Site icon Keep It Simple

📝 Organiser la gestion de ses médias sociaux

Notes de l’épisode 1 du pOD : pour ce premier épisode nous avons décidé de vous parler de l’organisation au quotidien d’une agence, en l’occurrence la nôtre, sur le volet animation des médias sociaux pour nos clients. Retrouvez ci-dessous les principaux éléments abordés durant cet épisode (pour rappel, ce sont des notes ?), ainsi que différents liens et ressources utiles pour approfondir votre réflexion.



Ecouter l’épisode

Vous ressentez le besoin de vous faire accompagner dans la gestion de vos réseaux sociaux ? Notre équipe est experte en Social Media Management. On a hâte d’en échanger avec vous !

Avant propos

Pourquoi est-ce que l’on a choisi d’aborder ce sujet ? Tout simplement parce que nos clients nous demandent souvent « Comment savoir quoi dire sur les réseaux sociaux ? ». Ils ont beaucoup de matière (et pensent souvent ne pas en avoir) mais ne savent pas comment organiser leur prise de parole. Nous souhaitions donc aborder différents points méthodologique et quelques bonnes pratiques autour de l’organisation d’une agence concernant la gestion des réseaux sociaux de ses clients.

Comment est-ce qu’on s’organise ? Cette organisation s’opère en trois temps dans notre agence (comme dans beaucoup d’autres) :

Intervenants sur cet épisode de podcast (tous membres de l’agence Ouest Digital) :

Notre agence accompagne des marques, des associations et des institutions dans leur : 

Principalement nous faisons de la production de contenus, que ce soit court (pour les réseaux sociaux) ou longs (comme la rédaction d’articles de blog). 

Etape 1 – Mise en place d’une stratégie « social media »

Pourquoi est-ce important d’avoir une stratégie ?

Une étude récente de la BPI (décembre 2018) a démontré que « 70% des ETI/PME qui sont présentes sur les réseaux sociaux ne savent pas quoi dire ». Cette stratégie va donc servir de cadre de référence, partagé avec le client et ses équipes, dans le but d’avoir une vision commune et partagée.

Ce référentiel va aussi être un confort, puisque l’on va savoir quoi dire et à quelle fréquence, dans quel cadre prendre la parole sur les réseaux sociaux, que ce soit en terme de ton et de format. Tout cela dans l’unique but d’être plus productif, plus efficace, plus cohérent.

Pour la mise en place de cette stratégie on va chercher à répondre aux questions suivantes. On ne réinvente pas l’eau chaude, mais ces étapes sont nécessaires :

Nous répondons à ces questions dans le but d’anticiper (mensuellement, hebdomadairement ou annuellement) la prise de parole et donc les contenus sur une vision long terme pour être plus efficace.

Le secret est d’être organisé (et rigoureux) pour atteindre les critères à la réussite d’une communication sur les réseaux sociaux (extraits du cours de community management de Bryan CODER) :

  1. Diversifier les formats et les sujets
  2. Être régulier dans ses publications
  3. Publier au meilleur momenta
  4. Être équilibré
  5. Transmettre de l’émotion
  6. Être simple et sincère
  7. RĂ©pondre Ă  un seul objectif Ă  la fois
  8. ĂŠtre pertinent avec sa ligne Ă©ditoriale

Pour résumer, cela prend du temps de poser sa stratégie mais cela fait gagner du temps par la suite.

Dit autrement, définir sa stratégie social media c’est durable et rentable. 

Etape 2 – Gestion de l’opérationnel (production des contenus)

Pour commencer la mise en place de sa stratégie il est important d’aller chercher les informations auprès de ses clients, mais comment ? Car c’est souvent LA problématique majeure.

En mettant en place des comités éditoriaux (mensuel, bimensuel…) pour :

  1. aller sonder le client et à récupérer des infos (actualités, événements, offres promotionnelles, informations commerciales…). Dans le but de transformer ces infos en contenus intéressants à publier. Certaines infos sont « chaudes », ce qui nous permet de les prioriser pour les faire passer en premier ;
  2. de notre côté, nous venons aussi avec des idées, alimentées par notre veille e-reputation & sectorielle du client, mais également avec des infos qu’il aurait pu nous donner il y a plusieurs mois qui s’avèrent intéressantes le jour de notre réunion. Pour lui, c’est rassurant (et confortable) : tout ce qu’il peut nous dire sera ré-utilisé à un moment ou à un autre dans sa communication sur les médias sociaux.

*Infos chaudes : Informations nécessitants d’être publiées rapidement puisqu’elles sont rattachées à une période et ont une date limite dans le temps.

On peut également mettre en place avec son client des banques de contenus partagées, pour récupérer diverses infos (histoires drôles, anecdotes, infos commerciales prédéfinies dans le temps, verbatims client, présentation des collaborateurs…), et également des images ou vidéos (voir notre article sur les banques d’images). Nous piochons souvent nos idées dans ces banques de contenus.

A la suite de la réunion, on va pouvoir positionner les contenus sur le planning édito pour permettre d’avoir une vision sur le mois (ou les deux mois) à venir. Il sert aussi de mémo pour savoir où est-ce qu’on en est dans la préparation des contenus, qu’est ce qu’on a prévu, quand et sur quel réseau social.

Cela permet aussi d’être plus flexible et de pouvoir déplacer une publication froide déjà prête pour caler une publication chaude au besoin.

Il est important de bien choisir son outil, puisque c’est cet outil qui sera l’élément central de la gestion de projet éditorial avec le client. Plusieurs outils peuvent être utilisés, comme un traditionnel tableur (sur Excel ou Google Sheets) ou Trello. Chez nous, on utilise 

À l’agence, nous utilisons Zenkit* et sa vue calendrier, qui s’adapte très bien à nos besoins et notre organisation. En effet, on y retrouve des filtres d’avancement, une vue calendrier et la possibilité pour le client de valider directement dessus les contenus avant publication.

Nous allons ensuite passer à la rédaction des contenus : création des visuels (nous utilisons la version pro de Canva* mais Photoshop est tout aussi puissant), récupérer les visuels déjà créés chez le client (photos ou vidéos), sélectionner les liens des articles à partager et créer les accroches qui viennent accompagner le visuel ou le lien de l’article.

Le visuel accroche l’oeil et capte l’attention de l’internaute, puis l’accroche complète la publication (le commentaire au dessus du visuel). Cela suit donc le parcours de lecture de l’utilisateur sur les réseaux sociaux. On peut aussi utiliser l’accroche pour attirer l’oeil avec des emojis par exemple. Il peut être intéressant de lister les emojis que l’on peut utiliser pour anticiper des validations futures.

Ensuite, nous faisons valider les contenus au client et faisons des ajustements si besoin.

Pour terminer il reste la planification des contenus, qui peut se faire en natif sur la plateforme (outil de programmation Facebook) ou avec un outil de programmation des contenus (Buffer, Hootsuite ou encore Swello*…).

À l’agence pour les contenus à destination de Facebook on préfère publier nativement avec l’outil de programmation intégrée qui évite certains bugs d’affichage. Concernant les réseaux sociaux qui n’ont pas d’outils de programmation intégrée, on utilise Buffer. Attention toutefois puisqu’avec ces outils l’on n’a pas toutes les fonctionnalités de la plateforme (par exemple sur Buffer pour programmer des publications LinkedIn il n’est pas (encore) possible de mentionner des personnes ou programmer des publications avec des contenus vidéos).

Etape 3 – Analyser, mesurer, corriger et faire évoluer

Pour terminer, pour analyser et mesurer les actions mises en place nous allons récupérer les données brutes des tous les comptes de nos clients pour exporter les données de performance et ainsi avoir un reporting unique et complet chaque mois.

Nous utilisons Datastudio qui est un outil Google gratuit et assez intuitif pour produire rapidement des reportings toujours constitués de la même façon à envoyer au client. La condition de réussite pour utiliser Datastudio avec efficacité est d’utiliser un connecteur pour récupérer automatiquement les données des réseaux sociaux. Nous avons fait le choix de nous tourner vers Supermetrics pour Google Sheets*, outil le plus abouti actuellement sur le marché.

