Deux mois aprÚs notre premier épisode de 2023, nous venons vous proposer la seconde nouveauté du pOD : une rencontre avec JérÎme Bosger. Retrouvez ci-dessous les principaux éléments abordés durant cet épisode de podcast, ainsi que différents liens et ressources utiles pour découvrir notre invité et son métier.
Qui est JĂ©rĂŽme Bosger, Digital & Social Media Manager ?
Pour ce premier Ă©change, nous vous proposons de rencontrer JĂ©rĂŽme Bosger qui est venu boire un cafĂ© Ă lâagence, pour quâil nous parle de lui, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec le Social Media.
JĂ©rĂŽme a commencĂ© sa carriĂšre dans lâhĂŽtellerie. Mais sa passion pour la photo, ses dĂ©couvertes et des opportunitĂ©s lâont amenĂ© Ă travailler dans le Social Media sans lâavoir anticipĂ©. Aujourdâhui, il occupe le poste de Digital & Social Media Manager pour Saint-Nazaire Renversante depuis 4 ans.
Il est notamment chargé de la stratégie digitale et webmarketing, afin de :
- promouvoir la marque de destination « Saint-Nazaire Renversante »
- développer la vente en ligne pour la billetterie des sites et musées de la ville et ses visites industrielles.
JérÎme est accompagné sur cet épisode de :
- Gwen, chef de projet social media chez Ouest Digital et Voix officielle du pOD
- Bryan, co-fondateur de lâagence Ouest Digital
Au programme de cet Ă©pisode de podcast
Vous ĂȘtes Community Manager ou Social Media Manager, et vous avez envie de dĂ©couvrir des parcours professionnels de consĆurs et confrĂšres ?
Dans cet Ă©pisode, voici ce que nous partageons avec vous :
- Le parcours de JérÎme et comment il en est arrivé à exercer ce métier
- Son quotidien en tant que Digital et Social Media Manager dans le tourisme
- Ses missions et son organisation
- Sa relation professionnelle avec ses collĂšgues
- Ses bons conseils
- Ce qui pimente son quotidien chez Saint-Nazaire Renversante
Ressources utiles en complément
- Site web de Saint-Nazaire renversante
- Compte Instagram de Saint-Nazaire renversante
- Profil Linkedin de JĂ©rĂŽme Bosger
Transcription de lâĂ©pisode
[Gwen] Bonjour Ă toutes et Ă tous et bienvenue sur le Pod. Nous sommes ravis de vous retrouver pour un nouvel Ă©pisode. En janvier, nous vous prĂ©sentions notre nouveau format avec un Ă©pisode oĂč lâon Ă©changeait sur ce quâallait impliquer lâarrivĂ©e du Business Manager sur LinkedIn dans notre quotidien de Community Manager et Social Media Manager.Aujourdâhui, nous sommes en mars et deux mois aprĂšs notre premier Ă©pisode de 2023, nous venons vous proposer la seconde nouveautĂ© du Pod, une interview. Un Ă©pisode sur deux, nous vous proposerons de venir rencontrer un invitĂ© avec nous et pour ce premier Ă©change, câest JĂ©rĂŽme Bauger qui est venu boire un cafĂ© Ă lâagence pour quâil nous parle de lui, de son parcours, de son quotidien et de sa relation avec le social media. Un dĂ©but de carriĂšre dans lâhĂŽtellerie, une passion pour la photo et tout a commencĂ©.
De dĂ©couverte en opportunitĂ©, JĂ©rĂŽme sâest retrouvĂ© dans le social media sans lâavoir anticipĂ©. Et aujourdâhui, il nâĂ©changerait sa place pour rien au monde. Juste avant de vous laisser sur cette Ă©coute, je tenais Ă mâexcuser pour les 5 derniĂšres minutes de lâenregistrement oĂč nous avons eu un souci technique qui nous a contraints Ă terminer avec une qualitĂ© de son dĂ©gradĂ©e.
JâespĂšre malgrĂ© tout que vous prendrez autant de plaisir Ă dĂ©couvrir cet Ă©change que nous en avons eu Ă lâenregistrer. Allez, je vous laisse avec lâĂ©pisode, câest parti ! Bonjour Ă toutes et Ă tous, et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du POD.
Aujourdâhui, je suis avec Bryan, comme dâhabitude. Bonjour Bryan.
[Bryan] Bonjour Gwen. [Gwen] Tu vas bien ? [Bryan] Oui, trĂšs trĂšs bien. [Gwen] Et nous ne sommes pas seuls aujourdâhui, nous avons un invitĂ©. Bonjour JĂ©rĂŽme. [JĂ©rĂŽme] Bonjour. [Gwen] Merci Ă toi dâĂȘtre venu au micro du POD. [JĂ©rĂŽme] Merci pour lâinvitation. [Gwen] Tu vas, aujourdâhui avec nous, nous permettre de lancer un nouveau format pour cette annĂ©e 2023. Donc, pour commencer, si tu veux bien, on va te laisser te prĂ©senter un petit peu, que tu nous parles un petit peu de toi. Est-ce que tu peux nous donner ton nom, ton prĂ©nom, ton poste et tes missions, et depuis combien de temps est-ce que tu fais ce poste ? [JĂ©rĂŽme] Alors, merci beaucoup pour lâinvitation. Moi, je mâappelle JĂ©rĂŽme BaugĂ©, je suis Digital et Social Media Manager pour Saint-Nazaire-Renversante. Ăa fait maintenant 11 ans que je travaille dans le digital, sur la partie Social Media & Community Management, câest aussi la partie Web Marketing.Donc lĂ , ça fait 4 ans pour Saint-Nazaire-Renversante, et avant, jâai travaillĂ© aussi pendant 6 ans sur un poste identique pour le dĂ©partement de la Loire-Atlantique.
[Gwen] Ok, donc un long moment que tu travailles autour des rĂ©seaux sociaux. [JĂ©rĂŽme] Ăa commence Ă faire, voilĂ . [Gwen] Ăa marche. Alors, on va rentrer un petit peu dans le vif du sujet et sâintĂ©resser Ă ton parcours, et donc ce qui tâa amenĂ© vers ce mĂ©tier. Donc nous, on aimerait bien que tu nous en dises un petit peu plus sur toi, personnellement, et notamment, si tu pouvais nous dire dâoĂč est-ce que tu viens, dans quel milieu est-ce que tu as grandi, et si, quand tu Ă©tais enfant, il y avait des signaux ou des Ă©lĂ©ments qui te faisaient penser quâun jour, tu en arriverais Ă faire ce mĂ©tier. [JĂ©rĂŽme] Alors, jâĂ©tais pas trĂšs bon Ă lâĂ©cole, mais jâavais une passion, jâavais une passion pour la pĂątisserie. Donc jâavais un rĂȘve dâenfant, qui Ă©tait de devenir pĂątissier. Donc câest le premier mĂ©tier que jâai voulu faire.Et puis, comme jâĂ©tais pas trĂšs bon Ă lâĂ©cole, on mâa vite orientĂ© quand mĂȘme vers une voie technique, donc je suis parti en hĂŽtellerie. Jâai fait 5 ans dâĂ©cole hĂŽteliĂšre, donc dâabord en Bac Techno Ă Nicolas Appert, Ă Anvaux pour ceux qui sont du coin, et ensuite aprĂšs en BTS. Donc lâhĂŽtellerie mâa plu assez vite en fait, parce que jâai assez vite adhĂ©rĂ© au monde du luxe, des paillettes, etc., quâon pouvait avoir. La partie restauration cuisine un peu moins, finalement, avec le temps. Jâai un petit peu abandonnĂ©. Donc je suis allĂ© en BTS, responsable hĂ©bergement, et câest lĂ que jâai dĂ©couvert le marketing.
Jâavais une super prof de marketing en BTS, qui nous a fait dĂ©couvrir un peu les stratĂ©gies, les plans dâaction des grands groupes hĂŽteliers. Et je me suis dit, waouh, en fait ça jâaime bien. Et puis je me suis dit, mon rĂȘve de gosse Ă©tant un peu passĂ© de devenir pĂątissier, je me suis dit, ça fait 5 ans que je suis en Ă©cole hĂŽteliĂšre, câest assez technique, câest assez prĂ©cis, si je veux faire autre chose dans ma vie, ça va ĂȘtre un peu compliquĂ©.
Donc jâai changĂ© de voie, alors que jâavais pas commencĂ© Ă travailler dĂ©jĂ , je pensais Ă changer de voie. Je me suis dit, il faut que je pense Ă faire autre chose. Donc du coup, je me suis dit, je vais faire une licence en marketing, parce que ça me plaisait plutĂŽt bien, mais je vais essayer de faire quelque chose de plus gĂ©nĂ©raliste.
Donc jâai fait une licence en commerce et marketing, spĂ©cialisĂ©e quand mĂȘme dans le management des services, que jâai fait en alternance pour un groupe hĂŽtelier sur la presquâĂźle de Garande. Donc du coup, jâai rĂ©ussi quand mĂȘme Ă allier lâhĂŽtellerie et le marketing. Donc câest lĂ oĂč jâai commencĂ© un petit peu Ă travailler sur la partie marketing pour un petit groupe hĂŽtelier qui sâappelait GHP HĂŽtel, qui avait quelques hĂŽtels sur la presquâĂźle de Garande.
Et donc du coup, jâai commencĂ© Ă travailler aussi dans lâhĂŽtellerie, mais un peu dans le tourisme aussi, parce que forcĂ©ment, un hĂŽtel est implantĂ© sur une destination. Donc quand on est lĂ pour faire du marketing et vendre de lâhĂ©bargement, on vend avant tout la destination. Jâai travaillĂ© du coup avec le dĂ©partement de la Loire-Atlantique dĂ©jĂ , qui Ă©tait partenaire de lâhĂŽtel pour lequel je travaillais.
JâĂ©tais plutĂŽt sur la partie commerciale au dĂ©but, mais je faisais aussi un peu dâemailing dĂ©jĂ Ă lâĂ©poque. Je crois que câest moi qui ai dĂ» crĂ©er la page Facebook de lâhĂŽtel. On est en quelle annĂ©e Ă ce moment-lĂ ?
On est en 2009. Ouais, OK. Dans les débuts des réseaux sociaux.
On est dans le tout début des réseaux sociaux, oui.
[Gwen] Donc câest Ă ce moment-lĂ que tu as commencĂ© ta relation avec les rĂ©seaux sociaux, donc câest en crĂ©ant la page Facebook de lâhĂŽtel dans lequel tu travaillais ? [JĂ©rĂŽme] Professionnellement, ça a commencĂ© Ă ce moment-lĂ . Je devais avoir mon profil, je pense que Facebook câest 2007 si je ne me trompe pas. Je devais avoir mon profil, je me suis intĂ©ressĂ© assez vite.Mais ouais, ça a commencĂ© comme ça.
[Gwen] OK, donc finalement, tu en es arrivĂ© dans ton mĂ©tier aujourdâhui par une passion de la pĂątisserie. [JĂ©rĂŽme] Ouais, câest ça. Ăa a commencĂ© comme ça. Je suis un passionnĂ© du digital, mais aussi de mon secteur dâactivitĂ©.Pour moi, câest quelque chose dâassez important. Je considĂšre que le secteur dâactivitĂ© dans lequel on travaille est aussi important que les compĂ©tences techniques quâon peut avoir dans le digital. Je sais quâil y a des gens qui peuvent passer dâun secteur dâactivitĂ© Ă un autre.
Pour moi, câest un secteur qui est tout aussi passionnant que le mĂ©tier du digital, donc pour moi, câest important.
[Gwen] OK. Et Ă quel moment est-ce que tu tâes un peu plus orientĂ© vers le cĂŽtĂ© social-mĂ©dia Ă proprement parler ? [JĂ©rĂŽme] Alors en fait, quand jâai commencĂ© en alternance, jâĂ©tais surtout commercial quand mĂȘme. Je faisais un tout petit peu de digital parce quâĂ lâĂ©poque dĂ©jĂ , câĂ©tait le stagiaire, lâalternant qui Ă©tait jeune donc, qui sâoccupait des rĂ©seaux sociaux. [Bryan] Tu dis Ă lâĂ©poque, mais câest un grand changement aujourdâhui. [JĂ©rĂŽme] Moins quand mĂȘme. Ăa commence Ă changer, jâespĂšre en tout cas. Mais voilĂ , Ă lâĂ©poque, câĂ©tait vraiment ça.Pour le coup, je pense que le mĂ©tier de community manager nâexistait mĂȘme pas. Donc moi, jâĂ©tais commercial groupe. Jâai fait le tour de France et de Belgique en voiture pour aller vendre la destination Loire-Atlantique aux organisateurs de voyages en autocar.
Donc trĂšs, trĂšs loin du digital. Je crois que si dans le monde du tourisme, si on pouvait opposer les actions digitales et le groupe, je crois que câest vraiment ceux qui sont les plus opposĂ©s. Jâai fait ça quand mĂȘme pendant 5 ans.
Donc lĂ , je ne faisais quasiment pas de digital. Au contraire, je me battais mĂȘme avec les services marketing en disant non, ce nâest pas avec un site Internet quâon va vendre du groupe. Il me faut une brochure papier.
Et puis, jâai fait ça pendant 4 ans. Donc lĂ , je ne travaillais pas du tout sur le digital. Mais jâĂ©tais quand mĂȘme rattachĂ© Ă un service com qui, lui, commençait Ă faire du digital.
On était assez précurseurs. Donc là , je rentre au département de Loire-Atlantique. On a un service com qui, du coup, prend le virage du digital.
Donc lĂ , on est en 2011-2012. On embauche une blogueuse Ă lâĂ©poque qui gĂ©rait un blog pour la destination. Et puis, elle fait reporter de territoire.
Elle fait des billets de blog sur la destination. Et puis, un jour, elle dĂ©cide de partir. Moi, jâĂ©tais toujours sur mon petit service groupe Ă faire tout autre chose que du digital.
Mais jâai toujours Ă©tĂ© passionnĂ© quand mĂȘme par cet univers-lĂ . Donc en fait, personnellement, je faisais de la photo, de la vidĂ©o. Jâavais un blog perso qui nâavait rien Ă voir avec le tourisme.
Mais jâĂ©tais dĂ©jĂ Ă lâĂ©poque sous WordPress. Je mâamusais Ă crĂ©er des templates, Ă casser un peu les trucs. Jâai toujours aimĂ© ça, mĂȘme gamin, fouiller dans les ordinateurs, explorer Windows dans tous ces petits recoins.
[Bryan] Tu avais dĂ©jĂ cette notion de production de contenu, mĂȘme si câĂ©tait Ă titre personnel. Ă partir du moment oĂč on commence Ă faire un peu de photos, de la vidĂ©o, quâon Ă©crit des textes sur un blog, il y a quand mĂȘme dĂ©jĂ cette volontĂ©, cet amour de la production de contenu. [JĂ©rĂŽme] Câest ça. Moi, la photo, ça a Ă©tĂ© une passion depuis toujours quasiment. Câest mon grand-pĂšre, je pense, qui mâa passĂ© cette passion-lĂ .Et puis la vidĂ©o, assez vite, le montage aussi. Jâai commencĂ© Ă faire des montages, des vacances entre potes, des trucs comme ça. JâĂ©tais celui qui Ă©tait attribuĂ© Ă faire ça.
