Accueil > 🎧 « Le pOD » : le podcast social media de l'agence Ouest Digital > đŸ™‹â€â™€ïž Rencontre avec Kahyna, une Social Media Manager « passionnĂ©e »

đŸ™‹â€â™€ïž Rencontre avec Kahyna, une Social Media Manager « passionnĂ©e »

Aujourd’hui, nous vous proposons la cinquiĂšme interview du pOD : une rencontre avec Kahyna Pelhate. Retrouvez ci-dessous les principaux Ă©lĂ©ments abordĂ©s durant cet Ă©pisode de notre podcast dĂ©diĂ© au social media, ainsi que diffĂ©rents liens et ressources utiles pour dĂ©couvrir notre invitĂ©e et son mĂ©tier.

Écouter l’Ă©pisode

Qui est Kahyna Pelhate ?

Pour ce nouvel Ă©change, nous vous proposons de rencontrer Kahyna Pelhate. Elle est venue boire un cafĂ© Ă  l’agence, pour nous parler : d’elle, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec le Social Media Management.

Bonjour Ă  toutes et Ă  tous et bienvenue sur le pOD ! Nous sommes ravis de vous retrouver avec un nouvel Ă©pisode interview, oĂč nous vous proposons de rencontrer un invitĂ© avec nous.

Et pour cet Ă©change, c’est Kahyna Pelhate qui est venue boire un cafĂ© Ă  l’agence. Elle nous a parlĂ© d’elle, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec les rĂ©seaux sociaux.

Kahyna a commencĂ© le community management (sans le savoir) Ă  l’adolescence via son tout premier skyblog. Mais ce sont ses Ă©tudes en communication qui lui ont permis de dĂ©couvrir le social media. Sa passion pour la photographie lui a Ă©galement apportĂ© un Ɠil crĂ©atif nĂ©cessaire Ă  ce mĂ©tier.

Aujourd’hui, elle occupe le poste de Social Media Manager pour Nantes UniversitĂ© depuis un an, et elle :

  • Ă©tablit les stratĂ©gies et lignes Ă©ditoriales des rĂ©seaux sociaux
  • anime les rĂ©seaux sociaux
  • conseille et appuie les services, composantes et Ă©tablissements rattachĂ©s Ă  Nantes UniversitĂ©
  • assure le suivi des statistiques
  • intervient sur le volet rĂ©seaux sociaux lors de l’organisation d’Ă©vĂ©nements

Les intervenants sur cet Ă©pisode de podcast sont :

  • Gwen, chef de projet social media chez Ouest Digital. En plus d’ĂȘtre la Voix du pOD elle est pilote la stratĂ©gie social media & social ads de nombreux clients de l’agence
  • Bryan, co-fondateur de l’agence et directeur de clientĂšle.
  • Kahyna, Social Media Manager de l’UniversitĂ© de Nantes

Au programme de cet Ă©pisode

Vous ĂȘtes Community Manager ou Social Media Manager, et vous avez envie de dĂ©couvrir les parcours professionnels de vos confrĂšres et consƓurs ?

Dans cet Ă©pisode, voici ce que nous partageons avec vous :

  • Le parcours de Kahyna et comment elle en est arrivĂ©e Ă  exercer ce mĂ©tier
  • Son quotidien en tant que Social Media Manager
  • Ses missions & son organisation
  • Ses relations avec ses collĂšgues, prestataires et partenaires
  • Ce qu’elle aime le plus dans son mĂ©tier

Ressources utiles en complément de cet épisode

S’abonner au podcast « Le pOD »

À chaque sortie d’un Ă©pisode, nous ajouterons dans la rubrique Podcast de Keep it Simple un article intĂ©grant le lecteur pour Ă©couter le podcast, ainsi que les notes et les ressources citĂ©es dans l’épisode.

Vous pouvez aussi vous abonner sur votre plateforme d’écoute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ne rater aucun Ă©pisode :

Si vous souhaitez nous suggĂ©rer des idĂ©es de sujets Ă  traiter ou encore si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s pour ĂȘtre notre futur(e) invitĂ©(e), n’hĂ©sitez pas Ă  commenter cet article ou Ă  nous contacter : podcast@ouest.digital

 

Retranscription de l’épisode

Rencontre avec Kahyna, une Social Media Manager « Passionnée »

[Gwen] Bonjour Ă  toutes et Ă  tous, et bienvenue sur le Pod. Nous sommes ravis de vous retrouver avec un nouvel Ă©pisode interview oĂč nous vous proposons de rencontrer un invitĂ© avec nous. Et pour cet Ă©change, c’est Kahyna Pelhate qui est venue boire un cafĂ© Ă  l’agence.

Elle nous a parlĂ© d’elle, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec les rĂ©seaux sociaux. Kahyna a commencĂ© le Community Management, sans le savoir, Ă  l’adolescence, via son tout premier Skyblog. Mais ce sont ses Ă©tudes en communication qui lui ont permis de dĂ©couvrir le social media.

Sa passion pour la photographie lui a apportĂ© un oeil crĂ©atif nĂ©cessaire Ă  ce mĂ©tier. Aujourd’hui, elle occupe le poste de Social Media Manager pour Nantes UniversitĂ© depuis un an. Dans ses fonctions, Kahyna Ă©tablit les stratĂ©gies et lignes Ă©ditoriales des rĂ©seaux sociaux, anime les rĂ©seaux sociaux, conseille et appuie les services, composantes et Ă©tablissements rattachĂ©s Ă  Nantes UniversitĂ©, assure le suivi des statistiques et intervient sur le volet rĂ©seaux sociaux lors de l’organisation d’Ă©vĂ©nements.

Allez, je vous laisse avec l’Ă©pisode pour dĂ©couvrir plus. Bonjour Ă  tous et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du Pod. Donc aujourd’hui, je suis avec Bryan.

Bonjour Bryan.

[Bryan] Bonjour Gwen.

[Gwen] Tu vas bien ?

[Bryan] Oui, trĂšs bien et toi ?

[Gwen] Super. Et aujourd’hui, nous ne sommes pas seuls. Nous enregistrons avec une invitĂ©e.

Oui, donc nous sommes avec Kahyna. Bonjour Kahyna. Bonjour Gwen.

Tu vas bien ? Ça va et toi ? Trùs bien, toujours.

Donc, Ă©coute, je ne vais pas faire ta prĂ©sentation. Je vais te laisser te prĂ©senter toi-mĂȘme. Donc, est-ce que tu peux nous donner ton nom, l’entreprise dans laquelle tu travailles et depuis combien de temps et ton poste et rapidement en quoi ça consiste ton poste ?

Alors moi, c’est Kahyna Pelhate. Je travaille Ă  Nantes UniversitĂ© depuis maintenant deux ans et demi, presque trois ans. Et donc, je suis Social Media Manager Ă  la direction de la communication.

Donc, mes missions principales, ça va ĂȘtre d’Ă©laborer les stratĂ©gies sur les rĂ©seaux sociaux et ĂȘtre garante de l’image de Nantes UniversitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. VoilĂ . Globalement, mais on rentrera plus dans le dĂ©tail aprĂšs.

Ta raison, ne dĂ©voile pas tout maintenant. Eh bien, Ă©coute, merci beaucoup d’ĂȘtre venu parce qu’on est trĂšs heureux de t’accueillir au micro du POD. Également, plaisir partagĂ©.

Donc maintenant, on va pouvoir commencer Ă  s’intĂ©resser un peu plus Ă  ton parcours. Avant ton poste d’aujourd’hui, qu’est-ce qui t’a amenĂ© Ă  faire ce mĂ©tier aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu peux nous dire un petit peu d’oĂč est-ce que tu viens ?

Et si, enfant, dĂ©jĂ , il y avait des signaux qui te faisaient penser que tu ferais ce mĂ©tier un jour ? Alors, oui, je pense que oui. Enfin, peut-ĂȘtre pas enfant, mais en tout cas plus jeune, oui.

J’ai le souvenir d’ĂȘtre beaucoup sur les rĂ©seaux sociaux ado et d’avoir des discussions aussi avec mon frĂšre, par exemple, qui me demandait pourquoi je partageais autant de choses sur les rĂ©seaux et qui s’intĂ©ressait Ă  ça, qui, lui, est totalement Ă  l’inverse de moi, et lui rĂ©pondre que c’Ă©tait quelque chose que j’aimais parce que je partageais, je crĂ©ais du lien avec des gens et j’avais des discussions qui dĂ©coulaient de ce que je postais et des discussions qui pouvaient s’avĂ©rer super intĂ©ressantes qu’on n’aurait pas eues ailleurs ou qu’on n’aurait pas eues sans poster ces choses-lĂ .

Donc, crĂ©er du lien, crĂ©er du partage, partager des choses. Et donc, oui, dĂ©jĂ , des ados, c’Ă©tait quelque chose qui ressortait, donc ça pouvait ĂȘtre prĂ©visible quelque part. OK.

Et du coup, c’Ă©tait quoi tes rĂ©seaux de prĂ©dilection avant ? C’Ă©tait plutĂŽt Instagram et Snapchat. Du coup, c’Ă©tait il y a quelques annĂ©es.

C’est toujours trĂšs Ă  la mode Snapchat, il ne faut pas croire.

[Bryan] Tu l’utilises encore, Gwen ?

[Gwen] Tout Ă  fait.

[Bryan] Comme ça, tout le monde est Ă  l’aise.

[Gwen] Absolument. TrĂšs bien. Du coup, vers quoi tu t’es orientĂ©e aprĂšs, du coup, au lycĂ©e ou aux Ă©tudes supĂ©rieures ?

Je ne sais pas si tu as fait quelque chose au lycĂ©e qui Ă©tait en lien avec ce que tu fais aujourd’hui ou pas. Alors au lycĂ©e, non, pas du tout. Je cherchais un petit peu un projet professionnel, quelque chose dans lequel je pouvais aller aprĂšs le bac.

Et c’est lĂ  oĂč je me suis intĂ©ressĂ©e Ă  la communication, Ă  me dire que finalement, ce truc que je fais pour mes amis ou pour moi, ça pouvait peut-ĂȘtre en faire autre chose pour mon mĂ©tier, pour devenir ma carriĂšre. Et du coup, j’ai cherchĂ© un petit peu, je me suis renseignĂ©e et je me suis orientĂ©e dans un DUT en formation communication. Et par la suite, un bachelor responsable de communication que j’ai fait en alternance.

OK. Et du coup, aprÚs ton bachelor, tu as commencé à bosser direct ? Oui, directement.

Donc, ce n’est pas si vieux. J’ai bossĂ© directement Ă  Nantes UniversitĂ©, en fait. J’ai trouvĂ© trĂšs rapidement aprĂšs la sortie du bachelor et j’ai commencĂ© par un poste de chargĂ©e de com dans un service de Nantes UniversitĂ©.

Et depuis la rentrée de septembre dernier, je suis du coup social media manager à la direction de la communication.

[Bryan] C’est intĂ©ressant ce que tu dis, parce que du coup, tu avais un profil assez gĂ©nĂ©raliste, polyvalent.

[Gwen] Oui.

[Bryan] Chargée de com, avec plusieurs supports de com à gérer.

[Gwen] Exactement.

[Bryan] Et lĂ , tu t’es spĂ©cialisĂ©e sur un format, un support. Pourquoi ce choix de se spĂ©cialiser sur un support, notamment celui des rĂ©seaux sociaux ?