Nous synchronisons automatiquement chaque les données brutes dans Google Sheets, ce qui nous permet de « voir les données ». Puis Google Sheets est ajouté comme source de données sur nos rapports Data Studio. 

Pourquoi les rapports sont importants ? Cela permet de pointer des axes d’amélioration, d’expliquer pourquoi certaines publications ne fonctionnent pas, ou moins bien et pourquoi. À l’inverse cela permet de confirmer qu’il faut poursuivre dans ce sens ou réadapter un peu.

Nos clients sont convaincus de l’importance d’être présents sur les réseaux sociaux, mais pas forcément les autres collaborateurs internes lorsque la communication ou le marketing n’est pas leur métier. Les reporting peuvent être diffusé en interne chez nos clients dans le but d’évangéliser sur le rôle d’une présence social media. C’est pourquoi il est important qu’il soit clair et simple à comprendre.

Il permet également de prendre du recul sur les contenus et sur l’opérationnel.

Qu’est-ce que l’on met dedans ? Il est important de regarder pour chaque réseaux sociaux le nombre de nouveaux abonnés aux comptes, la visibilité de la marque auprès de sa cible et l’évolution de ces indicateurs dans le temps.

Pour conclure

Cette vision des médias sociaux peut sembler être très chronophage, mais ce n’est que de l’organisation. Cela permet juste d’avoir une vision sur le long terme. Cette stratégie pérenne permet d’avoir une vision centrée sur l’utilisateur en étant organisé et en éditorialisant tous ses contenus.

Le point le plus important est de piloter ces actions par la donnée. La partie stratégique est importante car elle est rentable sur le long terme, mais pour que cela soit durable, il faut réajuster et analyser ce qui marche et ce qui ne marche pas. Il est important de formuler des recommandations adaptées pour nos clients.

La checklist Ă  garder sous le coude

Comme le fait si bien l’incontournable Chob sur son blog (qu’on ne peut que vous recommander de suivre), voici un résumé en une infographie de ce qu’il faut retenir de ce 1er épisode. Un mémo à garder précieusement ?

 

Cette infographie vous plait ? Vous pouvez la partager sur votre site à l’aide de l’embed code au format html ci-dessous (celui-ci inclus naturellement la source en légende) :

<img src="https://www.keepitsimple.fr/wp-content/uploads/2019/08/lepod-episode1-checklist-organiser-gestion-medias-sociaux-683x1024.jpg" alt="Infographie - Checklist pour organiser la gestion de ses médias sociaux - © Agence Ouest Digital" />
Source: <a href="https://www.keepitsimple.fr/organiser-gestion-medias-sociaux-le-pod-episode-1-588900">Keep it Simple - Organiser la gestion de ses médias sociaux (Le pOD, épisode #1)</a>

S’abonner au podcast « Le pOD »

A chaque sortie d’un épisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intégrant le lecteur pour écouter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citées dans l’épisode.

Vous pouvez aussi vous abonner sur votre plateforme d’écoute préférée pour ne rater aucun épisode :

Si vous souhaitez nous suggérer des idées de sujets à traiter ou encore si vous êtes intéressés pour être notre future invité(e), n’hésitez pas à commenter cet article ou à nous contacter : podcast@ouest.digital ?

Transcription de l’épisode

[Gwen] Bonjour et bienvenue sur LePod, le podcast qui décortique les problématiques des médias sociaux avec une dose de stratégie proposée par l’agence Ouest Digital. Durant une vingtaine de minutes, nous échangeons ensemble sur les métiers liés à la communication digitale. Savoir-faire, conseils, bonnes ou même mauvaises pratiques du métier, on se dit tout et on partage nos approches, nos trucs et astuces pour être le plus efficace au quotidien.

Si ce podcast vous plaît, pensez à vous abonner sur votre plateforme d’écoute préférée pour être sûr de ne rater aucun épisode. C’est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce premier épisode du Pod.

Dans ce premier podcast, nous allons vous présenter l’organisation au quotidien de notre agence et plus précisément de l’animation des réseaux sociaux de nos clients que nous faisons au quotidien. Pour commencer, je me présente. Je suis Gwendoline Moreau, chef de projet social média à l’agence Ouest Digital.

Je m’occupe donc au quotidien de la présence sur les réseaux sociaux de nos clients. Et aujourd’hui, je vais vous présenter les autres membres de l’agence. Tout d’abord, Marlène, si tu veux bien te présenter, Marlène.

[Marlène] Oui, bien sûr. Moi, je suis Marlène Page. Je suis chef de projet digital chez Ouest Digital depuis janvier 2018.

Et auparavant, ça fait dix ans que je travaille dans le secteur de la communication numérique avec une expertise plus pointue sur tout ce qui va être création de contenu et community management. Et en parallèle de mon activité professionnelle, je suis également blogueuse. J’ai fondé un blog lifestyle local qui s’appelle From Nantes to You Love.

Et j’anime également un collectif de 150 blogueurs dans le département de la Loire-Atlantique. OK, merci.

[Gwen] Et pour poursuivre, Bryan. [Bryan] Alors, moi, je suis co-fondateur de Ouest Digital, une agence qui existe maintenant depuis deux ans, depuis juin 2017. Avant Ouest Digital, j’ai été sur un très large temps indépendant. J’ai connu le mode freelance.

Et puis, j’ai travaillé aussi en agence de communication avant pendant deux ans. Moi, au sein de l’agence, j’ai trois hobbies. Il y a trois choses que j’adore faire.

Déjà, j’aime bien organiser des projets pour nos clients, que ce soit des projets de gestion de projet éditorial, donc pour organiser justement la prise de parole sur Internet, mais également aussi de la gestion de projet dans le cas d’une refonte ou d’une création de site Internet. Il y a une deuxième chose que j’aime bien faire, et en tout cas sur laquelle je suis allé, c’est la partie veille, que ce soit de la veille image, de la veille concurrentielle ou même de la veille contenu pour animer les réseaux sociaux de nos clients. Et le troisième hobby qui m’anime au quotidien, c’est l’analyse statistique, l’analyse de la donnée.

J’adore manger de la donnée et puis essayer de donner un petit peu de sens à ce qu’on fait pour justement améliorer au quotidien et régulièrement ce qu’on va préconiser à nos clients. Je vais construire les rapports et les bilans qu’on va envoyer chaque mois ou chaque trimestre à nos clients.

[Gwen] Ok, merci beaucoup. Avant de rentrer un peu plus précisément dans le sujet de ce premier épisode, étant donné que c’est le premier épisode, est-ce que Bryan, tu veux bien nous présenter un petit peu plus en profondeur ce qu’on fait à l’agence Shewez Digital ? [Bryan] Ce qu’on fait, nous, c’est vraiment orienter sur deux choses principales. D’abord, de la communication en ligne. On va accompagner des marques, des entreprises, des associations, des institutions qui veulent être présentes sur Internet et qui veulent aller à la rencontre de leur public.

On va vraiment travailler leur présence sur Internet, que ce soit sur leur site Internet ou sur leur blog, mais également sur leurs réseaux sociaux. Et puis, il va y avoir une deuxième partie qu’on va plutôt qualifier de web marketing où on va accompagner certaines marques, parfois qui sont les mêmes d’ailleurs, dans l’acquisition de trafic sur leur site Internet, mais également l’acquisition de prospects, ce qu’on appelle aussi des leads. Donc, on a vraiment cette partie communication et marketing 100% dédiée à Internet.

Aujourd’hui, principalement, ce qu’on fait, en tout cas ce qu’on nous demande de plus en plus, c’est de la production de contenu. Je dirais 70-80%, c’est de la production de contenu, que ce soit des contenus courts pour les réseaux sociaux, donc on va produire des contenus au format snack content, comme on dit chez les anglo-saxons. Et puis aussi, on va produire des contenus longs pour des clients qui vont nous demander, par exemple, de rédiger des articles de blog pour animer leur blog d’entreprise ou même leur blog média.

Donc, c’est, je trouve, un bon mix, puisqu’on va vraiment travailler deux types de formats qui vont pouvoir d’ailleurs se nourrir l’un et l’autre. On pourra très bien, par exemple, rédiger un article long qu’on va après décliner pour les réseaux sociaux en 5, 6, 7, 8, 10 publications, puisqu’un article peut vivre de différentes manières.