Les vidĂ©os pour les anniversaires des copains, câĂ©tait moi. Jâaimais ça, puis jâaimais mettre les mains dans le cambouis. Jâaime bien faire, jâaime bien voir comment câest fait, quels outils, quels leviers sont utilisĂ©s.
[Bryan] Il y a une notion quand mĂȘme de curiositĂ© aussi. Pour toi, il faut ĂȘtre curieux pour comprendre comment fonctionnent les choses. Tester. [JĂ©rĂŽme] Câest ce que je dis toujours. Il faut une bonne partie stratĂ©gique. Ăa, câest hyper important.Mais aprĂšs, quand on est dans lâopĂ©rationnel, il faut tester les choses, voir comment ça fonctionne et puis avoir les mains dedans.
[Bryan] Comprendre pourquoi ça ne marche pas. Câest ça. [Gwen] Ăa marche. [Bryan] Du coup, ta collĂšgue part. [JĂ©rĂŽme] Ma collĂšgue part. Et lĂ , je dis en interne. Moi, le poste mâintĂ©resse.Tout le monde me regarde avec des yeux un peu Ă bon, toi. En plus, jâavais un blog assez militant, trĂšs perso, donc je nâavais pas du tout parlĂ© en interne. La photo, la vidĂ©o, je nâen parle pas spĂ©cialement.
Du coup, lĂ , je me rĂ©vĂšle un peu. LĂ , je dis, ouais, jâai une passion. Jâai de la photo, je fais de la vidĂ©o, jâai un blog.
Ils mâont dit, ouais, fais voir. Du coup, je dis, OK. Je leur montre un peu et ils me disent, on te met Ă lâessai pendant deux mois.
De toute façon, la personne qui est sur le poste sâen va. Donc, vas-y, fais. Et puis, on voit ce que ça fait.
Et en fait, ça a marchĂ©. Je suis passĂ© tout de suite sur un poste de community manager Ă lâĂ©poque. Et lĂ , je prends la main sur les rĂ©seaux sociaux.
On avait à peu prÚs 10 000 abonnés déjà sur Facebook. Donc, on avait un blog. On avait un compte Instagram qui démarrait.
Et ouais, je prends la main tout de suite. Pas forcément connaissance technique des réseaux, mais sur la production de contenu. Sur la photo, la vidéo, savoir ce qui marche sur les réseaux ou pas.
Et petit Ă petit, je me forme beaucoup en testant.
[Bryan] Câest intĂ©ressant ce que tu dis parce que nous, on parle souvent Ă lâagence. On se rend compte quâil y a un point commun chez les bons CM ou les bons social media managers. Câest quâil y a toujours, avant le mĂ©tier, une passion pour la production de contenu, quel que soit le format.Il y en a qui vont adorer faire la vidĂ©o. Ils nâaiment pas trop les textes, mais qui adorent la vidĂ©o. Dâautres qui vont adorer la photo.
Dâautres qui adorent Ă©crire. Il y a toujours cette notion de jâaime produire quelque chose. Alors, bien sĂ»r, on peut ĂȘtre CM ou SMM sans aimer produire du contenu.
GĂ©nĂ©ralement, câest ce qui va diffĂ©rencier le trĂšs bon ou la trĂšs bonne CM de la personne qui est un peu plus moyenne sur le poste. On en voit aussi quâils font bien le boulot, mais il manque quelque chose. Il manque cette petite fibre de la production.
[JĂ©rĂŽme] Le contenu est roi. Ăa nâa pas trop changĂ©. On peut savoir quand poster, sur quelle plateforme, oĂč chercher les fonctionnalitĂ©s.Mais si on nâa pas le bon contenu derriĂšre, ça ne fonctionne moins bien, forcĂ©ment. Je suis assez dâaccord. Les plateformes Ă©voluent finalement.
Les contenus ont une autre forme, mais le fond est toujours un peu le mĂȘme.
[Bryan] Oui, tout Ă fait. On va juste les adapter par plateforme. Câest ça. [Gwen] Ăa marche. Finalement, câest un choix qui est venu Ă toi. [JĂ©rĂŽme] Câest une chance. Câest une super chance. Je ne sais pas du tout si jâen serais lĂ si la personne qui Ă©tait sur le blog Ă©tait partie.Au dĂ©but, je nâosais pas trop postuler. Je me suis dit que ça allait ĂȘtre compliquĂ©. JâĂ©tais jeune.
Je nâĂ©tais pas dans la boĂźte depuis trĂšs longtemps. La personne qui Ă©tait sur le poste Ă©tait quelquâun de reconnu sur le secteur du blogging Ă lâĂ©poque. Je me suis dit que ce nâallait pas ĂȘtre simple.
On va peut-ĂȘtre me dire non. Dâailleurs, je pense quâils ont quand mĂȘme pas mal hĂ©sitĂ©. Le gars qui est commercial et qui part en voiture, des marchĂ©s, des petits vieux qui font des voyages en autocar, va sâoccuper des rĂ©seaux sociaux.
[Bryan] Le gars qui demandait des plaquettes, maintenant, il va nous dire que ça ne sert Ă rien. [JĂ©rĂŽme] En fait, mon parcours, câest un peu ça. [Gwen] Des opportunitĂ©s. [JĂ©rĂŽme] Des opportunitĂ©s. Et puis, pas de gros virages non plus finalement de la pĂątisserie vers lâhĂŽtellerie, de lâhĂŽtellerie au tourisme, du tourisme digital. [Gwen] Câest atypique et en mĂȘme temps, tout a lâair cohĂ©rent. [JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça. Ăa ne vient pas de nulle part. Ce nâest pas un virage Ă 360 un jour. [Gwen] Et puis finalement, tu ne nous en avais pas parlĂ© au dĂ©but, mais il y avait quand mĂȘme ce truc de la photo avec ton grand-pĂšre, la vidĂ©o que tu aimais faire dĂ©jĂ Ă cĂŽtĂ©. Donc finalement, ça ne vient pas de nulle part. [JĂ©rĂŽme] Non, non, câest vrai quâil y a cette passion pour dĂ©jĂ faire, crĂ©er, crĂ©er du contenu. Une petite fibre artistique peut-ĂȘtre aussi que jâai toujours. Je suis trĂšs nul en dessin.Il me fallait des outils, soit un appareil photo, une camĂ©ra. Chacun ses talents.
[Gwen] Ăa marche. Tu voulais poser une question Bryan ? [Bryan] Quâest-ce qui te plaĂźt le plus dans le social media ? Hormis la production de contenu. [JĂ©rĂŽme] Aujourdâhui, ce qui me plaĂźt le plus, câest quand on arrive Ă que tout fonctionne ensemble. Câest ça que jâaime bien. Le social media, câest parfois rebondir sur lâactualitĂ© ou crĂ©er des actualitĂ©s.Ce que jâaime bien, câest quand on arrive Ă avoir tous les leviers quâon peut avoir sur le digital qui fonctionnent ensemble et qui fait que ça marche. Jâai un petit exemple en tĂȘte. RĂ©cemment, lĂ pour maintenant, je travaille chez Saint-Nazaire-en-Versantes.
On propose notamment des visites des chantiers de lâAtlantique. RĂ©cemment, M6 a fait un reportage au chantier de lâAtlantique. Il y a un zone interdite du prime time, un dimanche soir, sur un sujet qui marche plutĂŽt bien.
On diffuse le teaser en avant sur les rĂ©seaux sociaux. DĂ©jĂ , le teaser cartonne, alors que M6 lâavait diffusĂ©, que lâĂ©chantillon de lâAtlantique en avait parlĂ©, etc. Mais nous, on diffuse le teaser.
On fait 100 000 personnes touchĂ©es sur le teaser en natif. On se dit dĂ©jĂ que câest cool. Ăa marche super bien.
Alors quâon diffuse juste le teaser produit par M6. Pour le coup, en termes de contenu, on nâavait pas produit grand-chose. Mais on lâa diffusĂ© au bon moment.
On sait quâon avait une audience aussi qui est sensible Ă ce sujet-lĂ . Le lendemain, je crois, sur le lendemain, lâĂ©mission est diffusĂ©e sur M6 en direct. Moi, je mâamuse Ă regarder dĂ©jĂ sur le site internet.
Et je vois pendant les pubs des pics de frĂ©quentation sur notre site, sur des pages quâon avait positionnĂ©es en termes de SEO, sur oĂč et quand assister au dĂ©part des bateaux Ă Saint-Nazaire, oĂč visiter, est-ce que les chantiers de lâAtlantique se visitent. On associe dĂ©jĂ du social media, de la tĂ©lĂ© et du SEO qui fonctionnent bien. Et du coup, le lundi, je rentre au bureau et je me dis, il faut absolument quâon fasse du retargeting pour proposer notre produit qui est la visite des chantiers de lâAtlantique.
Ă la fois sur les personnes qui ont Ă©tĂ© voir la page sur le SEO, mais aussi les 100 000 personnes qui sont venues commenter pendant le direct notre publication. Et puis, on avait balancĂ© du Twitter aussi quâon associe beaucoup Ă la tĂ©lĂ© pour dire quâon balance notre vidĂ©o de visite des chantiers de lâAtlantique Ă Saint-Nazaire. Ce que jâaime, câest quâon arrive Ă faire ça, quâon arrive Ă avoir les bons leviers, donc un post Facebook deux jours avant une Ă©mission de tĂ©lĂ© qui va parler dâun sujet qui nous concerne, avoir du Twitter en mĂȘme temps, et puis une page qui est bien rĂ©fĂ©rencĂ©e parce quâon sait que les gens vont aller sur cette page-lĂ .
On avait lancĂ© en plus un concours sur le site Internet en mĂȘme temps, donc on a fait de la data et de la transformation en data sur des visiteurs qui sont venus juste parce quâils ont vu une Ă©mission de tĂ©lĂ©. Et aprĂšs, on va faire du retargeting sur les gens qui ont interagi avec notre site parce quâils ont vu lâĂ©mission. Quand on arrive Ă faire ça, câest quand mĂȘme fouissif.
Ce nâest pas tous les jours. DĂ©jĂ , ce nâest pas tous les jours quâon a une thĂ©matique qui est portĂ©e Ă la tĂ©lĂ©, mais il y a quand mĂȘme des fois simplement des choses plus en local quâon arrive Ă faire aussi. Donc, quand on arrive Ă associer tous les leviers digitaux du marketing et Ă transformer, câest quand mĂȘme ça qui me plaĂźt.
Câest le cĂŽtĂ© stratĂ©gie dâaller jusquâau bout dâune actualitĂ©, dâun sujet quâon sait porter.
[Bryan] Avec le retargeting, câest vrai que tu boucles la boucle. Et ça te permet vraiment dâexploiter cette visibilitĂ© pour toucher un public qui est dĂ©jĂ sensible Ă ton produit. Câest hyper intĂ©ressant. [Gwen] Ăa marche. Est-ce quâil y a des choses qui te plaisent moins dans le social media, Ă lâinverse ? [JĂ©rĂŽme] Oui, je ne vais pas mentir. La partie modĂ©ration, ce nâest pas la partie que je prĂ©fĂšre, mĂȘme si parfois il y a des choses intĂ©ressantes dans la modĂ©ration. Et elle est hyper importante et mĂȘme primordiale.Câest avec ça quâon fait de lâengagement. Sans engagement, les rĂ©seaux sociaux ne sont rien. Elle est hyper importante, mais ce nâest peut-ĂȘtre pas la partie sur laquelle on sâĂ©clate le plus.
[Gwen] Vous avez beaucoup de modĂ©ration au niveau de commentaires nĂ©gatifs dans votre secteur ? [JĂ©rĂŽme] HonnĂȘtement, non, pas tant que ça. Parce quâon est quand mĂȘme sur des sujets qui peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un peu compliquĂ©s. Quand on parle de paquebots de croisiĂšre, quand on parle dâĂ©olien, on a des sujets qui sont un peu compliquĂ©s.Mais en fait, on a des communautĂ©s aussi qui sont concernĂ©es par le sujet, qui connaissent les problĂ©matiques, les solutions qui sont en cours de dĂ©veloppement, qui savent quâil se passe des choses sur ce sujet-lĂ sans hasard. Donc en fait, Ă notre grande surprise, mĂȘme Ă nous, je crois quâon se dit quâon a quand mĂȘme pas mal de chance. Quand on fait un sujet sur un paquebot de croisiĂšre, on pourrait se dire « Oh lĂ lĂ , on va se faire allumer ».
[Gwen] Oui, mais justement, moi je mâattendais Ă ce que vous soyez plus sur une cible engagĂ©e, qui est vraiment soudĂ©e Ă vos cĂŽtĂ©s. Câest le cas. [JĂ©rĂŽme] Pas que. Mais voilĂ , il y a des pour et des contre. Et ce que jâaime bien lĂ -dedans, câest que gĂ©nĂ©ralement, jâai pas besoin de mâintervenir sur la modĂ©ration Ă ce sujet-lĂ , sauf quand ça dĂ©rape.Mais en fait, on a dans nos audiences, qui interagissent quand mĂȘme beaucoup sur nos rĂ©seaux sociauxâŠ
[Gwen] Qui vous dĂ©fendent. [JĂ©rĂŽme] En fait, câest pas nous qui dĂ©fendent, mais qui viennent contre-argumenter, argumenter et dĂ©battre. Et en fait, le dĂ©bat se fait, se crĂ©e. Donc du coup, on le laisse, on le surveille que ça ne dĂ©rape pas.Mais du coup, câest nos abonnĂ©s qui viennent rĂ©pondre Ă certains commentaires sur des sujets qui peuvent ĂȘtre un peu touchy. Et donc, câest trĂšs bien pour nous parce quâon nâa pas besoin de se positionner. Enfin, on ne se positionne pas, dâailleurs.
Mais on nâa pas besoin dâintervenir. Mais parfois, ça dĂ©rape. Et lĂ , oui, on doit intervenir.
Mais aprĂšs, ce qui me plaĂźt moins, câest plus⊠Nous, on a pour rĂšgle de vraiment rĂ©pondre Ă tous les commentaires et mĂȘme de relancer dans les commentaires pour crĂ©er de lâengagement, crĂ©er de la discussion, des Ă©changes sur nos rĂ©seaux sociaux. Donc voilĂ , quand la personne dit « waouh, câest chouette », on va venir rĂ©pondre, engager la discussion, etc.
Donc câest intĂ©ressant, mais ce nâest pas la partie la plus crĂ©ative. Ăa prend du temps, je pense. Câest super, ça prend Ă©normĂ©ment de temps.
Surtout que nous, on a quand mĂȘme la chance dans le secteur dâactivitĂ© qui est le tourisme, les loisirs, dâavoir pas mal dâabonnĂ©s, dâavoir des sujets quâon commente facilement, on sâadresse aussi Ă des habitants qui connaissent. Donc on a beaucoup, beaucoup de commentaires Ă gĂ©rer.
[Bryan] Oui. [Gwen] OK. Ce qui est plutĂŽt cool. Oui, câest sĂ»r.Moi, jâavais une derniĂšre question Ă te poser avant quâon parle vraiment un peu plus de ton quotidien au travail. Câest la question Ă mille points dans nos mĂ©tiers. Comment est-ce que tu expliques ton mĂ©tier Ă tes proches ?