[Gwen] Parce que finalement, je pense que c’Ă©tait un des supports avec lesquels j’Ă©tais le plus Ă  l’aise et avec lesquels j’avais le plus d’accroche dĂšs le dĂ©part. Et ça s’est confirmĂ© aprĂšs, trĂšs rapidement, quand je ne me suis consacrĂ©e qu’Ă  ça. Et oui, c’Ă©tait juste un support de prĂ©dilection, dĂ©jĂ .

[Bryan] Oui, comme tu l’avais dĂ©jĂ  quand tu Ă©tais un peu plus jeune et au final, tu t’es rendue compte. C’est ça.

[Gwen] Et mĂȘme quand j’Ă©tais chargĂ©e de com plus gĂ©nĂ©raliste, c’Ă©tait dĂ©jĂ  un des supports avec lesquels je travaillais le plus, parce que je m’y sentais plus Ă  l’aise. Et parce que la cible aussi, une des cibles que j’ai, s’y prĂȘtait bien. Donc, voilĂ .

Ok, ça paraßt logique.

[Bryan] Alors moi, j’ai regardĂ© un petit peu qui tu Ă©tais. J’ai vu que tu aimais beaucoup la photo. Oui.

D’ailleurs, tu as un feed Insta par rangĂ©e de trois, qu’on appelle. Trois photos Ă  chaque fois sur le mĂȘme thĂšme. C’est trĂšs crĂ©atif d’avoir cette approche-lĂ .

On aime bien, nous, les feeds Instagram, harmonieux et travaillĂ©. Ça te vient d’oĂč, cette passion de la photo ?

[Gwen] C’est vrai que j’avais cette passion depuis trĂšs jeune aussi. J’aimais beaucoup, dĂšs que j’ai pu, avoir un appareil photo et faire des photos. Ça n’a jamais Ă©tĂ© plus que du loisir et de la passion, en tout cas Ă  l’heure d’aujourd’hui.

Donc oui, j’ai trĂšs vite crĂ©Ă© un compte Instagram dĂ©diĂ© Ă  ces photos, qui ne soit pas du coup un compte personnel, mais plus pour montrer ce que j’aime faire et partager encore les photos, les clichĂ©s que je peux prendre, les voyages que je peux faire. Je ne sais pas vraiment d’oĂč ça vient, je n’ai pas de raison d’oĂč ça vient particuliĂšrement.

[Bryan] C’est arrivĂ© au fur et Ă  mesure.

[Gwen] Tu n’as personne dans ta famille qui t’a transmis cette passion ? Non, c’est vraiment arrivĂ© comme ça. J’adorais prendre des photos, j’adore crĂ©er des souvenirs et garder ces souvenirs.

C’est quelque chose qui est super important pour moi et je pense que c’Ă©tait une façon d’immortaliser tout ça et aprĂšs de partager encore autour de moi. AprĂšs, si tu avais dĂ©jĂ  un amour pour Instagram Ă©tant ado, peut-ĂȘtre que ça a aidĂ© aussi. Je pense que les utilisateurs d’Instagram aiment les belles photos.

AprĂšs, avoir un talent pour en faire, c’est encore autre chose, mais c’est vrai. AprĂšs, ça se trouve, il y a des vidĂ©os pour apprendre. Oui, bien sĂ»r.

Du coup, tu as appris toute seule ? Oui, j’ai regardĂ© beaucoup de vidĂ©os, j’apprends encore. Je ne suis pas du tout Ă  un niveau professionnel en photographie.

J’apprends beaucoup, je regarde, j’aime bien, ça me prend du temps, mais c’est un temps que j’aime bien passer Ă  voir les rĂ©glages, Ă  me dire « Ok, si on fait ça comme ça, ça fait ça et ça rend super bien. Du coup, j’essaierai la prochaine fois que je vais quelque part. » Donc, j’apprends toute seule, je regarde beaucoup de tutos, de choses comme ça.

[Bryan] En quoi cet intĂ©rĂȘt pour la photo, ça t’est utile dans ton mĂ©tier actuel ?

[Gwen] Ça m’est utile quand je poste sur les rĂ©seaux sociaux, il y a des posts qui sont plutĂŽt pratico-pratiques et des posts qui vont ĂȘtre plus pour, je ne sais pas, pas faire joli, mais illustrer joliment des choses plutĂŽt quotidiennes. Des fois, ça m’arrive de prendre un appareil photo et de pouvoir faire des photos Ă  destination des rĂ©seaux sociaux de notre universitĂ©.

[Bryan] Tu te déplaces des fois sur des événements pour faire des photos aussi ?

[Gwen] Parfois. Souvent, on a un photographe qui travaille avec nous, des photographes, des vidĂ©astes. C’est avec eux que je travaille et c’est avec leurs photos aussi que je travaille par la suite.

Parfois, sur certains sujets, je me dĂ©place sur des Ă©vĂ©nements, je vais faire des photos. Surtout aussi en story, couverture d’Ă©vĂ©nements. Du coup, avec moins de travail sur les photos derriĂšre si c’est en story.

AprĂšs, tu ne peux pas tout gĂ©rer non plus, il faut que tu sois accompagnĂ©e sur les Ă©vĂ©nements. MĂȘme si tu sais trĂšs bien faire des photos, il y a un moment donnĂ©, tu es lĂ  aussi pour faire ton taf. En plus de gĂ©rer toute la couverture photo, plus les vidĂ©os, c’est beaucoup trop pour une seule personne.

Non, sur les événements, on a souvent des photographes, des vidéastes qui travaillent avec nous.

[Bryan] Qu’est-ce qui te plaĂźt le plus dans ce mĂ©tier-lĂ , au-delĂ  de crĂ©er du lien et gĂ©nĂ©rer des discussions ?

[Gwen] C’est le fait de se renouveler sans cesse. On a un quotidien, on a une routine, mais cette routine peut changer du jour au lendemain. Peut-ĂȘtre que demain, on va se rĂ©veiller et que finalement, la plateforme va avoir changĂ©.

Il va falloir qu’on s’adapte, qu’on soit rĂ©actif. Qu’on soit rĂ©actif aussi aux utilisateurs, Ă  notre cible, Ă  leur rĂ©action. À pouvoir nous rĂ©agir en face de façon appropriĂ©e.

C’est vraiment de s’adapter tout le temps. Le changement, la diversitĂ© des sujets, des cibles, des rĂ©seaux, des algorithmes. Ce n’est pas du tout un travail qui est lassant, c’est super stimulant.

[Bryan] C’est intĂ©ressant parce que tu as deux types de personnes. Tu as des personnes qui cherchent ça dans le mĂ©tier et tu as des personnes qui ne font pas ce mĂ©tier-lĂ  et qui ne l’apprĂ©cient pas. Parce que justement, il n’y a pas ce cĂŽtĂ©…

Je ne parlerai pas de routine, mĂȘme si je comprends ce que tu dis. Mais il y a des personnes, ça ne leur donne pas du tout envie de s’investir sur les rĂ©seaux parce que ça change constamment.

[Gwen] Oui, il y a des personnes qui aiment bien refaire tout le temps la mĂȘme chose parce qu’ils sont en confiance dans ce qu’ils font.

[Bryan] Et en maĂźtrise.

[Gwen] Et ils maĂźtrisent totalement.

[Bryan] D’ailleurs, la plupart des personnes qu’on a rencontrĂ©es sur le podcast qui font des mĂ©tiers comme les nĂŽtres, Ă  un moment donnĂ©, nous ont toujours parlĂ© de cet attrait de pas de routine, de changement perpĂ©tuel, etc. Mais pour faire ce mĂ©tier-lĂ , il faut chercher ça, il faut aimer ça. Si dĂ©jĂ  de base, tu es un peu dĂ©stabilisĂ© dĂšs qu’il y a des changements et que tu as besoin d’avoir cette zone de confort et de maĂźtriser, peut-ĂȘtre que ça peut ĂȘtre difficile pour exercer le mĂ©tier derriĂšre.

[Gwen] C’est vrai qu’on peut se rĂ©veiller un matin et en fait, toute la ligne Ă©ditoriale qu’on a faite, il faut la refaire. Parce que finalement, il y a juste trois lignes dans l’algorithme qu’on changeait, mais ça change tout. Donc c’est sĂ»r qu’il faut pouvoir rĂ©agir assez vite et ĂȘtre Ă  l’aise avec ça.

Et aimer ça, prendre ça comme un challenge et se dire OK, au final, c’est trop cool parce que OK, je recommence tout, mais je vais refaire diffĂ©remment et je vais voir d’autres choses, je vais faire d’autres choses. Il faut y mettre dans l’action, dans le test.

[Bryan] Le test, oui, tout Ă  fait. Vous faites des tests parfois sur des formats, sur des rĂ©seaux Ă  l’universitĂ© ?

[Gwen] Oui, on teste des formats, on essaye des choses. Quand on se dit ça, ça pourrait ĂȘtre sympa, on essaye de le mettre en place. Et puis aprĂšs, on voit au niveau des rĂ©sultats, des fois, c’est un flop.

On se dit bon, ça n’a rien de continuer, ce n’est pas grave, on a essayĂ©. Des fois, c’est une rĂ©ussite et lĂ , c’est super cool, c’est comme ça. On a juste Ă  continuer pour le moment et Ă  voir aprĂšs comment on peut faire Ă©voluer ce nouveau format qu’on a mis en place.

[Bryan] Et comment ils ont vécu les flops chez vous ?

[Gwen] Je parle pour moi en tout cas, ça peut parfois ĂȘtre un peu dĂ©cevant parce qu’on a passĂ© du temps dessus. On a travaillĂ©, on a rĂ©flĂ©chi, on y a mis des moyens et on y a mis aussi un peu de notre personne, du cƓur. On y croyait quand mĂȘme un petit peu pour tester, sinon, Ă  mon sens, ça ne sert Ă  rien de tester si on n’y croit pas.

Mais en mĂȘme temps, il faut se dire que c’est comme ça qu’on Ă©volue, qu’on apprend et surtout qu’on va rĂ©ussir Ă  dĂ©velopper la visibilitĂ© derriĂšre. Est-ce qu’on va rĂ©ussir Ă  trouver ces petits trucs qui marchent ? Et sans tester, on ne peut pas le faire en fait.

Donc, c’est juste un indicateur qui nous dit ça non, mais peut-ĂȘtre que le prochain truc oui.

[Bryan] Pour accepter les flops, c’est un des trucs aussi qui n’est pas toujours simple dans notre mĂ©tier. C’est d’avoir l’humilitĂ© de reconnaĂźtre que ça n’a pas marchĂ© et au-delĂ  de l’humilitĂ© de ne pas prendre trop Ă  cƓur les choses. Quand ça floppe, ce n’est pas que quelqu’un t’en veut personnellement, c’est juste que ça ne m’intĂ©resse pas forcĂ©ment ta cible.

Et c’est pour ça que je posais la question parce qu’il y a des boĂźtes qui vivent trĂšs mal les flops sur les rĂ©seaux sociaux. Alors qu’on va se mettre d’accord, ça nous arrive Ă  toutes et tous. Nous, on se prend des fours sur des trucs oĂč on est persuadĂ© que ça va cartonner, ça ne marche pas.

Et des fois des trucs oĂč tu te dis non, ça je n’y crois pas et finalement ça marche.

[Gwen] Et puis il ne faut pas persĂ©vĂ©rer non plus, se dire ah si si moi j’adore ça, je continue mĂȘme si ça ne marche pas. Il faut trouver une autre façon de le dire, une autre façon de l’amener, un autre endroit oĂč le dire. Vous trouvez le petit truc qui a fait que ça floppe.