[Gwen] OK, merci beaucoup. Maintenant, je vais me tourner vers Marlène pour lui demander pourquoi est-ce qu’on a choisi ce sujet de l’organisation au quotidien d’une agence sous l’angle animation des réseaux sociaux de nos clients pour ce premier épisode, puisqu’elle est à l’initiative de cette première thématique. Alors, dis-nous un peu plus, Marlène, s’il te plaît. [Marlène] Oui, alors, effectivement, c’est un sujet qui me semblait important, parce qu’une des problématiques qui revient régulièrement chez nos clients, c’est qu’on ne sait pas quoi dire sur les réseaux sociaux. Et en fait, quand on creuse un petit peu, on se rend compte que nos clients, ils ont beaucoup de matière, mais ils ne savent juste pas comment organiser leur prise de parole sur les réseaux sociaux. Et donc, ça me semblait particulièrement intéressant dans ce premier épisode de pouvoir justement aborder différents points méthodologiques pour expliquer un petit peu comment nous, on fonctionne pour justement arriver à produire une masse de contenu qui est parfois importante pour certains de nos clients, parce que c’est beaucoup d’organisation et quelques bonnes pratiques.

Donc, on espère que vous y trouverez votre compte.

[Gwen] Ça marche. Alors, on va passer un petit peu plus dans le vif du sujet. Donc, comment est-ce que nous, on s’organise au quotidien à l’agence pour gérer les réseaux sociaux de nos clients?

Donc, ça se découpe un petit peu en trois temps. Et le premier, le plus important pour commencer, c’est la facette stratégique. Alors, pourquoi est-ce que c’est important de commencer par ce point-là?

[Bryan] Alors, déjà, ce que je peux dire et qui me semble important, il y a une étude récente de la BPI que j’aime bien et qui pointe vraiment pourquoi commencer par la stratégie est importante. Cette étude montre que 70% des PME et des ETI qui sont présentes sur les réseaux sociaux n’ont pas de stratégie. C’est-à-dire qu’elles sont présentes, mais ce n’est pas durable.

Ils ne savent pas quoi raconter, comme disait Marilyn. Et donc, du coup, ça ne fonctionne pas forcément très, très bien. Et c’est pour ça qu’on considère que la première étape, même si la marque est déjà présente sur les réseaux sociaux, c’est toujours de prendre le temps, de poser la stratégie, comme on dit.

C’est important. Il y a plusieurs raisons, mais je pense que déjà, c’est bien d’avoir un cadre qui est partagé par tout le monde, que ce soit par le client, par l’agence, par le social media manager chez le client ou par le stagiaire ou par quelqu’un de chez nous. Ça, c’est vraiment important d’avoir cette vision partagée, de savoir pourquoi on y va, qu’est-ce qu’on va y raconter, quels sont les formats qu’on va exploiter.

Et puis, ça procure, du coup, une certaine forme de confort, puisqu’on sait exactement dans quel cadre on va prendre la parole sur les réseaux sociaux. Et puis, ça permet aussi d’être plus productif. On sait exactement ce qu’on a à produire, à quelle fréquence.

Et donc, ça, c’est vraiment un vrai plus. Tout ça pour dire que c’est essentiel d’avoir une stratégie, d’autant qu’aujourd’hui, notre métier n’est pas négligeable, puisqu’on devient des vrais porte-parole de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Donc, on se doit d’organiser cette prise de parole.

[Marlène] Si je peux compléter sur la phase stratégie, en fait, ce qui me semble important pour ma part, c’est qu’en fait, c’est vraiment sur cette partie-là qu’on va réussir à travailler des idées de contenu, des formats qui vont permettre d’être vraiment pertinents, parce qu’ils vont jouer sur trois tableaux, en fait, qui sont ce que les utilisateurs, ce que la cible de nos clients s’attend à voir, lire, consulter sur les réseaux sociaux, quels sont les contenus qui vont plaire, entre guillemets, à l’algorithme des réseaux sociaux, parce que la plupart des réseaux fonctionnent aujourd’hui avec un système d’algorithme, et quel est le message que notre client veut porter. Alors, ce n’est pas un message unique, mais quelles sont les informations que notre client a aussi envie de faire passer à son audience.

Et donc, en fait, c’est vraiment dans cette phase stratégique qu’on va réfléchir à ces trois piliers, entre guillemets, d’une stratégie social media, pour réussir à trouver les formats de contenu, les idées de publication, le rythme, etc., qui va vraiment permettre d’être le plus pertinent et d’établir une stratégie qui sera la plus optimisée possible.

[Bryan] Et puis, ça permet aussi d’imaginer des visuels qui déclinent directement de la charpe graphique et même de la stratégie de com du client. Donc, on est vraiment sûr d’être raccord à cette phase-là. C’est pour ça que c’est essentiel de commencer par ça. [Gwen] Et justement, dans cette première étape, quelle est la stratégie pour bien répondre aux besoins et aux attentes du client ? Quelles sont les premières questions que vous allez vous poser, qu’on va se poser, et comment est-ce que vous allez y répondre ? [Marlène] C’est, en fait, des questions qui sont assez simples, qui sont un peu liées à toute stratégie de communication. On va essayer, en fait, de trouver le bon message pour toucher une bonne personne au bon moment. Donc, en fait, on va se poser des questions de où prendre la parole, sur quels réseaux sociaux aller.

En général, on essaie de choisir ceux sur lesquels la cible de nos clients est présente. Je ne sais pas, pour donner un exemple, un client dans le secteur de la mode va plutôt aller sur des réseaux typés, dans la mode féminine, par exemple, donc des réseaux typés féminins et sur l’image, comme Instagram ou Pinterest. Et à l’inverse, un client qui travaille plutôt dans le secteur du B2B va peut-être plutôt trouver sa cible sur LinkedIn ou Twitter.

Il y a vraiment le facebook, quoi.

[Bryan] On va s’adapter, effectivement, en savant si c’est B2B ou B2C, puis on va aussi regarder dans les cibles qu’ils souhaitent toucher, l’âge moyen aussi des personnes qu’ils souhaitent toucher. Parce qu’effectivement, aujourd’hui, si on veut toucher des très jeunes, des 13-18 ans, on va peut-être réfléchir à aller sur des réseaux émergents comme TikTok ou Snapchat. Il y a beaucoup de collectivités, d’ailleurs, qui font ça aujourd’hui.

À l’inverse, quand on va essayer d’aller chercher un public un peu plus âgé, ou par exemple des cadres dirigeants, on va plus se diriger sur LinkedIn. C’est vrai qu’on va essayer de réfléchir à quels sont les types de consommateurs qu’on a, mais également quel est l’âge moyen qu’ils peuvent avoir.

[Marlène] Effectivement, on se pose en général la question du qui, donc à qui on s’adresse avant de chercher où aller, parce qu’on va choisir les réseaux sociaux en fonction de là où se trouve vraiment la cible. Après, il y a une autre question qui vient, c’est le pourquoi. Pourquoi on va prendre la parole ?

C’est-à-dire quels sont les messages que veut faire passer notre client, quelle est l’image qu’il veut véhiculer, etc. En général, ça aboutit sur une ligne éditoriale, en gros la promesse qu’on veut tenir pour chaque utilisateur sur chaque présence sociale et média qu’on va choisir. Après, il y a la question du quand.

À quand on va envoyer ces messages ? Là, on va plutôt aller regarder l’aspect statistique des réseaux sociaux de notre client pour voir à quand ces utilisateurs cibles sont présents. On va aussi s’adapter en fonction du sujet.

Par exemple, si c’est une publication qui concerne le petit-déjeuner, on va essayer plutôt de la diffuser le matin. Quand les personnes ont faim et ont justement envie de prendre leur petit-déjeuner, ça ne ferait pas vraiment de sens de l’envoyer à 15h. Il y a aussi le sujet qui rentre en compte sur le choix de à quand on va publier.