[JĂ©rĂŽme] Câest pas trĂšs simple. En vrai, ce que je trouve le plus compliquĂ©, câest vraiment quâils comprennent que câest un mĂ©tier sĂ©rieux qui nĂ©cessite des compĂ©tences et quâon nâest pas juste Ă train de jouer. MĂȘme en interne, des fois, câest pas simple. [Gwen] On y reviendra. [JĂ©rĂŽme] Comment je lâexplique ? Jâexplique que je crĂ©e du contenu sur les rĂ©seaux sociaux pour promouvoir la destination, les visites que je fais. [Gwen] Et ça, ils comprennent ? [JĂ©rĂŽme] Ou alors je rĂ©sume en disant que je fais de la publicitĂ© sur Internet. Oui. Tu en fais beaucoup.GĂ©nĂ©ralement, ça se termine comme ça pour ceux qui ne comprennent pas trop. AprĂšs, câest marrant parce que du coup, câest marrant et en mĂȘme temps, câest ce qui montre que les gens ne comprennent pas parce que nous, on fait beaucoup de dark posts, des publicitĂ©s qui ne sont pas publiĂ©es sur notre page en natif. Les gens ne le voient pas sâils ne sont pas ciblĂ©s.
Jâai des collĂšgues qui me disent par exemple « Tu ne parles pas de ça sur les rĂ©seaux sociaux alors que câest lĂ oĂč on met notre plus gros budget pub. » Câest plus ça, moi, je trouve, qui est compliquĂ© et frustrant. Et lĂ , dâexpliquer aux gens, de dire « Non, parce que tu ne fais pas partie du ciblage.
Toi, si tu ne le vois pas, câest normal alors que dâautres lâont vu. » LĂ , on commence Ă rentrer dans les choses techniques.
[Bryan] Câest compliquĂ© pour beaucoup parce que dans la pub traditionnelle, tu fais une affiche dans la rue, mĂȘme sâils nâĂ©taient pas dans la cible, tu la vois. Câest ça. Et tu es content de la voir.Tu te dis « Ah, câest ma boĂźte, ils font la pub. » LĂ , oui, sur les rĂ©seaux, sâils nâĂ©taient pas dans le ciblage, enfin, tout ce qui est non organique, sâils nâĂ©taient pas dans le ciblage, tu ne vois rien. Tu as lâimpression quâil ne se passe rien.
[JĂ©rĂŽme] Oui, exactement. LĂ , nous, on est en train de monter un peu en puissance dans lâĂ©quipe. On a embauchĂ© une committee manager reporter de territoire qui va ĂȘtre un peu plus sur le terrain pour que moi, justement, je puisse me consacrer un peu plus Ă la partie stratĂ©gie et Ă la partie pub.Et câest vrai quâil a fallu que les gens comprennent quâil fallait splitter mon poste en deux. Câest-Ă -dire « Mais du coup, tu vas faire quoi ? » « Ăa va, câest cool.
Il sâoccupe des rĂ©seaux sociaux, mais il y a une committee manager qui est embauchĂ©e, je ne comprends pas. Je ne mâoccupe pas que des rĂ©seaux sociaux non plus, en plus.
[Gwen] » Alors, justement, tu fais une trĂšs belle transition sur la question que je voulais te poser aprĂšs pour parler de ton quotidien, justement. Tout Ă lâheure, tu nous disais que ton poste, câĂ©tait digital et social media manager. Alors, quelle est la place du social media dans les leviers que tu utilises ? [JĂ©rĂŽme] Alors, je vais parler de jusquâĂ aujourdâhui, parce quâon est un peu en train de monter en compĂ©tences, mais la partie rĂ©seaux sociaux⊠As-tu compris ? [Gwen] Globalement ? Oui, globalement. Si vous faites aussi du Google Ads, des blogs, etc., quelle place ça reprĂ©sente dans tout ça, le social media ? [JĂ©rĂŽme] Les rĂ©seaux sociaux doivent occuper, si je rajoute la partie publicitaire, on est Ă 80 % de mon temps. [Bryan] Oui, quand mĂȘme. [JĂ©rĂŽme] Voire 70 %. Entre eux, on a un comitĂ© Ă©dito pour dĂ©finir les sujets. Ensuite, la partie modĂ©ration, on est sur une activitĂ© aussi qui est trĂšs saisonniĂšre, puisquâon a des campagnes par pĂ©riode de vacances.Je sais quâĂ chaque vacances, on a une partie modĂ©ration avec lâAds qui vient, qui est Ă©norme. Et puis, il faut prĂ©parer en amont les vacances. La partie modĂ©ration est assez importante.
La planification des postes, la crĂ©ation de photos, vidĂ©os sur le terrain, la partie recherche de contenu, la partie veille, la partie stats, qui prend aussi beaucoup de temps. Planifier tout ça, crĂ©er le contenu, ça prend quand mĂȘme beaucoup de temps.
[Gwen] Et la partie photos, vidĂ©os sur le terrain, vous faites tout vous-mĂȘme ? [JĂ©rĂŽme] Non. On a deux approches. On a une approche, on va dire, contenu de marque officielle.LĂ , on travaille avec des professionnels, des agences de production vidĂ©o. GĂ©nĂ©ralement, on produit un film par an, aprĂšs quâil ait dĂ©clinĂ© en plein de formats, etc. On a une production vidĂ©o par an et plusieurs reportages photos avec des photographes par an.
Câest notre contenu annuel qui alimente notamment les publicitĂ©s, qui est le contenu de marque. Mais en termes de quantitĂ© de contenu, on produit Ă©normĂ©ment en interne, que ce soit de la photo ou de la vidĂ©o, en fonction de lâactualitĂ©, un mouvement de paquebots, la solitaire du Figaro, des bords de Loire, des Ă©vĂ©nements qui sont organisĂ©s. On va tester nous-mĂȘmes des activitĂ©s.
Câest assez Ă©norme.
[Gwen] OK. [Bryan] Est-ce que tu as une semaine type ? Est-ce que jâai une semaine type ? Oui, Ă peu prĂšs.Et ça ressemble Ă quoi ?
[JĂ©rĂŽme] PremiĂšre chose que je fais le matin, câest la modĂ©ration. [Bryan] OK. Tu commences par ça. [JĂ©rĂŽme] Direct. Jâattaque. Jâessaie de ne pas ouvrir ma boĂźte mail.Avant dâouvrir ma boĂźte mail, jâessaie de faire la modĂ©ration. VĂ©rifier tous les messages, tous les commentaires et rĂ©pondre. DĂ©jĂ , ça peut me prendre une heure.
[Gwen] Tous les jours ? [JĂ©rĂŽme] Oui. MĂȘme plus parfois. Jâai aussi la partie gestion des avis sur TripAdvisor, Google My Business, Solocal, tout ça.Câest une partie assez importante. Il faut rĂ©pondre Ă tous les avis, identifier les problĂšmes, faire remonter les problĂ©matiques aux diffĂ©rents services en fonction des sujets. Ăa alimente aussi la veille parce quâon a pas mal de communautĂ©s qui nous alertent nous-mĂȘmes sur des Ă©vĂ©nements ou nous posent des questions.
Ensuite, le lundi, on a un comitĂ© Ă©ditorial. On est rĂ©unis avec Arnaud Glies, qui est le responsable du service, Marie Bivard, qui est chargĂ©e des contenus Ă©ditoriaux plutĂŽt pour la partie site web et brochure, et moi-mĂȘme sur la partie rĂ©seaux sociaux. Parfois, on fait intervenir mĂȘme des gens dâautres services, de lâoffice de tourisme, du pĂŽle patrimoine, par exemple, qui sont plus en lien avec le terrain ou la programmation dâĂ©vĂ©nements.
AprĂšs, on va dĂ©finir sur 15 jours les sujets quâon a dĂ©jĂ listĂ©s Ă lâannĂ©e. Notre plan Ă©ditorial change quasiment tous les jours. On travaille un peu comme un mĂ©dia.
Câest-Ă -dire, câest quoi les actualitĂ©s quâon a reçues comme infos quâon a vues dans notre veille. On les place sur le calendrier et on se dit, ça, quâest-ce quâon en fait ? Est-ce quâon en fait une story ?
Est-ce quâon en fait un post natif ? Est-ce quâon va le positionner plutĂŽt sur Facebook, sur Instagram, sur LinkedIn ? Est-ce que câest un communiquĂ© de presse ?
On ne traite pas que la partie rĂ©seaux sociaux dans cette partie communautĂ© Ă©ditoriale. On va aussi se dire, est-ce quâon en fait une newsletter ? Est-ce quâon en fait un article sur le site web ?
Câest vraiment moi, le planning Ă©ditorial, ensuite, qui va guider la semaine. Je sais quels posts on va publier, quels jours, au niveau de quel angle on va prendre, est-ce que je vais avoir besoin de produire de la photo, de la vidĂ©o, ou est-ce que je vais aller rechercher du contenu quâon a dĂ©jĂ . Et aprĂšs, je vais planifier les posts.
Et ensuite, ça, câest vraiment sur la partie tous les matins, câest Ă peu prĂšs ça, câest-Ă -dire la planification des posts. AprĂšs, la partie veille qui est hyper importante pour nous, parce que comme je disais, on fonctionne vraiment un peu comme un mĂ©dia, donc on va surveiller la presse tous les matins, spĂ©cialisĂ©e ou locale. Et câest lĂ oĂč on va un peu choper les Ă©vĂ©nements quâon va relayer.
Et puis ensuite, je vais mâoccuper plus de la partie web market lâaprĂšs-midi, gĂ©nĂ©ralement. Donc lĂ , je vais travailler soit sur du contenu sur le site web pour avoir des landing pages, des campagnes ICA, des campagnes social ads, newsletters, parce que je mâoccupe de la partie aussi gestion de la relation client, ou sur des parties plus techniques sur le site web. On va dire, le matin, plutĂŽt, tout ce qui est de lâordre du quotidien en pondĂ©rable, et lâaprĂšs-midi, je travaille un peu plus sur les projets.
[Gwen] Ăa marche. Alors, tu as commencĂ© Ă Ă©voquer quelques noms tout Ă lâheure, mais du coup, on se demandait avec qui est-ce que tu collabores du coup, de qui est composĂ©e ton Ă©quipe ? [JĂ©rĂŽme] Alors, nous, la partie social-mĂ©dia, dit mĂȘme digitale, en fait, elle nâest pas sĂ©parĂ©e du pĂŽle communication-marketing. Moi, je fais partie du pĂŽle communication-marketing, dont le responsable est Arnaud Glise. Ensuite, on produit beaucoup de choses Ă lâintĂ©rieur, que ce soit papier, digital, etc.Si je ne me trompe pas, on est sept dans lâĂ©quipe. Donc, moi, je mâoccupe de la partie digital-web-marketing et social-mĂ©dias. LĂ , on vient dâembaucher une community manager, ChloĂ©, qui vient de nous rejoindre, qui est encore en formation avec moi, qui va prendre la partie publication des postes, crĂ©ation de contenus et reporter terrain, et puis modĂ©ration aussi.
Donc, on a Marie, qui est chargĂ©e des contenus Ă©ditoriaux et des relations de presse. Donc, câest elle plus elle qui va Ă©crire sur le site web, notamment. Alors, sur les rĂ©seaux sociaux, câest nous qui Ă©crivons directement.
Ensuite, on a une personne qui est designer graphique, MĂ©louenne, qui est assistĂ©e dâune alternante. On a une commerciale, qui, elle, pour le coup, travaille avec tous les partenariats. Et on a une personne qui est chargĂ©e de la production plus print, parce quâon travaille aussi sur tout ce qui est contenu, musĂ©ographie, cartel, panneau dâaffichage, signalĂ©tique, etc., quâon produit aussi en interne. On fait beaucoup de choses. Et aprĂšs, on travaille avec les autres services, câest hyper important aussi. On travaille avec les Ă©quipes de lâOffice de Tourisme, qui nous font remonter les besoins, qui nous font remonter de la veille des infos quâils peuvent avoir sur le terrain.
On travaille avec le pĂŽle patrimoine chez nous, qui est un pĂŽle qui est important, qui fait une programmation annuelle dâĂ©vĂ©nements. Donc lĂ , pour nous, on a besoin de savoir quelle est la programmation pour pouvoir la relayer, la promouvoir derriĂšre.
[Gwen] Alors justement, tout Ă lâheure, tu parlais des comitĂ©s Ă©ditos que vous faites tous les lundis. Donc lĂ , câest vraiment lâĂ©quipe com-marketing ? On nâest pas toute lâĂ©quipe com. [JĂ©rĂŽme] On est 3-4 en permanent. Donc Arnaud est responsable du service, Marie est chargĂ©e des relations de presse et des contenus. Et puis moi et ChloĂ©, maintenant, qui nous occupons de la partie digitale. [Gwen] Dâaccord. Et comment vous organisez du coup les Ă©changes avec toute lâĂ©quipe com-marketing ? [JĂ©rĂŽme] Donc du coup, câest au sein du comitĂ© Ă©dito. En gros, moi, je suis plutĂŽt en charge du planning Ă©ditorial. Donc je positionne dĂ©jĂ un peu les sujets que jâai identifiĂ©s en termes dâactualitĂ©.Et puis, je commence dĂ©jĂ un peu Ă positionner les sujets quâon va aborder dans les jours Ă venir sociaux. MĂȘme, on planifie vraiment Ă lâannĂ©e et aprĂšs, on vient alimenter et modifier en fonction de lâactualitĂ©. On a dĂ©jĂ planifiĂ© ce quâon va dire en dĂ©cembre, par exemple.
On sait dĂ©jĂ ce quâon va parler, quâon va parler des journĂ©es du patrimoine, des grands Ă©vĂ©nements comme ça. Et puis, ensuite, chacun partage un peu sa veille. Câest Marie qui est chargĂ©e de mutualiser un petit peu tout ça.
Je suis chargĂ©e de contenu et des relations de presse. Et on va mettre sur la table, en gros, tous les sujets quâon a trouvĂ©s en veille et quâon connaĂźt et qui nous sont remontĂ©s par les autres services. Et on les planifie.
Lundi, câest sur Facebook. Mardi, il y a un communiquĂ© de presse qui part. Mercredi, câest une newsletter.
Pour tel jour, il faut que tel contenu soit en ligne sur le site web et il sera relayé de telle façon.
[Bryan] Vous avez une approche globale avec les temps forts sur lesquels vous ne pouvez pas passer Ă cĂŽtĂ©. Et aprĂšs, au quotidien, ça va ĂȘtre alimentĂ© par ce qui va se passer. [JĂ©rĂŽme] On ne parle pas que dâactualitĂ©. Câest hyper important aussi pour moi sur les rĂ©seaux sociaux de me battre en me disant que ce nâest pas une page que lâagenda. Dâailleurs, on a distinguĂ©.Aujourdâhui, on a une page Facebook qui est la vitrine de la destination, lâimage quâon veut renvoyer de notre destination. Et on a crĂ©Ă© un groupe Facebook pour tout ce qui est parti agenda. Qui, en plus, peut ĂȘtre alimentĂ© par les associations, les acteurs locaux qui organisent les Ă©vĂ©nements.