[Bryan] Parfois ça ne floppe pas Ă  cause du sujet, ça floppe Ă  cause du format et parfois c’est l’inverse. C’est le sujet qui ne plaĂźt pas, mais le format plaĂźt. Cette phase de test, c’est ça qui est intĂ©ressant parce que du coup c’est un peu grisant.

Tu essaies de comprendre pourquoi ça marche, pourquoi ça ne marche pas, tu testes d’autres choses. C’est plutĂŽt cool cette partie-lĂ  effectivement.

[Gwen] Est-ce qu’Ă  l’inverse il y a des choses qui te plaisent moins ? Parce qu’on a tous des choses qu’on aime moins faire dans notre mĂ©tier, mĂȘme si on l’aime principalement. Je pense que ça va ĂȘtre la partie statistique, mais Ă  double tranchant.

Parce que faire les bilans, faire les calculs etc. On ne va pas se cacher, c’est long et c’est un peu barbant des fois. Mais par contre les regarder, les consulter, comprendre, avoir la visibilitĂ© sur « c’est pour ça que ça n’a pas marchĂ© » ou « ça a super bien marchĂ© et ça va ĂȘtre pour ça, donc on va pouvoir reproduire », c’est super intĂ©ressant.

Je pense que c’est surtout la partie les faire compter, faire les calculs, les chiffres. Je pense que c’est la partie que j’aime moins sur notre travail.

[Bryan] Comme beaucoup, comme Ă©normĂ©ment de personnes. HonnĂȘtement, c’est pareil. Toutes les personnes qu’on a eues, je connais trĂšs peu qui disent « moi j’adore faire des calculs ».

[Gwen] Nous on est bien Ă©quipĂ©s Ă  l’agence parce qu’on a Bryan et lui c’est l’un de ses trucs prĂ©fĂ©rĂ©s.

[Bryan] J’aime bien les interprĂ©ter aussi. J’adore les chiffres, j’adore les tableaux, j’adore crĂ©er des indicateurs. Mais effectivement, je rencontre trĂšs peu de social media managers qui aiment bien compiler les chiffres.

[Gwen] C’est ça, les analyser. C’est super intĂ©ressant, mais les crĂ©er, c’est long.

[Bryan] C’est long et puis d’un rĂ©seau Ă  l’autre, tu n’as pas forcĂ©ment les mĂȘmes chiffres. AprĂšs tu dois essayer de les comparer, tu dois parfois extrapoluer certains chiffres. Ce n’est pas toujours facile la mesure de la performance entre Facebook et Instagram, alors que c’est la mĂȘme maison, ce n’est pas toujours la mĂȘme chose.

Alors entre LinkedIn et Instagram, autant ne pas en parler parce que ça n’a rien Ă  voir. Et puis aprĂšs sur TikTok, c’est encore autre chose. Donc c’est assez difficile de se dire « ok, quels chiffres je vais aller chercher, comment je vais crĂ©er mes indicateurs, et puis aprĂšs comment je vais les interprĂ©ter pour les comparer ».

Enfin ça c’est vrai que c’est des points qui sont cruciaux. Et ce qui est difficile, c’est qu’on est quand mĂȘme jugĂ© aussi beaucoup sur les chiffres.

[Gwen] C’est ça. Et puis il faut rĂ©ussir Ă  les mettre en contexte parce que donner un chiffre brut comme ça Ă  son responsable ou Ă  l’annonceur pour vous, c’est bien. Mais si on ne le met pas en contexte, ça ne va pas servir Ă  grand-chose.

C’est ça.

[Bryan] On a fait 6% sur une page LinkedIn.

[Gwen] Et donc ? Ça marche. Moi j’ai une derniĂšre question avant qu’on parle un peu plus de ton quotidien Ă  l’universitĂ©.

Comment tu expliques ce que tu fais dans la vie Ă  ton entourage ? C’est toujours une question compliquĂ©e je pense pour les social media managers, mais je pense en rĂšgle gĂ©nĂ©rale pour tous les communicants, qu’importe la spĂ©cialitĂ©. C’est vrai que je pense que c’est des mĂ©tiers qui ne peuvent pas ĂȘtre toujours compris par nos proches.

Beaucoup m’ont toujours dit « mais en fait, tu ne fais rien. Tu es sur ton tĂ©lĂ©phone ou tu es sur ton ordi, tu regardes des rĂ©seaux et c’est bien, tu fais la mĂȘme chose ». Ben non.

C’est plus compliquĂ©, sinon ça se saurait. Comment je l’explique ? J’explique que je crĂ©e toute une stratĂ©gie derriĂšre pour dĂ©velopper la visibilitĂ© de l’Ă©tablissement, de notre universitĂ©, des actions qu’on propose, des valeurs qu’on dĂ©fend au grand public, aux Ă©tudiants, aux enseignants, Ă  nos personnels, aux diffĂ©rentes cibles selon les rĂ©seaux sociaux.

J’en crĂ©e plusieurs et pas qu’une seule et que j’essaie vraiment de dĂ©velopper, que j’apprends de mes erreurs, que j’analyse aprĂšs. Donc tu es plus de la team, tu rentres dans les explications pour leur faire comprendre du coup ? Oui, je suis plus de la team.

J’accepte pas qu’on ne comprenne pas trop. J’essaie au moins de dĂ©fendre un petit peu mon mĂ©tier et le rendre un peu plus crĂ©dible Ă  leurs yeux, si je peux dire. Je comprends, je comprends.

[Bryan] Nous on s’arrĂȘte Ă  juste… Nous on est sur Instagram toute la journĂ©e.

[Gwen] Moi en vrai pour les gens qui ne comprennent pas, j’ai vraiment dĂ©veloppĂ© le truc, je fais de la publicitĂ© sur Internet. Et puis des fois quand tu sens que les gens sont un peu ouverts Ă  comprendre ce que tu fais, lĂ  je rentre dans les explications mais sinon je m’en tiens Ă  ça. Ce qui n’est pas tout Ă  fait faux.

Oui, c’est sĂ»r. Donc du coup, tu nous disais que tu es Social Media Manager. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu des diffĂ©rentes missions que tu as dans ton quotidien ?

Alors du coup, en tant que Social Media Manager Ă  notre universitĂ©, j’ai plusieurs missions qui vont ĂȘtre de la gestion des rĂ©seaux sociaux courantes, donc rĂ©pondre aux DM, rĂ©pondre aux commentaires, de la modĂ©ration, poster des contenus sur plusieurs sujets en lien avec nos lignes Ă©ditoriales sur les diffĂ©rents rĂ©seaux sociaux, actuellement sur Instagram, Facebook, LinkedIn. Nous n’en avons plus X maintenant. Donc poster du contenu, interagir avec mes collĂšgues de la direction de la communication pour crĂ©er mon planning, l’alimenter sur les semaines Ă  venir, et aussi interagir avec mes autres collĂšgues au sens large de notre universitĂ©, que ce soit dans les facultĂ©s, les labos, sur du conseil, sur de l’accompagnement un petit peu sur certains rĂ©seaux sociaux, ou certaines crĂ©ations de contenus parfois.

Et puis aussi faire beaucoup de veilles au quotidien sur ce qui ressort de notre universitĂ©, sur aussi des idĂ©es de contenus pour les prochaines fois. Et j’ai aussi toute une partie d’encadrement d’une Ă©quipe de contrats Ă©tudiants qui vient aussi poster sur Instagram du contenu Ă  destination des autres Ă©tudiants. Une parole de pĂšre Ă  pĂšre.

Entre pĂšres.

[Bryan] Tu disais que tu as des correspondants, des rĂ©fĂ©rents dans certaines composantes, dans certaines Ă©coles. Comment ça fonctionne ? Est-ce que c’est toi qui leur dis quoi faire, ou est-ce que tu es lĂ  surtout en support et en accompagnement ?

[Gwen] Je suis lĂ  en tant que… Je vais ĂȘtre un peu garante de l’image de notre universitĂ© sur les rĂ©seaux. Donc il y a parfois des moments oĂč je peux dire non, pas ça.

Mais en gĂ©nĂ©ral, je vais ĂȘtre plus lĂ  comme accompagnement, conseil. Je ne vais pas leur dire quoi faire ou quoi dire. Au final, c’est eux qui savent ce qui se passe dans leurs composantes ou dans leurs labos.

Mais plutĂŽt la façon de le dire, de les vraiment accompagner, conseiller, et puis diffuser la charte graphique des rĂ©seaux sociaux, les informer sur les bonnes pratiques, ce qu’il ne faut pas faire, les formales.

[Bryan] Chaque composante est autonome, mais sait qu’elle peut se tourner vers toi quand il y a une question de problĂ©matique.

[Gwen] En tout cas, celles qui ont des rĂ©seaux sociaux, ce qui n’est pas le cas de tous, ce qui n’est pas le cas de tous les labos. Nantes UniversitĂ©, c’est super grand et c’est multifacette. Il y a bien sĂ»r les facs que tout le monde connaĂźt, c’est la facette que tout le monde voit quand on parle de Nantes UniversitĂ©.

Mais il y a aussi des grandes Ă©coles comme l’Ă©cole d’architecture, Beaux-Arts, Centrale, il y a aussi le CHU, il y a une multitude de labos, il y a l’IRT Jules Verne. Donc on a tous des problĂ©matiques, des cibles diffĂ©rentes. Ils sont tous rattachĂ©s Ă  l’universitĂ© ?

C’est tous Nantes UniversitĂ©. Nantes UniversitĂ©, c’est un Ă©tablissement avec plusieurs Ă©tablissements membres.

[Bryan] C’est intĂ©ressant parce que c’est rĂ©cent, ça date du dĂ©but 2022. Du coup, ça veut dire qu’une Ă©cole comme Centrale ou les Beaux-Arts avait dĂ©jĂ  avant sa propre stratĂ©gie de communication, sa propre image, sa propre organisation. Tu n’Ă©tais peut-ĂȘtre pas encore arrivĂ©e Ă  ce moment-lĂ  Ă  ton poste.

[Gwen] Non, pas sur ce poste-lĂ .

[Bryan] Mais du coup, il y avait quand mĂȘme des Ă©quipes en place, des habitudes de travail. Est-ce que ça, aujourd’hui, ça a un impact sur la maniĂšre dont tu travailles avec eux ?

[Gwen] Il y a toujours des Ă©quipes en place et toujours des personnes qui travaillent Ă  la communication dans ces Ă©tablissements. Et en fait, ils travaillent en lien avec nous. Donc, ils ont toujours la mĂȘme chose qu’avant.

Mais en plus de ça, ils sont aussi rattachés à Nantes Université. Sur certains sujets, on va aborder une communication commune.

[Bryan] Oui, d’accord. C’est un gros changement de passĂ© comme ça. Parce qu’en plus, ce n’est mĂȘme pas une fusion, c’est un rapprochement.

Il y a un nom commun, une marque commune qu’il faut faire connaĂźtre. Mais finalement, il y a des habitudes de travail qui vont rester les mĂȘmes dans les diffĂ©rents Ă©tablissements. Et ça arrive Ă  coordonner l’ensemble.

Ça ne va pas forcĂ©ment ĂȘtre super simple. Est-ce que tu les vois ? Est-ce que vous vous voyez ?

Vous avez des points rĂ©guliers, des rĂ©unions trimestrielles tous ensemble ? Comment ça s’organise, tout ça ?