[Bryan] Ce qui fait qu’au final, pour chaque client, on a des jours et des horaires préférentiels de publication qui vont s’adapter par réseau. On peut très bien avoir un client pour lequel on va lui dire qu’on va essayer de publier le mardi soir à 19h, le vendredi soir aussi à 19h et puis le dimanche matin sur Facebook par exemple. Et puis sur LinkedIn, on va plutôt lui conseiller par exemple de prendre la parole le lundi matin entre 7h et 9h ou le jeudi matin entre 7h et 9h.

On va vraiment essayer de s’adapter aussi aux horaires de présence sur les réseaux pour faire en sorte de parler à leur audience quand elle est elle-même connectée. Je prends un exemple basique mais on le voit très régulièrement des clients qui vont publier sur les réseaux comme Facebook à 11h ou à 15h quand très peu de gens sont connectés. Ça peut avoir du sens si l’analyse statistique montre que les gens sont connectés à cette période-là.

On peut le savoir avec Facebook à quel moment l’audience est connectée. Mais généralement, on voit quand même émerger le fait que les gens se connectent majoritairement sur ces plateformes le matin, le midi ou le soir ce qui paraît assez évident.

[Gwen] Une marque ne doit pas publier du contenu sur les réseaux sociaux quand elle a le temps mais plus quand elle pourra y rencontrer sa cible. [Bryan] Le complément est aussi vrai. On ne va pas publier pour une marque pour dire ce qu’elle a envie de dire même si il y a des publications stratégiques qu’on ne pourra pas couper. On va essayer de s’adapter à ce que l’audience a envie de lire.

On va essayer de faire coïncider l’objectif de la marque et ce qu’attend l’audience.

[Marlène] La dernière question à laquelle est censée répondre la stratégie social-média c’est justement comment. Comment on va réussir à envoyer les bons messages à la bonne personne au bon moment. C’est la phase qui est la plus complexe.

Elle nécessite de se poser pour réfléchir à des formats de publication à des idées de sujet à un calendrier par exemple à l’année avec des temps forts pour vraiment identifier qu’est-ce que la cible va vouloir entendre à quel moment et quel message de la marque on peut lui adresser en face. Par exemple, si on cherche à humaniser la présence d’une marque sur les réseaux sociaux, souvent les utilisateurs des réseaux aiment bien connaître les coulisses de la marque, qui compose l’équipe, etc. Ça va être tout simplement se dire qu’on va essayer de réfléchir à des formats pour présenter les membres de l’équipe, pour montrer ce qui se passe en coulisses chez nous, comment on travaille, etc.

C’est assez simple. Ce sont des questions qui sont assez basiques mais qui sont nécessaires de se poser. Ça paraît simple mais finalement pas tant que ça.

[Bryan] Ce qui rend la chose plus compliquée en plus, c’est que pour que tout ça fonctionne, d’abord il faut publier régulièrement, on va se fixer une fréquence de publication idéale pour faire en sorte de créer des vrais rendez-vous et des présents régulièrement dans la tête de l’audience. Mais en plus, si on veut éviter que les gens se lassent de suivre un compte sur les réseaux sociaux ou une marque, on va essayer de diversifier les sujets qu’on va aborder. Comme disait Marlène, c’est vrai que les publications sur les coulisses de la marque, oui, ça fonctionne toujours très bien mais on ne va pas parler que de ça.

Et puis on va éviter surtout de faire en sorte que d’une publication à l’autre, ça ne soit jamais le même message, le même sujet qui soit abordé. On a un enjeu de diversité et ce qui fait que pour que ça fonctionne, une présence sur les réseaux sociaux, on va essayer de prendre la part régulièrement mais faire en sorte que d’une publication à l’autre, ça ne soit jamais le même sujet et idéalement, et là c’est pour faire plaisir aux algorithmes, idéalement jamais le même format. Aujourd’hui, ce n’est pas toujours simple mais dans l’idéal, on va essayer d’alterner une image, une vidéo, etc.

Il y a pas mal de petites techniques qui permettent de le faire. En tout cas, pour que ça fonctionne, on doit avoir ce critère-là.

[Marlène] Et le fait de tester pas mal de choses permet aussi d’identifier ce qui va le mieux marcher sur une audience spécifique. Parce que même si, aujourd’hui, on connait quelques formats qui marchent très bien sur les réseaux sociaux, on va prendre l’exemple des vidéos à la brute parce que c’est un petit peu ce que tout le monde demande en ce moment et c’est vrai que ça marche très bien, le meilleur moyen de savoir ce qu’une audience particulière attend, c’est de tester plusieurs formats sur celle-ci pour voir ce qui la fait réagir, quels sont les sujets qui l’intéressent, quels sont les formats sur lesquels on interagit le plus, etc.

Donc, c’est pour ça qu’en tout cas, quand on démarre, c’est important vraiment d’avoir une diversité dans les formats proposés.

[Bryan] Et du coup, l’étape plus ou moins finale de la stratégie social-média qu’on va mettre en œuvre, c’est d’essayer d’aboutir à une vision un peu type à quoi ressemble une semaine ou un mois ou même une année d’une prise de parole sur les réseaux sociaux et à quel moment on va employer tel ou tel type de format, à quel moment on va parler des coulisses, est-ce que c’est plutôt le lundi ou le vendredi, est-ce qu’on le fait une fois sur deux, enfin une semaine sur deux ou juste une fois par mois, à quel moment on va parler de ces infos commerciales parce que c’est pareil. Pour que ça fonctionne, on va essayer d’équilibrer les contenus commerciaux et promotionnels.

On va éviter de tout le temps les avoir. On va l’équilibrer dans un mix de contenus. Donc, tout ça fait qu’à la fin de la partie stratégique, on va avoir un peu une vision idéale de à quoi ressemble la prise de parole de la marque sur les réseaux, que ce soit sur une semaine ou d’un point de vue plus macro, d’un point de vue annuel.

Ce qui fait que pour planifier ces actions, c’est beaucoup plus facile. On a une vraie vision de long terme de la stratégie de présence des marques sur les réseaux sociaux. Et puis, de l’autre côté, ça permet de jamais être dans le rush.

Il n’y a rien de plus frustrant et pénible que d’arriver le matin et de ne pas savoir ce qu’on va raconter la journée sur les réseaux. Ça, c’est une situation qu’il faut absolument éviter. Et ce qui fait que la stratégie permet d’éviter ce genre de problème.

On n’est jamais dans le rush. On ne doit jamais être dans le rush.

[Marlène] Oui. C’est vrai qu’en fait, c’est vraiment cette stratégie qui va nous permettre à la fois d’éviter d’avoir une communication désordonnée, de, voilà, de ce que disait Bryan, de publier quatre fois sur le même sujet la même semaine et puis ensuite de ne plus rien envoyer sur ces réseaux sociaux pendant un mois. Donc, éviter ce côté désordonné qui peut renvoyer une mauvaise image ou en tout cas, l’image de réseaux sociaux qui ne vont pas être pertinents ou intéressants et sur lesquels les utilisateurs ne vont pas avoir envie de s’abonner.

Et puis aussi, éviter le syndrome de la page blanche parce qu’en fait, si on n’anticipe pas ces contenus, dans l’urgence, on ne sait jamais quoi dire. Alors qu’en fait, avec un petit peu d’anticipation, finalement, on se rend compte qu’on a plein, plein, plein de choses à dire. L’idée, ce n’est pas d’arriver devant son ordinateur et de se dire qu’est-ce que je vais raconter ce soir.

Non, voilà. Surtout pas. Au contraire, plus on anticipe, finalement, plus on se laisse du temps pour gérer ces contenus chauds, donc vraiment parler de son actualité et puis prendre vraiment du temps sur l’animation de communauté au sens premier du terme.

C’est-à-dire, en fait, le fait de chouchouter sa communauté, ses abonnés, répondre à leurs commentaires, prendre le temps d’interagir avec eux. Donc voilà.

[Bryan] Du coup, là, c’est bien parce que tu passes un petit peu à la phase opérationnelle. Mais voilà. Pour résumer, la phase 1 qui paraît parfois même un peu pénible pour beaucoup de personnes qui décident de se poser, elle est importante.

De poser la stratégie, ça prend du temps. C’est clair que ça prend du temps. Mais par contre, ça en fait gagner à terme.