Parce que je ne veux pas que notre page Facebook soit juste un relais dâĂ©vĂ©nements. Câest hyper important pour nous quâon ait du contenu de marque, quâon ait du contenu stratĂ©gique et de positionnement. En comitĂ© Ă©ditorial, on va passer les actualitĂ©s, mais on va aussi dire quâon veut pousser le sujet autour deâŠ
Par exemple, cette annĂ©e, on est sur le centenaire de lâaĂ©ronautique Ă Saint-Nazaire. Donc on se dit, OK, comment on va promouvoir ça ? Avec des Ă©vĂ©nements ou pas.
Câest juste un contenu Ă©ditorial, un contenu sur lâhistoire, un contenu historique, un portrait, un reportage vidĂ©o. Ce nâest pas que liĂ© Ă lâactualitĂ©. Ăa, câest hyper important.
[Gwen] OK. Et du coup, ta collaboration avec les autres services qui ne sont pas Marketing.com, ça, ça se fait du coup plus par lâintermĂ©diaire de ta collĂšgue Marie ? [JĂ©rĂŽme] Oui. En fait, tous les services sont invitĂ©s Ă nous partager un peu toutes les informations quâils veulent voir remonter en communication. Et aprĂšs, nous, on a aussi besoin dâaller vers eux.Clairement, il y en a beaucoup qui le font quand mĂȘme. Parce quâon a un secteur qui est grand public. On est sur du B2C, donc ça passe quand mĂȘme par une communication grand public qui est trĂšs importante.
on a quand mĂȘme des Ă©quipes qui sont habituĂ©es Ă nous faire remonter des infos, des sujets quâils veulent mettre en avant. Lâoffice de tourisme, lâagenda patrimoine pour le pĂŽle patrimoine. On est mĂȘme plutĂŽt oubliĂ© de faire le tri.
Ils ont toutes les infos quâon reçoit.
[Bryan] Est-ce quâil vous arrive parfois de dire non, malheureusement, on ne pourra pas en parler sur nos rĂ©seaux ? [JĂ©rĂŽme] Ah oui, trĂšs souvent. [Bryan] Et comment tu leur expliques ? [JĂ©rĂŽme] Câest pour ça quâon a crĂ©Ă© le comitĂ© Ă©ditorial. Câest-Ă -dire que ça crĂ©e un filtre entre la personne qui fait remonter une info quâelle aimerait voir pousser sur les rĂ©seaux sociaux et une dĂ©cision qui est prise collĂ©gialement avec le responsable du service. Et aprĂšs, on explique.Jâexplique ce que je dis souvent mĂȘme si jâessaye de contourner un peu le truc Ă chaque fois. Ce nâest pas moi qui dĂ©cide, câest lâalgorithme. Câest un petit peu ce que jâexplique.
AprĂšs, Ă nous de trouver aussi lâautre levier de communication, ce nâest pas les rĂ©seaux sociaux, Ă nous de trouver le bon et de trouver lâautre levier de communication quâon va utiliser, si ce nâest pas les rĂ©seaux sociaux, pour promouvoir un Ă©vĂ©nement qui nĂ©cessite dâĂȘtre portĂ©.
[Bryan] Oui, ce que tu dis, câest que des fois, on te demande dâen parler sur les rĂ©seaux et la rĂ©ponse, ça va ĂȘtre non, non, ça ne sera pas sur les rĂ©seaux, ça sera dans les newsletter. [JĂ©rĂŽme] Câest pour ça que nous, si quelquâun vient me voir et me dit jâaimerais bien quâon parle de ça sur les rĂ©seaux sociaux, on dit, donne-le-moi, on verra ça en comitĂ© Ă©ditorial, on en discutera. Et parfois, il y a mĂȘme des sujets, pour ĂȘtre trĂšs honnĂȘte, dont on dĂ©cide de ne pas sâemparer parce quâon considĂšre que ce nâest pas de notre sort, ce nâest pas liĂ© Ă notre activitĂ©, on est hors-sujet, on a une colonne dans le calendrier Ă©ditorial de tous les Ă©vĂ©nements, je pense quâil y a 20% quâon relĂšve. [Gwen] Et du coup, câest toi qui tranches de ces dĂ©cisions, on en parle sur les rĂ©seaux sociaux, on en fait un article de blog ? [JĂ©rĂŽme] Non, câest le chef. Arnaud. Mais câest pas vraiment comme ça que ça se passe.Non, on est vraiment dans lâĂ©change et chacun apporte sa vision mĂ©tier et son expertise mĂ©tier. Câest trĂšs rare quâon ait besoin de trancher comme ça. GĂ©nĂ©ralement, on est assez dâaccord.
Câest vrai que moi, je suis plutĂŽt⊠Câest ça que jâaime bien aussi dans notre fonctionnement en interne, câest-Ă -dire que je suis assez rĂ©ticent souvent sur des sujets et en fait, en discutant entre nous en comitĂ© Ă©ditorial avec dâautres points de vue qui ne sont pas du monde digital, pas des rĂ©seaux sociaux, on arrive Ă trouver un angle que moi, jâaurais jamais trouvĂ© tout seul et de faire un carton par exemple sur un truc que moi, jâavais dit que ça ne marcherait jamais.
[Bryan] Câest vrai, de prime abord, tu te dis ça câest mort et quand on parle Ă tes collĂšgues, tâen as un qui va dire mais attends, on pourrait en parler comme ça ou on pourrait plutĂŽt faire un focus lĂ -dessus et tu te rends compte que oui, câest une super idĂ©e. Câest bien, je trouve que câest intĂ©ressant dans votre maniĂšre de fonctionner, câest dâavoir ce comitĂ© Ă©dito qui va filtrer, oĂč vous allez ĂȘtre plusieurs aussi Ă discuter dâun sujet. [JĂ©rĂŽme] On filtre et on phosphore aussi ensemble. Et câest souvent autour de lâangle que ça va venir et du coup moi aprĂšs, je mets en Ćuvre, en forme, en choisir les bonnes photos. Des fois, on a des dĂ©bats, on a un coup de cĆur sur Instagram tous les dimanches, le coup de cĆur câest du GC en fait, câest un contenu quâon va reprendre parmi nos abonnĂ©s ou des photos qui nous ont plu.Mais des fois, on nâest pas dâaccord. On se dit mais non, ça nâa pas tout marchĂ©. Puis aprĂšs, au prochain comitĂ© Ă©dito, on regarde les chiffres, on voit quâil y avait raison.
[Bryan] Oui, bien sĂ»r. Câest marrant parce que nous aussi, on fait des comitĂ©s Ă©ditos avec nos clients et je trouve que câest le moment quand mĂȘme qui est le plus sympa. Câest quand le client nous dit, voilĂ tout ce qui se passe chez nous et puis aprĂšs on discute de comment on va en parler et souvent, ils pensent quâon va relier tout ce qui se passe chez eux alors quâen fait, on ne va prendre que 30-40% parce quâon sait quâil y a des choses qui vont ĂȘtre moins pertinentes pour lâaudience et puis il y a des contenus qui seront peut-ĂȘtre plus pertinents dâĂȘtre traitĂ©s sur dâautres supports. Câest hyper intĂ©ressant cette partie comitĂ© Ă©dito parce que ça tâĂ©vite de travailler tout seul et surtout dâĂȘtre dans une posture un peu dâexĂ©cutant. On passe une commande, tu fais un poste.Ce nâest pas comme ça que ça marche. Il faut en discuter, il faut rĂ©flĂ©chir Ă est-ce que câest pertinent dâune part et quel angle on va adopter derriĂšre. Je trouve que câest bien, ça institutionnalise un petit peu le fonctionnement de ce que vous allez mettre sur les rĂ©seaux.
[JĂ©rĂŽme] Franchement, moi, je nâavais pas lâhabitude de travailler comme ça avant. Je travaillais tout seul, jâĂ©tais trĂšs autonome, mais en mĂȘme temps je prenais un peu les dĂ©cisions tout seul et du coup, câĂ©tait un peu oui-non. Ce nâĂ©tait pas trĂšs partagĂ©, ce nâĂ©tait pas trĂšs collĂ©gial et pour le coup, lĂ , il y a des choses auxquelles je dirais non et finalement, en discutant entre nous, on trouve une super idĂ©e, un super angle.Câest hyper important. Ăa montre aussi ce qui est bien, lĂ oĂč je travaille aujourdâhui, câest lâinverse de lâimportance du digital et de⊠On a Ă peu prĂšs tous la mĂȘme vision.
Câest chouette dĂ©jĂ de partager la vision du digital en interne comme ça et de se dire, voilĂ , câest tellement important que ça doit faire sujet dâune rĂ©union avec des validations, un calendrier sur des choses sur lesquelles on sâarrĂȘte, des choix qui sont faits. Câest chouette de travailler comme ça.
[Bryan] DâextĂ©rieur, ça peut faire un peu peur, ça alourdit, ça fait une forme de machine oĂč tout est discutĂ©, etc. Mais câest vrai que derriĂšre, par contre, la qualitĂ© du contenu, elle sâen ressent. [JĂ©rĂŽme] AprĂšs, on ne valide pas tout en comitĂ© Ă©dito, on ne valide pas les textes, on ne valide pas les photos. [Bryan] Oui, tu vois, il y a des sujets et lâangle. [JĂ©rĂŽme] On laisse quand mĂȘme une partie autonome qui est importante sur le choix des visuels, sur lâĂ©criture des textes, sur⊠MĂȘme gĂ©nĂ©ralement sur le choix du meilleur rĂ©seau social adaptĂ© pour ce poste-lĂ . Pour le coup, on a quand mĂȘme une maĂźtrise des choses. [Bryan] Alors câest intĂ©ressant parce que du coup, on a parlĂ© de sujets, angles, donc un peu la planif. Une fois que tu passes Ă la production, comment tu vas collecter la matiĂšre du terrain ? Parce que je pense que vous avez des gens un peu partout.Comment tu fais remonter lâinfo ?
[JĂ©rĂŽme] Pour le contenu ? [Bryan] Oui. [JĂ©rĂŽme] Alors lĂ , franchement, on est plutĂŽt bien servis. DĂ©jĂ , nous, on a une base photothĂšque, photothĂšque qui est assez Ă©norme. Si jâai besoin, je vais sur le terrain.On travaille avec la ville qui a deux photographes Ă temps plein.
[Bryan] Ah oui ! [JĂ©rĂŽme] Donc ouais, non, on a des armes. Franchement, on ne va pas se plaindre. Et mĂȘme aprĂšs, on travaille aussi avec des partenaires.On travaille beaucoup avec les chantiers de lâAtlantique qui ont eux-mĂȘmes une photothĂšque dans laquelle on peut aller se servir. Jâai 5-6 photothĂšques dans lesquelles je peux plonger. Câest du contenu quasiment exclu en plus.
Câest la chance de travailler dans le tourisme.
[Bryan] Le rĂȘve ! [JĂ©rĂŽme] Je pense quâil y a beaucoup de CM qui vont arriver un peu. Et ça ne suffit pas pourtant. Il faut quand mĂȘme aller sur le terrain parfois, souvent mĂȘme.AprĂšs, quand câest des Ă©vĂ©nements, nous, on sâattache aussi Ă avoir du contenu qui soit authentique. On va trĂšs trĂšs loin dans lâauthenticitĂ© de nos contenus. Ils sont, on va dire, ils sont dĂ©veloppĂ©s mais pas retouchĂ©s.
Il nây a jamais une photo qui aura Ă©tĂ© prise ailleurs que sur notre territoire qui sera diffusĂ©e sur notre page. MĂȘme sur les saisons, faire croire quâon est sur une saison alors quâon est sur une autre, on Ă©vite. On fait trĂšs trĂšs attention parce quâon peut se permettre, parce quâon a du contenu.
[Gwen] Et tout Ă lâheure, tu parlais du coup de cĆur du dimanche, vous nâĂ©tiez pas toujours dâaccord et que vous regardiez justement le lendemain qui est-ce qui avait raison. Quâest-ce que vous regardez pour regarder si un contenu a marchĂ© ou pas ? Comment vous⊠[JĂ©rĂŽme] Alors notre rĂ©fĂ©rence pour nous, câest la portĂ©e dâun poste. Donc on a des objectifs, enfin des objectifs, on a des seuils Ă partir duquel on se dit on a atteint nos objectifs ou pas. Un poste sur Facebook, pour nous, en actif, il doit toucher 10 000 personnes minimum.En dessous, on va se dire, bon, il y a un truc qui nâa pas fonctionnĂ©. AprĂšs, il y a des sujets oĂč on sait que câest plus ou moins porteur. On a des sujets un peu imposĂ©s aussi oĂč on se dit, bon, on sait quâon nâavait pas le choix, on est sur une problĂ©matique un peu diffĂ©rente.
AprĂšs, on a trouvĂ© des leviers, je pourrais en parler aussi, pour pousser des postes qui nativement, traditionnellement, ont du mal Ă fonctionner, sur Facebook notamment. Et sur Instagram, lâobjectif, câest 7 000.
[Bryan] Et comment tu les as fixĂ©s ces seuils, justement ? [JĂ©rĂŽme] Alors, ils Ă©voluent en fonction du⊠des⊠Câest de lâexpĂ©rience en fait qui nous a fixĂ© ça.On fait une moyenne Ă peu prĂšs des postes, on va dire classiques, parce que des fois, on peut aller beaucoup plus loin ou des fois se prendre des grosses gamelles. Donc voilĂ , on les a fixĂ©s entre nous, en comitĂ© Ă©ditorial, justement, en Ă©tudiant chaque poste. Chaque poste, chez nous, est scrutĂ© au quotidien et aprĂšs en bilan mensuel.
Donc voilĂ , ça permet de se dire justement que câest⊠Câest pas un nombre de likes, câest pas un nombre de partages, mĂȘme si câest ça qui va faire la portĂ©e du poste, finalement, derriĂšre. Et en comitĂ© Ă©ditorial, moi, câest ce que je dis aussi, je fais, est-ce que tu crois franchement si on poste tel sujet que notre communautĂ© va taguer ses potes en disant, hĂ©, regarde ce quâils ont postĂ©.
Est-ce quâils vont aller le partager Ă tous leurs potes ou est-ce quâon va avoir 500 likes sur ce poste-lĂ ? Et gĂ©nĂ©ralement, quand on a un dĂ©bat, on se pose cette question-lĂ et câest un peu ça qui va trancher. Non, mais non, personne fera ça.
[Bryan] Est-ce que ça va crĂ©er de la discussion ? Câest ça. [JĂ©rĂŽme] Et des fois, on se bat aussi pour sortir lâinfo en premier, puisquâon fait de lâinfo locale, en fait, un peu. Comme peuvent le faire Ouest France, Presse OcĂ©an, les services comme de la Ville, des mĂ©dias plus locaux, des influenceurs plus locaux. Donc, des fois, je sais que le premier qui sort lâinfo aura plus de partage que lâautre.Donc, des fois, on se bataille aussi un peu. Et ouais, on cherche un peu le scoop. Oui, bien sĂ»r.
Le premier qui annonce une commande du premier paquebot Ă voile des chantiers de lâAtlantique, câest celui qui a gagnĂ©. Mais pas toujours.
[Bryan] Ăa ne suffit pas. On parlait un peu des chiffres. Du coup, je pense que tu les dĂ©termines sur la base dâun reporting.Est-ce que tu fais un reporting ? Ă quelle frĂ©quence ?