[Gwen] Il y a des rencontres qui sont prĂ©vues. C’est les premiĂšres rencontres qui vont avoir lieu entre tous les acteurs de la com Ă  l’Ă©chelle de Nantes UniversitĂ©. Ça aura lieu en juin.

C’est la premiĂšre fois qu’on va ĂȘtre en prĂ©sentiel tous ensemble. C’est comme une matinĂ©e de sĂ©minaires, de rencontres. LĂ -dessus, oui.

AprĂšs, rĂ©guliĂšrement, on a des rĂ©unions, ce qu’on appelle des rĂ©seaux com, avec plutĂŽt les facultĂ©s, les pĂŽles, les composantes, les services de Nantes UniversitĂ© qui assistent, auxquels on fait passer des messages, auxquels on fait passer des kits de com, des derniĂšres actualitĂ©s qui vont avoir lieu bientĂŽt. On vient Ă©changer tous ensemble sur les problĂ©matiques qui peuvent nous faire remonter, les sujets qu’ils vont avoir, les questions ou les revendications parfois. Tout ça, c’est des rĂ©unions qui ont lieu assez rĂ©guliĂšrement.

Mais on n’y participe pas tous et pas systĂ©matiquement. On y participe si on a quelque chose Ă  apporter, Ă  dire, Ă  faire passer. Sinon, on a un compte rendu.

[Bryan] Par contre, ça veut dire que chaque Ă©tablissement connaĂźt le plan de com des mois Ă  venir de l’universitĂ© pour se l’approprier ?

[Gwen] Pour l’instant, c’Ă©tait plus Ă  l’Ă©chelle des facultĂ©s, des composantes, des pĂŽles. Au niveau des autres Ă©tablissements, la premiĂšre fois qu’on va se rencontrer rĂ©ellement comme ça, ça va ĂȘtre en juin. Bien sĂ»r, chaque personne, quand on a des sujets, des Ă©vĂ©nements communs, va travailler avec les autres Ă©tablissements.

Mais pour l’instant, on n’a jamais fait de grosses rĂ©unions tous ensemble.

[Bryan] Il n’y a pas encore cette dynamique collective oĂč tout le monde se connaĂźt, oĂč chacun Ă©change des bonnes pratiques. En mĂȘme temps, c’est logique.

[Gwen] C’est super rĂ©cent encore. Une marque comme ça, ça va mettre plusieurs annĂ©es Ă  s’installer dans les habitudes, dans les tĂȘtes de chacun. Ça prendra le temps que ça prendra.

Quand vous avez des Ă©vĂ©nements communs, c’est toi qui gĂšres les Ă©lĂ©ments de langage, la crĂ©ation des visuels, et tu leur envoies aprĂšs pour qu’ils puissent diffuser ? Ou chacun fait un peu comme il veut ? Non, ça dĂ©pend d’oĂč part l’Ă©vĂ©nement.

En fait, ça dĂ©pend de beaucoup de choses. D’oĂč part l’Ă©vĂ©nement, de qui, de oĂč il va se dĂ©rouler. Parfois, si ça part de la direction de la communication d’une universitĂ©, sur les rĂ©seaux sociaux, je vais ĂȘtre le pilote, l’interlocuteur pour les autres personnes rĂ©fĂ©rentes de com.

Pour la crĂ©ation de visuels, ça peut ĂȘtre l’Ă©quipe CREA qui est dans la direction de la communication. Ça dĂ©pend, c’est vraiment hyper variable. Ça marche.

[Bryan] Je reviens sur quelque chose que tu as dit, parce que c’est vraiment d’actualitĂ©, on en voit de plus en plus. Vous n’ĂȘtes plus sur X. Est-ce que tu peux nous dire un peu pourquoi ?

Parce qu’on le voit de plus en plus, il y a de plus en plus de marques et mĂȘme d’Ă©lus, de personnalitĂ©s, d’influences qui disent « X, pour moi c’est terminĂ© ». Je pense que beaucoup de personnes qui nous Ă©coutent savent peut-ĂȘtre plus ou moins pourquoi, mais c’est bien peut-ĂȘtre que tu nous en parles un peu si tu as de la matiĂšre Ă  nous donner. Pourquoi abandonner X ?

[Gwen] Ça a Ă©tĂ© une rĂ©flexion assez longue de notre part. Peser les pour et les contre, il y avait beaucoup de raisons dans les deux cases. La plus grosse motivation pour quitter X, ça a Ă©tĂ© le fait que ce n’est plus du tout en accord avec les valeurs qu’on dĂ©fend.

C’est compliquĂ© au final de rester sur un rĂ©seau social aussi influent qui n’est pas du tout en accord avec nos valeurs et avec ce qu’on a envie de dire, ce qu’on a envie de crĂ©er et de dĂ©fendre. Ça, c’Ă©tait la plus grosse raison de pourquoi partir. AprĂšs, on s’est posĂ© la question de si tout le monde part, qui dĂ©fend ses valeurs sur ce rĂ©seau social, que devient ce rĂ©seau social ?

AprĂšs de multiples discussions, on a quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de quitter et de suspendre notre compte.

[Bryan] Les contenus que vous mettiez avant sur X, est-ce qu’ils se retrouvent ailleurs aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont complĂštement disparu de votre Ă©ditorial ?

[Gwen] Ça a Ă©tĂ© la deuxiĂšme phase de notre rĂ©flexion. Certains contenus trouvent leur place sur LinkedIn. On avait vraiment une ligne Ă©ditoriale qui Ă©tait institutionnelle et Ă  destination des chercheurs.

Beaucoup, recherche, innovation, institution, institutionnel sur X. Certains contenus ont trouvé leur place sur LinkedIn, notamment à destination de professionnels, de chercheurs, un petit peu recherche. Institutionnel était déjà sur LinkedIn, mais pas tout.

Pour l’instant, le reste n’a plus de place sur les rĂ©seaux sociaux. Parce qu’Ă©videmment, Instagram et Facebook, on a vraiment une destination Ă©tudiante, ce qui ne va pas du tout coller avec ce qu’on Ă©tait sur X. On ne va pas dĂ©placer ces contenus bĂȘtement sur d’autres rĂ©seaux.

On a dĂ» faire des choix.

[Bryan] On le voit beaucoup, les contenus qui migrent sur LinkedIn. AprĂšs, tout ne peut pas aller sur LinkedIn, malheureusement. C’est vrai que c’est une grosse problĂ©matique.

J’entends parfois des marques qui disent qu’on va partir de X. Mais en fait, ils sous-estiment le fait que s’ils produisaient des contenus sur X, soit ils vont arrĂȘter de les produire et donc arrĂȘter de raconter certaines choses ou arrĂȘter de toucher certaines personnes. Soit il va falloir aussi imaginer que les contenus mis sur X doivent aller ailleurs.

Parce qu’un contenu X, ce n’est pas un contenu LinkedIn. Le sujet peut ĂȘtre le mĂȘme, mais le format est totalement diffĂ©rent.

[Gwen] Exactement. La cible n’est pas entiĂšrement la mĂȘme. Il y a une partie de notre cible qu’on avait sur X qu’on ne retrouvera probablement pour l’instant jamais.

On le savait, on en avait conscience. Ça a Ă©tĂ© vraiment une trĂšs longue rĂ©flexion pour en finir Ă  cette dĂ©cision. Pendant qu’on parle des rĂ©seaux sur lesquels vous ĂȘtes prĂ©sent, vous n’investissez pas TikTok ?

J’aimerais bien. LĂ , ça va plus ĂȘtre une question de temps et de travail justement, parce qu’ouvrir un compte TikTok, ça peut prendre deux minutes trente, mais l’alimenter et l’alimenter de façon rĂ©flĂ©chie, avec une ligne Ă©ditoriale derriĂšre et puis avec une rĂ©gularitĂ©, c’est plus de temps tout de suite que deux minutes trente. J’aimerais bien.

C’est aussi en rĂ©flexion de notre cĂŽtĂ©. C’est quelque chose que j’ai dans ma tĂȘte, en tout cas moi, et Ă  voir sur la suite. Tu as dĂ©jĂ  une idĂ©e de ce que vous pourriez faire ?

Oui, j’ai dĂ©jĂ  une idĂ©e assez prĂ©cise. C’est plus au niveau des moyens pour l’instant, mais ça se discute.

[Bryan] Tu utilises Ă  titre personnel TikTok ?

[Gwen] Oui, je l’utilisais plus il y a un moment. Je sais que depuis quelques mois, je suis moins dessus. Je ne sais pas si c’est juste moi ou si c’est une tendance mondiale ou en tout cas nationale.

Mais c’est vrai que je l’utilisais pas mal avant, surtout au niveau du confinement.

[Bryan] Je pose cette question parce que souvent, on rencontre des marques qui ne vendent pas sur TikTok parce qu’elles ne l’utilisent pas Ă  titre personnel et donc elles ont du mal Ă  saisir le fonctionnement. Et toi, si tu l’as dĂ©jĂ  utilisĂ©, c’est beaucoup plus facile de te projeter aussi dans l’animation quotidienne.

[Gwen] Je pense que c’est un rĂ©seau social, encore plus que Facebook, Instagram, LinkedIn ou les autres qu’on connaĂźt. Si on ne l’utilise pas, pour moi, c’est trĂšs compliquĂ© de crĂ©er du contenu dessus et d’ĂȘtre pertinent en tout cas dessus.

[Bryan] Il y a un langage qui est diffĂ©rent, des termes qui sont diffĂ©rents, des approches, des façons de produire du contenu, de tourner, de le prĂ©senter. Ça casse un peu les codes.

[Gwen] Ce n’est pas la vidĂ©o la mieux montĂ©e, avec la plus professionnelle et l’appareil vidĂ©o le plus qualitatif qui va remporter le plus de vues. C’est hyper complexe comme algorithme. Parfois, on ne comprend pas pourquoi cette vidĂ©o qu’on a faite Ă  l’arrache a fait un million de vues et on ne comprend pas.

Mais oui, c’est pour ça que pour moi, on a besoin d’avoir cette approche utilisateur avant de pouvoir se lancer sur TikTok.

[Bryan] On suivra ça, parce qu’on regarde beaucoup les marques sur TikTok. C’est vrai que dans l’enseignement supĂ©rieur, ce qu’on observe, ce n’est pas une Ă©tude, un benchmark prĂ©cis, il n’y a pas des chiffres qui sortent d’OS Digital, mais on observe beaucoup d’Ă©coles privĂ©es sur TikTok et les universitĂ©s sont encore un peu frileuses. Je pense qu’elles ont encore besoin de se tester, de rĂ©flĂ©chir comment elles y vont.

Il y a un petit Ă©cart qui est en train de se creuser, mais ça ne veut pas dire que c’est perdu. Mais oui, les Ă©coles privĂ©es ont trĂšs rapidement investi la plateforme, avec parfois des contenus qui marchent trĂšs bien, d’autres, c’est discutable.

[Gwen] Il y a certaines universitĂ©s aussi qui ont dĂ©jĂ  investi Ă  TikTok et qui marchent plutĂŽt bien. Donc, ça commence. Une parole d’un Ă©tablissement public, c’est toujours plus compliquĂ© de se lancer, ou en tout cas, il faut plus de rĂ©flexion, peut-ĂȘtre, qu’une Ă©cole privĂ©e.

Je ne sais pas si c’est la vraie raison.

[Bryan] Disons que la dĂ©cision est parfois plus longue Ă  prendre. AprĂšs, c’est aussi une force. Quand la dĂ©cision est prise, tout le monde la suit.