Si on a une vision vraiment héroïste des choses, si je puis dire, donc une vraie vision de retour sur investissement, la stratégie, de poser sa stratégie, c’est rentable à long terme.

[Gwen] Et alors, du coup, tu en parlais il y a deux secondes. Une fois que cette phase de stratégie est rentable terminée dans le sens où on a fini de faire l’étude et qu’elle est prête à être mise en place, on passe à la deuxième partie qui est la gestion de l’opérationnel. Alors, comment ça s’organise la gestion de l’opérationnel au quotidien à l’agence ? [Marlène] En fait, une fois que la stratégie est terminée, j’ai envie de dire, dans l’absolu, on pourrait prendre la parole dès le lendemain. Sauf que il va nous manquer un élément essentiel qui est les informations de notre client. Parce que nous, comme on est une agence, c’est un cas de figure qui se posera moins au community manager qui est internalisé à une entreprise. [Bryan] Quoique, dans des grands groupes, ça peut avoir du sens de faire des comités éditos à l’interne. [Marlène] Oui, mais en tout cas, voilà, on va avoir réfléchi des formats, etc. Maintenant, quelles informations on met à l’intérieur de ces formats ? Quels sont vraiment les contenus qu’on va placer dans les publications ?

Pour ça, c’est important de discuter avec notre client pour nous, en tant qu’agence, ou effectivement, comme le disait Bryan, un community manager va, dans des grandes entreprises, avoir besoin d’aller sonder d’autres services. Par exemple, sur le sujet de la marque employer, le community manager peut être amené à travailler de concert avec la RH. Pour centraliser ces informations-là, on va travailler des comités éditoriaux dans lesquels on va se rencontrer pour aborder divers sujets, les actualités du client, à la fois, ce qui s’est passé qui peut nous permettre d’identifier des sujets pour les mois à venir, quelle est l’actualité à venir, est-ce que le client organise des événements, est-ce qu’il a une offre promotionnelle très importante qu’il va vraiment falloir mettre en avant, est-ce que c’est la période des soldes qui va être impactée ? C’est la partie actualité.

[Bryan] On va à la pêche aux infos. [Marlène] Oui, on va à la pêche aux infos. [Bryan] Ils nous livrent toutes ces infos brutes. On ne réfléchit pas forcément encore aux publications, mais ils nous livrent ces infos. [Marlène] Ensuite, ça contredit un petit peu, mais on a quand même essayé de réfléchir aux informations avant. On essaye d’anticiper aussi un maximum nous à l’agence. En général, dans les communautés éditoriaux, on vient avec déjà des idées de contenu pour les mois à venir qu’on propose à nos clients, ce qui nous permet de gagner un peu plus de temps.

Mais ça, c’est un fonctionnement qui arrive quand on a déjà quelques mois de collaboration et que tout roule et qu’on connaît bien le sujet du client et qu’on est vraiment à l’aise dessus et qu’on peut « anticiper » certaines choses. Au démarrage, c’est effectivement qu’on va beaucoup plus à la pêche aux infos.

[Gwen] Justement, vous faites ça puisque les clients peuvent souvent se dire qu’ils ne savent pas quoi raconter ou même qu’ils n’ont rien à dire sur les réseaux sociaux. Justement, vous, vous allez trouver ces idées-là pour eux en essayant toutes ces infos en vrac. [Marlène] Oui, je pense que schématiquement, on peut dire et répondre oui. C’est-à-dire que comme nous, c’est notre métier. Moi, c’est ce que je disais quand je me présentais.

Ça fait 10 ans que je fais ce métier-là. Bryan, il est en veille constante sur tout mais aussi sur les réseaux sociaux. Donc, on a déjà en tête plein de formats ou que nous, on a déjà testé ou qu’on a pu voir ou un jour, on a eu une idée et on n’a pas encore trouvé le bon client à qui proposer ce format-là, etc.

Donc, en fait, comme on a le nez dedans au quotidien, on a en tête plein de formats. Donc, finalement, c’est ce qui nous permet de dire au client dès le début si vous voulez mettre en avant vos équipes, on va travailler des portraits d’équipes et pour travailler ces portraits d’équipes, il va nous falloir ces informations-là. Donc, est-ce que vous les avez déjà en interne ?

Si oui, merci de nous les envoyer. Si vous ne les avez pas, c’est peut-être le moment justement d’aller au contact des services. Et donc, ça nous permet d’arriver sur un autre outil entre guillemets qui complète les comités éditoriaux qui sont en fait des banques de contenus.

Donc, par exemple, si on a un format portrait d’équipe, on a un format coulisses, on peut en imaginer plein, mais sur portrait d’équipe, on va peut-être avoir un document Excel tout simplement ou Google Sheets qui rassemble toutes les informations concernant les membres de l’équipe. Si on veut parler des coulisses, en fait, on va avoir peut-être constitué en avance une banque de photos qui ont été prises pendant des événements ou qui ont été prises par les ambassadeurs internes, etc., pour pouvoir les avoir au moment où on veut vouloir partager une petite anecdote. Donc, ça, c’est vraiment des banques de contenus en fait qui viennent en complément des comités éditoriaux qui permettent de plus de faire un point entre guillemets au mois le mois et d’alimenter ces bases de contenus aussi.

[Bryan] Et ce qui se passe du coup, c’est que souvent dans ces comités éditoriaux, par exemple, on a des clients qui nous disent « Voilà, j’ai accueilli un nouveau collaborateur ». Tout de suite, on va lui poser les questions nécessaires pour pouvoir compiler cette fameuse banque de contenus dont parlait Marlène parce que derrière, on a un tableau Excel avec la liste de toutes les personnes de leur équipe, le prénom, le nom, le poste occupé, une mini bio, limite déjà la photographie. Et donc, on va mettre à jour ces banques de contenus pour faire en sorte que quand on va avoir besoin de produire un portrait, cette information-là elle est déjà disponible.

Donc finalement, on arrive en comité édito en allant chercher de l’info mais aussi avec déjà des propositions de publication et des contenus à recommander. Puis il y a un deuxième aspect aussi qui est intéressant dans les comités édito, c’est que souvent on vient aussi avec d’autres idées parce qu’on va faire de la veille sur les secteurs d’activité de nos clients. On va regarder ce que font leurs concurrents, on va regarder aussi ce qui se passe sur le secteur, sur le marché sur lequel le concurrent est et puis on va essayer de proposer aussi des publications qui sont en lien avec les tendances actuelles ou alors des choses qui ont été inspirées des concurrents.

Je parle bien d’inspiration et pas de copie mais on va parfois s’inspirer de choses qui ont été faites chez les concurrents qu’on va réadapter, réajuster pour que ça rentre dans le ton de la marque. Donc on arrive aussi nous avec des contenus mais il ne faut surtout pas arriver à un comité édito si vous le faites en interne chez vous parce que vous êtes community manager en interne. Venez aussi déjà avec des idées de choses à aborder et faites-les valider pendant le comité édito parce que c’est finalement un point de rencontre qui est essentiel.

Vous pouvez le faire tous les mois, toutes les semaines. Nous généralement on le fait tous les mois ou tous les deux mois. C’est un point de rencontre qui est essentiel pour planifier les mois à venir.

[Gwen] Une fois que cette banque de contenu est constituée et continue à vivre de mois en mois, c’est quoi la suite ? [Bryan] Généralement quand on sort des comités éditos du coup on va essayer d’avoir de planifier les mois à venir. On a fait un comité édito par exemple là récemment début juillet. On a planifié le mois de septembre.

Après le comité édito on va commencer à définir les sujets et les formats qu’on va exploiter pour le mois de septembre pour le client. On va s’inspirer de la stratégie social-média qu’on a faite en première étape pour cela et on va positionner chaque publication sur un outil de planning éditorial, de calendrier éditorial si vous voulez pour avoir un peu la vision du mois de septembre à quoi elle va ressembler et quel sujet va être traité à quel moment. Ce planning édito il est essentiel et finalement c’est la matérialisation opérationnelle de la strat.

C’est ce qui va nous permettre de suivre l’évolution de la production de contenu chaque jour.