[JĂ©rĂŽme] En comitĂ© Ă©dito, on regarde les chiffres comme ça directement sur la page. Et tous les mois, je fais un reporting digital complet, donc rĂ©seaux sociaux, sites web, campagne digitale, rĂ©fĂ©rencement naturel. Jâai un petit reporting qui fait 30 pages Ă peu prĂšs.Et encore, qui est une synthĂšse. Je travaille avec Google Data Studio qui est branchĂ© avec Supermetrics. Plus des infos internes sur la partie e-commerce, du coup, aussi.
Donc, on passe beaucoup de temps sur les chiffres. Tous les mois, aprĂšs, je prĂ©sente ça en comitĂ© de direction. Ăa, câest intĂ©ressant aussi.
Ăa montre Ă quel point la direction est engagĂ©e sur la partie digitale. Elle ne regarde pas que le chiffre dâaffaires quâon peut faire, mais regarde aussi la façon dont on porte lâimage de la maison et de la marque. Et parfois, ça amĂšne aussi des discussions en comitĂ© de direction.
Un directeur qui va me dire « Vous nâavez pas parlĂ© de ça, du coup, je dois expliquer pourquoi. » Et dâautres qui creusent tel ou tel sujet, qui vont me demander dâaller plus loin sur un sujet, sortir des chiffres plus prĂ©cis sur telle ou telle info. Mais moi, jâaime bien, aprĂšs, cette partie stats.
Quand elle est dans lâanalyse et quâon nây passe pas trop de temps, quâon a rĂ©ussi Ă avoir ces bons KPI. LĂ , on va tout revoir cette annĂ©e sur la partie KPI. Je veux quâon remette tout Ă plat parce que il y a plein dâoutils qui sont en train dâĂ©voluer.
On va changer un peu la façon dont on regarde les chiffres.
[Bryan] TrĂšs bien. Je pensais à ça tout Ă lâheure parce que tu disais, en comitĂ© ditto, on dĂ©finit les sujets, mais on ne valide pas le contenu. Justement, quand le contenu est produit, comment sâorganise la partie validation ?Est-ce quâil y a quelquâun qui relie ?
[JĂ©rĂŽme] Je suis autonome sur cette partie-lĂ . Maintenant, câest ChloĂ© qui va sâen charger. Pour lâinstant, je valide ces contenus parce quâelle vient dâarriver et que je dois la former sur la partie comitĂ© Ă©ditoriale, mais aprĂšs, non.Câest le comitĂ© major quiâŠ
[Bryan] Pas de relecture. [JĂ©rĂŽme] Câest de la classe, ça. AprĂšs, on ne peut pas se permettre. On ne peut pas se permettre parce que je nous connais aussi en interne, on est tellement exigeants.Si on commence Ă relire, on va mettre 5 heures Ă Ă©crire un poste, je pense. Il faut trouver aussi un juste milieu. Parfois, câest moi, par contre, qui va demander une relecture parce que je ne suis pas sĂ»r de moi ou je nâai pas dâidĂ©e ou je sais que le sujet est touchy.
Je sais aussi quâil y a des sujets oĂč jâai besoin de relecture. Finalement, câest plutĂŽt moi qui vais aller vers mon responsable ou une personne qui est experte sur le sujet. LĂ , je vais avoir besoin dâune relecture.
Sinon, aprĂšs 4 ans dâexpĂ©rience, on connaĂźt bien la ligne Ă©ditoriale, les sujets touchy, la façon dont on utilise tel ou tel terme, mais câest vrai que ce nâest pas facile au dĂ©but.
[Bryan] Oui, et prendre la responsabilitĂ© de publier quelque chose sans que ça ait Ă©tĂ© relu ou validĂ© par quelquâun dâautre, ça veut dire que sâil y a un problĂšme, câest sur toi quâon va retomber. Câest clair. Je comprends que vous ne puissiez pas vous le permettre parce que ça rallonge du coup la chaĂźne de production. [JĂ©rĂŽme] Ăa serait beaucoup trop long. LĂ , je le vois. Quand jâai commencĂ© mon poste Ă Saint-Nazaire, quand on le faisait, câĂ©tait hyper compliquĂ©.Du coup, on se torturait lâesprit pour des trucs. Et Ă la fin, câest moi qui ai dit que la durĂ©e de vie du poste, câest Ă peu prĂšs 24 heures.
[Bryan] Oui, câest ça. [JĂ©rĂŽme] Si on passe 3 heures par poste, ça va ĂȘtre compliquĂ©. [Bryan] Nous, câest la mĂȘme logique quâici. On ne peut pas se permettre de rallonger Ă©ternellement le temps. Câest un contenu qui reste quand mĂȘme assez Ă©phĂ©mĂšre.Il faut quand mĂȘme ĂȘtre le plus efficace possible.
[JĂ©rĂŽme] Il faut consacrer le temps qui est nĂ©cessaire. AprĂšs, il y a des postes oĂč je sais que câest hyper important. Dans ce cas-lĂ , je vais demander une relecture.Ou câest Arnaud qui va me dire tu me montres avant de publier pour quâon soit bien dâaccord.
[Bryan] Ăa fonctionne les sujets. [Gwen] Sur un plan beaucoup plus basique, est-ce que tu es outillĂ© pour avoir des relectures orthographiques ? Ou est-ce que tu es juste trop fort ? [JĂ©rĂŽme] Non. En plus, pour ĂȘtre trĂšs honnĂȘte, en CM2, jâavais des moins 25 en dictĂ©e. Des moins 25 ?Câest pas possible.
[Bryan] Bienvenue au club. [JĂ©rĂŽme] Non, mais câest un vrai sujet dont il faut parler. Moi, justement, je me dis militant un peu de cette cause-lĂ aujourdâhui. Câest un vrai sujet.Du coup, je me suis corrigĂ© et je me suis rattrapĂ© sur les lacunes que jâavais quand jâai commencĂ© mon premier poste de CM au dĂ©partement de Loire-Atlantique parce que je savais que câĂ©tait mon frein numĂ©ro un. Franchement, câĂ©tait source dâangoisse pour moi parce que je connaissais mes lacunes par rapport Ă ce niveau-lĂ . Je perdais toute confiance en moi Ă cause de ça.
Je passais 10 ans Ă relire, Ă charger. Si jâĂ©tais pas sur lâorthographe, je rechangeais, mais pas parce que je trouvais que le poste nâĂ©tait pas pertinent, parce que je nâĂ©tais pas sĂ»r de lâorthographe, etc. Ă un moment, je me suis dit bon, on va reprendre tout Ă zĂ©ro.
On va sortir un becherel, parce que pour moi, câĂ©tait plutĂŽt la conjugaison le problĂšme. Et on va reprendre les bases que je nâavais pas en vrai. Je pense quâon est nombreux aujourdâhui Ă se poser cette question-lĂ .
Il faut prendre le taureau par les cornes un jour et se dire bon, jâaccepte mes lacunes, je les assume et je vais les corriger une bonne fois pour toutes. Jâai fait ce boulot-lĂ . Aujourdâhui, ça va.
Je ne fais plus de fautes. Je peux faire quelques coĂŻncidences, ça arrive Ă tout le monde, mais je ne fais plus du tout de fautes de conjugaison, dâaccords, etc. Câest hyper important.
Aujourdâhui, en entretien, on fait des dictĂ©es. Et câest hyper important. Ce sujet-lĂ est pour moi hyper important.
Je veux dire Ă tous ceux qui ont des problĂšmes dâorthographe, prenez le taureau par les cornes. Il faut corriger ça pour ĂȘtre tranquille aprĂšs. Vous allez gagner en sĂ©rĂ©nitĂ©, vous allez gagner en confiance en soi.
Une fois quâon ne fait plus de fautes, câest un sujet en moins qui nous permet de concentrer sur le reste. Jâai quand mĂȘme un outil, câest le Language Tool. Je crois quâil y a un plugin Google Chrome que jâutilise, qui est un correcteur dâorthographe qui vient se mettre un peu partout dans les formulaires, qui permet en plus dâaller un peu plus loin sur des rĂšgles de grammaire et de bon français.
En plus, câest multilingue et qui fonctionne bien. En plus, ce qui permet de personnaliser, câest-Ă -dire que nous, on a des termes qui⊠Escale Atlantique, par exemple, chez nous, câest Ă©crit Escale sans E avec un apostrophe et Atlantique IC Ă la fin.
[Bryan] Tu as un dictionnaire qui te permet de dire ça, câest un vrai mot de chez moi. [JĂ©rĂŽme] Au moins, dĂšs que je vois quâil y a un petit truc qui est soulignĂ© en rouge, je me dis quâil y a quelque chose. Câest hyper important. Câest un vrai sujet pour tous les CM.Il faut ĂȘtre irrĂ©prochable lĂ -dessus.
[Bryan] Il faut aussi accepter de la chĂ©prise. Quand tu produis beaucoup de contenu, si tu mesurais le nombre de mots que tu Ă©cris par mois, câest normal quâĂ un moment donnĂ©, tu aies 1% de fautes. Parce quâĂ un moment donnĂ©, quand tu Ă©cris 10 000 signes, 20 000 signes, ça ne peut pas ĂȘtre parfait tout le temps. [JĂ©rĂŽme] Je sais que câest sur la modĂ©ration oĂč je vais moins ĂȘtre vigilant parce que je vais juste rĂ©pondre Ă un commentaire. Sur les posts, je suis hyper vigilant. Je suis allĂ© plusieurs fois et jâai mon correcteur.Je le vĂ©rifie vraiment. AprĂšs, sur la partie modĂ©ration, des fois, jâarrive, il y a des matins, si on a publiĂ© un post assez fortement, jâarrive, jâai 70 commentaires auxquels rĂ©pondre, ça va un peu vite.
[Bryan] Oui, câest sĂ»r. Mais câest un vrai sujet, je te rejoins. En fait, il y a beaucoup de personnes qui veulent faire ce mĂ©tier-lĂ parce que câest sexy, on a lâimpression quâon joue, mais qui ont des difficultĂ©s pour Ă©crire et qui oublient quâen fait, oui, tu peux faire de la vidĂ©o, oui, tu peux faire de la photo, mais Ă un moment donnĂ©, tu as toujours besoin dâavoir un texte dâaccompagnement.Il faut toujours Ă©crire quelque chose, une lĂ©gende ou autre, et donc Ă un moment donnĂ©, il faut aussi se faire violence et sâamĂ©liorer sur cette partie-lĂ . De mon point de vue, tu peux difficilement faire ce mĂ©tier-lĂ si tu nâes pas capable.
[JĂ©rĂŽme] Oui, non, ce nâest pas possible. Câest trĂšs compliquĂ©. Et je pense vraiment que ce nâest pas insurmontable en fait de corriger cette lacune-lĂ et de voir ce que jâai fait moi, ressortir un bĂȘcherel, refaire des dictĂ©es Ă la maison, aller vĂ©rifier les rĂšgles de grammaire, etc.Enfin, une fois que câest fait, il nây a rien de mieux.
[Bryan] Tu parlais de language tool. Ă lâagence, on utilise Antidote, mais qui veut rejouer un peu la mĂȘme chose. Et ce qui est bien avec ces outils-lĂ en plus, câest quâils te corrigent, mais ils tâexpliquent pourquoi.Et je trouve que vraiment, ça tâamĂ©liore. Ăa te permet de lĂącher prise en disant, OK, jâai fait une faute, mais on mâexplique pourquoi, et du coup, la fois dâaprĂšs, je ne la ferai plus.
[JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça. Moi, jâen vois encore des stagiaires, etc. Ben oui, je fais des fautes.OK, so what ? Maintenant, on fait quoi ? Jâai eu un stagiaire rĂ©cemment, ben oui, je suis comme ça.
Je lui ai dit, si tu es comme ça, tu ne vas pas pouvoir faire ce mĂ©tier-lĂ . Et puis, ce nâest pas irrĂ©mĂ©diable.
[Bryan] Oui, ce nâest pas irrĂ©mĂ©diable, câest ça, exactement. [JĂ©rĂŽme] VoilĂ , ça nĂ©cessite du temps de se consacrer. Il y a le programme Voltaire. Je ne connais pas en dĂ©tail, mais apparemment, ça permet Ă pas mal de progresser et de se faire certifier aprĂšs et derriĂšre.Franchement, câest un vrai sujet. Il faut prendre le taureau par les cordes, ressortir un bĂȘche rĂ©elle, faire des dictĂ©es, et ensuite, ça va beaucoup mieux.
[Gwen] Mais je pense que câest important aussi dâĂȘtre outillĂ© pour ĂȘtre plus serein, parce que, pour le coup, je vous Ă©coutais, moi, je nâai jamais eu cette lacune. Jâai toujours Ă©tĂ© une tĂȘte de ce cĂŽtĂ©-lĂ . [Bryan] Comme on tue de la tĂȘte. Ă fond. [Gwen] Moi, pour le coup, jâĂ©tais vraiment de la team 20 sur 20 en dictĂ©e, et cela nâempĂȘche que les fautes de frappe, ça existe. Parfois, quand on relie un poste, on se dit, je vais le reformuler comme ça, et on oublie de changer son accord. Câest des choses toutes bĂȘtes.comme disait Bryan, on rĂ©dige tellement de choses que parfois, mĂȘme en se relisant, on a toujours mĂȘme des postes Ă rĂ©diger au dernier moment. Ceux quâon a moins le temps de relire.
[Bryan] Parce quâil y a un truc qui a changĂ©. Il y a une urgence chez un client, pour le coup, il y a une vraie urgence. Il me dit, il faut que ça sorte aujourdâhui.Du coup, tu nâas pas le choix, il faut que tu dĂ©potes, que tu lui envoies, etc. Ăa va super vite. Et puis, il suffit que tu changes, comme tu dis, une tournure de phrase.
Ăa mâarrive trĂšs souvent, je fais une phrase, jâai 3 virgules, jâen supprime 2 pour que ce soit plus fluide. Du coup, je change lâordre, et lâaccord nâest plus le mĂȘme. Sauf que tu avais tellement le nez dessus que tu ne le vois plus.
Et ce nâest pas pour autant que tu es mauvais en autographe, câest juste que quand tu es sous pression, il faut que ça aille vite, ça arrive. Je pense que ça permet dâĂȘtre plus serein.
[JĂ©rĂŽme] Ăa ne coĂ»te pas grand-chose. Les correcteurs dâautographe, câest une sĂ©curitĂ© en plus que tout le monde doit avoir. [Bryan] Je dis souvent Ă mes Ă©tudiants que câest le meilleur investissement quâils font dans leur vie avec un gestionnaire de mot de passe. Bref, câest un autre sujet. [Gwen] Restons dans le sujet outils. Est-ce que dans ton quotidien, tu as un top 3 de tes outils prĂ©fĂ©rĂ©s ? Pas forcĂ©ment liĂ©s Ă lâorthographe, mais est-ce que tu as un top 3 de tes outils incontournables sans qui tu ne pourrais pas vivre ? [Bryan] Et pas forcĂ©ment des outils de programmation. [JĂ©rĂŽme] Des outils de programmation, je nâen utilise pas. Je nâen utilise plus. Maintenant, Ă part LinkedIn, on peut programmer partout.Je nâen utilise plus. Je dirais Lightroom. Parce que pour nous, vendre une destination, ça passe par lâimage de la photo et quâon essaie dâavoir les photos qui soient parfaites sans ĂȘtre trop retouchĂ©es, mais qui ont quand mĂȘmeâŠ
On dĂ©bouche un peu les ombres, etc. Une photo qui est repassĂ©e sur Lightroom ou pas, ça change tout. Ăa, câest lâoutil numĂ©ro 1, on va dire.