Alors que des fois, comme on dit, dans le privĂ©, il y a une personne qui va dĂ©cider pour tout le monde, il n’y a pas forcĂ©ment de dynamique collective. Donc, ce n’est pas forcĂ©ment bien aussi d’avoir des dĂ©cisions qui sont prises rapidement. Parce que parfois, c’est au dĂ©triment de la rĂ©flexion, de la stratĂ©gie, etc.

[Gwen] Au final, quand c’est lancĂ©, c’est plus construit.

[Bryan] Oui, exactement. Une universitĂ©, c’est quand mĂȘme une organisation un peu atypique. Parce qu’en fait, vous avez un objectif de faire en sorte que des Ă©tudiants aient envie de venir Ă  l’universitĂ©, mais vous ne pouvez pas avoir une communication commerciale.

Et vous avez la concurrence des autres universitĂ©s, mĂȘme s’il y en a quand mĂȘme trĂšs peu sur un mĂȘme territoire. En tout cas, nous, dans l’Ouest, on est un peu mieux lotis que sur Paris. Comment on s’organise pour ĂȘtre sur les rĂ©seaux sociaux ?

Qu’est-ce qu’on cherche Ă  faire en tant qu’universitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux ? C’est quoi les objectifs concrets ?

[Gwen] Je dirais que l’objectif que tu as citĂ©, c’est qu’un seul objectif parmi beaucoup d’autres, c’est que l’objectif qui touche la cible Ă©tudiante. Mais on a aussi d’autres objectifs au niveau recherche, au niveau innovation, etc. Mais si on parle juste de l’objectif d’attirer des Ă©tudiants et puis avoir une image et surtout rassurer, faire casser aussi tout ce qui Ă©tait prĂ©jugĂ© sur l’universitĂ©.

Je ne dirais pas qu’on est en concurrence avec d’autres universitĂ©s. Il y a dĂ©jĂ  aussi l’objectif principal de faire comprendre ce qu’est une universitĂ© et de casser un peu ce qu’est l’universitĂ© dans les mentalitĂ©s de beaucoup. Parce que l’universitĂ© a beaucoup Ă©voluĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es et ce n’est plus du tout l’universitĂ© de nos parents ou de nos grands-parents.

C’est tout Ă  fait autre chose. Donc cette frontiĂšre entre universitĂ© et Ă©cole privĂ©e est totalement diffĂ©rente et c’est essayer de faire comprendre ça. Essayer de faire comprendre ces changements, rassurer sur le fait que non, on n’est pas tout seul dans un amphi de 3000 personnes perdues et que personne ne va t’aider et que tu vas crever Ă  la fin de l’annĂ©e.

[Kahyna] On a encore beaucoup cette idée reçue là.

[Gwen] On a beaucoup cette idĂ©e reçue mais au final ce n’est pas le cas. Il y a Ă©normĂ©ment de services, de dispositifs, d’aides qui sont mis en place. C’est faire comprendre tout ça aussi Ă  travers les rĂ©seaux sociaux en montrant ce qui est mis en place, en montrant les actions qui sont faites, en montrant les valeurs qu’on dĂ©fend et qui ne sont pas du tout « reste tout seul dans ton coin ».

Ce n’est pas le cas. Donc c’est tout ça. Ça passe par tout ça.

Pour rĂ©ussir Ă  faire venir les Ă©tudiants, c’est casser, je pense dĂ©jĂ , tous les prĂ©jugĂ©s qu’il y a autour de l’universitĂ© et faire comprendre ce qu’est l’universitĂ© rĂ©ellement et ce qu’elle peut offrir, ce qu’elle donne comme chance et comme ouverture aprĂšs sur le monde professionnel.

[Bryan] Justement, on parle d’ouverture sur le monde professionnel, est-ce que vous valorisez aussi les parcours de diplĂŽmĂ©s, ces personnes qui aujourd’hui ont un poste Ă  responsabilitĂ© ? Est-ce que vous valorisez l’aprĂšs-universitĂ© ?

[Gwen] Du coup, le rĂ©seau alumni est parfois plus compliquĂ© Ă  mettre en place et Ă  mobiliser au niveau des universitĂ©s puisque ça reprĂ©sente des milliers et des milliers d’Ă©tudiants. Mais oui, on essaye au maximum de pouvoir valoriser ces parcours quand on a l’occasion de rencontrer ces personnes et d’avoir connaissance des parcours au maximum. Pour aussi montrer qu’aprĂšs une licence, un master, il y a une ouverture sur le monde professionnel, il n’y a pas juste passer 5 ans dans un amphi et puis aprĂšs, on ne sait plus quoi faire comme beaucoup pensent.

Non, il y a vraiment un accompagnement aussi qui peut ĂȘtre proposĂ© et puis une arrivĂ©e sur le monde professionnel qui se fait trĂšs trĂšs bien.

[Bryan] Oui, et puis moi je viens de l’universitĂ©, donc personne ne me dira que l’universitĂ©, c’est laissĂ© pour compte. L’universitĂ©, ça dĂ©veloppe quand mĂȘme des je ne pourrais pas dire des compĂ©tences mais des comportements qui sont un peu diffĂ©rents. C’est-Ă -dire que ça dĂ©veloppe Ă©normĂ©ment l’autonomie, ça ne veut pas dire qu’on est laissĂ© pour compte mais on est responsabilisĂ© dĂšs le dĂ©but.

Et ça, je ne dis pas que ce n’est pas le cas dans les Ă©coles privĂ©es parce que c’est aussi le cas dans les Ă©coles privĂ©es mais pour le coup, c’est quand mĂȘme une vraie force d’ĂȘtre responsabilisĂ© dĂšs le dĂ©but, dĂšs la premiĂšre annĂ©e sur la maniĂšre dont on va gĂ©rer son parcours universitaire. Et ça, c’est une force mĂ©connue dans les entreprises. Moi, je me place maintenant du cĂŽtĂ© d’entreprise, il y a beaucoup d’entreprises qui pensent que quelqu’un qui est en universitĂ©, c’est quelqu’un qui a rien fait pendant 5 ans et qui Ă©tait Ă  la cool, alors que au contraire, il y a quand mĂȘme une formation qui est assez longue, assez comment dire, j’ai perdu le terme exigeante et qui t’incite aussi Ă  te responsabiliser, Ă  t’organiser toi-mĂȘme, mais tu as quand mĂȘme des dispositifs Ă  cĂŽtĂ© qui font que si Ă  un moment donnĂ©, il y a des Ă©tudiants, Ă©tudiantes qui commencent Ă  dĂ©crocher, on va pouvoir aller les rechercher, les remotiver, les accompagner et effectivement, ça, ça n’existait pas Ă  l’universitĂ© de nos parents et qui beaucoup, depuis maintenant 20 ans, je suis sorti de l’universitĂ© il y a 20 ans, j’avais dĂ©jĂ  ça.

Et je sais que depuis 20 ans, ça s’est encore renforcĂ©. Donc effectivement, il y a une image vraiment trĂšs forte Ă  casser sur l’universitĂ© et je suis allĂ© regarder ce que vous faisiez sur les rĂ©seaux sociaux et on sent bien que vous ĂȘtes lĂ  pour dĂ©montrer que non, l’universitĂ©, ce n’est pas juste 3 000 Ă©tudiants avec l’extrapontin dans l’amphi.

[Gwen] Pas du tout. Puis au-delĂ  de ça, c’est aussi bĂ©nĂ©ficier de l’expertise de beaucoup d’enseignants-chercheurs, de personnes qui sont encore dans la recherche, qui sont en train de mener de leur enquĂȘte, je dirais pas leur…

[Bryan] Leurs travaux de recherche.

[Gwen] Leurs travaux de recherche et donc ils peuvent aussi enseigner les derniĂšres choses qu’ils ont appris et pas ce qu’ils ont appris il y a 40 ans. Pas ce sur quoi ils sont restĂ©s. Eux-mĂȘmes se renouvelent, eux-mĂȘmes recherchent.

Donc c’est aussi bĂ©nĂ©ficier de cette expertise-lĂ  en tant qu’Ă©tudiant et d’ĂȘtre formĂ© par… Enfin d’apprendre avec des personnes qui sont un peu Ă  la pointe de certains… de leurs sujets.

[Bryan] Oui, c’est ce que je voulais dire. Dans les universitĂ©s, il y a quand mĂȘme beaucoup de pointures. Et alors il y a aussi un changement qui Ă©tait hyper intĂ©ressant et qu’on sent aussi dans la communication des universitĂ©s, c’est l’ouverture au monde de l’entreprise avec de plus en plus d’intervenants extĂ©rieurs aussi qui vont venir renforcer les Ă©quipes pĂ©dagogiques.

Ce qu’on n’avait pas il y a dans les annĂ©es 80-90 oĂč c’Ă©tait principalement des enseignants-chercheurs qui donnaient les cours. Ça, ça change aussi beaucoup de choses.

[Gwen] On parlait tout Ă  l’heure de… Vous en parliez aussi Ă  l’instant lĂ , des contenus partagĂ©s du coup sur les comptes. Est-ce que c’est toi qui as mis en place la stratĂ©gie actuelle ou est-ce que tu as repris la stratĂ©gie qui Ă©tait dĂ©jĂ  mise en place avec les formats de contenus dĂ©diĂ©s Ă  cette stratĂ©gie ?

Alors du coup, ça dépend sur quel réseau, ça dépend sur quel contenu. Je ne vais pas changer ce qui fonctionne. Donc non, il y a beaucoup de choses qui ont été mises en place par la personne qui était avant moi et qui marche trÚs bien, qui fonctionne trÚs bien et pour lesquelles je continue dans cette lancée là.

Et il y a aussi des rĂ©seaux qui ont un peu changĂ© d’algorithme. LĂ , il a fallu que je m’adapte, que je modifie des choses. Des contenus qui avaient Ă©tĂ© mis en place qui ne fonctionnaient peut-ĂȘtre plus assez bien ou plus de cette maniĂšre.

Donc il y a un peu des deux. Il y a vraiment un mĂ©lange au final sur tous les rĂ©seaux sociaux. Il y a vraiment un mĂ©lange de choses qui Ă©taient mises en place et qui continuent de trĂšs bien marcher et qui continuent de tourner comme ça et de choses qu’on met en place au fur et Ă  mesure.

Finalement, les contenus que vous publiez sur les rĂ©seaux sociaux, c’est un peu en Ă©volution permanente dans le sens oĂč ce qui fonctionne, vous continuez de le faire et puis aprĂšs vous pouvez lancer des choses et si ça fonctionne, vous continuez, si ça ne fonctionne pas, vous arrĂȘtez, vous rĂ©flĂ©chissez Ă  des nouvelles choses, etc. Exactement. Je pense pour n’importe quelle personne, que ce soit annonceur, agence.

Oui, aprĂšs, c’est peut-ĂȘtre une fausse idĂ©e, tu vois, mais je me dis que vu que tu travailles pour une Ă©cole publique, des fois peut-ĂȘtre que on peut te contraindre Ă  parler de certains sujets ou d’une certaine façon et que du coup tu continues de le faire malgrĂ© que ça ne fonctionne pas hyper bien parce que c’est attendu par certaines personnes, alors que peut-ĂȘtre pas du tout. Je pense dans n’importe quel Ă©tablissement, quel qu’il soit, public, privĂ©, on a forcĂ©ment des sujets qu’on est un peu contraints Ă  aborder et je trouve ça plutĂŽt normal. AprĂšs, on n’est pas forcĂ©ment contraints de la maniĂšre dont on l’aborde et donc le but, c’est de trouver la façon la plus appropriĂ©e d’en parler parce que de toute façon, s’il faut en parler, on va en parler, donc autant en parler de la bonne façon, en tout cas celle qui va marcher un peu, celle qui va marcher le mieux.