[Marlène] C’est vraiment en fait ça peut sembler je pense impressionnant de l’extérieur de se dire on dit la date à laquelle on enregistre ce podcast parce que c’est vrai qu’on parle du mois de septembre mais alors vous allez voir qu’on anticipe aussi nos contenus pour nous-mêmes puisqu’on enregistre ce podcast actuellement mi-juillet donc effectivement on a eu des comités éditoriaux récemment mi-juillet pour des contenus de septembre donc tout ça pour vous dire qu’effectivement avec un peu d’organisation on peut vraiment anticiper les contenus en avance.

Maintenant encore une fois ce qu’on essaye d’anticiper c’est les contenus chauds c’est-à-dire des contenus froids donc c’est-à-dire des contenus qui ne sont pas liés à une actualité donc c’est ceux-là effectivement qu’on peut vraiment bien anticiper. Et justement le fait d’aller placer tous ces contenus sur notre calendrier éditorial pour septembre c’est ce qui fait qu’on va avoir l’esprit tranquille en arrivant en rentrant de congé typiquement sur la période estivale en septembre en sachant que on sait déjà exactement quoi dire quel jour et voilà encore une fois ça laisse finalement de la liberté d’esprit de pouvoir parler des contenus chauds de pouvoir traiter ses commentaires de pouvoir vraiment gérer sa communauté au quotidien.

[Bryan] Et ce qui fait qu’en ayant ces plannings éditos avec les contenus froids si demain on a une actu chaude du client parce qu’il sort un nouveau produit ce n’était pas forcément prévu ou il a oublié de nous en parler eh bien on va pouvoir assez facilement finalement déplacer des contenus froids qui sont… Alors un contenu froid c’est un contenu qui est intemporel qui n’a pas de date qui peut être publié aussi bien en septembre qu’en décembre et donc si le client du jour au lendemain nous dit il faut absolument qu’on parle de ça parce que là j’ai une retombée presse où je lance un nouveau produit on a nous toute l’agilité pour pouvoir dire bon ok ces publications là je la publierai plutôt dans deux mois et je vais aujourd’hui parler de l’actualité du moment donc ce planning édito il est essentiel. [Marlène] Oui puis c’est vrai qu’on peut arriver sur des volumes de contenus qui sont parfois importants quand on arrive à poster 3, 4, 5 fois par semaine sur un réseau social en fait on ne sait plus exactement ce qu’on a programmé tel jour à telle heure donc c’est aussi ce calendrier éditorial qui en fait sert de mémo pour se dire ah c’est vrai j’ai publié ça tel jour ça je peux le décaler facilement ça un peu moins bon ben si j’ai une nouvelle publication incrustée je vais la faire à ce moment là [Gwen] Une fois que ce planning édito est rempli pour le mois ou le mois encore suivant donc vous passez à la préparation donc de ces contenus alors comment est-ce que vous opérez pour ça ? [Bryan] Alors déjà ce qui est essentiel c’est qu’un bon un bon outil de planning éditorial c’est un outil d’abord de gestion de projet en fait ce qu’on fait ni plus ni moins quand on gère un planning édito c’est qu’on gère un projet éditorial donc il faut déjà bien choisir l’outil pour faire en sorte d’avoir quelque chose qui permet de répondre à son organisation juste rapidement quand on parle de planning édito dans la tête de beaucoup de personnes on ne fait pas toujours référence à la même chose vous allez avoir des entreprises qui vont faire un planning édito avec un tableur excel ou un google sheets peu importe donc ça c’est un format assez connu ce qui fait que quand on va passer à la phase production on va ouvrir son planning édito s’il est sur excel avec finalement le nom du sujet à traiter la date à laquelle il est prévu et puis surtout l’état d’avancement où est-ce qu’on en est sur la production de contenu est-ce qu’il nous manque encore des infos est-ce que le visuel existe déjà la maquette de visuel existe déjà est-ce que la publication a déjà été envoyée pour validation au client parce que toutes les publications qu’on fait pour nos clients sont bien évidemment validées pour rien faire sans leur validation donc on va du coup rentrer sur notre petit planning de gestion éditoriale toutes les publications qu’on a prévues pour suivre l’état d’avancement vous savez excel il y en a d’autres qui utilisent Trello nous chez nous on utilise Zenkit qui est plus adapté à nos besoins pour créer des filtres etc.