Lâoutil numĂ©ro 2, ça serait plus pour la vidĂ©o. Je suis en train de transitionner en ce moment entre Premiere Pro et CapCut pour aller plus vite. CapCut est un super outil gratuit qui appartient Ă TikTok, je crois.
Et puis en 3, petit clin dâĆil Ă mes collĂšgues, jâai vu que vous lâutilisez dans lâagence en plus, ça sâappelle Asana, sur la partie gestion de projet.
[Gwen] Moi, câest clairement mon numĂ©ro 1. [JĂ©rĂŽme] Jâai hĂ©sitĂ©, jâai hĂ©sitĂ©. Câest mon top 3, mais ils sont tous Ă peu prĂšs au mĂȘme niveau. Asana, câest un super outil.Hello, câest nul Ă cĂŽtĂ©.
[Bryan] En fait, il y a beaucoup de personnes aujourdâhui qui disent Notion va remplacer Asana. Câest vrai, tu peux refaire des choses dans Notion que tu peux faire dans Asana, mais Asana va vraiment beaucoup plus loin sur les tĂąches que tu rentres, sur les projets. Câest hyper simple.Mais je pense que dâailleurs, quand tu lâas testĂ©, que tu lâas dĂ©ployĂ© dans une entreprise, aprĂšs câest impossible de sâen passer.
[JĂ©rĂŽme] Marie, si tu nous Ă©coutes. [Gwen] Jâallais dire, câest le deuxiĂšme cerveau, voire le premier dâailleurs. [JĂ©rĂŽme] Tu te dĂ©charges ton cerveau sur Asana. Je sais que je le retrouverai, que je ne vais pas lâoublier. Câest tellement simple Ă utiliser au quotidien.Moi, je lâavais mĂȘme utilisĂ© perso Ă un moment oĂč ma vie Ă©tait compliquĂ©e. Pour Ă©viter le surmĂ©nage, pour Ă©viter la charge mentale, jâutilisais Asana.
[Bryan] Rien quâavec les tĂąches rĂ©currentes, tu as un truc que tu dois faire tous les 3 mois. Tu sais que tu dois le faire tous les 3 mois, tu le mets dans ton Asana, quand tu as cochĂ© ta tĂąche, elle se recrĂ©e automatiquement dans 3 mois. Tu nâas pas besoin dây repenser.MĂȘme tous les ans. Moi, je ne sais pas comment font les gens qui nâutilisent pas ce type de tir.
[JĂ©rĂŽme] Nous, on a le dĂ©bat en comitĂ© Ă©dito. On a la team Cahier et la team Asana. [Gwen] Avant quâon ait Asana Ă lâagence, ce qui nâa pas durĂ© trĂšs longtemps aprĂšs mon arrivĂ©e, jâavais mes to-do list sur Blocnot. Mais du coup, tu rails au fur et Ă mesure et tu te retrouves Ă refaire ta to-do list tous les jours ou deux jours parce que finalement, ce qui Ă©tait en bas de liste en dĂ©but de semaine se retrouve Ă devoir arriver en dĂ©but de liste. [Bryan] MĂȘme quand tu planifies ta semaine, on a une rĂ©union le lundi, on regarde les Asanas des uns et des autres et on se dit, attends, tu as calĂ© ça mardi, mais mardi, tu nâauras pas le temps, je ne tâaurai pas envoyĂ© les infos, tu dĂ©cales ta tĂąche. Pour piloter ta charge, câest quand mĂȘme⊠[JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça, prioriser. Moi, jâavoue que jâai tendance Ă dire oui. Câest vrai quâune fois que jâai tout mis dans Asana, je me rappelle, ça ne va pas ĂȘtre possible, ça ne va pas rentrer. [Bryan] Tu peux mĂȘme mettre des Ă©lĂ©ments de brief en disant, ok, tu me demandes de le faire dans 10 jours, je le ferai dans 10 jours, je me le note, mais tu vas crĂ©er ta tĂąche mais tu vas pouvoir aussi Ă©crire ce que la personne tâa dit parce que dans 10 jours, tu auras clairement le billet. [JĂ©rĂŽme] Tu peux mettre des docs. Ăa mâa imposĂ© un truc aussi, quand quelquâun me demande quelque chose, je dis, ok, il faut que ça soit fait pour quand. [Bryan] Exactement, ça tâimpose dâavoir une deadline. [JĂ©rĂŽme] Et du coup, les gens me disent, câest pas pressĂ©, si tu veux que je le fasse, donne-moi une deadline, sinon ça ne sera pas fait. [Bryan] Est-ce que câest plutĂŽt dans 2 jours, est-ce que câest plutĂŽt dans 10 jours ? Souvent, les gens vont dire, câest pas pressĂ©, ça peut ĂȘtre dans 3 semaines. Ok, mais dans 3 semaines.Je sais que dans mon Asana, dans 3 semaines, jâai le mardi dans 3 semaines qui va ĂȘtre trĂšs vide pour lâinstant, je le ferai lĂ et tu sais que tu vas pouvoir tenir ton engagement.
[JĂ©rĂŽme] Maintenant, on utilise un comitĂ© Ă©dito pour la partie site web. Tous les contenus Ă crĂ©er, Ă modifier, sont entrĂ©s dans lâAsana. AprĂšs, on a un comitĂ© Ă©dito spĂ©cial site web quâon fait une fois tous les 2 mois Ă peu prĂšs.Et lĂ , on reprend justement lâAsana, on se dit, ok, quâest-ce qui a Ă©tĂ© fait, pas fait ? Est-ce que ça va ĂȘtre fait dans les temps ? On a du court terme, du moyen terme et du long terme.
Câest un super outil qui est tellement simple Ă utiliser.
[Bryan] On en parle souvent, dans nos mĂ©tiers, on a beaucoup aussi de micro-tĂąches. Le tout petit truc quâil faut que tu fasses qui te prend 5 minutes. [JĂ©rĂŽme] Oui, mais tâen as 35. [Bryan] Tâas des journĂ©es. Nous, câest le lundi. Moi, câest beaucoup le vendredi aussi.Toutes les tĂąches superficielles. Jâai une toux douce, jâai plein de trucs Ă faire mais câest que les trucs qui durent 5 minutes. Si câest pas notĂ©, tu les feras pas.
MĂȘme pour les micro-tĂąches, câest trĂšs bien. On parlait de sĂ©rĂ©nitĂ© avec les outils de correction, je pense que les outils comme Asana, ça te permet dâĂȘtre beaucoup plus serein. Quand quelquâun nâest pas absentâŠ
[Gwen] Ah oui, ça aussi pour ça. [Bryan] Ah tâes absent, tâavais quoi Ă faire aujourdâhui ? Ah bah je sais pas. LĂ tu prends son Asana, tâas tout dessus. [Gwen] Tâas mĂȘme pas besoin de poser la question Ă la personne. Je regarde ton Asana, on voit ce qui peut ĂȘtre dĂ©calĂ©, ce qui devait ĂȘtre fait aujourdâhui, on sâen occupe pour toi. Beaucoup trop pratique. [Bryan] Ok, Lightroom, CapCut et Asana. [JĂ©rĂŽme] Pas trĂšs outils sinon. Ma veille, câest Google Alert. [Bryan] Ah bah tiens, câest trĂšs bien. Comment tu te tiens un jour de toutes les Ă©volutions social-mĂ©dias ? [JĂ©rĂŽme] Autant Google Alert, câest pour la veille mĂ©tier, actualitĂ©, etc. sur ce qui se passe sur notre territoire, qui potentiellement sera relayĂ© sur nos rĂ©seaux sociaux. Par contre, pour la veille mĂ©tier, blog du modĂ©rateur en 1-2 mois.Le blog e-tourisme, parce que câest spĂ©cialisĂ© Ă notre secteur dâactivitĂ©. MĂȘme sâils ont un peu fait le tour de tous les sujets, je trouve. Keep it simple.
La petite news du lundi de Ouest Digital. Et puis aprĂšs, sinon, jâaime bien ce que fait Kantar, sur le cĂŽtĂ© un peu plus stratĂ©gique. Ce que font les grands Ă©diteurs mĂ©dias aussi.
France TĂ©lĂ©, etc. Ăa me permet de prendre un peu du recul.
[Bryan] Et comment tu te formes ? Comment je me forme ? Je teste. [JĂ©rĂŽme] Autodidacte. Autodidacture de toute façon. A la base, jâai plein de comptes qui me servent quâà ça, parfois.Des fois, on teste mĂȘme sur les comptes oĂč on assume que ce poste-lĂ câest un test. Tel rĂ©seau, on va lâouvrir juste pour voir ce que ça peut donner. TikTok, Ă la base, câĂ©tait ça.
DĂšs quâil y a un nouveau rĂ©seau social qui ouvre, gĂ©nĂ©ralement, on crĂ©e un compte. On voit un petit peu, on surveille. Jâai connu ce que câĂ©tait de prendre du retard sur un rĂ©seau social qui devient important.
CâĂ©tait Facebook Ă lâĂ©poque. Il faut mettre des budgets de dingue pour rĂ©cupĂ©rer son retard en nombre dâabonnĂ©s. On avait ouvert un compte sur Clubhouse.
On teste, on voit. Je me forme comme ça. AprÚs, il y a des choses un petit peu plus techniques.
Google Ads, jâavais fait une formation. Est-ce que lĂ , câest assez technique ? Jâai fait une formation sur PremiĂšre Pro.
Je ne sais pas si jâaurais dĂ», au final. Je pense que jâaurais pu. Et puis, lĂ , les formations que jâai prĂ©vues, Google Analytics 4 cette annĂ©e.
Câest la prioritĂ©.
[Bryan] Gros bouleversement Ă venir. Impeccable. [JĂ©rĂŽme] Si, il faudrait que jâaille un peu plus. Ce nâest pas pour la partie social media, mais câest plus sur la partie pub. Sur la partie digitale pure, sur JavaScript et CSS un peu aussi.Je commence Ă regarder pas mal de tutos.
[Bryan] Pour avoir les bases ? [JĂ©rĂŽme] Pour avoir les bases et pour intervenir aussi parce quâon a un outil web market qui sâappelle Spread Family qui est top. Câest notre CRM. ICRM qui permet de faire plein de choses.Des jeux concours, des tests de personnalitĂ©, nos newsletters, etc. On peut personnaliser pas mal de trucs. Ăa me permet dâautomatiser, mĂȘme sur le site internet, des choses assez facilement avec du JavaScript.
Donc lĂ , on rentre un peu dans le dur.
[Bryan] TrĂšs bien. [Gwen] Moi, jâaimerais bien te poser une question, revenir sur une question un peu plus globale avant de passer Ă un autre sujet. Est-ce que tu pourrais nous dire aujourdâhui quâest-ce qui te plaĂźt particuliĂšrement dans le poste que tu occupes et dans lâentreprise dans laquelle tu es ? [JĂ©rĂŽme] Câest assez facile pour moi. Câest les grands Ă©vĂ©nements. On a un type dâĂ©vĂ©nement qui revient assez souvent Ă Saint-Nazaire en ce moment, que jâaime particuliĂšrement couvrir, câest les dĂ©parts de paquebots.Pour nous, câest une grosse logique. Ă Saint-Nazaire, on fait visiter les chantiers de lâAtlantique. Tout ce qui est actualitĂ© autour des chantiers de lâAtlantique et des navires qui sont construits, câest quelque chose dâimportant pour nous.
Et en plus, on a attendu sur ce sujet-lĂ , mĂȘme pour les gens qui ne font pas les visites. Chaque dĂ©part de bateau, pour nous, est un Ă©vĂ©nement. DĂ©jĂ , il faut ĂȘtre le premier Ă donner la date.
Câest un peu la course. Surtout que les chantiers communiquent assez tard dessus. Et derriĂšre, câest une grosse logistique.
Pour annoncer le dĂ©part, gĂ©nĂ©ralement, on couvre le dĂ©part en live. Mais ce nâest pas juste un petit live. Au dĂ©but, câĂ©tait juste un petit live.
On Ă©tait hackĂ©s, etc. Aujourdâhui, gĂ©nĂ©ralement, on embarque sur le bateau des pilotes de Loire qui accompagnent le bateau. Donc, on est en mer.
On est en live. Moi, gĂ©nĂ©ralement, je suis Ă la technique avec deux personnes qui jouent le rĂŽle de prĂ©sentateurs. Marie, qui est chargĂ©e des contenus dans la son presse chez nous, et gĂ©nĂ©ralement un guide de chez nous qui connaĂźt parfaitement lâhistoire de chaque paquebot.
Et on accompagne le dĂ©part. Câest vraiment un reportage en direct avec Ă la fois trĂšs technique en termes de matĂ©riel, parce quâon est sur une camĂ©ra pour lâinstant qui est un smartphone. On est en train de rĂ©flĂ©chir Ă faire du multicam avec un drone pour le prochain.
Et du coup, on a deux micros en fil, etc. Donc, câest une grosse logistique. On peut faire plus deâŠ
Généralement, on tape les 1000, 1500 personnes simultanées. Donc, on a énormément de commentaires. On a une autre personne qui a la modération des contenus.
On est sur un bateau. Câest un truc de fou.
[Gwen] Tu ne nous avais pas dit que tu Ă©tais aussi journaliste ? [JĂ©rĂŽme] De plus en plus. Oui, câest ça. On fonctionne vraiment comme un mĂ©dia.Du coup, le problĂšme, câest que le premier live quâon a fait comme ça, qui a cartonnĂ©, du coup, on sâest dit quâon allait faire plein de lives. En fait, non. Ce qui a cartonnĂ©, ce nâĂ©tait pas le live, câĂ©tait le sujet.
[Bryan] Oui, câest ça. Ce nâest pas le format. [JĂ©rĂŽme] Câest ça. Parce quâon a fait un live, par exemple, pendant la solitaire du Figaro. On a fait visiter un Figaro 3 Ă lâintĂ©rieur.CâĂ©tait hyper statique. CâĂ©tait en face cam. Ăa nâa pas du tout fonctionnĂ©.
Mais lĂ , on est sur quelque chose de trĂšs beau, de trĂšs grand. On est en plein milieu de lâhistoire. On est sur un bateau.
On est avec nos gilets de sauvetage. Il se passe un truc de dingue. Il y a un super bateau qui sort.
Il y a plein de monde qui voit ça. Maintenant, quand on annonce un dĂ©part de bateau, les gens nous demandent la date du live. Nous, on ne sait pas encore sâil va faire un live.
En fait, on nâa plus le choix aujourdâhui parce que les gens savent que sâil y a un dĂ©part de bateau, on va faire un live. Câest une grosse logistique parce quâil faut trouver un bateau qui veut bien nous embarquer, etc. Ăa marche parce quâaujourdâhui, on est invitĂ© par MSC CroisiĂšre avec les influenceurs.
La derniĂšre fois, pour le dernier paquebot de MSC qui est sorti, jâai Ă©tĂ© invitĂ© Ă dĂ©couvrir le paquebot, Ă passer une nuit Ă bord. Câest cool.