Oui, c’Ă©tait assez libre sur ça. Oui. J’ai assez la possibilitĂ© de m’exprimer sur si on me demande un contenu en particulier, si on me demande d’aborder un sujet en particulier et de leur dire je ne pense pas que ça se soit bien ou je pense que du coup, on pourrait peut-ĂȘtre le faire comme ça ou sur tel rĂ©seau et de telle façon en apportant des arguments, bien sĂ»r, parce que sinon c’est pas trĂšs productif mais lĂ -dessus, oui, je suis assez libre de modifier les choses qu’on me demande selon les critĂšres des algorithmes, des rĂ©seaux sociaux et ce que j’ai appris. Ça marche. Est-ce que tu as une semaine type ou est-ce que tu fonctionnes plutĂŽt en journĂ©e type ou en mois type ?

Je ne sais pas. J’y rĂ©flĂ©chis. Je pense que je fais plutĂŽt Ă  la semaine et que oui, au dĂ©but de semaine, je vais me poser je vais pouvoir voir tout ce qui va se passer dans la semaine je vais d’abord aussi pouvoir le remplir un peu aussi en amont mais me reprendre ce que j’avais rempli sur l’Instagenda c’est un format par story qu’on fait sur Instagram Ă  destination des Ă©tudiants pour leur montrer tout ce qui va se passer cette semaine c’est pas du tout exhaustif parce que sinon, ça ferait une story de trĂšs trĂšs longtemps mais en tout cas, je prends 5, 6, 7 Ă©vĂ©nements qui vont se passer dans la semaine de nature diffĂ©rente dans des lieux diffĂ©rents et donc tout ça, ça fait une story donc en gĂ©nĂ©ral, c’est la premiĂšre chose que je fais le lundi j’arrive Ă  me poser, Ă  voir un peu faire cet Instagenda et aprĂšs je regarde un peu ce que j’ai comme rĂ©union dans la semaine je reprogramme mes contenus donc soit je poste si j’ai vraiment pas le temps de programmer, je vais poster sur l’instant mais au moins je vois ce que j’ai Ă  faire dans la semaine et voir ce qui va devoir ĂȘtre programmĂ©, ce qui va devoir ĂȘtre postĂ© s’il me manque un trou, s’il me manque quelque chose je vais chercher un sujet du coup Ă  poster et puis aprĂšs ça se dĂ©roule assez vite une semaine dans tout ça

[Bryan] c’est toi qui gĂšre aussi la modĂ©ration des commentaires, des messages courbĂ©s ? tu fais ça quand en gĂ©nĂ©ral, Ă  quelle frĂ©quence ?

[Gwen] alors je fais ça en gĂ©nĂ©ral, je regarde tous les jours et je fais ça plutĂŽt en fin de journĂ©e au milieu de journĂ©e, fin de matinĂ©e par exemple oĂč je vais me connecter je vais regarder les rĂ©ponses j’ai des fichiers de rĂ©ponses type sur les sujets les plus courants et puis aprĂšs j’adapte si jamais vraiment on me demande autre chose il faut savoir que des fois je suis un peu le bureau des objets perdus ou des gens perdus on m’a dĂ©jĂ  dit que, j’ai dĂ©jĂ  reçu un DM en me disant qu’ils avaient perdu leur ami et que est-ce que je pouvais faire une annonce en story parce qu’il rĂ©pondait plus alors non des fois je suis un peu dĂ©passĂ©e par ça mais j’y rĂ©ponds tous les jours quand mĂȘme ça marche donc du coup, tu as des rĂ©unions toutes les semaines, tu disais donc j’imagine, parce que tu dois rĂ©changer avec beaucoup de monde du coup tu organises tes temps de production de contenu autour de ça et tu t’organises comment ça par rapport Ă  la production des contenus, tu gĂšres une semaine pour la semaine suivante ou tu essayes toujours pour tes contenus que tu peux anticiper d’avoir un mois d’avance c’est quoi un peu ton orga sur ça ?

alors du coup un mois d’avance je n’y arrive pas mais alors la production de contenu tout dĂ©pend de ce que tu entends par la production de contenu, pour crĂ©er tes posts il y a certains posts en tout cas les visuels donc il y a certains, pour beaucoup c’est des photos donc ça c’est des photos que je vais chercher avant et en fait j’ai en tĂȘte j’ai dans ma tĂȘte ce que je dois poster, je sais Ă  peu prĂšs ce que je veux comme photo, je sais Ă  peu prĂšs oĂč je vais aller la chercher et en gĂ©nĂ©ral du coup je vais la chercher au moment oĂč je programme le post oĂč je le poste pour les autres visuels les visuels un peu plus crĂ©a, enfin qui nĂ©cessitent de la crĂ©a, on a donc l’Ă©quipe crĂ©a dans la direction de la communication qui va dĂ©cliner les visuels d’Ă©vĂ©nements par exemple en version rĂ©seau sociaux, en format rĂ©seau sociaux selon les formats que je leur donne donc lĂ  dessus c’est pas moi qui les prĂ©pare sur les stories par contre je passe plus de temps mais je le fais sur l’instant T et quand vraiment je dois prĂ©parer un post crĂ©er un post au delĂ  d’une photo ou du visuel crĂ©Ă©, si je dois crĂ©er le visuel j’essaye de m’y prendre en avance si j’ai le temps peut-ĂȘtre une semaine avant

[Bryan] ça reste quand mĂȘme en flux tendu tout le temps, d’une semaine Ă  l’autre

[Gwen] en fait c’est qu’on peut essayer d’anticiper j’essaie d’anticiper au maximum mais c’est beaucoup de sujets qui arrivent comme ça, c’est pour aujourd’hui ou c’est pour demain alors oui mais

[Kahyna] on va faire ça

[Gwen] t’as des temps forts connus d’avance mais du coup t’as beaucoup de sujets qui arrivent au dernier moment c’est ça j’ai des sujets qu’on appelle des sujets froids qui vont pouvoir se placer entre deux comme ça, je le vois sur lesquels j’ai de la visibilitĂ© et que je peux planifier mais j’ai aussi beaucoup de sujets chauds qui arrivent comme ça alors quand c’est pour dans une semaine, on est content sinon c’est pour aujourd’hui ou pour demain et du coup il faut faire avec il faut s’adapter, c’est du coup plus compliquĂ© de planifier et d’anticiper surtout sur des grosses pĂ©riodes on connait les grosses pĂ©riodes on en a conscience on sait aussi planifier au maximum ce qui peut ĂȘtre planifiĂ© sur ces pĂ©riodes lĂ  pour se libĂ©rer du temps pour les urgences mais c’est beaucoup en flux tendu

[Bryan] et tu dirais qu’il y a Ă  peu prĂšs, c’est quoi la proportion sujet froid, sujet chaud

[Gwen] ça dépend des périodes

[Bryan] c’est vrai, c’est trĂšs saisonnier

[Gwen] ça dĂ©pend des pĂ©riodes sur une pĂ©riode trĂšs dense par exemple janvier, fĂ©vrier mars on va avoir beaucoup de sujets chauds beaucoup de sujets oĂč c’est maintenant qu’il faut les poster c’est pas dans deux mois ou dans deux semaines et sur des pĂ©riodes plus calmes, comme lĂ  en ce moment mai, juin oĂč c’est une pĂ©riode d’examen et de fin d’Ă©tudes pour les Ă©tudiants lĂ  on a plus le temps on a beaucoup plus de sujets froids et trĂšs peu de sujets chauds au final ça dĂ©pend vraiment des pĂ©riodes ça marche et du coup, il y a une question qui me vient comment tu fais quand tu pars en congĂ© je programme pas le choix et qui prend le relais sur les sujets chauds en gĂ©nĂ©ral on prend nos congĂ©s sur les vacances scolaires donc sujets chauds qui concernent les Ă©tudiants, il y en a moins quand eux-mĂȘmes sont en vacances donc ça va aprĂšs, qui prend le relais certains collĂšgues de la direction de la communication peuvent si besoin, si grosse crise prendre le relais mais ça reste trĂšs exceptionnel, sinon je programme tout je prĂ©vois, en avance en gĂ©nĂ©ral je sais que je vais partir en congĂ© donc je prĂ©vois, je programme pour pas qu’il y ait de pauses de trous et ça passe bien l’Ă©tĂ© tu prends plutĂŽt tes vacances en juillet parce que j’imagine qu’en aoĂ»t il y a des choses Ă  faire pour prĂ©parer la rentrĂ©e l’Ă©tĂ© il y a la fermeture de l’universitĂ© oĂč tout le monde est en vacances donc c’est Ă  cheval juillet aoĂ»t en gĂ©nĂ©ral parce que dĂ©but juillet on prĂ©pare quand mĂȘme on finit l’annĂ©e, on prĂ©pare un peu la rentrĂ©e et puis en aoĂ»t de toute façon ça commence ça marche et du coup tu l’as Ă©voquĂ© un petit peu mais tu collabores avec qui en tant que collĂšgue on t’a parlĂ© de la direcom t’as parlĂ© d’une Ă©quipe crĂ©a alors au centre de la direcom on est une vingtaine de personnes donc du coup il y a Ă  l’intĂ©rieur de ces 20 personnes une Ă©quipe qui va ĂȘtre plus crĂ©a donc avec des graphistes qui vont pouvoir crĂ©er les visuels des Ă©vĂ©nements des flyers qui vont s’occuper vraiment d’ĂȘtre garants de la charte graphique et donc ils partent aussi en conseil chacun et en conseil avec les autres rĂ©fĂ©rents com au centre de notre universitĂ© donc du coup il y a cette Ă©quipe lĂ , il y a des chargĂ©es de com thĂ©matiques par exemple une chargĂ©e de com vie Ă©tudiante il va y avoir des chargĂ©es de com internes, donc chaque chargĂ©e de com avec des thĂšmes, des spĂ©cificitĂ©s et son son cercle d’action son pĂ©rimĂštre d’action c’Ă©tait le mot que je cherchais donc voilĂ  puis aprĂšs on a une directrice et une directrice adjointe au sein de la directrice c’est vraiment des chargĂ©es de com thĂ©matiques chargĂ©es d’Ă©vĂ©nementiel aussi donc on est une Ă©quipe de 20 personnes et Ă  nous tous on est garant de l’image entiĂšre de notre universitĂ© et on est au relais avec les autres rĂ©fĂ©rents com au sein de notre universitĂ© en lien avec eux ok

[Bryan] et quand tu produis des contenus est-ce que tes contenus sont validĂ©s par quelqu’un ou est-ce que t’es totalement autonome et responsable sur les contenus qui sortent ?

[Gwen] ça dĂ©pend lesquels en fait, ça dĂ©pend sur quel sujet sur quelle ampleur peut-ĂȘtre aussi et si c’est un Ă©vĂ©nement qui est portĂ© par plusieurs vice-prĂ©sidents ou par d’autres services si c’est un assez gros Ă©vĂ©nement etc forcĂ©ment ce qui sort va ĂȘtre aussi je dirais pas vĂ©rifier mais mais regarder pour voir s’il n’y a pas une petite coquille ou quelque chose comme ça mais sur les trois quarts des contenus que je poste, je les poste sans validation je suis vraiment Ă  la tĂȘte de cette ligne Ă©ditoriale et de cette stratĂ©gie de communication digitale en tout cas, sur les rĂ©seaux personne ne relit tes postes ? ne serait-ce que pour l’orthographe ?

