet aussi de faire court oui de faire court est un vaste sujet donc on se retrouve trĂšs bientĂŽt pour un prochain Ă©pisode du POD et donc au revoir Ă bientĂŽt Ă tous [Bryan] merci beaucoup [Gwen] Ă bientĂŽt pour nous faire part de vos conseils vos impressions nous poser vos questions ou faire une suggestion qui sait vos retours pourraient peut-ĂȘtre nous donner des idĂ©es pour nos prochains Ă©pisodes merci beaucoup pour cet Ă©change je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode du PODs
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