[Gwen] Câest quand le prochain dĂ©part de paquebot ? [JĂ©rĂŽme] On ne sait pas encore. Il y en a un qui est parti. Ce nâest pas un paquebot, câest un bateau militaire qui est parti hier.Mais câest pareil, on ne le savait pas, par exemple. Il faut ĂȘtre au taquet. Du coup, ChloĂ© hier midi, il y a le Jacques Chevalier, un bateau militaire pour la marine nationale qui est en train de bouger.
Du coup, elle part sur le terrain tout de suite.
[Bryan] Quelle activitĂ© ! Câest fabuleux. [Gwen] Ăa donne envie. Et Ă lâinverse, quelle serait ta plus grande difficultĂ© au quotidien dans ton travail ? [JĂ©rĂŽme] La plus grande difficultĂ© que jâai, justement, je crois que câest sur cette rĂ©activitĂ© quâil faut avoir. Câest celle qui fait que quand on lâa, ça fonctionne trĂšs bien et qui est le plus dur Ă avoir parce quâon nâest pas un mĂ©dia, on ne reçoit pas toujours les comitĂ©s de presse. Maintenant, ça y est, ça commence.On reçoit les comitĂ©s de presse des chantiers, on reçoit ceux de la ville, etc. Et puis, on a aussi du coup, nous, on travaille pour 4 musĂ©es, 3 visites industrielles, on travaille aussi pour la destination qui couvre une partie de la BriĂšre, donc ça fait quand mĂȘme Ă©normĂ©ment de sujets. Ă chaque pĂ©riode de vacances, on a des campagnes publicitaires Ă mettre en place, on a un comitĂ© Ă©ditĂ© chaque semaine avec des postes Ă prĂ©voir.
Moi, ce que jâaimerais, câest pour ça quâon a embauchĂ© ChloĂ©, lĂ , avoir un petit peu plus de travail, un peu plus en amont, ĂȘtre prĂȘt plus tĂŽt. On est un petit peu au dernier moment, ce qui nous permet dâĂȘtre rĂ©actifs aussi. Tâes tout le temps en rush au final.
Ce qui fait que ça bouge tout le temps, câest cool.
[Gwen] Moi, je me pose la question, mais câest peut-ĂȘtre complĂštement faux parce que je ne travaille pas dans le milieu du tourisme, mais est-ce que ce nâest pas trop compliquĂ© de gĂ©rer lâĂ©quilibre vie pro, vie perso, parce que tâes digital social media manager en thĂ©orie, jâimagine que tu travailles du lundi au vendredi, mais tu travailles dans le tourisme. Est-ce que tu travailles aussi tard le soir, le week-end ? [JĂ©rĂŽme] Ăa arrive. Pas tant que ça. Ă la maison, on me dirait trop quand mĂȘme, je pense.Non, pas tant que ça. HonnĂȘtement, si je compare ce que je fais par rapport Ă mes collĂšgues qui travaillent tous les week-ends, franchement, ça va. Et puis gĂ©nĂ©ralement, câest parce quâil y a un Ă©vĂ©nement, donc dĂ©jĂ , câest dire quâil y a un truc cool qui se passe.
Je ne le vois pas trop comme ça, parce que ça reste uniquement sur les gros Ă©vĂ©nements, les journĂ©es du patrimoine, un dĂ©part de paquebot. Ăa revient rĂ©guliĂšrement, mais ça arrive une fois par mois, deux fois par mois, ça va, câest correct. Mais câest rarement toute la journĂ©e aussi, quand ça arrive.
Câest deux heures, trois heures, voilĂ . Ăa marche. Mais voilĂ , si câest pour visiter un paquebot, assister Ă un spectacle, voilĂ .
Je ne suis pas enfermé dans mon bureau le week-end quand je travaille, donc ça va.
[Gwen] Ouais, aprĂšs, il faut⊠[JĂ©rĂŽme] Jongler un peu avec la vie pro et la vie perso. Non, le plus dur, en vrai, je pense que câest de se dire quâune fois quâon est rentrĂ© chez soi, on ne regarde pas trop parce que nous, on publie les postes Ă 19h. Câest horrible.Câest horrible de publier parce quâon sait que notre audience est lĂ Ă peu prĂšs Ă ce temps-lĂ . Moi, jâai envie de voir si ça fonctionne, si ça ne fonctionne pas, si je nâai pas laissĂ© une coquille. Parce quâon vĂ©rifie toujours une fois que câest publiĂ©, mĂȘme si on a vĂ©rifiĂ© avant de publier, sâil nây a pas un bad buzz.
Câest ça qui est compliquĂ©.
[Gwen] Tâas du mal Ă dĂ©crocher. [JĂ©rĂŽme] Moi, jâai du mal un peu Ă dĂ©crocher. Et ça, ce nâest pas facile parce que ça, câest tous les jours. [Gwen] Et tu ne tâes pas mis des rĂšgles dâor en place ? [JĂ©rĂŽme] Je mâen Ă©tais mis plein. Mais ça ne dure pas longtemps. Jâai deux tĂ©lĂ©phones pour essayer, mais jâai tous les comptes qui sont activĂ©s sur les deux.Câest pire, en fait. Pendant les vacances, je dĂ©croche vraiment. Mais sinon, jâai un peu de mal.
Le soir, jâai toujours un petit Ćil sur le poste pour savoir sâil est bien parti, sâil nây a pas de bad buzz dessous. Ăa, câest un peu dur.
[Gwen] Ăa ne peut pas attendre le lendemain. [JĂ©rĂŽme] Si, bien sĂ»r que si. Non, mais ça rejoint aussi peut-ĂȘtre la confiance en moi que je nâavais pas au dĂ©but Ă cause de lâorthographe. Je pense que ça a commencĂ© un peu comme ça.Et ma hantise, câĂ©tait que quelquâun mette en commentaire « il a laissĂ© une foutue ». Vous savez, ces petits trolls quâon aime bien qui passent son temps Ă vĂ©rifier, qui ne dit pas le sujet, qui vĂ©rifie juste lâorthographe des postes.
[Bryan] Appuyer sur la grammaire. [JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça. Maintenant que ChloĂ© est arrivĂ©e, peut-ĂȘtre que je vais rĂ©ussir. Je ne suis pas sĂ»r. [Gwen] Ăa marche. On pourrait peut-ĂȘtre parler un petit peu des social ads. [Bryan] Tu en auras fait un grand tour aprĂšs. [Gwen] Du coup, tu lâas Ă©voquĂ©. Vous faites des social ads. Qui est-ce qui les gĂšre ?Câest toi ? ChloĂ© ne sera pas du tout sur cette partie-lĂ .
[JĂ©rĂŽme] Câest justement comme ça quâon va scinder mon poste en deux parties. ChloĂ© va ĂȘtre vraiment sur la partie terrain et gestion quotidienne des rĂ©seaux sociaux. Et moi, je suis sur toute la partie social ads.AprĂšs, forcĂ©ment, on va travailler ensemble puisquâelle va faire la modĂ©ration des postes que je vais sponsoriser. Il y a peut-ĂȘtre des postes quâelle va faire et on va se dire « tiens, ce serait intĂ©ressant de le sponsoriser ». Donc forcĂ©ment, on va travailler ensemble.
De toute façon, mĂȘme sur la partie quotidienne, on est dans le mĂȘme bureau. Peut-ĂȘtre aussi. En gros, je vais faire toute la partie web market pure.
Toutes les campagnes publicitaires, que ce soit sur le social ads, mais aussi Google ads, je mâoccupe aussi. On fait de la tĂ©lĂ©sĂ©gmentĂ©e maintenant. Vu que câest devenu quelque chose de trĂšs digital, finalement, câest moi qui reprends aussi.
Tout ce qui est publicitĂ© en ligne, les partenariats mĂ©dias, je mâen occupe aussi.
[Gwen] Et câest totalement internalisĂ© ? [JĂ©rĂŽme] Et on a tout internalisĂ©. [Bryan] Et vous en faites sur quelles plateformes ? Des pubs rĂ©seau sociaux ? [JĂ©rĂŽme] Pubs rĂ©seau sociaux, Facebook, Instagram. Pour lâinstant, câest tout en vrai. Câest dĂ©jĂ pas mal.Peut-ĂȘtre quâon ira sur TikTok pour faire grossir notre compte un peu. Pinterest pourrait ĂȘtre intĂ©ressant. Je pense que câest une creuse Ă un peu le sujet puisquâon sait que câest une source dâinspiration au voyage notamment.
[Bryan] Sur Pinterest, tu vas avoir des coĂ»ts par clic qui sont trĂšs bas. [JĂ©rĂŽme] Je pense que ça peut ĂȘtre une opportunitĂ©. Je cherche justement Ă faire un peu autre chose. AprĂšs, honnĂȘtement, ça marche tellement bien pour lâinstant. [Bryan] En fait, TikTok et Pinterest, le vrai avantage, câest les coĂ»ts qui sont plus faibles que sur Facebook, Instagram. AprĂšs, câest plutĂŽt une plateforme de niche. [JĂ©rĂŽme] Câest ça. TikTok, on nâa pas trop nos types, on nâest pas trop dessus. Nous, nos types, câest nos familles.Câest plutĂŽt des familles avec enfants, voire des seniors. Câest pour ça que moi, je me fais rigoler. Quand on a fait les entretiens pour embaucher un community manager, ils mâont tous parlĂ© de TikTok, dâInstagram, Snapchat, etc.
Quand je leur parlais de Facebook, ils me regardaient. Je me disais que je ne maĂźtrise pas trop. Je les forme Ă Facebook en fait.
[Bryan] Câest vrai. Sur les destinations, on a le mĂȘme sujet ici. On ne peut pas se passer de Facebook aujourdâhui. [JĂ©rĂŽme] Clairement pas. Nous, notre type, elle lâest sur Facebook. [Gwen] AprĂšs, vous ciblez des familles avec enfants, mais jusquâĂ quel Ăąge ? [JĂ©rĂŽme] Les enfants. AprĂšs, les enfants, une fois quâils sont en Ăąge de ne plus voyager avec leurs parents, on va dire quâils nous intĂ©ressent moins jusquâĂ 25 ans. DĂšs 25 ans, on va les cibler en direct. [Gwen] TikTok, ça commence jeune. [JĂ©rĂŽme] Oui. [Gwen] Je pense quâils sont encore en Ăąge dâaller se promener avec leurs parents dans des endroits cool. [JĂ©rĂŽme] On ne cible que les parents pour le coup. On ne cible pas les enfants pour lâinstant. On pourrait, maisâŠAprĂšs, on a dâautres stratĂ©gies maintenant sur TikTok, sur le street art par exemple, ou sur des Ă©vĂ©nements. Le festival bouge, etc. Ăa adresse un public un peu plus jeune, les fĂȘtes foraines, des trucs comme ça.
[Bryan] TikTok, ça rejoint ce que tu disais tout Ă lâheure. Il y a dĂšs le dĂ©but, pour Ă©viter de prendre du retard, le jour oĂč ta cible sera sur TikTok. [JĂ©rĂŽme] TikTok, je trouve quâil y a des stratĂ©gies. Câest marrant, câest quand mĂȘme la seule marque sur les rĂ©seaux sociaux qui cherche Ă vieillir son audience. Ăa me fait beaucoup rigoler.Le phĂ©nomĂšne BookTok, tous les partenariats quâils ont passĂ©s avec les grands musĂ©es. LĂ , aujourdâhui, câĂ©tait avec Universal sur la musique classique. Ils ne passent que des partenariats avec des trucs de vieux.
Ils Ă©taient partenaires dâun festival de littĂ©rature.
[Bryan] Câest marrant. [JĂ©rĂŽme] Facebook fait tout pour rajeunir son audience et TikTok fait tout pour la vieillir. [Gwen] Câest quoi ce clichĂ© ? La littĂ©rature et la musique classique, câest pour les vieux ? [JĂ©rĂŽme] Câest vrai que câest un clichĂ©, mais je pense que ce nâest pas anodin que TikTok aille sur ces sujets-lĂ . [Gwen] Il y a quelques annĂ©es en arriĂšre, on disait les vignisses pour les vieux. [JĂ©rĂŽme] Oui, câest vrai. Et en mĂȘme temps, je dois me considĂ©rer comme trĂšs vieux parce que jâĂ©coute de la musique classique et je lis beaucoup de livres. Je ne sais plus Ă quel Ăąge.On a embauchĂ© une community manager. Jâai lâimpression vraiment dâĂȘtre vieux aujourdâhui quand je vais passer les entretiens.
[Gwen] Je pense quâil y a un gap qui se fait en trĂšs peu dâannĂ©es dâĂ©cart. [Bryan] Alors, sur vos pubs, est-ce que vous avez un budget mensuel, annuel qui est dĂ©fini ? [JĂ©rĂŽme] Oui, on a un budget. [Bryan] Peut-ĂȘtre que tu ne pourras pas nous en parler, mais est-ce que vous avez identifiĂ© un budget ? [JĂ©rĂŽme] Oui, on a un budget annuel. Ensuite, nos pĂ©riodes de communication sont vraiment⊠On a deux stratĂ©gies en publicitĂ©, enfin deux stratĂ©gies globales et ça se traduit par des stratĂ©gies publicitaires.On a un, une stratĂ©gie liĂ©e Ă la destination et Ă la marque Saint-Nazaire renversante, câest-Ă -dire faire la promotion touristique de la destination et notamment faire changer le point de vue sur Saint-Nazaire quâil mĂ©rite vraiment. LĂ , on est plus sur une stratĂ©gie Ă long terme dâimages. Ăa passe beaucoup par du natif, mais aussi de la sponsorisation, notamment quand on va chercher les clientĂšles un peu plus loin, sur Paris, etc.
Et aprÚs, on a une stratégie de conversion qui est plus importante pour la partie site de visite, musée, visite industrielle, etc. Il faut que les gens réservent un billet. Donc déjà , on a ces deux stratégies-là qui sont trÚs différentes avec des périodes de communication et des budgets qui sont différents.
Quand on fait une grande campagne de vidĂ©os quasiment nationale ou quand on fait un ciblage trĂšs local sur des gens qui sont en vacances Ă la baulle et quâil pleut et ils cherchent des choses Ă faire, ils vont venir chez nous. Donc on a des stratĂ©gies trĂšs diffĂ©rentes. Je ne sais pas si jâai le droit de vous donner notre budget.
Je ne vais pas le donner. Je peux vous donner une fourchette, je pense. On est aux alentours des 30 000 euros pourâŠ
[Bryan] Sur toute lâannĂ©e, oui, câest rĂ©parti avec ce que tu disais juste avant, ça a du sens. [JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça. Et en sachant quâon fait lĂ , cette annĂ©e, on a dĂ©passĂ© le million dâeuros de chiffre dâaffaires en ligne. [Bryan] Donc voilĂ , ça va. On a HĂ©roĂŻ qui est intĂ©ressant quand mĂȘme. [JĂ©rĂŽme] Ce nâest pas que liĂ© Ă la pub digitale. [Bryan] Non, mais ça y contribue. Et comment vous lâavez expliquĂ©, obtenu auprĂšs du management ? En fait, il y a quand mĂȘme une idĂ©e reçue, câest que les rĂ©seaux sociaux, câest gratuit.On y va gratuitement, on publie du contenu gratuitement. Pourquoi faudrait-il en plus rajouter du budget ? Comment vous lâavez expliquĂ© ça au management ?