[Bryan] non ça ne te fait pas trop stresser ?

[Gwen] je les relis moi-mĂȘme une dizaine une quinzaine de fois avant de les envoyer forcĂ©ment l’erreur est humaine des fois il y a une petite coquille et puis j’ai envie de dire que ce n’est pas si grave parce que oui, c’est pas un robot derriĂšre, c’est moi en gĂ©nĂ©ral et donc ça arrive d’oublier un S, ça arrive de faire une erreur comme ça et ce n’est pas grave personne ne va mourir donc oui, on fait attention il y a beaucoup d’images Ă  tenir, il faut faire attention, il ne faut pas faire des erreurs bĂȘtement enfin oui il faut faire attention mais l’erreur est humaine c’est pas grave

[Bryan] sur les fautes, c’est ce qu’on dit souvent Ă  nos clients ça arrive, tout le monde fait au moins une ou deux fautes de temps en temps ce qu’il faut regarder c’est la proportion de fautes au nombre de mots produits parce qu’en rĂ©alitĂ©, nous on a des clients ils ne voient que nos fautes parce que nous on en fait aussi on s’auto-relie et on se fait relire par quelqu’un d’autre et on a un outil de correcteur d’autographe mais ça arrive, une coquille c’est souvent des coquilles tu n’as pas vu une coquille, quand tu produis 150 postes par semaine

[Gwen] bon

[Bryan] c’est pas grave, ça arrive effectivement, quand tu fais deux fautes par poste lĂ  c’est embĂȘtant

[Gwen] oui totalement

[Bryan] c’est pour ça que je te posais la question est-ce que c’Ă©tait pas trop stressĂ© parce que nous on a des homologues qui ne publient rien sans que ça soit relu par leur chef parce que sinon leur chef leur tombe dessus oui, aprĂšs

[Gwen] c’est forcĂ©ment relu une fois que c’est postĂ© je sais que d’autres personnes de mon Ă©quipe vont pouvoir tomber dessus parce que forcĂ©ment les rĂ©seaux sociaux s’est suivi et oui, il m’est arrivĂ© de voir ma responsable arriver en me disant, t’as oubliĂ© un livre en une lettre c’est bienveillant oui, j’ai la chance d’ĂȘtre dans une Ă©quipe trĂšs bienveillante donc lĂ  dessus y’a pas de soucis

[Bryan] c’est important et

[Gwen] pour prĂ©parer tes postes, comment tu collectes un peu la matiĂšre, donc les infos les photos est-ce que ça vient Ă  toi parce qu’on te demande de produire des postes comme tu disais tout Ă  l’heure pour les contenus show ou est-ce que des fois t’es un peu obligĂ©e de courir aprĂšs certaines personnes pour avoir des infos je fais les deux je fais les deux je vais ça va venir Ă  moi beaucoup y’a beaucoup de sujets qu’on va m’apporter oĂč on va me dire, tiens il va se passer ça dans deux semaines d’ailleurs y’a telle initiative y’a ça, je pense que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant ou tel sujet ça t’intĂ©resse pour les rĂ©seaux et donc Ă  ça je vais rĂ©pondre oui, non et je vais prendre les infos qu’on me donne et y’a parfois aussi des moments oĂč oui il faut que je puisse rechercher et que je me dise bon lĂ  qu’est-ce qui serait intĂ©ressant de dire qu’est-ce qu’ils veulent entendre qu’est-ce qui s’est passĂ© en recherche rĂ©cemment du coup je vais m’appuyer sur dĂ©jĂ  je pense en premier lieu mes collĂšgues de la direcom est-ce que vous, vous avez des choses est-ce que vous avez des sujets dont vous ne m’avez pas parlĂ© des choses comme ça qui passent par la tĂȘte qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressantes potentiellement sur les rĂ©seaux sociaux ou alors j’aimerais bien faire plus aller sur le terrain plus des dĂ©placements peut-ĂȘtre au coeur de l’universitĂ© au coeur des Ă©tudiants, en l’occurrence sur la partie Ă©tudiante et puis peut-ĂȘtre mĂȘme au coeur des labos sur la partie recherche pour aller chercher ces sujets et aller crĂ©er ces contenus mais encore une fois il faut du temps est-ce que t’es basĂ©e oĂč toi pour travailler je suis donc Ă  la prĂ©sidence de Nantes universitĂ© qui se situe au centre de Nantes Ă  cĂŽtĂ© du CHU oui donc t’es pas sur le campus

[Bryan] ah bah non, puis en plus il y a plusieurs

[Gwen] campus on est Ă  cĂŽtĂ© d’un d’entre eux on est vraiment sur le campus centre-loire au final, oĂč il y a mĂ©decine pharma campus santĂ© et STAPS aussi juste Ă  cĂŽtĂ© ?

[Bryan] non STAPS c’est plus loin STAPS c’est au petit port non ? je confonds avec le pharma qui sont arrivĂ©s juste Ă  cĂŽtĂ© de la prĂ©sidence autant pour moi

[Gwen] donc on est sur un campus mais en fait on peut pas ĂȘtre sur tous les campus dans tous les cas et c’est se dĂ©gager du temps pour y aller c’est super intĂ©ressant mais il y a certaines pĂ©riodes oĂč on peut le faire et d’autres non ouais c’est clair alors tiens, on parle du temps qu’est-ce qui te prend le plus de temps dans ton travail ? j’ai jamais fait un peu, j’ai jamais rĂ©flĂ©chi Ă  ça parce que tu vois par exemple, nous en tant qu’agence il y a d’autres agences qui vendent pas par exemple de gestion de projet avec des clients ils vont vendre du contenu produit mais ils vont pas vendre de temps de gestion de projet ou Ă  l’inverse, il y a des clients qui comprennent pas qu’on vende ça alors que tu vois moi, hier j’ai Ă©tĂ© rencontrer des clients Ă  moi parce qu’on fait un comitĂ© Ă©ditorial tous les deux mois, le temps d’y aller d’ĂȘtre lĂ -bas sur place et de revenir ça m’a pris trois heures dans mon aprĂšs-midi

[Bryan] il faut le préparer le sujet en cours

[Gwen] tu fais ton compte rendu aprĂšs que tu envoies ou tu vois mĂȘme que t’as besoin de faire un point avec ton client tu l’appelles ça dure trois quarts d’heure aprĂšs il faut que tu mettes de l’ordre dans toutes les notes de ce que vous avez dit pendant trois quarts d’heure que tu lui fasses un petit rĂ©cap qu’aucune info ne soit perdue d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre

[Bryan] il faut que tu le relances quand t’as pas les infos

[Gwen] c’est quelque chose qui prend du temps alors que souvent on pense pas Ă  ça c’est ce Ă  quoi moi j’ai pensĂ© je dirais pas que c’est ce qui me prend le plus de temps dans mon travail c’est quelque chose qui prend du temps alors que pourtant on aurait l’impression que ça compte pas donc je pense que ce qui me prend le plus de temps c’est de recevoir toutes ces demandes de diffusion tous ces sujets qui arrivent Ă  moi oĂč on me dit ça, ça, ça ça pour demain, ça pour aprĂšs-demain et c’est de tout trier, de prendre le temps de regarder et de me dire ok, alors, pourquoi pas mais sous quelle forme Ă  quel endroit, quand pour qui et en fait c’est de prendre cette demande une demande qui arrive, de la regarder de la comprendre de faire des recherches un peu si jamais j’ai pas assez d’explications et de me dire ok ça peut rentrer lĂ  ou ça peut aller lĂ , ou ça va nulle part de rĂ©pondre de prendre la suivante au final c’est un peu Ă©laborer le planning je pense que ça revient Ă  l’Ă©laboration du planning mais il y a vraiment ce tri des sujets qu’on m’apporte

[Bryan] et toi, c’est intĂ©ressant ce que tu dis parce que ça rejoint la notion de suivi de projet enfin, typiquement suivi de projet, nous on considĂšre que ça recevoir les demandes, les traiter, ce qu’on a aussi des demandes de clients les traiter, rĂ©flĂ©chir, etc c’est pas de la production pure on est pas en train de faire un visuel, on est pas en train de rĂ©diger un texte mais par contre ça, c’est un temps qui est trĂšs important donner ton avis composer quelque chose

[Gwen] faire des Ă©changes aprĂšs

[Bryan] et c’est vrai que ça c’est pareil, c’est un peu la partie immergĂ©e de l’iceberg souvent on se rend compte du post une fois qu’il est terminĂ© on se dit, oh il y a eu 3 paragraphes et 4 photos c’Ă©tait pas bien rapide oui c’est vrai, des fois ça prend que 30 minutes Ă  faire de faire un truc bien, nickel, comprĂ©hensible mais en fait il faut avoir toute la phase amont de traitement, d’info de rĂ©flexion sur le format la cible c’est du temps qui n’est pas forcĂ©ment toujours perçu par la personne qui fait la demande

[Gwen] exactement, trÚs peu souvent perçu on peut parler de ton sujet préféré Bryan ?

[Bryan] ah oui mais on va parler des stats, je suis désolé

[Gwen] oui parce qu’on en a un peu parlĂ© tout Ă  l’heure des reportings, de l’analyse on va plus parler de la partie analyse du coup, qu’est-ce que tu regardes toi qu’est-ce que tu analyses dans les chiffres pour savoir si tes postes fonctionnent bien ou pas alors je vais regarder le taux d’engagement mais garder le contexte quand mĂȘme avec le taux d’engagement parce que le taux d’engagement c’est un chiffre qui parfois peut faire peur parce qu’il peut ĂȘtre trĂšs peu Ă©levĂ© ça n’a pas marchĂ© mais en fait si mais le taux d’engagement les impressions et par combien de personnes ça a Ă©tĂ© vu est-ce qu’il y a eu plus de vues, moins de vues, pourquoi pas tant le nombre de likes parce que le nombre de likes tout seul ça ne veut pas dire grand chose au final donc ce serait vraiment le taux d’engagement les impressions des fois je regarde aussi je compare aussi sur certains rĂ©seaux quand ils nous en donnent la possibilitĂ© les impressions et la couverture ce qui peut donner un chiffre assez intĂ©ressant, en tout cas une idĂ©e assez intĂ©ressante en se disant qu’au final des fois l’impression c’est un peu

[Bryan] surévaluée

[Gwen] donc j’aime bien quand je peux voir la couverture et voir vraiment combien de personnes l’ont vue donc voilĂ 

[Bryan] et est-ce que tu as besoin d’Ă©diter un reporting rĂ©guliĂšrement pour ta direction ou pour d’autres personnes

[Gwen] alors sur des campagnes Ă©vĂ©nementielles on va me les demander sur une campagne en particulier oĂč il y a eu du coup de la sponso oĂč il y a eu toute une stratĂ©gie mise en place juste pour cet Ă©vĂ©nement lĂ  on va me demander pour eux le bilan mes collĂšgues vont avoir besoin de faire leur bilan donc forcĂ©ment je leur donne aussi des chiffres qui peuvent les aiguiller dans leur bilan en tout cas sur la partie rĂ©seaux sociaux sur ma partie Ă  moi on peut me demander parfois certains chiffres je ne rends pas du bilan comme ça brut mais je le fais pour moi je le fais pour moi mensuellement les bilans sur chaque plateforme l’Ă©volution est-ce qu’elle est positive, nĂ©gative

[Bryan] toi c’est pour ton pilotage Ă  toi

[Gwen] pour adapter ma ligne Ă©ditoriale et ma stratĂ©gie que je m’aide de ça et au final quand on me demande au moins un chiffre sur un poste ou sur un sujet c’est plus rapide Ă  sortir que si je devais tout faire

[Bryan] c’est clair c’est quoi tes 3 outils prĂ©fĂ©rĂ©s du quotidien

[Gwen] pour les stats

[Bryan] pas forcément pour les stats sans transition

[Gwen] tes outils fétiches pour travailler

[Bryan] pour exercer tes missions

[Gwen] sur la partie veille notamment sur ce qui se dit sur l’universitĂ© j’aime bien utiliser outsheet je trouve qu’ils ont un tableau oĂč les infos ressortent trĂšs facilement voilĂ  sur une partie un peu plus stats j’aime bien utiliser iconosquare jusqu’Ă  maintenant c’est ce que j’utilise mais je trouve je le trouve assez bien fait je me suis aussi j’ai aussi rĂ©flĂ©chi Ă  utiliser swello mais pour l’instant je compare

[Bryan] oui il faut

[Gwen] donc voilĂ 

[Bryan] tu programmes aussi avec outsheet ?