et sur des projets un peu plus conséquents c’est plus adapté à nos besoins

[Marlène] mais il y a une vue calendrier [Bryan] et on a une vue calendrier [Marlène] il y a quelque chose aussi [Bryan] qui n’est pas négligeable qui nous a fait passer à Zenkit c’est qu’on peut créer des filtres personnalisés donc en un filtre on sait où est-ce que on connaît l’état d’avancement pour chaque publication et puis on sait aussi par réseau tout ce qui a été prévu pour un mois donc on sait si le rythme qu’on a fixé au préalable dans la stratégie est atteint [Marlène] c’est vrai qu’on n’a pas assez détaillé ce qu’on met dans le calendrier éditorial en fait finalement c’est pour chaque contenu simplement quel est le sujet quel est le format est-ce que derrière ça va être un visuel est-ce que ça va être une vidéo à quand on va le publier sur quel réseau social on va le publier en fait ce n’est pas des informations qui sont très complexes [Bryan] non mais c’est de la vraie gestion de projet [Marlène] oui [Bryan] et ça c’est une fois encore pour être efficace parce que c’est aussi un peu ça l’objet du podcast c’est de vous donner des trucs et astuces c’est essentiel de pouvoir avoir cette vue de planning édito et voilà aujourd’hui l’efficacité elle naît de cette gestion rigoureuse [Marlène] et du coup c’est vrai que on t’a un peu posé ta question sur l’aspect après le calendrier éditorial qu’est-ce qui se passe donc en fait finalement on a fait 80% du travail au moment où on arrive au calendrier éditorial donc en fait après ce qui nous reste c’est la phase de production donc la phase de production ça va être ou récupérer les visuels les visuels s’ils sont déjà chez le client par exemple il a produit une série d’interview vidéo en interne donc on va essayer de les récupérer ou produire des visuels donc des petits si on revient sur l’histoire du format portrait des petits portraits de l’équipe avec une photo quelques informations sur le collaborateur etc donc produire la partie visuelle ou récupérer la partie visuelle des contenus et puis en fait travailler les accroches parce que voilà c’est vraiment le visuel en fait sur les réseaux sociaux c’est important à retenir le visuel c’est ce qui va accrocher l’oeil de l’internet quand il va surfer sur son réseau social mais ensuite il va consulter l’accroche donc en fait c’est deux parties finalement dans le contenu visuel et accroche qui sont complémentaires et donc l’accroche elle vient en général pour compléter le visuel donc là on est plutôt sur du réactionnel [Bryan] ce que tu dis c’est qu’on commence toujours par le visuel qui est l’élément central [Marlène] en fait on suit le parcours de l’utilisateur on commence par le visuel et après on fait l’accroche [Bryan] mais ça c’est pas forcément intuitif pour tout le monde on va d’abord se focaliser sur l’élément central le visuel il y a beaucoup d’outils Canva c’est l’outil le plus connu Photoshop aussi on fait d’abord le visuel ou la vidéo et ensuite on vient compléter avec ce qu’on appelle l’accroche mais qu’on devrait plutôt considérer comme un complément d’information c’est le texte qu’on va mettre au dessus du visuel [Gwen] si le visuel n’est pas efficace l’accroche n’est pas lue [Bryan] ça peut arriver oui [Marlène] c’est pas forcément si drastiquement opposé mais en tout cas si le visuel n’attire pas l’oeil il va falloir sacrément bien travailler son accroche pour essayer d’attirer l’oeil avec l’accroche donc là aussi il y a des techniques par exemple celle d’utiliser des émoticones ou émoji si vous préférez le terme émoji qui eux-mêmes en fait sont des petits éléments visuels qu’on va intégrer dans le texte et qui vont faire des petites touches colorées sur les réseaux sociaux et qui vont permettre de capter l’oeil par exemple là en plein été on va mettre émoji soleil émoji lunettes de soleil émoji cocotier [Bryan] émoji cocktail et ça ça cartonne à fond [Marlène] émoji cocktail non mais enfin on rigole entre nous mais en tout cas les émojis doivent bien sûr être adaptés à la publication et adaptés à votre secteur d’activité si vous êtes une entreprise de pompe funèbre on va essayer d’éviter l’émoji cocotier à part si c’est pertinent à ce moment là mais voilà en tout cas toujours adapter son contenu et sa marque bien sûr [Bryan] d’ailleurs petit aparté sur les émojis ce qui peut être bien dans la phase stratégie c’est presque de lister les émojis que vous faites une mini bande d’émojis ceux que vous acceptez d’utiliser qui coïncident bien avec le ton que vous voulez donner à votre marque ce qui fait que ça évitera bien des déconvenues [Gwen] et alors une fois que ces fameux contenus sont créés donc le visuel l’accroche [Marlène] qu’est-ce qui arrive ensuite ? et bien ensuite on va programmer ces publications [Bryan] on va faire valider au client quand même [Marlène] oui on va faire valider au client mais ça ça on a déjà parlé c’est ça on va faire valider au client après nous à l’agence par exemple on le fait systématiquement mais c’est vrai que parfois en interne les community managers comme ils valident les contenus pendant le comité éditorial finalement ils sortent du comité éditorial ils peuvent aller directement à la phase de programmation donc nous effectivement on a une phase intermédiaire qui est une phase de validation avec nos clients qui peut être un petit peu long en tout cas au début le temps que ça se mette en place et qui avec le temps gagne en efficacité parce qu’au mieux on connait notre client au mieux on a intégré en fait la tonalité on a intégré les sujets et au plus c’est fluide et donc une fois que ces publications sont validées via notre outil via notre calendrier éditorial en fait on va les programmer donc en fait pour les programmer il y a deux façons de faire nous à l’agence on utilise les deux c’est où on va utiliser des outils qui sont dédiés à la programmation sur les réseaux sociaux donc ça va être des outils comme Buffer qui permet de programmer sur pas mal de plateformes il y a Twitter LinkedIn notamment Instagram [Bryan] aussi Instagram [Marlène] Facebook je pense que tu peux faire du Pinterest Pinterest aussi [Bryan] avec les versions payantes par consom [Marlène] ouais Facebook aussi après alors nous sur Facebook on préfère publier nativement donc ça c’est l’autre façon de publier donc quand on parle de publier nativement c’est qu’en fait on va se rendre directement sur le réseau social pour programmer la publication donc en fait on le fait sur Facebook parce que par par expérience entre guillemets on a pu constater que les publications elles n’étaient pas toujours formatées comme on voulait quand on passait par des outils de publication entière donc ça on les fait directement sur Facebook l’autre raison qui va nous pousser à publier les publications en native enfin programmer les publications en native c’est un autre type où elle est plus liée parce que on ne peut pas toujours programmer par exemple sur LinkedIn on ne peut pas programmer [Bryan] sauf avec avec Buffer [Marlène] sauf avec Buffer sauf que par exemple Buffer aujourd’hui ne permet pas de mentionner les comptes LinkedIn donc si on travaille une publication par exemple qui a vraiment vocation à valoriser un partenaire c’est un petit peu dommage de ne pas pouvoir mentionner sa page LinkedIn s’il a une page LinkedIn donc en fait on va là aller publier nativement sur le réseau social comme ça on pourra utiliser toutes les fonctionnalités natives de mention de sous-titrage de description des vidéos sur Facebook enfin voilà [Bryan] tout à fait en fait ce qu’il faut retenir c’est que Buffer c’est pratique parce qu’on bon alors il y a Buffer il y en a d’autres il y a Solo, Tweet, etc c’est pratique parce qu’effectivement on peut programmer pour des réseaux qui n’ont pas de fonctionnalités de programmation comme LinkedIn ça permet quand même de contourner ce problème là parce qu’on ne peut pas être le matin même pour faire sa publication par contre la difficulté c’est que toutes ces plateformes-là n’ont pas forcément toutes les fonctionnalités que les plateformes elles-mêmes proposent comme disait Marlène sur LinkedIn on ne peut pas mentionner d’autres pages du moins pas encore et sur Facebook quand vous importez une vidéo si vous le faites depuis Buffer vous n’allez pas avoir toutes les options pour mettre la description le titre l’ajouter dans une playlist etc donc voilà finalement c’est presque la publication en tant que telle qui va déterminer par quel outil on va passer pour programmer la publication [Marlène] en sachant qu’on essaye quand même de centraliser un maximum c’est aussi l’avantage finalement du calendrier éditorial si on sait qu’on a 10 publications Facebook à faire sur un mois bon bah on va sur Facebook une bonne fois pour toutes entre guillemets enfin en tout cas une bonne fois pour le mois en cours en début de mois ou fin de mois précédent et là on programme en fait toutes nos publications puisqu’on a déjà les accroches les visuels qui ont été validés par le client finalement c’est le moment où entre guillemets il ne nous reste plus qu’à faire du copier-coller et puis à ne pas se tromper au moment où on choisit la date et l’heure de la publication donc voilà [Bryan] c’est plus efficace que de se connecter dès que le client nous avait dit quelque chose d’aller se reconnecter à Facebook et de publier etc enfin voilà on va essayer de s’organiser des plages de programmation ce qui fait que voilà on est beaucoup plus efficace et pendant une heure on est focus que sur la programmation [Marlène] oui puis la programmation en elle-même honnêtement c’est rien en terme de temps quand on a l’habitude on connait bien les réseaux on connait bien les outils on sait exactement où sont situés les boutons on fait peut-être un peu trop machinalement même des fois quand c’est notre métier mais en tout cas la phase de programmation elle est hyper courte quoi [Gwen] ok du coup il y a une dernière partie qu’il nous reste après cette partie stratégique et gestion de l’opérationnel au quotidien et donc ça c’est plus Bryan qui gère ça à l’agence c’est la partie donc analyse des publications sur les réseaux sociaux [Bryan] oui [Gwen] alors explique-nous un petit peu comment tu t’y prends comment tu t’organises ce que tu regardes ce que tu ne regardes pas [Bryan] alors c’est une phase qui est hyper importante comme les deux autres finalement c’est pour ça qu’on en parle [Marlène] c’est vrai que