[JĂ©rĂŽme] Jâai eu cette chance de ne pas avoir eu besoin de le faire. Jâai une direction qui est trĂšs au fait de tout ça et on partage la mĂȘme vision. Moi, jâai changĂ© un peu la stratĂ©gie qui Ă©tait en place quand on est arrivĂ©.Câest plus par rapport Ă dâautres collĂšgues en interne que ça va se poser, qui lĂ ne comprennent pas, dĂ©jĂ qui ne voient pas des choses qui en fait sont sponsorisĂ©es, mais ils ne le voient pas sur le feed. Et pour le coup, mĂȘme en interne, il faut expliquer justement ce que jâexplique lĂ . Je donne le budget et je donne le chiffre dâaffaires en ligne.
En fait, nous dĂ©jĂ , les musĂ©es, finalement, quand il nây a pas dâĂ©vĂ©nements, quand on nâa pas une actualitĂ© particuliĂšre, quand il nây a pas une nouvelle Ćuvre qui vient complĂ©ter les collections du musĂ©e, etc., câest compliquĂ© de parler des musĂ©es tous les jours. En vrai, nous, le natif est surtout liĂ© Ă la destination, Ă lâimage. Par contre, la partie promotion des musĂ©es et des sites et des visites industrielles quâon propose sont gĂ©rĂ©es quasiment que par la publicitĂ©.
Parce quâen fait, faire un post pour dire « venez au musĂ©e », quand on nâa pas dâactualitĂ© quelque chose, ça va ĂȘtre un peu chaud. Puis en plus, on est sur une offre payante quâil faut acheter, etc. Alors ça va, câest des musĂ©es, je ne suis pas en train de vendre des aspirateurs, câest plutĂŽt simple.
Mais quand mĂȘme, on est quand mĂȘme sur de la publicitĂ© pour une offre marchande. Moi, jâai tout de suite expliquĂ© que ça nâavait pas sa place en natif si on nâavait pas quelque chose de particulier Ă dire. Donc si ça nâa pas sa place en natif, mais que câest stratĂ©gique Câest vrai que quand je suis arrivĂ©, il y avait une agence qui Ă©tait en place et la stratĂ©gie Ă©tait un peu inverse.
Câest-Ă -dire quâils considĂ©raient quâon mettait du budget sur un post quand il fonctionnait trĂšs bien, on allait le pousser avec du budget. Moi, jâai dit « ben non, on va faire lâinverse. Si un post, il fonctionne trĂšs bien tout seul, ben tant mieux.
Et on va se dire quâon aura dĂ©jĂ touchĂ© pas mal de monde. Et gĂ©nĂ©ralement, câĂ©tait des posts qui nâavaient pas beaucoup de retours sur investissement pour nous au-delĂ de lâimage. Par contre, sur tous ce qui gĂ©nĂšre des retombĂ©es en termes de chiffre dâaffaires et qui ont du mal Ă vivre nativement, ben lĂ , on va aller mettre du budget.
Donc on a un peu inversé la stratégie.
[Gwen] Ok. Alors du coup, tu en parlais au niveau des social ads. Vous ĂȘtes plutĂŽt sur de la sponso de post ou plus que du dark post ou des campagnes au long cours ? [JĂ©rĂŽme] On est quasiment que sur du dark post, sur des pĂ©riodes vraiment⊠En fait, nous, on a quelques jours avant le dĂ©but des vacances. Je parle pour les sites de visite et les musĂ©es.Vraiment, on a des pĂ©riodes de communication qui sont trĂšs, trĂšs fixes qui sâarrĂȘtent dĂšs que les vacances sont terminĂ©es, les campagnes sâarrĂȘtent. Parce que du coup, nous, on est fermĂ©. Ce que je nâarrĂȘte pas dâexpliquer Ă Facebook.
Les conseillers techniques mâappellent pour nous demander de tout automatiser. Donc, on a des pĂ©riodes vraiment de communication. Donc, câest quasiment que du dark post.
On pousse assez peu des post en actif.
[Gwen] Et vous avez des campagnes qui tournent un peu toute lâannĂ©e ou pendant des longues pĂ©riodes ? [JĂ©rĂŽme] Ăa va ĂȘtre les campagnes de recrutement dâabonnĂ©s. Câest Ă peu prĂšs les seules quâon va avoir. [Gwen] Et vous avez des campagnes de recrutement dâabonnĂ©s sur Facebook et Instagram ? [JĂ©rĂŽme] Facebook et Instagram, oui. [Bryan] Tu vois, câest comme quoi⊠On fait tous la mĂȘme chose. [JĂ©rĂŽme] Quand on est bon, ouais. Non, aprĂšs, moi, ce que je dis aussi toujours, les rĂ©seaux sociaux, le digital, câest que des outils au service dâune stratĂ©gie marketing. Finalement, rien ne change dâen communiquer la bonne info au bon moment, au bon public.si communiquer tout le temps le mĂȘme sujet toute lâannĂ©e, câest ça, faire du marketing, je suis un peu perdu.
[Bryan] Il faut savoir sâadapter, il faut avoir de la stress, il faut analyser ce qui fonctionne, il faut revoir les choses. Tu ne peux pas rester toujours dans la mĂȘme logique, dans le mĂȘme schĂ©ma, dans la mĂȘme stratĂ©gie. [JĂ©rĂŽme] Câest ça qui est aussi difficile. Moi, quand je suis arrivĂ©, on mâavait dit, on va valider les postes. Pour le coup, les postes publicitaires sont validĂ©s, parce quâil y a quand mĂȘme des budgets et une portĂ©e qui nâest pas du tout la mĂȘme, et puis une durĂ©e de vie du poste qui nâest pas du tout la mĂȘme.Mais en fait, les postes, je les change tout le temps. En plus, mine de rien, quand on est sur une communication locale, on sâadresse souvent aux mĂȘmes personnes, donc jâessaye de parler le mĂȘme visuel, de parler le mĂȘme texte, dâĂȘtre le moins rĂ©pĂ©titif possible.
[Bryan] Il faut limiter la saturation. Ă un moment donnĂ©, tu es obligĂ© de rafraĂźchir rĂ©guliĂšrement ta campagne. Justement, une petite question sur les ads.Câest quoi votre principale difficultĂ© sur les ads ? Est-ce que vous en avez une en particulier ?
[JĂ©rĂŽme] On en a plusieurs. Renouveler les audiences un peu. Parce quâen fait, quand on utilise, câest gĂ©nial, les ciblages qui sont possibles de faire, câest quand mĂȘme top.Maintenant, comment Ă©largir cette audience-lĂ , sans cibler tout le temps les mĂȘmes choses, sans non plus perdre dans des audiences qui nâont rien Ă voir avec notre ciblage. Moi, câest un peu la difficultĂ©, au bout de 4 ans, jâessaie de faire Ă©voluer mes audiences un peu. Ce nâest pas toujours simple, mĂȘme sâil y a des audiences Ă©largies, etc.
Je ne fais pas trop confiance dans les algorithmes de Facebook. Ăa, câest la premiĂšre. Et la deuxiĂšme, câest sur lâattribution des retombĂ©es.
Je nâai plus confiance en personne.
[Bryan] Ăa, câest un vrai sujet dâailleurs, avec toutes les notions de consentement. Les pixels, Ă un moment donnĂ©, câest super. Au lancement, câĂ©tait quand mĂȘme un outil gĂ©nial.Maintenant que tu dois avoir le consentement de lâutilisateur, je veux dire, ton attribution est quand mĂȘme beaucoup plus difficile Ă mesurer.
[JĂ©rĂŽme] Oui, câest ça. Et puis entre Facebook et Google, qui cherchent absolument Ă attribuer un maximum de conversions, il y a plein dâoutils. AprĂšs, on essaie de ne cibler pas tous les gens qui sont allĂ©s sur certaines pages de notre site parce quâon sait quâils ont achetĂ©.Mais globalement, je vois quand mĂȘme quâil y a des attributions qui ne sont pas trĂšs honnĂȘtes.
[Bryan] Oui, bien sĂ»r. Câest vrai que câest un sujet. Si on faisait le tour de toutes les personnes qui font des pubs sur les rĂ©seaux sociaux, ça servirait aussi. [JĂ©rĂŽme] Vraiment, câest quelque chose qui est compliquĂ© parce que quand je prĂ©sente mes rĂ©sultats tous les mois Ă la direction, des fois, jâai du plus 40%, 50% par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e derniĂšre ou inversement. Je me dis que ce nâest pas possible. Il y a des trucs qui ne sont pas du tout logiques.Câest vraiment cette partie-lĂ . Peut-ĂȘtre que la fin des coups qui tirent va nous obliger Ă passer sur des modĂšles dâattribution qui vont ĂȘtre diffĂ©rents. Câest un sujet que jâai envie de beaucoup creuser cette annĂ©e.
Pour le coup, avec des outils internes, on verra comment on va pouvoir faire.
[Bryan] Ăa va ĂȘtre sympa les annĂ©es Ă venir sur lâattribution. [JĂ©rĂŽme] Peut-ĂȘtre tant mieux dâun certain cĂŽtĂ©. [Bryan] Ce nâest pas plus mal pour la partie donnĂ©es personnelles. Il faut sâen rĂ©jouir du point de vue de lâutilisateur. [JĂ©rĂŽme] MĂȘme pour les annonceurs, peut-ĂȘtre que ça va faire le mĂ©nage entre ce que veulent nous vendre Facebook et Google comme attribution et la rĂ©alitĂ©. Tout Ă fait. Peut-ĂȘtre quâil ne vaut mieux pas lire les chiffres que nous donnent Google et Facebook.Moi, jâai diffĂ©rents outils et des fois, quand je compare, je nâai pas du tout la mĂȘme chose. Jâai un outil de billetterie qui me permet de suivre aussi via BTM ou des choses comme ça. Et quand je compare les deux, mĂȘme si je sais quâil y a des choses qui ne sont pas logiques.
[Bryan] Tu as toujours des Ă©carts. [JĂ©rĂŽme] Des fois, ça va du simple au triple. [Gwen] Ăa marche. Pour clĂŽturer un petit peu cet Ă©change, on voulait te demander si tu aurais une anecdote Ă nous raconter qui tâest arrivĂ©e rĂ©cemment dans ton quotidien pro. Ăa peut ĂȘtre une situation qui tâa fait sourire, un moment oĂč tu tâes senti reconnaissant ou une astuce que tu as dĂ©couvert.Dis-nous ce qui te vient.
[JĂ©rĂŽme] Oui, je pense quâil y a eu la derniĂšre. Effectivement, sur le dernier dĂ©part de paquebot, jâai eu la chance dâĂȘtre invitĂ© Ă bord pour faire un live. Du coup, on a fait un live Ă bord des paquebots.Dâhabitude, on les fait depuis un bateau, au moment du dĂ©part, etc. LĂ , jâai eu la chance de passer quasiment 24 heures Ă bord. Alors, câĂ©tait Ă quai, ce nâĂ©tait pas une croisiĂšre, sur le MSC World Europa.
MSC nous a invitĂ©, enfin, mâa invitĂ© du coup, moi en tant que community manager, Ă passer 24 heures Ă bord. Alors, leur objectif, câest de montrer Ă notre communautĂ© qui, en fait, se retrouve ĂȘtre fan de paquebot, donc potentiellement des clients Ă eux, Ă passer 24 heures Ă bord. Donc, jâai pu tester le toboggan, le restaurant.
Je nâai pas testĂ© le spa, il nâĂ©tait pas ouvert. Mais câĂ©tait chouette. Et du coup, aprĂšs, nous, lâobjectif derriĂšre a Ă©tĂ© trĂšs professionnel, parce quâon a fait un live Ă bord.
Du coup, on a fait une heure et demie de live. Je me suis perdu, câĂ©tait horrible. En fait, on a eu une autorisation pour une seule personne, donc vu que câest moi qui suis Ă la technique de lâimage, câest moi qui Ă©tais Ă bord.
Mais pour lire les commentaires, câest compliquĂ©. Donc, jâavais mon responsable au tĂ©lĂ©phone via une oreillette. Jâavais un tĂ©lĂ©phone qui filmait, un tĂ©lĂ©phone qui Ă©tait en connexion avec mon responsable, qui du coup, lui, me donnait les indications, savoir oĂč aller sur le bateau en fonction de lĂ oĂč les gens mettaient en commentaire si ils voulaient voir tel endroit ou celui-ci.
Et donc, du coup, il y avait le plan. Il faut savoir que le bateau fait Ă peu prĂšs 24 ponts, 600 mĂštres de long pour 40 mĂštres de large. Pour ne pas me perdre, et je me suis quand mĂȘme perdu, il me donnait les indications Ă droite, Ă gauche, tu descends, tu prends lâascenseur, tu vas au pont numĂ©ro 4.
CâĂ©tait un super bon moment et assez drĂŽle Ă organiser sur un live comme celui-lĂ . La vidĂ©o est toujours dispo. Câest notre compte Instagram.
[Bryan] On va aller voir ça. [Gwen] Ăa marche. Super anecdote. Est-ce quâon pourrait finir sur le nom dâune ou de plusieurs personnes que tu aimerais entendre dans notre podcast Ă ta place, derriĂšre le micro du Pod? [JĂ©rĂŽme] DĂ©jĂ , câĂ©tait un super moment. Merci beaucoup et puis je souhaite de passer un aussi bon moment Ă Virginie de la fondation Belem, qui est responsable communication lĂ -bas pour quâelle vous raconte un peu comment elle organise toute la communication sur les rĂ©seaux sociaux pour le Belem, qui est actuellement en chantier de restauration Ă Saint-Nazaire. Et puis pour la jouer un petit peu plus chauvin, peut-ĂȘtre Ă Jean-Charles Lalouet, qui est responsable de la partie communication externe Ă lâagglomĂ©ration de Saint-Nazaire, qui vient dâarriver et qui fait partie des membres de lâobservatoire des rĂ©seaux sociaux pour Capcom.Donc il connaĂźt bien aussi toutes ces problĂ©matiques de communication publique.
[Bryan] Ok, ça marche. On va rĂ©flĂ©chir Ă les contacter. Merci JĂ©rĂŽme.Merci beaucoup Ă vous, câĂ©tait un trĂšs bon moment.
[Gwen] Merci beaucoup dâĂȘtre venu au micro du Pod nous raconter ton parcours, ton expĂ©rience, ton mĂ©tier. Et puis jâespĂšre rentrer vite. [Bryan] Avec plaisir, Ă bientĂŽt. [Gwen] Et Ă bientĂŽt Bryan, pour un prochain Ă©pisode aussi. [Bryan] A plus Gwen, merci JĂ©rĂŽme. Merci. [Gwen] Quelques mots avant de se quitter. Tout dâabord, vous pouvez retrouver cet Ă©pisode sur le blog de lâagence www.keepitsimple.fr rubrique podcast ou sur nos rĂ©seaux sociaux. Ensuite, nâhĂ©sitez pas Ă nous suivre sur les rĂ©seaux sociaux Linkedin, Twitter, Instagram, etc.Nous sommes partout sous le nom Agence Ouest Digital. Et enfin, pensez Ă vous abonner sur votre plateforme dâĂ©coute prĂ©fĂ©rĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r de ne rater aucun Ă©pisode du Pod. Allez, je vous laisse et vous dis Ă trĂšs bientĂŽt pour un nouvel Ă©pisode.