[Gwen] non je programme directement dans Meta je programme directement dans Meta et directement dans Linkedin en fait c’est vrai qu’on peut avant j’utilisais un outil extĂ©rieur mais maintenant je fais directement lĂ -dedans et j’ai remarquĂ© qu’il y avait peut-ĂȘtre moins de des petites erreurs ou de postes qui ne se programmaient pas ou qui se programmaient un peu bizarrement donc je trouve ça plus fiable pour le moment et tu as des outils crĂ©a ou pas du tout vu que tu as des Ă©quipes crĂ©a ?

si j’ai quand mĂȘme Canva que j’utilise aprĂšs je sais trĂšs bien utiliser la suite Adobe vu qu’avant j’Ă©tais plus chargĂ©e comme gĂ©nĂ©raliste donc lĂ -dessus il n’y a pas de soucis mais pour faire une story pour faire… j’ai pas besoin donc je vais vraiment plus utiliser Canva oĂč ça va ĂȘtre plus rapide Ă©videmment aprĂšs il y a deux teams

[Bryan] ah oui j’imagine que tes collĂšgues Ă  la crĂ©a doivent tomber dans les pommes en sachant que tu utilises Canva

[Gwen] ils se sont habitués je pense

[Bryan] de toute façon c’est rentrer dans les habitudes oui ça ne remplacera pas mais ça complĂšte surtout quand on est dans le rush on doit sortir quelque chose rapidement mine de rien c’est un bon complĂ©ment sur une grosse campagne Ă©vĂ©nementielle c’est peut-ĂȘtre trop limitĂ© mais dans le quotidien c’est quand mĂȘme un vrai plus

[Gwen] et tu parlais de veille comment tu te tiens Ă  jour des Ă©volutions social-mĂ©dias je lis beaucoup notamment sur par exemple le blog du modĂ©rateur je regarde aussi beaucoup de crĂ©ateurs de contenu un peu sur Linkedin qui parfois partagent les Ă©volutions je sais que vous vous le faites j’ai dĂ©jĂ  remarquĂ© quelques fois ce qu’il passait mais donc oui en fait c’est vraiment ça sur la lecture de blog enfin de blog, de site internet qui met Ă  jour un peu les nouveautĂ©s et puis sur les rĂ©seaux sociaux eux-mĂȘmes oĂč certaines personnes postent les nouveautĂ©s d’algorithmes

[Bryan] tu as parlĂ© un petit peu de campagne publicitaire tout Ă  l’heure vous faites des social ads sur les rĂ©seaux sociaux vous en faites sur quelle plateforme en gĂ©nĂ©ral Meta

[Gwen] soit Facebook ou Instagram mais pas sur Linkedin

[Bryan] ok et c’est que pour des campagnes Ă©vĂ©nementielles ou est-ce que des fois il y a des de la sponsorisation de postes

[Gwen] alors jusqu’Ă  maintenant donc jusqu’Ă  ce que j’arrive on va dire je crois que c’Ă©tait fait principalement sur des campagnes Ă©vĂ©nementielles ou sur des campagnes un peu par exemple pour les inscriptions mon master parcours sub etc moi j’ai envie de dĂ©velopper un peu plus cette partie et le faire aussi sur des postes plus impactants qui ne soient pas vraiment Ă©vĂ©nementiels ou en lien avec une date limite donc je suis en train de dĂ©velopper un peu plus cette partie lĂ 

[Bryan] pour donner de la visibilitĂ© Ă  des publications organiques qui mĂ©ritent d’ĂȘtre plus vues, davantage vues parce que il y a un enjeu d’image ou mĂȘme parce que c’est un Ă©vĂ©nement important

[Gwen] ou juste parce qu’elle est intĂ©ressante et qu’elle permet de donner plus de visibilitĂ© et qu’elle pourrait ĂȘtre accrocheuse du coup ouais et c’est toi qui gĂšre les sponso jusqu’Ă  maintenant ? oui aprĂšs des fois sur depuis que je suis lĂ  oui c’est moi qui gĂšre tout ce qui est sponso avant parfois c’Ă©tait aussi des agences extĂ©rieures avec lesquelles on fonctionnait qui pouvaient sur certaines campagnes Ă©vĂ©nementielles le faire parce qu’on n’avait pas de carte

[Kahyna] classique

[Gwen] mais depuis on a une carte et j’ai repris la main du coup lĂ  dessus trĂšs bien

[Bryan] c’est un peu dommage de prendre une agence juste parce qu’on n’a pas de moyens de paiement

[Gwen] aprĂšs bon c’Ă©tait aussi un package avec d’autres choses

[Bryan] mais nous on en a des fois qui viennent nous voir parce qu’ils n’ont pas de moyens de paiement et je leur dis non essayez plutĂŽt de trouver une solution pour avoir votre moyen de paiement parce que si c’est juste pour ça il n’y a pas de valeur ajoutĂ©e si par contre tu prends une agence parce que tu as besoin d’avoir une campagne plus complexe avec plein de crĂ©as, des audiences assez poussĂ©es lĂ  ok ça a du sens mais si l’argument c’est juste le moyen de paiement vraiment je trouve que c’est dommage parce que la valeur ajoutĂ©e est quand mĂȘme trĂšs…

[Gwen] c’Ă©tait jamais que le moyen de paiement quand mĂȘme c’Ă©tait un package un peu plus global on rentrait dedans du coup ouais ça marche, d’autres questions sur les social ads ?

[Bryan] j’ai une question est-ce que tu rencontres des difficultĂ©s sur les social ads ?

[Gwen] non pas particuliĂšrement je sais qu’on a fait aussi, je ne l’ai pas abordĂ© mais on n’a pas de compte tiktok mais on fait des campagnes tiktok

[Bryan] sur certains événements

[Gwen] qui marchent trĂšs bien et donc lĂ  dessus j’ai peut-ĂȘtre rencontrĂ© plus de difficultĂ©s Ă  prendre en main la plateforme du coup tiktok ads qui pour moi n’Ă©tait pas du tout simple en premier abord j’y ai passĂ© des heures et des heures elle ne fonctionne pas du tout comme les autres j’y ai vraiment passĂ© pour la premiĂšre campagne trĂšs longtemps j’ai mĂȘme contactĂ© le service d’assistance en disant ça ne marche pas, je ne comprends pas

[Bryan] et puis les termes utilisĂ©s ne sont pas du tout les mĂȘmes que sur les autres plateformes mais par contre c’est bien, c’est intĂ©ressant ce que tu dis parce qu’il y a beaucoup de marques qui ne savent pas qu’on peut faire de la pub sur tiktok sans avoir de compte c’est hyper intĂ©ressant parce qu’il y a beaucoup de marques qui pensent qu’il faut avoir un compte avec des vidĂ©os rĂ©guliĂšrement et pouvoir faire de la pub derriĂšre alors qu’en fait pas forcĂ©ment on peut juste faire de la pub ou faire des partenariats avec des influenceurs ça marche aussi trĂšs trĂšs bien, il n’y a pas besoin d’animer un compte tiktok pour faire de la pub

[Gwen] on passe Ă  notre petite question pour finaliser du coup pour finir est-ce que tu pourrais nous citer une ou plusieurs ne te frustre pas Ă  n’en dire qu’une personnes que tu aimerais bien entendre dans notre podcast Ă  ta place t’as dĂ©jĂ  pu Ă©voquer d’autres personnes de ton mĂ©tier que tu pouvais suivre donc ça peut ĂȘtre ces personnes lĂ  je sais pas si vous la connaissez elle s’appelle Valentine Soda je la suis pas mal aussi depuis quelques temps j’Ă©tais Ă  l’Ă©cole avec une personne qui a fait son alternance je crois avec elle c’est comme ça que je l’ai dĂ©couverte et je trouve qu’elle fait des contenus super impactants et trĂšs dĂ©complexants j’aime bien ce qu’elle fait

[Bryan] c’est pas la premiĂšre fois qu’on l’a recommandĂ© ?

[Gwen] je me demande si Kassandra l’avait pas recommandĂ© parce que Kassandra nous avait recommandĂ© sa collĂšgue mais bon c’est vrai que c’est un peu dommage de prendre des invitĂ©s Ă  chaque fois Ă  la mĂȘme boĂźte et elle avait je crois citĂ© Valentine Soda que Bryan frĂ©quente Ă  l’occasion lors des apĂ©ros CN

[Bryan] du coup Valentine si tu nous Ă©coutes la prochaine fois qu’on va se voir tu vas y avoir droit

[Gwen] donc si t’as envie de la rencontrer in real life comme on dit tu peux te joindre aux apĂ©ros CN

[Bryan] je te donnerai la date du prochain

[Gwen] ça marche Ă©coute merci beaucoup merci Ă  vous de m’avoir reçu ici, j’espĂšre que l’exercice t’a plu effectivement c’Ă©tait la premiĂšre fois c’est une expĂ©rience super intĂ©ressante tant mieux du coup encore merci Ă  toi, bon retour Ă  l’universitĂ©, merci

[Bryan] merci pour ton temps et pour tes réponses

[Gwen] c’Ă©tait trĂšs intĂ©ressant ça a changĂ© beaucoup des autres invitĂ©s qu’on a pu avoir, c’est ce qu’on essaye de faire Ă  chaque fois aussi on fait le mĂȘme mĂ©tier mais c’est quand mĂȘme trĂšs diffĂ©rent Ă  chaque fois donc c’est trĂšs intĂ©ressant merci, c’Ă©tait super intĂ©ressant d’Ă©changer aussi et de dĂ©couvrir un peu comment on peut aborder les choses diffĂ©remment super merci beaucoup et puis bonne fin de journĂ©e

[Bryan] et bonne vacances

[Gwen] bonne journĂ©e et bonne vacances enfin, pensez Ă  vous abonner sur votre plateforme d’Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode du pod allez, je vous laisse et vous dis Ă  trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode du pod

À propos Marlùne

J’accompagne les clients de l’agence (entreprises, collectivitĂ©s et associations) dans le dĂ©veloppement de leur prĂ©sence sur le web. Je contribue Ă©galement Ă  la stratĂ©gie de communication social media de l'agence Ouest Digital notamment via la crĂ©ation de snack content.

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

``