si on rate l’opérationnel il manque un maillon voilà [Bryan] effectivement si vous ne l’oubliez pas il n’y aura pas grand chose à analyser pourquoi je dis ça c’est que en fait on rencontre beaucoup de clients alors déjà qui n’ont pas forcément de strat mais ceux qu’on ont et qui bossent plutôt bien ne travaillent pas du tout la partie reporting ou alors ce qu’ils font c’est qu’ils regardent juste les stats qui sont proposées par les réseaux et puis ils regardent comment évolue l’audience et ça s’arrête là ce n’est pas vraiment formalisé dans un objectif de pilotage alors ce qu’on va faire systématiquement c’est de récupérer toutes les données brutes des réseaux sociaux donc on va se connecter à Facebook à LinkedIn à Twitter etc. pour exporter les données de performance de chaque publication et du compte pour essayer vraiment d’avoir un reporting complet et unique et homogène qu’on va analyser chaque mois pour faire des préconisations à nos clients alors ici on utilise Data Studio qui est un outil de Google qui est 100% gratuit qui est assez intuitif mais pas si simple que ça à prendre en main je ne vous cache pas donc là il faut quand même pouvoir y passer un peu de temps mais l’avantage c’est qu’on va pouvoir produire assez rapidement des reportings qui sont toujours constitués de la même manière d’un mois à l’autre qu’on va pouvoir envoyer à nos clients ce qui va nous permettre de faire deux choses d’abord pour le client de pointer des axes d’amélioration de regarder les publications qui fonctionnent moins bien que ce soit en termes de portée ou même en termes de taux d’engagement on va essayer de comprendre pourquoi une telle publication fonctionne mieux en juin qu’en mai alors que c’est les mêmes formats donc on va vraiment essayer d’apporter de la valeur ajoutée du jus de cerveau comme on dit pour faire en sorte d’améliorer ce qui ne fonctionne pas forcément très bien et puis aussi ce qui fonctionne très bien de le poursuivre voire même de le réadapter pour d’autres formes cette partie là elle est vraiment importante parce qu’aujourd’hui pour beaucoup de clients les réseaux sociaux c’est chronophage et ça coûte de l’argent ça coûte cher parce que c’est beaucoup de temps à produire des contenus donc s’il n’y a pas une partie où on va analyser le nombre de personnes touchées en moyenne par jour qui sont exposées à la marque de nos clients si on ne va pas analyser le trafic qui est généré sur le site si on ne va pas essayer de comprendre finalement qu’est-ce qui plaît le plus à l’audience pour peut-être réadapter des produits en interne on va être un peu limité donc cette phase là elle est essentielle et puis en plus de produire des reportings qui sont agréables aussi à lire et à consulter ça va permettre d’une certaine manière d’évangéliser la partie réseaux sociaux en interne on a beaucoup de clients où les dirigeants sont convaincus de l’importance des réseaux sociaux mais l’interne peut-être un peu moins le collègue commercial ou le collègue RH il n’y a pas forcément d’intérêt d’aller sur l’internet comme on dit et ces reportings là vont permettre quand même d’avoir un support pour montrer et démontrer l’importance des réseaux sociaux sur l’activité et la santé de l’entreprise donc cette partie là elle est vraiment extrêmement importante [Marlène] je compléterais en raffutant qu’en fait en tant que community manager c’est aussi important d’avoir une phase de reporting parce que c’est finalement ce temps qui va permettre de prendre du recul en fait ces données et le temps qu’on prend à les analyser qui va permettre de prendre du recul sur les actions donc là je pense que vous allez un petit peu identifier au fil de l’épisode qu’en fait on produit quand même beaucoup de contenu donc au quotidien une fois qu’on a passé le comité éditorial et qu’on enchaîne nos contenus qu’on les programme on est tellement nés dans l’opérationnel qu’on ne prend pas toujours le temps d’analyser ce qui marche en fait on ne peut pas en tout cas nous à l’agence on a une phase de production qui est beaucoup trop importante donc comme on cadre la phase de production on va aussi cadrer la phase de reporting et en fait c’est ce moment là dans le mois entre guillemets qu’on s’offre pour prendre du recul sur nos actions se dire voilà cette publication là j’ai mis vachement de temps à la faire parce que le visuel il était complexe ou parce que j’ai eu du mal à récupérer les informations auprès de tel service si je suis en interne ou auprès de tel client si je suis en agence mais au final est-ce qu’elle a marché est-ce qu’elle n’a pas marché elle a très bien marché ok bon ben c’est un contenu qui vaut le coup de continuer à mettre en place voilà ou alors à l’inverse ça a été un flop bon ben dans ce cas là on va arrêter les contenus que nos clients font produire par d’autres prestataires aussi comme les vidéos etc finalement travailler une série de vidéos la diffuser sur les réseaux sociaux la phase de reporting en fait va nous permettre d’identifier s’il y en a une qui flop bon ben voilà c’est peut-être juste il y a eu un problème sur celle là si par contre toute la série de vidéos ne plaît pas trop bon ben on sait qu’on va pouvoir en sortir une liste de recommandations en fait qu’on va aussi pouvoir adresser à notre client pour que les prochaines séries de vidéos puissent être peut-être mieux adaptées aussi à l’audience donc c’est vraiment en tout cas c’est une partie du travail qui est souvent négligée et pourtant elle donne vraiment du sens à nos actions [Bryan] et puis c’est un moyen d’apporter de la preuve aussi de la preuve par les chiffres que certaines de nos recommandations des formats qu’on a imaginés fonctionnent parce que généralement avec le temps on arrive aussi à voir tout de suite ce qui va fonctionner c’est une forme de preuve d’apporter des éléments concrets pour dire à notre client voilà ça fonctionne bien et puis à l’inverse c’est aussi le moment des fois on peut faire nos méa culpa en disant ben voilà on pensait que ça ça marcherait super bien et puis au final on l’a fait deux trois quatre cinq fois ça marche pas il faut qu’on arrête ce format là et on va essayer d’en chercher un autre [Marlène] oui parce qu’on a beau avoir de l’expérience finalement on n’est pas dans la tête des gens et voilà on essaye de se projeter au maximum en travaillant des personnes à marketing en réfléchissant à des formats que nous on a déjà éprouvés et qu’on sait qu’ils fonctionnent et tout ça mais pour autant voilà il faut il n’y a pas de secret il faut tester et apprendre de ses erreurs encore plus que de ses récits finalement [Bryan] tout à fait surtout qu’on a un vrai avantage dans notre métier c’est qu’on a de la donnée donc autant s’en servir pour vraiment piloter ces actions pour essayer de faire en sorte vraiment d’être le plus efficace possible [Gwen] ok alors du coup trois grandes parties bien fournies donc on va conclure ce premier épisode ici donc je vais vous demander à tous les deux de conclure en deux ou trois mots globalement avant de se quitter alors Marlène comment est-ce que tu conclurais ce podcast ce premier épisode sur l’organisation au quotidien de notre agence [Marlène] alors je pense que c’est une vision qui de l’extérieur cette vision très éditoriale de l’animation des réseaux sociaux pardon des médias sociaux d’ailleurs parce qu’on a beaucoup parlé de réseaux sociaux mais ça pourrait aussi très bien s’adapter à un blog ou autre mais elle peut sembler elle peut sembler être très chronophage vu de l’extérieur très complexe mais en fait c’est que de l’organisation et en fait c’est surtout une stratégie une façon de s’organiser qui permet d’avoir une approche vraiment pérenne et durable en fait des réseaux sociaux parce que les stratégies court-termistes en fait qu’on peut voir qui ont pu fleurir à un moment ou à un autre dans le métier finalement elles sont très tributaires des algorithmes des réseaux sociaux et elles sont moins attachées à à l’utilisateur c’est moins une vision qui est centrée sur l’utilisateur mais le seul moyen aujourd’hui d’avoir une stratégie pérenne être sûr que le temps que vous investissez aujourd’hui il continuera de servir les objectifs de votre entreprise demain en fait c’est d’avoir cette vision centrée utilisateur et pour l’avoir il n’y a pas de secret en fait il faut s’organiser anticiper et éditorialiser ces contenus en fait ok [Gwen] et toi Bryan ? [Bryan] eh bien moi forcément vous vous en doutez pour moi on ne peut pas faire tout ça si on ne pilote pas ses actions par l’analyse par la donnée une fois encore je pense que la partie stratégique elle est importante parce que comme je disais une stratégie c’est rentable à long terme parce que ça permet de poser les choses de savoir dans quel cadre on prend la parole mais derrière pour que ça soit durable comme je disais Marlène il faut aussi savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et surtout de réajuster les choses et d’avoir des vrais éléments concrets pour se décider et aujourd’hui on a cet avantage d’avoir une profusion de données ce qui peut faire perdre pied à beaucoup de personnes parce qu’on a du mal à s’y retrouver mais une fois qu’on a l’habitude d’exploiter cette donnée là c’est vraiment un vrai gisement pour créer de la valeur ajoutée et faire en sorte de formuler des recommandations adaptées à nos clients [Gwen] ok merci beaucoup à vous deux pour ce premier épisode qui aura été bien fourni on essaiera de faire plus court la prochaine fois c’est promis [Bryan] c’était un test aussi [Gwen] c’est un vaste sujet aussi de faire court oui de faire court est un vaste sujet donc on se retrouve très bientôt pour un prochain épisode du POD et donc au revoir à bientôt à tous [Bryan] merci beaucoup [Gwen] à bientôt pour nous faire part de vos conseils vos impressions nous poser vos questions ou faire une suggestion qui sait vos retours pourraient peut-être nous donner des idées pour nos prochains épisodes merci beaucoup pour cet échange je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode du PODs

 

* Les liens et codes promotionnels suivis d’une astérisque sont des liens d’affiliation. Pour vous, cela ne change rien : vous ne payerez pas plus cher. Pour le blog, cela veut dire que nous toucherons quelques centimes pour financer sa gratuité. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre politique relative aux liens d’affiliation.

Quitter la version mobile